A la une de cette édition, l’Europe cocufiée par les Etats-Unis. Alors que Bruxelles tentait de jouer des coudes dans le dossier ukrainien, les Etats membres sont mis au ban.
Direction l’Allemagne ensuite où la campagne bat son plein à une semaine d’élections cruciales pour un pays en pleine crise industrielle.
Et enfin, un volet judiciaire avec ce très cher BHL qui va devoir faire face à l’appareil judiciaire dans une vilaine affaire de prise illégale d’intérêts.
Direction l’Allemagne ensuite où la campagne bat son plein à une semaine d’élections cruciales pour un pays en pleine crise industrielle.
Et enfin, un volet judiciaire avec ce très cher BHL qui va devoir faire face à l’appareil judiciaire dans une vilaine affaire de prise illégale d’intérêts.
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00:00– Générique –
00:14Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de cette édition, l'Europe cocufiée par les Etats-Unis.
00:18Alors que Bruxelles tentait de jouer des coudes dans le dossier ukrainien,
00:22les Etats membres sont mis au banc.
00:24Direction l'Allemagne ensuite où la campagne bat son plein à une semaine.
00:27L'élection cruciale pour un pays en pleine crise industrielle.
00:31Et enfin, un volet judiciaire avec ce très cher BHL
00:34qui va devoir faire face à l'appareil judiciaire
00:36dans une vilaine affaire de prise illégale d'intérêt.
00:40– Générique –
00:44L'Union européenne cocue.
00:46Les discussions sur la paix en Ukraine mettent à l'écart Paris, Bruxelles et Berlin.
00:50Mais aussi Kiev.
00:51Explication.
00:52– Mr. President, when and where do you plan on meeting with Putin ?
00:55– I'll be dealing with President Putin largely on the phone.
00:59We ultimately expect to meet.
01:01In fact, we expect that he'll come here and I'll go there.
01:05And we're going to meet also probably in Saudi Arabia the first time.
01:09We'll meet in Saudi Arabia, see if we can get something done.
01:12Des discussions entre Washington et Moscou en Arabie Saoudite.
01:15Mais l'Europe n'est pas citée.
01:16Les déclarations du président Trump jeudi
01:19marquent ce qui se profilait depuis quelques jours, voire quelques mois.
01:22L'UE et ses Etats membres,
01:24qui ont dépensé des milliards pour la défense de l'Ukraine,
01:27sont écartés des négociations.
01:29Pire, là où l'Occident européen diabolisait et caricaturait le président russe,
01:34Donald Trump défend que son homologue veut la paix.
01:37– He wants it to end.
01:38And as President Putin said that, he wants it to end.
01:41He doesn't want to end it and then go back to fighting six months later.
01:46We talked about the possibility,
01:47I mentioned it, of a ceasefire so we can stop the killing.
01:50And I think we'll probably end up at some point getting a ceasefire
01:53in the not-too-distant future.
01:55– Emmanuel Macron, qui rêvait d'exister dans ce conflit,
01:57a mis en garde dans un entretien paru dans le Financial Times vendredi
02:02sur une paix qui serait une capitulation,
02:05s'interrogeant si Vladimir Poutine est sincèrement prête à un cessez-le-feu durable.
02:09Au rayon des vœux pieux, le président français insiste
02:12sur la nécessité pour les Européens d'être à la table des négociations,
02:16invoquant la fameuse communauté internationale
02:19et un rôle spécifique pour les Européens.
02:21Une revendication logique d'un point de vue continental,
02:24mais une demande qui semble avant tout ressembler au champ du cygne
02:27d'une diplomatie européenne ratée.
02:29Abandonnant leur souveraineté diplomatique d'un côté,
02:32sans édifier une diplomatie unie de l'autre,
02:34les États membres ne pèsent pas en dépit des milliards injectés.
02:39Côté Bruxelles, c'est pire ou guère mieux.
02:41Donald Trump entretient un profond mépris pour Ursula von der Leyen
02:45et selon l'hebdomadaire Le Point, la présidente de la Commission européenne
02:48ne parvient pas à obtenir de rendez-vous à la Maison-Blanche.
02:51Par ailleurs, l'Allemande aurait pu rencontrer le président américain
02:54début décembre avec Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à Paris en France,
02:59mais elle a préféré aller signer l'accord avec le Mercosur à Montevideo
03:03et cela contre les intérêts de Paris.
03:05À ses côtés, l'Estonienne Kaja Kalas, vice-présidente de la Commission européenne
03:09et autre présentante pour les affaires étrangères,
03:11est farouchement hostile à Moscou,
03:13ce qui ne favorise pas l'inclusion de Bruxelles dans d'éventuelles négociations.
03:17Quant aux Allemands, Papa Scholz couine un peu et regrette la mise à l'écart
03:21de son pays et de l'Ukraine des négociations, mais ne peut pas faire grand-chose.
03:25Le soutien d'Elon Musk aux nationalistes de l'AFD n'est même pas attaqué par l'UE
03:30et sa présidente pourtant allemande.
03:32De manière générale, le logiciel atlantiste des élites occidentales
03:35se trouve complètement bouleversé par l'arrivée aux manettes de l'administration Trump.
03:39Résultat, Bruxelles et les États membres, peu et peu,
03:43ils pourraient bientôt ne plus peser du tout.
03:45De son côté, l'Ukraine, sorte de victime collatérale d'un jeu qui la dépasse,
03:49devrait tirer les leçons plus rapidement que les autres États du continent.
03:53Les dernières déclarations de Volodymyr Zelensky semblent en tout cas aller dans ce sens.
04:13Les États européens, vaguement évoqués comme partenaires, un discours plus vraiment
04:31guerrier, le président ukrainien semble en bout de course.
04:34Sa récente interdiction faite à l'ancien président Petro Poroshenko de quitter le
04:38pays peut aussi être lue comme un signe de fin de règne.
04:42Il convient désormais de regarder la suite sans œillère et se demander quelles relations
04:46entretenir avec la Russie.
04:47L'hostilité de Bruxelles à la Russie, exprimée notamment par l'eurodéputé Glucksmann,
04:51qui menace d'un continent plus en paix dans deux ou trois ans, oubliant que le continent
04:55n'est aujourd'hui pas en paix du fait de l'Ukraine, mais aussi, on l'oublie trop
04:58souvent, de l'occupation de la moitié de l'île de Chypre par la Turquie, va se dessiner
05:02sous nos yeux un nouveau récit sur l'Ukraine.
05:05La guerre des Sys va commencer avec des « si nous ne les avions pas aidés, si nous les
05:09avions plus aidés, si les démocrates l'avaient emporté, si nous étions entrés en guerre
05:14». Quoi qu'il en soit, l'Europe de Bruxelles qui a voulu laver plus blanc que blanc est
05:18aujourd'hui la cocue du continent.
05:20Demain, le risque peut même être de voir les Etats-Unis reprendre le commerce avec
05:24la Russie tout en profitant de la coupure entre Bruxelles et Moscou.
05:27Perdant sur tous les tableaux, l'UE a déjà trouvé la solution et c'est toujours la
05:32même, cette Europe n'a pas marché, il faudra donc plus d'Union Européenne.
05:40La campagne fédérale allemande frappée de plein fouet par un attentat islamiste.
05:44Les nationalistes de l'AFD n'en finissent pas de grimper, mais la partie demeure incertaine.
05:49Nicolas de Lambertery.
05:50Plus qu'une semaine et l'élection la plus importante du continent européen aura lieu
05:55puisque les Allemands seront invités à renouveler leur Parlement et donc leur gouvernement
06:00le dimanche 23 février à venir.
06:02Le contexte de ce scrutin est assez particulier étant donné que le gouvernement précédent
06:08est tombé dès le lendemain de la victoire de Trump et que l'Allemagne est en récession
06:12économique depuis trois ans, conséquence de l'explosion des prix de l'énergie avec
06:16la guerre en Ukraine, ce qui détruit son industrie qui était jusqu'alors extrêmement compétitive.
06:21Il intervient aussi alors que la problématique migratoire refait surface en Allemagne qui
06:26a connu hier un nouvel attentat à Munich commis par un demandeur d'asile afghan faisant
06:31une trentaine de blessés.
06:32La question migratoire est d'autant plus sérieuse en Allemagne que maintenant que l'industrie
06:36est en net recul, l'espérance d'employer tous les migrants arrivés au cours de la
06:40décennie écoulée s'évapore à mesure que les usines se déconstruisent.
06:45Dans ce contexte, les nationalistes de l'alternative pour l'Allemagne, AFD, ont le vent en poupe
06:51et sont donnés en deuxième place dans les sondages, quelques points derrière le centre
06:55droit de la CDU.
06:56Cette récente progression de l'AFD a été favorisée par des soutiens internationaux
07:01de poids, de Elon Musk à Viktor Orban, qui s'était pourtant jusqu'à présent gardé
07:06de s'afficher une proximité avec l'AFD.
07:08La doctrine officielle du régime Orban concernant l'Allemagne a été profondément modifiée
07:15étant donné qu'il y a six mois, en dépit de l'expulsion du Fidesz hors du groupe parlementaire
07:23du Parti Populaire Européen à Strasbourg, mais la consigne en quelque sorte dans le
07:29camp du Fidesz restait de ne collaborer avec personne à la droite de la CDU ou de la CSU,
07:36et ça maintenant, visiblement, ça a changé, et évidemment, l'arrivée au pouvoir de
07:40Donald Trump et la main tendue d'Elon Musk à l'AFD à travers Alice Weidel n'est
07:46pas étrangère à ce revirement.
07:49Alors, on peut bien entendu d'une part y voir un signe de centralisation du côté
07:54de l'AFD, ça a de toute façon toujours été plus ou moins le rôle d'Alice Weidel
07:59au sein de cette formation, d'essayer de la rapprocher, disons, des droits respectables
08:04et sous-entendu euro-compatibles.
08:07Alors, est-ce que ça veut dire que l'AFD va finalement, dans l'espoir par exemple
08:12d'une entrée au gouvernement, renoncer à son projet de Dexit, qui est quand même
08:16le projet qui a fait naître ce parti, il y a une dizaine d'années, il ne faut pas l'oublier.
08:21S'il est vrai qu'à intervalles réguliers, la sortie de l'Union Européenne est au
08:24programme de l'AFD, la possibilité de le mettre en œuvre reste des plus limitées
08:29étant donné que cela supposerait à tout le moins que l'AFD soit le partenaire majoritaire
08:33d'une coalition gouvernementale à Berlin.
08:35Selon Viktor Orban, qui s'est exprimé ce matin à la radio hongroise au sujet de sa
08:39rencontre avec Alice Weidel, nul besoin d'envisager de quitter l'Union Européenne, puisque selon
08:44lui, elle finira par se déconstruire d'elle-même.
08:46Il n'en demeure pas moins que l'opération du rapprochement avec Alice Weidel n'est
08:50pas totalement sans risque pour Orban, étant donné que l'AFD est très marginalisée,
08:55notamment au sein du Parlement européen, au sein du groupe ESN, le plus à droite
08:59de l'hémicycle strasbourgeois.
09:00À supposer que l'AFD reste en Allemagne un parti d'opposition, ça veut dire qu'au
09:06moment où les Hongrois voteront, dans un peu plus d'un an, en Allemagne, qui est le
09:12pays de tutelle, qui est la métropole coloniale dont dépend la colonie hongrie, il y aura
09:21un gouvernement, un spectre politique, comme le spectre actuel, c'est-à-dire d'un bout
09:28à l'autre, totalement hostile au régime Orban.
09:32Victor Orban n'avait toutefois pas une minute à perdre.
09:35À peine la réception d'Alice Weidel terminée, il s'envolait pour Dubaï pour rencontrer
09:39le journaliste américain Tucker Carlson, un proche de Donald Trump.
09:43Maintenant qu'il apparaît clairement qu'en dehors de ses amis politiques, Orban n'a
09:47plus de partenaire à Bruxelles, mais uniquement des adversaires politiques, il semble que
09:51le premier ministre hongrois ne s'embarrasse plus de mettre les formes dans ses initiatives
09:55et mise tout sur sa relation avec le nouveau pouvoir à Washington.
09:59Du côté de Berlin, le chancelier social-démocrate sortant Olaf Scholz, très loin dans les sondages,
10:05aux alentours de 15% et au coude-à-coude avec les Verts, vient de demander la mise
10:09en place de l'état d'urgence en réponse aux événements récents d'Ukraine.
10:13Une démarche aux allures désespérée pour sauver sa campagne, mais qui ne devrait pas suffire.
10:18Une autre question sera cruciale pour le scrutin du 23 février.
10:22Outre les 4 principaux partis, quels autres partis parviendront à franchir le seuil des 5%
10:27ou des 3 députés élus au suffrage de circonscription,
10:30et auront donc un groupe parlementaire dans le prochain Bundestag ?
10:33Trois partis semblent flirter avec les 5%.
10:36Le parti de gauche populiste de Sarah Wagenknecht, la gauche radicale et woke de Die Linke
10:42et les libéraux du FDP.
10:43La présence ou non de ces partis au prochain parlement risque d'avoir un impact majeur
10:48sur la constitution du prochain gouvernement, étant donné que la CDU et le SPD espèrent
10:53obtenir à eux deux une majorité absolue afin de pouvoir gouverner sans les Verts,
10:58particulièrement mal vu à Washington.
11:00Une espérance menacée d'une part par la progression de l'AFD,
11:03et d'autre part dépendant de la présence ou non des petits partis au parlement.
11:08Une chose semble en tout cas acquise.
11:10Aussi bien en raison des enjeux internes qu'externes,
11:13la campagne électorale allemande sera tendue et incertaine jusqu'au jour du vote.
11:22Retour en France avec BHL, le tout chatou qui se trouve au cœur d'accusations de conflit d'intérêt
11:27avec Arte qui finance ses films que personne ne regarde.
11:30Renaud de Bourleuf.
11:31Bernard-Henri Lévy se sert, et pas en tarte à la crème,
11:34le philosophe et artiste incompris sauf peut-être de lui-même,
11:37et visé depuis le 5 février par une enquête pour prise illégale d'intérêt.
11:41Il est soupçonné d'avoir utilisé son statut à la tête de la chaîne publique Arte
11:45pour financer ses œuvres cinématographiques.
11:47Bernard-Henri Lévy est président du conseil de surveillance de la chaîne franco-allemande Arte
11:51depuis 1993.
11:53Sa longévité à la tête du groupe audiovisuel suscite d'ailleurs des questions
11:56que le député LFI, Emric Caron, avait soulevées en octobre dernier.
12:00En 2019 et 2024, les statuts du conseil de surveillance d'Arte ont été modifiés
12:06pour permettre à Bernard-Henri Lévy de rester en fonction
12:09alors qu'il était atteint par la limite d'âge.
12:11Mais un autre sujet est alors mis sur la table.
12:13Entre 2011 et 2022, quatre productions audiovisuelles de Bernard-Henri Lévy
12:18ont bénéficié d'un appui financier d'Arte France.
12:20Environ 750 000 euros.
12:22D'abord 200 000 euros pour Le Sermon de Tobrouk,
12:25un documentaire dans lequel il se fait filmer pendant près de deux heures en Libye.
12:28Il montre comment il a servi d'intermédiaire entre Nicolas Sarkozy,
12:31alors président de la République,
12:32et les opposants libyens à Muammar Gaddafi,
12:34et comment il est allé encourager le premier ministre britannique David Cameron
12:38et le secrétaire d'État américain Hillary Clinton
12:40à lancer leurs armées contre le pouvoir libyen.
12:42Lors de la sortie de ce documentaire au cinéma en 2012,
12:45pas plus de 2500 spectateurs sont allés le voir.
12:48Et ce, malgré six semaines à l'affiche et un bataille médiatique digne d'un film à succès.
12:52En 2016, Arte met 250 000 euros sur la table pour le documentaire Pechmerga
12:57sur l'Irak ravagé par la guerre,
12:59un conflit que Bernard-Henri Lévy avait lui-même soutenu.
13:01Seuls 3500 spectateurs vont se déplacer dans les salles obscures
13:04pour voir le spectacle.
13:06Et Arte remet ça en 2020 avec 200 000 euros pour Princesse Europe.
13:10Bernard-Henri Lévy fait un tour des capitales européennes
13:12pour présenter sa pièce de théâtre intitulée,
13:14en anglais comme il se doit, Looking for Europe.
13:16Une réécriture de la pièce Hôtel Europe
13:18dans laquelle le personnage principal joué par Jacques Weber
13:20faisait un seul en scène pour vanter les bienfaits de l'Union européenne.
13:24En 2014, le théâtre de l'Atelier à Paris l'avait déprogrammé
13:27deux mois avant la date prévue, faute de spectateurs.
13:29Mais Bernard-Henri Lévy, toujours sûr de son fait,
13:31décide ensuite de reprendre la pièce.
13:34Sans Jacques Weber, qui a dû finir par comprendre
13:35que BHL n'est ni Molière ni Rostand.
13:38Le public, de son côté, ne s'y est jamais trompé.
13:40Le documentaire Princesse Europe ne rassemble que 500 spectateurs en deux semaines.
13:45Et enfin, en 2022, c'est l'Ukraine qui est au cœur des projets du philosophe aventurier.
13:50100 000 euros de la part d'Arte pour un documentaire intitulé Pourquoi l'Ukraine ?
13:54Cette fois, les distributeurs ne se sont pas risqués
13:56à le diffuser dans les salles obscures
13:57et le nouveau chef-d'œuvre se contentera d'une programmation à la télévision.
14:01Indépendamment de la question des audiences,
14:03c'est le possible conflit d'intérêts qui est mis sur la table.
14:06Bernard-Henri Lévy a-t-il profité de son poste à la tête de la chaîne publique
14:09pour financer ses productions ?
14:11De quoi expliquer pourquoi il cherche à se maintenir à la tête du groupe
14:14pour produire des œuvres en évitant de trop puiser dans sa fortune personnelle,
14:17issue de la vente de la Société d'importation de bois précieux africain,
14:21héritée de son père.
14:22Une fortune estimée à 150 millions d'euros.
14:29L'actualité en bref en France.
14:32Jean Castex, assis de force dans un commissariat.
14:36Jeudi, l'ancien Premier ministre a été placé en garde à vue,
14:39puis relâché dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics.
14:42En 2017, alors qu'il était président de la communauté de communes Conflans-Canigaud,
14:46dans les Pyrénées-Orientales,
14:47il aurait attribué des aides publiques à une entreprise en difficulté
14:50par un montage illégal.
14:51Selon le Parquet, l'enquête se poursuit
14:53et il n'y a à l'heure actuelle pas de mise en examen.
14:55Assis ou debout, Jean Castex peut pour l'instant boire son café tranquillement.
14:59La consommation dans les bars et cafés ne pourra plus se faire seulement debout,
15:04mais seulement de manière assise.
15:07Punition pour l'élève de Logut.
15:09Vendredi, le député Léphy des Bouguronnes Sébastien de Logut
15:12a été condamné à 5 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Marseille
15:16pour violences aggravées sur des membres du personnel de l'Education nationale.
15:19En mars 2023, celui qui a abandonné ses deux enfants
15:22avait participé au blocus du lycée Saint-Exupéry dans la cité phocéenne.
15:25Le conseiller principal d'éducation aurait reçu des coups de pied
15:28de la part du député.
15:29L'avocat de Sébastien de Logut a annoncé faire appel.
15:33Après Bruno Retailleau, c'est au tour de Laurent Wauquiez
15:36d'annoncer sa candidature pour la présidence des Républicains.
15:39Le chef du groupe LR à l'Assemblée part cependant de très loin.
15:42Une étude d'opinion parue début février donnait ainsi le ministre de l'Intérieur
15:45à 37 %, loin devant Laurent Wauquiez à 15 %,
15:49qui se trouvait même derrière Xavier Bertrand à 17 points.
15:52Jeudi, les responsables du Parti de droite se sont réunis
15:54et ont décidé que les adhérents LR éliront leur nouveau président
15:57d'ici trois mois, le 17 mai.
15:59D'autres candidatures pourraient émerger,
16:01notamment celle du maire de Cannes David Linnard,
16:03qui se rêve en mille et une à la française.
16:06Interdire toujours.
16:08Le Sénat a adopté jeudi un texte interdisant les PUF,
16:10ces fameux cigarettes électroniques jetables prisées des adolescents.
16:14La proposition de loi émanait des parlementaires écologistes,
16:16dont Eva Sass et Sandrine Rousseau,
16:18qui avaient démarré cette croisade en novembre 2023.
16:21Le texte dit vouloir protéger la santé des plus jeunes
16:23et mettre un terme à une production jugée irresponsable et polluante,
16:27rendue attrayante par les goûts originaux proposés
16:29par ma papa, Fruits Rouges ou Marshmallow.
16:31Les PUF auront marqué une génération de chumeurs.
16:33La Belgique avait déjà interdit la vente de ces cigarettes
16:35et le Royaume-Uni devrait emboîter le pas.
16:37On imagine cependant assez mal ces états mettre fin au narguilé,
16:40qui se trouve être assez nocif,
16:42mais qui risquerait de vexer un segment électoral
16:44peut-être plus dense que les jeunes.
16:47Position de hors-jeu pour le président du PSG.
16:50Nasser al-Khaifali a été mis en examen le 5 février
16:52pour complicité d'achat de votes et d'abus de pouvoir
16:55dans le cadre de l'enquête visant Arnaud Lagardère,
16:57mis en examen en 2024 pour des faits similaires.
16:59Nasser al-Khaifali est accusé d'avoir influencé le vote
17:02de Qatar Holding LLC en faveur de Lagardère
17:05lors d'une assemblée générale en 2018
17:07en échange de la nomination d'un diplomate proche du Qatar
17:09au conseil de surveillance du groupe Lagardère.
17:11L'entourage du président de club nie ces accusations.
17:14Cette affaire, qui n'est pas la première impliquant la gestion qatarie
17:17du club de football, tombe à pic alors que la menace
17:19à non-règlement des droits TV à la Ligue par son pressataire
17:22met en danger l'équilibre financier du football français.
17:26L'actualité internationale en bref.
17:33Nouveau drame de l'immigration en Allemagne.
17:35Un Afghan de 24 ans a foncé jeudi à bord d'une Mini Cooper
17:39sur une foule à Munich, faisant 28 blessés,
17:41dont plusieurs grièvement.
17:43Comme souvent, l'individu se trouvait être connu
17:45des services de police et cela pour des délits de trafic de drogue
17:48et de vol à l'étalage.
17:49Sa demande d'asile avait été refusée par les autorités allemandes,
17:52mais il avait reçu une autorisation provisoire de séjour
17:55suspendant son expulsion.
17:57Le journal Der Spiegel affirme que l'assaillant
17:59aurait publié des messages à tendance islamiste
18:02sur les réseaux sociaux avant l'attaque.
18:05La situation dégénère en République démocratique du Congo.
18:08Au cours de la semaine, la milice M23, soutenue par la maire Wandez,
18:12a pris le contrôle d'une partie du Sud Kivu.
18:14Le mouvement progresse de plus en plus vers le sud
18:16depuis qu'il s'est emparé de Goma, la plus grande ville de l'est du pays,
18:20à la fin du mois de janvier.
18:22Par ailleurs, environ 86 villes ont été tuées lundi soir
18:24lors d'une attaque par le groupe armé CODECO au nord-est du pays.
18:28Au cœur du conflit se trouve une lutte d'influence avec le Rwanda,
18:31avec notamment les terres et les ressources de l'est du Congo.
18:36Etat de grâce pour Donald Trump qui trouve des alliés
18:38même à gauche aux Etats-Unis.
18:40Jeudi, le maire démocrate de New York, Eric Adams,
18:42a annoncé vouloir travailler efficacement avec l'administration Trump
18:45sur la politique migratoire.
18:47Arrivé en 2022 à la tête de la plus grande ville du pays,
18:50Eric Adams avait affirmé dès 2023 que New York était submergé
18:54par la flue migratoire.
18:55Désormais, il envisage de remettre en question le statut de ville sanctuaire,
18:58un statut qui consiste à appliquer une politique de protection
19:01des immigrés en situation irrégulière.
19:04Concrètement, les agents de l'ICE, l'Agence fédérale chargée du contrôle
19:07des frontières et de l'immigration, n'y opèrent pas.
19:10Eric Adams voudrait que les agents fédéraux travaillent avec les autorités
19:14municipales pour expulser les gangs criminels.
19:17Ce soir, tête à clash, et demain, dans le samedi politique,
19:23Élise Blaise reçoit l'ancien militaire spécialiste de la gestion de crise,
19:27Hervé Carès, pour évoquer la diplomatie de Donald Trump
19:31sur les questions ukrainiennes et moyennes orientales.
19:34Dimanche, cette année-là, éther de mission.
19:36C'est la fin de cette édition.
19:37Merci de votre fidélité, bonne fin de semaine et à lundi.