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Retrouvez le replay de l'après course de la 1ère manche du slalom géant dames des championnats du monde de ski alpin de Saalbach du 13/02/2025.

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Transcription
00:00La suite des championnats du monde de ski alpin à Salbar, huitième journée avec le géant femme, c'est la première manche à laquelle on est en train d'assister.
00:09Les principaux dossards sont passés, il y a 109 participantes au départ avec des nations un petit peu plus inexpérimentées comme on peut le dire.
00:18On va revenir sur les principales informations de cette première manche.
00:23La deuxième manche ce sera à partir de 10h50 et dans quelques minutes on revivra le sacre de l'équipe de France en biathlon.
00:28Hier sur le relais mixte, Clarisse Brèche, la Française qui a chuté, Adrien et Julien.
00:34On va aller voir France Pierron comme promis pour nous donner les toutes dernières nouvelles.
00:37France, Clarisse Brèche qui passe des examens.
00:44Exactement, on a pu avoir des nouvelles de la part du staff de l'équipe de France qui nous a dit qu'ils avaient bien récupéré Clarisse.
00:50Je ne suis pas sûre qu'elle soit descendue à ski mais en tout cas ils l'ont bien récupérée.
00:54Elle est bien prise en charge. Vous savez qu'il y a un service médical performant, réactif.
00:58Elle va passer des examens et ensuite seulement ils nous donneront des nouvelles.
01:01Pour l'instant on reste plutôt mystérieux du côté de l'équipe de France.
01:03Pour vous dire, c'est vraiment l'hécatombe. Derrière moi je vois passer des skieuses en larmes, des skieuses qui boitent.
01:07Vraiment, c'est difficile à vivre cette course. Je ne savais pas que c'était aussi dangereux le géant.
01:11C'est vrai Julien, on peut être surpris en voyant ces images-là.
01:16Certes, il y a beaucoup de dossards mais quand même Sofia Goggia ce n'est pas une athlète inexpérimentée et elle a chuté tout à l'heure.
01:22C'est vraiment une course difficile et exigeante aujourd'hui.
01:25Pourtant le profil de la piste lui est plutôt, je ne vais pas dire qu'il est plat parce que ce n'est pas du tout le cas,
01:31mais c'est vallonné, il n'y a pas des pentes extrêmement raides mis à part le dernier mur.
01:35Là, on revoit les ralentis de la chute de Clarisse.
01:40Sur les images, Julien ?
01:42Pour moi, il n'y a pas énormément de torsion donc je n'étais pas plus inquiet que ça.
01:45Par contre, le fait qu'elle soit examinée, c'est juste sur cet appui-là.
01:49Si elle se fait mal, ça veut dire que c'est son genou qui lâche là et là, ça c'est vraiment une très mauvaise nouvelle.
01:54Ça veut dire que les ligaments sont atteints.
01:56Au moment où elle est partie, en fait, les écarts étaient très réduits.
02:00Là, ce qu'il y a juste avant, elle avait chuté donc il y avait eu beaucoup de ralentis.
02:02Donc, en fait, on arrive directement dans la dernière partie.
02:05Donc, elle n'a pas chuté au départ de sa côte ?
02:07Non, elle a chuté juste avant le dernier mur, après le dernier temps intermédiaire.
02:10En fait, ce qui me fait un peu souci en regardant les images, c'est que là, on voit qu'ici, vraiment son ski lâche se met en travers.
02:16Après, ça tape fort dans la badole.
02:18Donc, sa jambe droite, plutôt.
02:20Moi, je dirais plutôt, si jamais il y a quelque chose, ça sera le genou droit.
02:25Le vrai point négatif, c'est qu'elle est avec les médecins aujourd'hui, en ce moment, et qu'ils sont en train de l'ausculter.
02:33Et la badole ?
02:35Ces images-là où elle se laisse glisser, elle a la tête par terre, c'est que...
02:39Alors, il y a la déception de tomber lors des championnats du monde, ça c'est sûr.
02:43Mais il y a aussi, peut-être, une rupture ligamentaire.
02:48En tout cas, on espère vraiment que ce n'est pas très grave pour elle, parce qu'il y a le slalom de samedi.
02:53Samedi, pour les filles, effectivement, le slalom.
02:55Vous disiez taper la badole, Julien.
02:58Pardon, alors ça c'est du jargon.
03:00C'est du jargon purement de ski.
03:03Les petites vaguelettes qui se forment, on appelle ça des badoles.
03:06Et en fait, quand on arrive dedans et qu'on a son ski qui est inscrit dans la ligne, ça passe plutôt bien.
03:11Par contre, quand on arrive avec les skis en travers, on le voit.
03:13Son ski tape énormément et du coup, l'ombre de choc, elle se transmet dans tout le corps.
03:18Donc voilà, c'est des conditions vraiment très difficiles.
03:21On a encore une grosse interruption de course parce qu'il y a une skieuse qui a chuté.
03:24Voyons d'ailleurs toutes ces chutes.
03:26Il faudrait du temps pour les compter tellement elles sont nombreuses.
03:30Multitudes de chutes qui ne s'expliquent pas uniquement par le manque d'expérience de ces athlètes, de ces skieuses.
03:37Alors ça, c'est Sophia Gaudia tout à l'heure.
03:39Pour le coup, elle est une spécialiste des épreuves de vitesse et du géant
03:42qui a vraiment l'habitude de skier dans ce genre de conditions.
03:47Elle fait une petite erreur, mais finalement, il y aura des grosses conséquences
03:50parce qu'elle est très en retard sur la ligne.
03:52Ensuite, elle va venir planter le bâton juste devant.
03:54Regardez, ça lui sort vraiment l'épaule.
03:57D'ailleurs, elle s'est relevée, elle se tenait un petit peu l'épaule.
04:00Donc c'est sûr que c'est des conditions hyper exigeantes aujourd'hui.
04:04Malgré le fait que la météo est belle, que les températures de ce matin étaient plutôt bonnes.
04:08Et puis voilà, c'est vraiment dur de revoir ces images.
04:16Et la course qui est toujours interrompue.
04:18Ce qui veut dire qu'on est sur une chute plus sérieuse pour l'une des concurrentes.
04:23On va surveiller ce qui se passe sur le direct.
04:25Pour l'instant, la réalisation internationale qui ne propose pas d'image
04:28de ce qui se passe sur la piste en direct en ce moment.
04:31On va aller retrouver Tessa également dès que possible.
04:34Tessa pour participer à ce débrief.
04:36Tessa, on est stupéfait par le nombre de chutes depuis le départ de ce géant.
04:43Et voyez l'une des skieuses qui est en train d'être secourue.
04:47À l'instant, Tessa.
04:51Oui, tout à fait.
04:52C'est vrai que nous, sur le départ, jusqu'à maintenant, on n'avait pas vu trop de chutes.
04:56Là, malheureusement, on vient d'être témoin d'une chute plutôt grave.
04:59Parce que la jeune fille va se faire héliporter.
05:02C'est vraiment juste en dessous du départ.
05:05Toutes les autres partantes, malheureusement, voient un petit peu ce qui se passe.
05:10Ce n'est jamais très rassurant.
05:12Et c'est difficile de se lancer ensuite dans ces conditions.
05:16C'est le dossard numéro 71.
05:18C'est le dossard numéro 71, Adrien ?
05:20Oui, la Kosovar qui a pris le départ et qui, malheureusement, a fait une lourde chute.
05:24Elle a tapé un petit peu la tête.
05:26Quand c'est ça, les organisations prennent zéro risque.
05:29L'idée, c'est d'évacuer le plus rapidement possible.
05:32Même si c'est des conditions de neige, on va dire un petit peu printanière,
05:36ça reste quand même de la neige dure.
05:38La skieuse, elle s'est blessée sur le haut du parcours.
05:41Descendre dans une barquette ou dans un traîneau jusqu'en bas, ce n'est pas forcément indiqué.
05:46Du coup, ils vont l'évacuer par hélicoptère.
05:48On a vu les secouristes qui étaient en train de sécuriser.
05:50Ils la mettent dans un matelas coquille et puis ils l'héliportent.
05:53Dossard n°71, Kiana Krizhou.
05:57La Kosovar, vous le disiez, Adrien.
06:00Vous évoluez dans cet univers-là.
06:03Julien, vous êtes peut-être plus habitué aux chutes spectaculaires.
06:07Quand même, au niveau psychologiquement à gérer, Tessa a commencé à en parler.
06:12Ça doit être sacrément difficile quand on voit des blessures à répétition,
06:18des chutes à répétition, dont une qui est plus grave que d'autres à l'instant.
06:22Tout à fait, ça fait partie du jeu.
06:24Mais ce n'est vraiment pas quelque chose à laquelle on s'habitue, la blessure.
06:27Elle fait partie intégrante de la vie du sportif et encore plus du skieur alpin.
06:31C'est sûr qu'il y en a plus dans les disciplines de vitesse,
06:34du fait que la vitesse de déplacement est plus importante.
06:37Mais ça existe aussi en slalom, ça existe aussi en géant.
06:40Les torsions sont hyper importantes.
06:42Il y a un matériel qui est là uniquement pour la performance, avec beaucoup de contraintes.
06:47On a aussi des préparations de pistes qui évoluent.
06:52Forcément, le corps humain a des limites.
06:55Quand on va au-delà de ces limites, quand il y a de la chute,
06:58quand il y a une chute et tout ça, il y a beaucoup de blessures en ski alpin.
07:01On le voit, la skieuse néerlandaise, tout à l'heure,
07:04son ski tape très fort dans un trou.
07:06Du coup, sa fixation vient de déchausser.
07:08Elle s'en sort plutôt bien parce qu'elle fait un petit peu un exercice de funambule
07:11sans avoir une grosse chute.
07:13Elle va se laisser tomber et glisser sur la neige, donc il n'y a pas de pépin.
07:16Mais c'est sûr que le ski est un sport extrêmement accidentogène,
07:20extrêmement traumatisant et ça laisse des traces.
07:22On le rappelle, Clarisse Brèche, la Française, 23 ans, qui a chuté.
07:26Elle passe des examens.
07:27Et France, est-ce que vous avez plus d'informations à l'instant ?
07:34On vient de nous prévenir que c'est le genou qui est touché pour la Française.
07:37Le staff de l'équipe de France nous a bien dit qu'elle était prise en charge
07:40actuellement par le médecin des Bleus, Stéphane Bull,
07:43pour s'occuper de son genou.
07:44On vous donnera les nouvelles dès qu'on en a, bien sûr.
07:46Julien, malheureusement, ce que vous présentez…
07:48Malheureusement, c'est le genou droit.
07:50Après, il faut voir s'il s'agit d'une très grave blessure
07:53ou juste d'une blessure un peu plus anodine.
07:55Je vous avoue que le fait qu'elle soit faite accompagner pour descendre
08:00et qu'elle ne soit pas descendue dans l'air d'arriver,
08:02ce n'est pas un bon signe.
08:04Sachant que Brèche était prévue pour le slalom de samedi,
08:08donc ce serait une déception de ne pas l'avoir
08:10et qu'elle ait bon résultat, d'ailleurs, dans cette discipline.
08:12Bien sûr.
08:13Et puis, Clarisse s'est déjà blessée au genou il y a quelques années.
08:16On croise les doigts pour que ce ne soit pas trop grave
08:20et que, surtout, le ligament croisé antérieur ne soit pas atteint.
08:23On vous tient informés, évidemment, tout au long de cette journée spéciale.
08:26La deuxième manche de ce géant femme nous attend
08:28à partir de 12h50, tout à l'heure,
08:30après avoir vécu de nouveau, dans quelques minutes,
08:34le relais mixte en biathlon hier,
08:36la médaille d'or de l'équipe de France,
08:37qui était absolument époustouflante.
08:39On va revivre, justement, avec vous, Adrien, Julien,
08:43pour cette deuxième manche.
08:45Pour l'instant, et ça va rester comme ça
08:47parce que les principaux dossards sont passés,
08:49voici les trois meilleurs temps.
08:51On les découvre ensemble.
08:55Federica Bregnone, qui a déjà récupéré une médaille
08:58vice-championne olympique de Super-G.
09:01Et puis, cette année, en géant pour Federica,
09:04c'est soit elle gagne, soit elle est abandon.
09:08Donc, c'est vraiment intrinsèquement,
09:09c'est elle qui a les capacités d'aller le plus vite.
09:11Elle qui est déjà médaillée sur sa championnat du monde,
09:14lors du Super-G.
09:15Elle a déjà été médaillée en mondial
09:17et aux Jeux olympiques en géant.
09:19Ça fait partie des grandes favorites
09:20pour compléter un immense palmarès.
09:22Attention !
09:24Elle s'est fait alléger sur ce mouvement de terrain,
09:27mais elle a gardé les skis en courbe.
09:30Alors que la neige va quand même travailler,
09:32même si ça a bien regelé cette nuit.
09:33On voit qu'il y a déjà des petites traces,
09:35mais voilà, l'Italienne, ça ne lui fait pas peur.
09:38Et elle a déjà 4 dixièmes d'avance par rapport à Sarah Hector.
09:42C'est vraiment ici que la Suédoise
09:44avait commencé à actionner son ski.
09:46Pour l'instant, c'est très correct pour Federica Brignone.
09:48Elle est haute sur les trajectoires, haute en attitude,
09:51bien relâchée.
09:53C'est propre.
09:54Et elle continue de creuser l'écart.
09:56Oh là là !
09:57Elle est en train de porter une première estocade,
09:59là, sur ce géant.
10:01C'est vraiment des conditions
10:02qui lui conviennent parfaitement.
10:05Elle peut relâcher son ski très tôt en courbe,
10:07encore ici dans le mur final.
10:09Elle va faire jeu égal avec Sarah Hector
10:10sur le bas de parcours.
10:12Et on va être pas loin de la seconde.
10:14Oh, la seconde et demie !
10:15C'est juste beau, ce qu'elle nous a proposé.
10:18Forza Italia, devant les yeux de sa maman !
10:22Exactement.
10:23Ancienne championne du ski italien.
10:24Quelle démonstration de la part de Federica Brignone.
10:28Elle nous a sorti un truc.
10:30Allez, tout de suite,
10:31on va être fixé sur cette première manche
10:33avec Alice Robinson.
10:35La favorite, peut-être, aujourd'hui.
10:38Ce n'est pas du tout le même style.
10:39Federica est tout en touchée de neige.
10:42Pendant qu'Alice Robinson,
10:43elle, c'est la puissance incarnée.
10:45Beaucoup d'engagement.
10:49Ce mouvement de terrain,
10:50elle ne se fait pas du tout alléger.
10:52C'est vraiment dire la vitesse
10:53qu'il y avait Federica Brignone tout à l'heure.
10:57Pour l'instant, ce n'est pas mal
10:58pour la Néo-Zélandaise.
11:00Attention de ne pas corriger trop fort les trajectoires
11:01en mettant les skis en travers.
11:04C'est très bien pour la Néo-Zélandaise.
11:06C'est elle qui domine le classement de la saison
11:08de géant devant Sarah Hector et Federica Brignone.
11:12Elle fait parler sa puissance, la Néo-Zélandaise.
11:15Est-ce qu'elle va réussir à conserver un peu d'avance ?
11:17On a vu Federica vraiment faire une démonstration
11:19dans toute cette partie.
11:21Sur la fin, c'était une œuvre d'art à l'italienne.
11:24Ce n'est pas mal pour Alice Robinson,
11:27même si elle est passée légèrement derrière.
11:30Féderica Brignone a encore gagné,
11:327 dixièmes sur le bas de parcours
11:34par rapport à Sarah Hector.
11:36Pour l'instant, c'est très correct
11:38pour la Suédoise.
11:40Elle va lâcher quelques dixièmes encore,
11:42mais elle va le faire le match.
11:4467 centièmes de retard pour Alice Robinson.
11:49Elle reste sur une douloureuse déception
11:51combinée par équipe.
11:53Elle était sortie en slalom.
11:56Elle n'est pas sortie,
11:57elle n'a pas terminé quatrième.
11:59Il me semble qu'elle est au pied du podium, malheureusement.
12:07Un beau départ de la part de l'Américaine.
12:09Vraiment à l'aise,
12:10aussi bien en géant qu'en slalom.
12:15C'était cet hiver son premier podium en géant.
12:21Elle a perdu un petit peu le rythme, l'Américaine.
12:25Attention, il faut être propre sur ses appuis.
12:28Cet enchaînement sur cette longue banane pied gauche.
12:32C'est mieux fait que la ragute avant elle.
12:34Elle garde bien le rythme pour l'instant, l'Américaine.
12:37Elle devrait limiter la casse.
12:39Oui, elle fait mieux que ça.
12:40Attention, cette faute d'intérieur.
12:41Attention à cette erreur.
12:43Pour la Monza, elle n'a que trois mois de podium à Grandes Plates.
12:45C'était le 21 janvier dernier, tout récemment.
12:47Donc en géant, il y a de la confiance.
12:49C'est tout simplement le dernier géant qu'elle a disputé.
12:52C'est le deuxième temps intermédiaire.
12:55Attention, elle va lâcher du temps aussi sur le bas par rapport à Federica Brignone.
12:59Beaucoup de temps, une seconde.
13:01C'est cher.
13:02C'est quand même le troisième temps provisoire.
13:04Mais c'est sûr que c'est sa faute en haut du dernier mur.
13:07Le podium pour l'instant, après cette première manche avec Federica Brignone.
13:11Qui était partie avec le dossard numéro 4.
13:13Il valait mieux partir dans les premiers dossards tout à l'heure.
13:16On l'écoute dans un instant.
13:17Mais avant cela, on récapitule l'ensemble des résultats de cette première manche.
13:22Avec donc Federica Brignone largement en devant.
13:24C'est intéressant de voir l'écart qu'elle a creusé sur Alice Robinson.
13:27Qui est à 67 centièmes.
13:28Paola Mozzan est à 1,24.
13:30Il y aura une vraie bagarre pour le podium.
13:32Entre plusieurs favorites.
13:33Entre la troisième et la cinquième.
13:34Il y a seulement 19 centièmes d'écart.
13:36Paola Mozzan jusqu'à Sarah Hector.
13:38Lara Agut aussi.
13:39Qui sera évidemment une concurrente.
13:40Et puis, première française.
13:41Seule pour l'instant classique.
13:42Qui sera dans les 30.
13:43C'est Clara Di Rez.
13:44Elle a terminé 19ème.
13:45A 3,72 de l'italienne.
13:48Malheureusement, Clarisse Brech est tombée sur ce parcours.
13:51Elle a chuté.
13:52Elle est touchée au genou.
13:53On attend de nouvelles informations à ce sujet.
13:56Le genou pour Clarisse Brech.
13:59Et puis la course qui est interrompue.
14:01Voyez cette image en direct.
14:02Avec Romain Favril qui nous propose cette image.
14:06La Kosovar d'Ossar numéro 71.
14:10Qui vient d'être évacuée après sa lourde chute.
14:14Julien, évacuer par hélicoptère ne donne pas complètement la gravité de la blessure.
14:22Non, tout à fait.
14:23C'est des images qu'on déteste voir.
14:26Maintenant, en Autriche, ils ont vraiment l'habitude de gérer ce genre de situation.
14:31Et la sécurité pour tout le monde, c'est d'évacuer une styeuse qui est touchée.
14:36Alors qui peut être touchée soit aux membres inférieurs, soit à la tête.
14:39Par précaution.
14:41On l'évacue directement par hélicoptère.
14:43Et comme ça, la course va pouvoir reprendre.
14:45Ensuite, elle va être déposée pas loin de l'aire d'arrivée.
14:48Où une ambulance va prendre le relais.
14:51Ou alors quand ce sont vraiment des cas très graves.
14:54À ce moment-là, ils évacuent directement vers l'hôpital.
14:57Mais là, on a vu que l'hélicoptère descendait directement vers l'aire d'arrivée.
15:00Pour la déposer dans une ambulance.
15:02On continue de surveiller ce qui se passe.
15:05Mais la course va reprendre, nous dit-on, dans quelques instants.
15:07Avec les derniers d'Ossar.
15:10Ça vient de reprendre à l'instant.
15:12Mais ce sont les tout derniers d'Ossar.
15:14On continue de surveiller ce qui se passe.
15:16Mais écoutons Fédérica Brignolet.
15:18Le meilleur temps de cette première manche.
15:20Elle qui vise l'or sur ce géant.
15:22Pour l'instant, son palmarès, c'est deux bélaies d'argent.
15:24Et elle espère l'or aujourd'hui.
15:26On la retrouve avec France Pirron après sa course.
15:28Bravo Fédérica pour cette première manche.
15:30Tessa nous a dit que c'est une course pour elle aujourd'hui.
15:32Parce qu'elle adore cette neige.
15:34Est-ce que tu confirmes ?
15:36Exactement.
15:38C'est la neige qu'on skie le plus.
15:40Et moi, j'adore mon matériel.
15:42Il marche très bien sur cette neige.
15:44Je suis très contente.
15:46J'ai skié bien.
15:48J'étais tout le temps dans le rythme.
15:50J'ai essayé de pousser.
15:52Après, j'ai fait quand même quelques fautes le haut.
15:54Mais le bas, j'ai réussi à tout faire bien.
15:56Spécialement sur la parabolica.
15:58Là, j'ai poussé.
16:00J'ai pris le rythme pour le plat avant le dernier mur.
16:02Et là, j'ai vu que les filles perdent beaucoup de vitesse.
16:04Et moi, j'ai réussi à pousser.
16:06Je pense que c'est là que j'ai fait la différence.
16:08Après, c'était une manche longue.
16:10Mais moi, je n'étais pas fatiguée.
16:12Donc, j'ai réussi à pousser jusqu'à la fin.
16:14Et là, tu as tellement d'avance.
16:16Tu vas la jouer secule la deuxième.
16:18Tranquille, tu n'as rien à faire.
16:20Ça ne va pas être autant facile d'être devant un mondiaux.
16:22Ce n'est pas facile.
16:24Mais avoir de l'avance, c'est bien.
16:26Parce que la piste va bouger.
16:28Avec le sel et tout, ça tape.
16:30Ça va taper fort.
16:32Mais au moins, mes adversaires,
16:34ils vont avoir plus ou moins la piste que j'ai.
16:36Et donc, ça, c'est bien pour moi.
16:38Merci, bravo.
16:40Merci.
16:42C'est une histoire fantastique.
16:44Si elle arrivait à décrocher l'or sur le géant au mondiaux.
16:46On peut aller voir Tessa Whirley.
16:48Puisqu'on parle de la piste.
16:50Tessa, vous êtes dans l'air de départ.
16:52Expliquez-nous ce qui va se passer avant la deuxième manche.
16:54Pour cette piste, elle est tellement cassée.
16:56Que va-t-il se passer ?
16:58Dans quel état elle sera ?
17:00D'abord, pour le début de la deuxième manche.
17:02Et ensuite, si on se projette un petit peu.
17:04Au moment où les meilleurs s'élanceront.
17:06Donc, en fin de deuxième manche.
17:08Parce qu'on inversera l'ordre des départs.
17:10En fonction du temps.
17:12La deuxième manche va être complètement retracée.
17:14Ils vont vraiment essayer d'éviter, je pense,
17:16un maximum les trous qui ont été créés
17:18par la première manche.
17:20Ce sera un tout nouveau tracé.
17:22Un rythme différent.
17:24C'est pour ça qu'il y aura une deuxième reconnaissance.
17:26Les conditions, normalement,
17:28devraient être impeccables
17:30pour le premier dossard de la deuxième manche.
17:32Après, il y a la chaleur.
17:34Il y a le soleil.
17:36Donc, ça va réchauffer assez vite.
17:38Je pense qu'ils vont mettre du sel sur la neige.
17:40Pour que ça fasse une réaction.
17:42Et que ça durcisse un petit peu la neige.
17:44Et qu'elle résiste au passage de toutes les concurrentes
17:46de la seconde manche.
17:48Mais clairement, ça va secouer un petit peu les chaussettes.
17:50Comme on dit, les skieurs.
17:52Et voilà, ça va être un beau combat en deuxième manche.
17:54Et on vous retrouve tout à l'heure, Tessa.
17:56Pour le départ de cette deuxième manche.
17:58Evidemment, avec Romain Favril.
18:00Adrien, vous nous faites signe.
18:02Oui, on avait juste le passage de
18:04Mia Littiana-Claire, qui est une franco-malgache.
18:06Qui a notamment strié du côté de Flène.
18:08Et qui a grandi en France.
18:10La petite image sympa.
18:12Et la Française, Clara Direz,
18:14elle, a réussi le 19ème temps.
18:16Si on s'en tient, Julien et Adrien,
18:18on va revoir son passage.
18:20Clara Direz, qui était partie avec le dossard numéro 22.
18:22Si on est logique,
18:24par rapport à tout ce que vous nous expliquez,
18:26c'est plutôt une bonne position.
18:28Pour Clara Direz, tout à l'heure,
18:30pour la deuxième manche.
18:32Parce qu'elle se lancera donc...
18:34En douzième position.
18:36Oui, alors Clara,
18:38elle disait tout à l'heure en interview,
18:40je ne sais pas si on la reverra,
18:42mais elle a eu des sections qui étaient plutôt très bonnes.
18:44Par contre, elle a commis deux grosses fautes.
18:46Notamment une qu'on vient de voir ici.
18:48Et le problème de ce genre de fautes dans ce type de tracé,
18:50c'est que ça lui a fait perdre le rythme du tracé.
18:52Et du coup, ensuite, pour retrouver ce rythme,
18:54il faut attendre trois ou quatre ou cinq portes.
18:56Et pendant ce temps-là,
18:58les autres n'ont pas traîné.
19:00Donc malheureusement, ça coûte très cher.
19:02Et on en voit encore une ici,
19:04une erreur de trajectoire, juste avant de plonger dans le dernier mur.
19:06Et du coup, je pense que sans ces deux erreurs-là,
19:08ça a été une manche plus que correcte.
19:10Là, on va dire qu'elle est
19:12dans le ventre mou,
19:14elle est à son niveau.
19:16Forcément, les écarts sont très importants.
19:18Je dirais que ça aurait été encore plus intéressant
19:20qu'elle ait un meilleur dossard sur cette deuxième manche
19:22pour vraiment pouvoir créer des écarts.
19:24Mais ça impliquait d'avoir encore
19:26plus d'une seconde,
19:28une seconde et demie en retrait par rapport
19:30au temps qu'elle a fait là.
19:32Donc voilà, maintenant, Clara, il va falloir vraiment
19:34qu'elle élève son niveau sur cette deuxième manche,
19:36qu'elle prenne des risques,
19:38ce qui est aussi intelligemment avec sa tête.
19:40Et puis, ça pourra faire
19:42une belle course. Je crois qu'aujourd'hui, une belle course,
19:44ce serait un beau top 15.
19:46Et un retour dans le top 10 serait vraiment
19:48une très belle course de la part de Clara.
19:50C'est une position très difficile. Il fait beau, chaud
19:52à Salbar et cette piste qui est très dégradée
19:54pour la fin de cette première manche.
19:56Allons écouter Clara Dires. C'était tout à l'heure
19:58après sa course au micro de France.
20:00Clara Dires qui va reparler
20:02effectivement des deux petites erreurs qu'elle a commises
20:04et qui l'embêtent au micro de France.
20:08Clara, tu n'avais pas l'air contente de toi
20:10du tout à la fin de cette première manche.
20:12Oui, en fait, je n'ai pas regardé ce qui se passait.
20:16J'arrive en bas, j'avais quand même des bonnes sensations.
20:18Je sais que j'ai fait deux grosses fautes dans la manche
20:20qui me coûtent quand même vraiment cher.
20:22C'est un peu le cri de frustration
20:24qui sort en bas parce que
20:26j'ai eu des bonnes sensations globalement tout le long
20:28et que je fais deux grosses fautes qui me coûtent cher.
20:30Maintenant, c'est le jeu. J'ai essayé de pousser.
20:32C'est en arrivant,
20:34en voyant 3 secondes 72, ça fait mal.
20:36Mais en voyant ce qui se passe là maintenant
20:38autour de Médossar, je me dis que
20:40j'ai fait quelque chose qui était correct,
20:42qui n'était pas waouh, mais ok.
20:44À part l'énadure, il n'y a personne
20:46qui fait vraiment une grosse manche.
20:48Quand tu passes le chrono,
20:50tu n'as aucune idée de ton temps à peu près ?
20:52Tu ne sais pas dans ta tête si tu es bien, tu es plutôt derrière ?
20:54Je sais que j'ai skié des bonnes portions,
20:56mais je ne sais pas à quel point
20:58elles m'ont coûté mes deux fautes.
21:00Je me dis que c'est bien skier,
21:02mais il y a deux grosses fautes qui me coûtent.
21:04Je ne sais pas trop.
21:06Honnêtement, je ne pensais pas autant.
21:08Je ne pensais pas à 3 secondes 72.
21:10Maintenant, vu comme ça se passe derrière,
21:12j'ai l'impression que c'est un peu le tarif minimum.
21:14Avec ces deux fautes,
21:16je pense que c'est quand même globalement bien skier.
21:18Maintenant, il y a une deuxième manche.
21:20Vu la neige, comment elle évolue,
21:22je pense qu'il y a aussi encore tout à jouer
21:24pour aller chercher des places devant.
21:26Justement, d'ici la deuxième manche,
21:28c'est quoi le programme pour toi ?
21:30Je vais me reposer un peu
21:32parce que c'était quand même vraiment très fatigant.
21:34C'est une manche qui était un peu longue.
21:36Au-delà du fait qu'elle faisait une minute douce,
21:38il fallait en créer le ski tout le temps,
21:40travailler tout le temps.
21:42C'est à nous de créer la vitesse.
21:44J'avoue le goût du sang à la bouche.
21:46On va essayer de se reposer un peu
21:48et puis repartir sur la deuxième manche.
21:50A tout à l'heure, merci.
21:52Elle s'en veut.
21:54Ces deux petites erreurs, ça ne passe pas.
21:56C'est frustrant.
21:58D'ailleurs, on le voit tout de suite,
22:00sa réaction dans l'air d'arriver.
22:02Elle est toute énervée.
22:04C'est difficile.
22:06Même si c'est une course où il y a beaucoup d'écarts,
22:08quand on arrive d'une première manche
22:10il y a toujours cette frustration,
22:12cette surprise.
22:14Parce que 3 secondes 72 en ski alpin,
22:16on a l'impression qu'on est complètement largué.
22:18C'est ça ?
22:20Ça dépend de la conjoncture de la course.
22:22Il y a des jours,
22:24à 3 secondes 72, on va être 90e
22:26et il y a des jours où on va être dans le top 10.
22:28Aujourd'hui, c'était des conditions exigeantes.
22:30De toute façon,
22:32c'est la nature humaine qui veut ça.
22:34Un skier alpin, quand il arrive,
22:36qu'il ait eu des bonnes sensations
22:38il y a toujours cette petite part d'espérance
22:40où on se dit peut-être qu'en fait, j'allais vite.
22:44On essaie de se rassurer comme on peut.
22:46Et là, le chrono tombe.
22:48Des fois, on a des très bonnes surprises.
22:50De temps en temps.
22:52Et beaucoup plus souvent, c'est plutôt dans l'autre sens.
22:54Il y a une expression française qui dit
22:56l'espoir fait vivre.
22:58Et tant qu'on n'a pas vu le temps s'afficher,
23:00on se dit pourquoi pas sur un malentendu.
23:02La chance de Clara Dires, c'est qu'il y a un deuxième temps.
23:04Le premier temps, on se dit mince,
23:06et le deuxième temps, comme elle l'a expliqué,
23:08le chrono des autres lui donne de l'espoir.
23:10Et ça, ça change tout.
23:12Il y a une analyse qui est faite aussi par rapport
23:14notamment aux autres filles qui partaient un petit peu
23:16avec les mêmes dossards qu'elle.
23:18Elle n'a pas fait une contre-performance.
23:20Elle n'a pas fait non plus une performance
23:22de tout premier ordre parce qu'on a vu juste avant elle
23:24l'allemande Léna Dür
23:26qui a réalisé elle une manche incroyable
23:28parce qu'elle est septième avec le dossard 20.
23:30Mais c'est la seule. Il n'y en a pas d'autres.
23:32S'il y a deux, trois ou quatre filles qui arrivent,
23:34là, non. Aujourd'hui, il n'y en a qu'une seule.
23:36Donc voilà. Clara,
23:38on le disait tout à l'heure au commentaire
23:40avec Adrien, elle a eu une grosse commotion
23:42en début de saison
23:44dans une course de Coupe du Monde
23:46après une chute dans l'air d'arriver.
23:48Elle s'est bien remise, mais par contre
23:50cette confiance, elle prend du temps
23:52à se reconstruire. Elle est aussi un petit peu isolée
23:54et isolée dans ce groupe géant.
23:56Donc voilà, ce n'est pas simple à vivre tous les jours.
23:58Et on va redécouvrir dans quelques instants
24:00sa préparation hier.
24:02C'est une séance de massage,
24:04veille de course, pour bien comprendre
24:06les enjeux et comment on se prépare à une course
24:08aussi importante pour Clara Dires,
24:10qui est donc la Française, qui a signé
24:12le 19e temps aujourd'hui.
24:14Hier, nos équipes qui ont pu la retrouver
24:16pendant cette séance de massage
24:18pour préparer la course du jour.
24:24Hello !
24:26Ça va ? Oui.
24:28Est-ce qu'on peut regarder le genou et le dos ?
24:30D'abord un peu le genou,
24:32et ensuite le dos.
24:34Parfait.
24:36Non, mais il est un peu...
24:38un peu serré.
24:44Un peu, oui.
24:46Des fois, quand je reste assise, il coince un peu.
24:52Tu vois ?
25:00Ça va ?
25:02Oui, ça, c'est pas agréable.
25:06Quoi ?
25:08Tu fais quoi, du coup, là, en sport ?
25:10Je fais du vélo.
25:12C'est pas le genou, lui aussi ?
25:14Non.
25:16Et le dos ?
25:18Non, il a claqué un peu le genou au début, mais...
25:20Sur les premiers ours ?
25:22Oui.
25:26Mais non.
25:28C'est sensible, là ?
25:30Je me suis dit,
25:32j'appuie pas sur le dos tout de suite.
25:34Parce que sinon, je vais monter au plafond.
25:38Cette séquence, grâce à nos envoyés spéciaux,
25:40hier, donc, avec Clara Dires,
25:42qui est loin d'être anecdotique, Julien.
25:44Si le genou et le dos pouvaient parler,
25:46ils vous diraient des mots
25:48pas très sympas aux skieurs.
25:50Parce que vous les mettez,
25:52mais vous les martyrisez, en gros.
25:54C'est ça ?
25:56Les genoux des sportifs, en général, sont bien usés,
25:58mais les genoux des skieurs sont très usés.
26:00On voit, Clara, elle va en séance kiné
26:02la veille d'une course,
26:04et elle demande à la kiné, à Océane,
26:06j'aimerais bien que tu prennes un peu soin de mon genou.
26:08Il y a beaucoup de contraintes.
26:10Clara, elle a déjà été opérée des ligaments croisés du genou,
26:12comme 99,9% des skieurs.
26:14Donc, voilà, c'est une blessure
26:16beaucoup trop commune
26:18dans le monde du sport.
26:20On met du temps à récupérer.
26:22C'est minimum 6 à 9 mois pour pouvoir
26:24repratiquer son sport et redevenir compétitif.
26:26Mais c'est sûr que
26:28le ski moderne,
26:30c'est toujours plus de performances.
26:32La chaussure de ski, elle arrive à peu près au milieu du tibia.
26:34Donc, la première articulation
26:36qui est au-dessus de cette chaussure de ski, c'est le genou.
26:38Beaucoup de déséquilibre vers l'arrière en torsion,
26:40avec des skis qui sont
26:42rigides, qui sont longs,
26:44qui sont lourds, et du coup, c'est le genou
26:46qui trinque. Après, elle parle aussi
26:48de son dos,
26:50et le dos est soumis aussi
26:52à beaucoup de facteurs et à beaucoup
26:54de contraintes en ski. Il y a beaucoup
26:56de skieurs qui souffrent du dos,
26:58essentiellement en bas, au niveau des lombaires.
27:00Mais c'est sûr que
27:02le corps du skieur est quand même
27:04bien martyrisé. – Vous avez arrêté à 41 ans,
27:06Julien. Ça veut dire que
27:08vous vous êtes bien occupé de votre corps.
27:10Vous avez fait comment ? Vous avez eu de la chance ?
27:12On peut expliquer ça
27:14rapidement ? – Alors, j'ai toujours été,
27:16je le suis encore, un pratiquant
27:18de sport
27:20assumé,
27:22averti. J'adore ça, ça fait
27:24partie de mon quotidien. J'ai eu mon lot
27:26de blessures, comme tous les
27:28skieurs. Après,
27:30le fait de pratiquer une activité, c'est aussi
27:32ce qui permet de se remuscler, ce qui permet
27:34de fortifier ses articulations.
27:36Et du coup, voilà, moi,
27:38sur la fin de ma carrière, je ne faisais plus que du slalom,
27:40donc j'avais des temps d'entraînement et des temps de compétition
27:42beaucoup plus courts. Et de toute façon,
27:44mon corps, on ne pouvait pas supporter beaucoup plus.
27:46Donc, je dirais, quand on a 20 ans,
27:48on a tendance à faire entre 10 et 15 manches
27:50à l'entraînement, et il n'y a pas de soucis.
27:52Moi, sur les dernières années de ma carrière, c'était entre 3
27:54et 4 manches maximum. Donc, il fallait que je
27:56sois beaucoup plus concentré
27:58et focus sur
28:00ces temps d'entraînement qui, eux, avaient tendance
28:02à se réduire. Après, voilà,
28:04la médecine a fait beaucoup de progrès,
28:06on récupère beaucoup mieux, on récupère beaucoup plus vite.
28:08Mais il n'en reste
28:10pas moins que
28:12ça reste un sport
28:14extrêmement traumatisant.
28:16On l'a vu cet hiver, Cyprien Sarrazin,
28:18qui a eu une grosse chute en Coupe du Monde à Bormiaux,
28:20Alexis Paintureau, blessé au genou,
28:22Blaise Dizanne Danner, blessé au genou,
28:24Clarisse Brèche, aujourd'hui, qui, on suspecte
28:26une grosse blessure, on espère sincèrement pour elle
28:28que ce ne sera pas si grave.
28:30C'est sûr que c'est un sport qui est
28:32traumatisant et qui est très frustrant.
28:34Vous arrivez à en rire entre vous, je me souviens d'une anecdote,
28:36vous nous disiez, parfois, vous vous retrouvez entre skieurs,
28:38et vous vous dites, là, on a 8 ou 9 croisés, par exemple,
28:40à table.
28:42Je racontais cette anecdote à Adrien,
28:44on était au mariage d'une skieuse,
28:46on était 15 skieurs à table,
28:48et on a fait le total, et en fait, on avait
28:5022 croisés,
28:52pour 15 skieurs sur la table
28:54du mariage, et on s'est dit, ouais, quand même, c'est...
28:56On en rigole, hein.
28:58On est tous en forme, tout va bien, mais oui, c'est...
29:00C'est 22 galères, c'est 22 récupérations,
29:02c'est 22 rééduques.
29:04C'est de la rééduque, c'est long, alors c'est des périodes
29:06aussi qui nous apprennent énormément
29:08sur la manière de fonctionner,
29:10qui apprennent aussi à être un petit peu plus
29:12à l'écoute de son corps,
29:14il fait un petit peu plus attention,
29:16mais c'est sûr que c'est des moments qui marquent,
29:18et c'est pas rose tous les jours.
29:20On voit souvent les podiums,
29:22on voit les médailles, on voit tout ça, mais derrière,
29:24on voit un ralenti de Sofia Gaudià, je peux vous dire
29:26qu'elle, elle y a passé du temps, à l'hôpital aussi,
29:28elle s'est fait beaucoup opérer, beaucoup de blessures,
29:30on parlait aussi d'In7,
29:32qui a quand même 40 ans et qui a une prothèse de genoux,
29:34donc voilà, c'est pas anodin.
29:36Voilà pourquoi ces grands lives se sont transformés en
29:38magazine de la santé pendant quelques minutes,
29:40c'est important d'expliquer effectivement
29:42tout le chemin par lequel vous passez
29:44pour réussir des performances,
29:46et on espère que tout ira bien
29:48pour Clarisse Bresse, la Française,
29:50qui s'est blessée tout à l'heure,
29:52au genou, visiblement, d'après les dernières informations,
29:54et on espère que ce ne sera pas trop grave.
29:56Elle qui a 23 ans,
29:58la skieuse de Courchevel,
30:00Julien qui fait signe au mur,
30:02on a perdu un peu du niveau
30:04sur les filles qui arrivent maintenant,
30:06et regardez, elle va une manche en
30:0828 secondes.
30:10C'est aussi ça, les championnats du monde,
30:12les nations un peu plus exotiques.
30:14Elle a quand même le smile.
30:16Par contre, elle doit avoir très mal aux jambes.
30:18Et c'est comme les Jeux Olympiques,
30:20on accueille un maximum de nations et d'athlètes
30:22pour participer à ces championnats du monde,
30:24et puis les supporters sont là également.
30:26Charlie Courant a retrouvé un supporter français
30:28qui a plein d'espoir
30:30pour la deuxième manche de ce géant, visiblement.
30:32Est-ce que t'as encore un peu d'espoir
30:34pour la deuxième manche du géant ?
30:36Je ne sais pas.
30:42Elle peut peut-être viser un top 15,
30:44ça serait cool.
30:46Du coup, ouais, quand même,
30:48un peu d'espoir, ouais.
30:50Un petit peu d'espoir pour le clan français ?
30:52Un top 15, ça serait cool, un peu d'espoir.
30:54Bon, il n'a pas beaucoup d'espoir, finalement.
30:56Il a d'espoir, mais il n'est pas ambitieux.
30:58C'est deux choses différentes.
31:00Nous, on a un peu plus d'ambition,
31:02tout à l'heure, on l'espère.
31:04Après, il faut aussi être réaliste.
31:06On sait que Clara, aujourd'hui,
31:08elle n'avait pas forcément les armes pour rivaliser
31:10avec les filles tout devant, pour la médaille.
31:12Par contre, ça va être hyper important de se remobiliser
31:14pour sortir une grosse deuxième manche.
31:16Rentrer dans le top 15,
31:18ce serait bien, c'est ce qu'on a dit tout à l'heure.
31:20Il faut avoir de l'ambition.
31:22Donc, un top 10, ce serait très bien.
31:24Avec des conditions extrêmement difficiles,
31:26le soleil, la piste dégradée, on l'a vu,
31:28qui a fait beaucoup de dégâts et qui a provoqué
31:30des surprises avec Sofia Goggia, notamment.
31:32L'Italienne qui a chuté
31:34sur cette première manche.
31:36Donc, tout est encore possible pour la deuxième manche,
31:38midi 50. On prend la direction
31:40de Lenzerheide, avec les mondiaux de Biathlon.
31:42Qui nous attend là-bas, d'après vous, Julien ?
31:44Au hasard, Tanguy Coros.
31:46Marie Dorin.
31:48Marie Dorin.
31:50Mais qui est à la caméra ?
31:52C'est Tanguy, avec les boucles d'oreilles.
31:56Marie, au lendemain de fête
31:58pour l'équipe de France, avec ce sacre
32:00au relais mixte, c'était absolument
32:02somptueux la manière dont l'équipe de France
32:04a conservé son titre sur ce format
32:06du relais mixte. Et le lendemain de fête,
32:08mais on travaille quand même. Vous êtes sur le
32:10pas de tir, tout près du pas de tir.
32:14Oui, le lendemain de fête, mais après,
32:16il y a une longue série qui attaque derrière.
32:18Pour les garçons, on est deux jours avant leur sprint.
32:20Donc, on n'est pas vraiment la veille.
32:22Et donc, c'est pour ça qu'en fait,
32:24il y a les athlètes qui ont couru hier.
32:26Il y a Emilien et Quentin
32:28qui peaufinent le tir,
32:30ils testent 2-3 trucs,
32:32mais c'est plutôt tranquille.
32:34Et puis après, il y a tous les autres athlètes
32:36qui sont encore là pour prendre des informations,
32:38pour aussi s'entraîner plus ou moins dur.
32:40Je ne sais pas quelles sont les séances de physique
32:42qui sont prévues, mais avant veille,
32:44il y a deux écoles.
32:46Soit on fait une séance un peu plus intense,
32:48soit au contraire, c'est plus light en attendant la course.
32:50Et puis, on a aussi les deux remplaçants,
32:52donc Emilien Claude et Oscar Lombardo,
32:54qui sont quand même plutôt là pour s'entraîner.
32:56Ce n'est pas forcément sûr qu'ils prennent un départ,
32:58mais du coup, ils continuent leur entraînement,
33:00donc ils s'entraînent dur.
33:02On en est encore aux essais de tir.
33:04Vous voyez, les cibles sont fermées,
33:06c'est encore les essais de tir,
33:08puisqu'on rappelle qu'on règle les carabines
33:10à la fois pour les entraînements,
33:12mais aussi pour les courses.
33:14Chaque jour, on fait des nouveaux réglages.
33:16Donc là, on est encore dans cette phase de réglage,
33:18mais après, les athlètes vont partir,
33:20ils vont tourner, ils vont faire tomber de la palette.
33:22Et voilà.
33:24Marie, rapidement,
33:26Julien Lesroux vous demande,
33:28qu'est-ce que c'est le biathlon ?
33:32Alors, c'est facile.
33:34Le biathlon, c'est du ski de plomb
33:36et du tir à la carabine.
33:38Et donc, il y aura trois boucles
33:40de 2,5 km à faire pour les dames
33:42avec deux tirs, un tir couché, un tir debout.
33:44Julien connaît ça très bien.
33:46Oui, on le taquine, parce que c'est un grand fan
33:48de biathlon, même expert du biathlon.
33:50C'est vrai, Julien.
33:52Il fallait le voir hier devant
33:54la première étape de ces championnats du monde.
33:56Vraiment, devant la télé, il était à fond.
33:58C'est vrai, il était même ici en train de regarder sur le plateau.
34:00Marie, vous le savez,
34:02à quel point il aime le biathlon, Julien ?
34:04Oui, oui.
34:06Julien et Tessa, ils ont toujours
34:08beaucoup regardé le biathlon. On recevait des messages.
34:10De toute façon, c'est toujours un plaisir
34:12de discuter
34:14et d'avoir des retours des grands champions
34:16d'autres disciplines aussi.
34:18Marie a été ma prof particulière sur mon initiation
34:20à la carabine à 50 mètres.
34:22J'étais très mauvais au début
34:24et je progresse
34:26doucement, mais sûrement.
34:30Les Alpins, ils savent tous
34:32faire du skating.
34:34Julien, qu'est-ce qui vous fascine
34:36dans le biathlon ? On en profite,
34:38parce que c'est vrai que le biathlon provoque quelque chose
34:40de très spécial chez le public
34:42quand ils découvrent ce sport
34:44et quand on s'y essaye encore plus.
34:46Qu'est-ce qui vous fascine ?
34:48Déjà, c'est le format des compétitions
34:50qui est très ludique, hyper sympa
34:52à regarder,
34:54avec en point d'orgue la poursuite et la masse
34:56start, forcément, parce qu'il y a cette rivalité
34:58en direct et que c'est assez facile
35:00à comprendre. Après, il y a
35:02pour moi deux choses qui n'ont absolument
35:04rien à voir. Le ski de fond
35:06qui est une discipline qui est quand même exigeante.
35:08C'est une discipline très cardio.
35:10On les appelle les trois poumons.
35:12Ce n'est pas pour rien. Ils en ont un de plus
35:14que nous, ça c'est sûr.
35:16Quand on est complètement novice,
35:18le tir à la carabine, c'est quand même vraiment
35:20quelque chose de faire tomber les cibles. C'est très technique, bien sûr.
35:22Et quand on allie les deux,
35:24c'est quelque chose qui devient accessible
35:26à tout le monde. C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'initiation.
35:28Du coup, c'est super
35:30sympa de pouvoir le pratiquer
35:32en loisir et aussi de pouvoir être
35:34devant la télé pour voir ces grands champions
35:36et ces rivalités qui sont assez exceptionnelles.
35:38On a la chance d'avoir une équipe de France exceptionnelle
35:40et cette saison avec les garçons et les
35:42filles. Marie, le Sprint Femme
35:44demain, quand on a lancé
35:46les championnats du monde, et après on
35:48vous laisse Marie, quand on a lancé les championnats du monde
35:50comme l'année dernière à Nove Miesto par une médaille d'or
35:52sur la toute première course, ça change
35:54tout pour l'équipe de France. Vous avez connu ça
35:56en 2016 également à Oslo quand la dynamique
35:58part bien. En général, ça fait des
36:00grands championnats du monde et c'est ce qu'on attend dès demain
36:02avec le Sprint Femme.
36:06C'est sûr qu'à chaque fois que ça part bien
36:08comme ça, on n'est plus à la recherche d'un résultat.
36:10Le résultat est déjà là.
36:12Ça crée une dynamique positive où tout le monde
36:14a le smile, tout le monde est content
36:16d'aller mettre un dossard.
36:18On n'est plus dans courir
36:20après quelque chose. Après, chaque
36:22athlète a ses objectifs propres. On me
36:24rappelle qu'il n'y en avait que quatre au départ hier. D'ailleurs, j'ai fait
36:26une erreur parce que
36:28je ne le voyais pas. J'ai dit que c'était Quentin
36:30qui avait couru, mais ce n'est pas Quentin.
36:32Quentin est toujours
36:34en recherche. Il va avoir à cœur de bien
36:36figurer dans ces mondiaux. C'est Eric qui n'est pas là
36:38qui a fait le choix. On a croisé
36:40un entraîneur aujourd'hui qui a fait le choix justement de ne pas
36:42aller tirer et d'aller skier tranquillement
36:44en récup par rapport à la course de la veille.
36:46Et Quentin aurait été heureux de vous entendre
36:48Marie, parce qu'il voulait participer
36:50à ce relais. On le rappelle.
36:52Quand affirmait qu'on pourra...
36:54Sur le sprint,
36:56c'est toute une équipe de France qui a cherché
36:58cette médaille. Il a félicité l'équipe de France
37:00hier. Quentin, après cette
37:02médaille d'or. L'entraînement va durer combien
37:04de temps d'ailleurs Marie ? Après, on vous libère.
37:06Ça dure combien de temps un entraînement ?
37:08Il y a un maximum
37:10ou on fait ce qu'on veut ?
37:14Normalement, les horaires d'entraînement
37:16c'est des plages de 1h30 ou 2h
37:18durant lesquelles les garçons ont le droit de tirer.
37:20Ensuite, ça sera l'entraînement des dames
37:22tout à l'heure. Je crois
37:24que c'est 14h30, 16h30 qui sont
37:26aux horaires de course. Cette fois-ci,
37:28on prend des informations. Parce que des fois, la neige est un peu
37:30différente en fonction des horaires. Quand c'est
37:32plus tard l'après-midi, ça regèle.
37:34Il y a d'autres informations à prendre.
37:36C'est la raison pour laquelle
37:38les dames, on essaie d'avoir l'entraînement officiel
37:40le plus proche des horaires de course.
37:42Mais après, c'est selon la séance
37:44que les garçons ont à faire. Il y en a qui sont
37:46venus plus tôt pour skier un peu d'abord,
37:48s'ils avaient un peu plus long à faire. Il y en a qui vont
37:50pouvoir repartir plus tard. Il y a l'avantage,
37:52ce site est connecté à un grand réseau de pistes
37:54qui vont même jusqu'aux hôtels des athlètes.
37:56Ils peuvent vraiment skier longtemps
37:58s'ils ont envie, en fonction de la séance
38:00qu'ils ont à faire. Ils peuvent venir juste
38:02pour tirer et faire une séance très spécifique
38:04avec des intensités
38:06ou que sais-je, des préparations
38:08d'avant-course sur le site.
38:10Mais sinon, après, ils peuvent aller faire du long
38:12pour se promener
38:14ou pour travailler autre chose
38:18de façon un peu plus longue.
38:20Donc ça, c'est vraiment propre à chaque athlète
38:22en fonction du programme d'entraînement qu'il a et qui est discuté
38:24avec les coachs avant.
38:26Merci infiniment Marie. On avait promis
38:28hier de passer du temps à l'entraînement
38:30le lendemain de Sacre pour l'équipe de France.
38:32Merci à vous, avec Victor Coudreau
38:34qui vous accompagne, de nous en avoir fait profiter.
38:36Et Marie qui retrouve du monde
38:38à l'Ensoradé.
38:40Marie, on termine là-dessus. Ça vous fait du bien
38:42de retrouver le monde du biathlon ?
38:44Ils ne vous ont pas oublié.
38:48Moi, ça me fait du bien.
38:50J'ai l'impression que le staff ne change pas.
38:52Il vieillit avec moi. Par contre, les athlètes changent beaucoup.
38:54On a beaucoup de nouvelles têtes et des jeunes
38:56et des fois je me dis, tiens, c'est qui ça déjà ?
38:58Mais sinon, oui, ça fait du bien.
39:00On retrouve presque des vieux réflexes
39:02d'anciennes athlètes.
39:04Comme quoi, on a ça dans le sang.
39:06Merci infiniment Marie et Victor Coudreau
39:08qui nous accompagne demain, 14h40, le Sprint Femme.
39:10On suivra le reste de la journée
39:12dans les émissions, évidemment.
39:1416h10, tout à l'heure, l'équipe de choc.
39:16Vous faites signe.
39:18C'est la dernière concurrente.
39:20Allons au bout avec elle.
39:22Forcément, le niveau est un peu
39:24Céline Martial qui vient d'Haïti.
39:26C'est dingue de voir tous ces pays-là.
39:28Regardez le temps,
39:30elle va prendre une minute.
39:32Il n'y a même pas assez de place.
39:34Il n'y a pas assez de place pour tout mettre.
39:36C'est beau aussi de voir.
39:38Mais elle est arrivée en bas,
39:40elle a franchi toutes les portes.
39:42Ce n'était pas la dernière, il y en a encore derrière.
39:44C'est la dernière, la voici justement.
39:46Une indienne qui suit maintenant.
39:48Elle s'est faite acclamer à l'arrivée
39:50la concurrente d'Haïti.
39:52Une 13,58.
39:54L'important, on dit, c'est de participer.
39:56C'est aussi le charme de ces champions.
39:58C'est une népalaise et ensuite une indienne.
40:00C'est assez dingue de voir ça.
40:02C'est aussi l'occasion pour eux
40:04de se faire acclamer à l'arrivée
40:06même s'il y a moins de monde dans l'arrivée de Salbar.
40:08Petite position de recherche de vitesse
40:10pour l'arrivée.
40:12C'est aussi important de voir
40:14ces petites nations,
40:16notamment des filles qui viennent du Népal
40:18ou d'Inde, pouvoir montrer
40:20qu'elles savent faire du ski.
40:22Peut-être pas aussi au niveau que les grandes championnes.
40:24Mais en tout cas,
40:26elles savent skier.
40:28La toute dernière concurrente
40:30de cette première manche du Géant Femme
40:32sur ces mondiaux de Salbar.
40:34Adrien, en quelques secondes, on rappelle les écarts
40:36à l'issue de cette première manche.
40:38La deuxième manche, c'est à 12h50 dans un instant.
40:40Pas de pause du tout. On revivra le relais mixte d'hier en Biathlon.
40:42C'est Federica Brignone
40:44qui est devant. Alice Robinson
40:46au canadien. Il y a 67 centièmes d'écart.
40:48C'est énorme. Il y a 1,24 sur Paolo Monzon.
40:501,40 sur la quatrième place
40:52détenue par Alain Ragout. Il va y avoir
40:54une vraie bagarre entre ces cinq-là et peut-être d'autres
40:56avec notamment Clara Diresse qui a terminé
40:58à 3'72 et elle est 19ème.
41:00Vu les conditions, vu la météo, vu la piste,
41:02cette deuxième manche, elle sera complètement folle.
41:0420 secondes seulement le temps
41:06de saluer et remercier nos partenaires.
41:08Et on est ensemble à Lenserayde
41:10pour le relais mixte complètement
41:12dingo de l'équipe de France hier
41:14pour lancer ses championnats du monde de Biathlon.
41:16Et dans la foulée, on est de retour à Salbar.
41:22Sous-titrage Société Radio-Canada

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