🔴[DIRECT] Conférence de presse de la Plate Forme Ensemble pour le Gabon
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00:00Bonjour tout le monde, bonjour mes chers compatriotes, bonjour chers frères, chères sœurs, bonjour
00:24Bonjour M. le Président de la Performance Ensemble du Gabon, M. Alain Thauvinisé, merci de votre présence, merci de croire encore à la République.
00:38Mesdames, Messieurs, Les événements survenus à Mindic lors de l'étape du ACBBL Gabon-Tour illustrent les dangers qui menacent l'état de droit dans notre pays.
00:53Ce qui devait être un moment d'échange démocratique a été transformé en un climat d'intimidation, de menaces et d'entrave aux libertés fondamentales.
01:05Dès l'annonce de cette rencontre, des forces hostiles ont recherché à la perturber.
01:12Les menaces explicites ont été profanées contre le Président Alain Thauvinisé et sa délégation.
01:21Les individus ont été mobilisés pour empêcher la tenue des discussions, allant jusqu'à envisager des actes de violence.
01:31Ces actes ont été commis sous le regard passif, voire complice, de certaines autorités locales censées assurer la sécurité et l'inquiétude.
01:43Face à cette situation, une question essentielle se pose, chère compatriote.
01:51Peut-on tolérer qu'en 2025, au XXIe siècle, dans un État qui se veut démocratique et fondé sur les principes républicains,
02:02les citoyens soient réduits au silence par la peur et l'intimidation ?
02:08Cette période de transition et de restauration des institutions devait, en réalité, amener une force de défense et de sécurité à nous ramener l'État de droit.
02:23Cette réduction de nos libertés dans cette période de transition ne traduit pas de la réalité d'imposer au Gabon la rupture avec l'ancien système.
02:39Nos militaires, appelons-le, ont pris l'engagement ferme et solennel de rétablir l'État de droit et de restaurer la dignité des Gabonais.
02:48L'État de droit repose sur des principes clairs, le respect des lois, la protection des droits fondamentaux et les partialités de nos institutions.
03:00Or, à Mindic, ces principes ont été bafoués lorsque la gendarmerie et la police, présentes à quelques mètres des faits et même présentes sur les lieux des faits, choisissent de ne pas intervenir face à une menace explicite.
03:18Cela traduit une faille inquiétante dans le système de protection des citoyens que nous sommes tous.
03:26Cela laisse croire que certains, du fait de leur proximité avec le Président-Chef de l'État, M. Brice Clotaire-Oblique-Guemma, sont au-dessus des lois et peuvent, en toute impunité, porter atteinte à l'ordre public.
03:42Nous ne pouvons accepter que la liberté d'expression et de circulation, cette liberté d'aller et venir sur toute l'étendue du territoire gabonais, sur l'ensemble du territoire, soit étouffée par les groupes imposant leur propre loi, par la menace et la violence.
04:00L'État de droit tel que défini par notre Constitution et même par la Charte de la Transition ne peut tolérer que des citoyens soient contraints de quitter une localité sous la menace de représailles violentes.
04:16Les autorités locales, loin de garantir la sécurité, dissuadent la tenue des débats publics et encouragent au départ forcé de citoyens gabonais sur le territoire gabonais.
04:28Cela remet en cause l'indivisibilité de la République gabonaise et transforme certaines zones du territoire en espaces d'absolument droit.
04:40Ces événements constituent une violation flagrante des principes fondamentaux de nos textes de référence.
04:46La Constitution du Gabon garantit les libertés fondamentales, notamment la liberté d'opinion et d'expression, ainsi que la sûreté des citoyens.
04:56De même, la Charte de la Transition réaffirme l'engagement des autorités à restaurer un État de droit effectif.
05:06Malheureusement, tout cela s'est fait le constat d'un échec.
05:14Où chaque Gabonais jouit pleinement de ses droits, sans crainte de représailles, nous nous retrouvons où chaque Gabonais devrait avoir à se demander s'il est de telle province, de telle ethnie, pour oser se prononcer sur un territoire, un espace déterminé.
05:31Aujourd'hui, nous exigeons des explications et des actions concrètes.
05:35Une enquête approfondie doit être menée sur ces événements.
05:38Les acteurs des menaces et des actes de violence doivent être traduits en justice.
05:43Une justice impartiale.
05:45Les forces de l'ordre et le procureur de la République doivent rendre des comptes sur leurs actions ou, dirais-je, inactions.
05:53Les autorités actuelles doivent condamner ces actes de manière ferme et solennelle.
05:58Il en va de la crédibilité de notre État et de sa capacité à protéger ses concitoyens contre toute forme d'arbitraire.
06:09Mais comment éviter que de tels événements ne se reproduisent ?
06:13La réponse réside dans le renforcement des contre-pouvoirs et de la vigilance citoyenne.
06:20La justice doit être pleinement indépendante pour garantir que les responsables d'actes de violence et d'intimidation soient sanctionnés conformément aux principes de l'État de droit.
06:32La société civile et les médias doivent jouer un rôle central en dénonçant toute dérive autoritaire et en informant la population sur ces droits,
06:42conformément aux valeurs de transparence et de participation démocratique inscrites dans la Charte de la transition.
06:50Les citoyens doivent s'impliquer activement dans la vie publique en exigeant des comptes aux élus,
06:56aux forces de l'ordre dans l'esprit de responsabilité et d'engagement citoyens prônés par notre République.
07:04Enfin, il est crucial de renforcer la formation des forces de sécurité afin qu'elles comprennent et respectent leur mission première,
07:14protéger tous les citoyens sans discrimination, comme le stipule ou dispose la Constitution et la Charte de la transition.
07:25Les événements de midi ne doivent pas devenir un précédent.
07:29Ils doivent rappeler la nécessité de défendre à tout prix l'État de droit et les libertés fondamentales.
07:37Nous devons rester absolument vigilants, chers compatriotes, et mobilisés pour empêcher que de tels actes ne se reproduisent.
07:45Mesdames et Messieurs, chers compatriotes, chers miens,
07:49Le silence face à ces dérives reviendrait à légitimer leurs répétitions.
07:54Alors nous prenons la rupture, la rupture avec l'ancien système.
07:59Nous avons le devoir de défendre l'État de droit, de défendre le cabinet, de défendre la République au-delà de nos partisanneries,
08:07non seulement pour aujourd'hui, mais pour les générations futures.
08:12Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président de la République, je vous remercie.
08:19Applaudissements.
08:41Chers compatriotes, le tour revient à Madame Amédée Amédée.
08:47Je vous livrerai son témoignage pour ce qui s'est passé après elle, le chef de l'Union de la Progressive Loyale.
09:00Merci à tous. Je ne vais pas revenir sur les signes de droit, la liberté, je crois que l'on en est de là, si bien fait.
09:10Ce que moi je veux faire, c'est juste vous redater ce que nous avons vécu à Olympe.
09:18Parce qu'Olympe, c'était la deuxième étape dans l'Olympe.
09:24Je voudrais profiter de cette tribune pour dire merci au nombre de la plateforme,
09:30à toutes les personnes qui se sont mobilisées à Olympe, qui nous ont accompagnés,
09:35aux précurseurs, aux notables qui nous ont conseillés, qui nous ont orientés.
09:41Vraiment, merci encore, j'espère que le message vient parvenir.
09:48Olympe était la deuxième étape dans le Royaume-Uni.
09:52Il était question que la plateforme de son président soit à Olympe le mercredi 13,
09:59parce qu'il devait y avoir un team, un physique, autour de 14 heures.
10:04Ensuite, la délégation allait arriver sur Olympe, en arrivant sur Olympe, Boucher,
10:12et le lendemain, il était prévu qu'Osry rencontre avec les notables
10:21toute l'organisation qui avait été mise en place.
10:26Nous avons réservé, nous avons fait des communiqués radio.
10:32Tout cela s'est fait l'an passé.
10:35Et mercredi, mercredi 13, nous avons réservé le stade de Mokaga, payé.
10:47Ces gens se sont dispersés, et nous sommes allés rencontrer,
10:53nous avons tenu quand même à aller rencontrer les notables,
10:57pour leur faire état de la situation, parce que beaucoup d'entre eux étaient déjà descendus.
11:01Nous les avons rencontrés, discutés avec eux.
11:04Mais je vous assure que l'indignation était totale,
11:07parce que le maire, le délégué spécial, a refusé,
11:12sous prétexte que la demande que nous avons déposée chez lui
11:17composait une seule signature, alors qu'il en fallait trois.
11:22Autour, il y a des notables qui nous ont affirmé que le même délégué spécial
11:28s'en était pris à l'ancien gouverneur Méviane, pour les mêmes faits.
11:33A l'époque, il était dans l'opposition,
11:35parce qu'on avait empêché qu'il fasse un meeting exactement à l'endroit que nous avons sollicité.
11:42Finalement, rien ne s'est fait.
11:46Ils ont circulé pratiquement toute la journée du carrefour et Nassi jusqu'à l'église,
11:55disons à la vallée, pour s'assurer que personne ne viendrait sur le lieu dit.
12:04Nous avons mené des enquêtes, nous ne pouvons pas citer.
12:07Nous savons exactement, parce que plus tard, avec des informations,
12:11toutes ces personnes qui étaient revenues de Libreville
12:14se sont retrouvées dans un espace où, évidemment, ils procédaient au partage de l'argent.
12:21Il fallait payer toutes ces personnes qui étaient venues pour venir mener cette sale besogne.
12:27Nous sommes partis d'Oyem, nous n'avons pas été inquiétés,
12:32mais il y a eu quand même une agression,
12:34parce que nous nous sommes attachés les services d'un jeune homme qui est très connu dans Oyem,
12:39qui se balade avec un mégaphone.
12:41Donc jeudi, dès 6h du matin, il a commencé à faire le tour,
12:46d'appeler les gens pour dire que le meeting se passera désormais à la vallée.
12:51Il a été agressé, son mégaphone a été cassé,
12:55mais nous avons quand même acheté un nouveau mégaphone.
12:58Et il a fait un communiqué, puisqu'il est très connu dans Oyem.
13:02Il a fait un communiqué, parce qu'on pourrait dire peut-être que nous racontons des histoires.
13:06Il a fait un communiqué pour dire qu'il a été agressé pendant qu'il était en train de faire son travail.
13:12Voilà un peu comment les événements se sont passés.
13:15Ce que je peux dire, c'est que les gens attendent Alain-Claude Billé-Bizé et la plateforme Ensemble pour le Gabon à Oyem,
13:21parce que les gens se disent que Alain-Claude Billé-Bizé est un gabonais,
13:26il a le droit de s'exprimer partout où il veut au Gabon.
13:31Voilà un peu ce que je peux vous dire sur ce qui s'est passé par rapport aux événements.
13:36Nous avons dû rebrousser chemin, parce que la délégation du président a été contrainte
13:42de repartir sur Libreville, dans la mesure où le procureur a dit qu'elle ne pouvait plus assurer la responsabilité de la délégation qui accompagnait le premier ministre.
13:54Voilà un peu comment cela s'est passé.
13:57Mais tout le monde nous attend à Oyem.
13:59Ils nous ont dit, nous vous attendons, il faut revenir.
14:02Nous sommes prêts à écouter ce que le premier ministre Alain-Claude Billé-Bizé a à nous dire.
14:07C'est un gabonais et il n'est pas normal que dans le Gabon, il y ait des comportements, comme on l'a dit,
14:13nous avons l'impression qu'ils se sont comportés tels des bâillants moulingués.
14:18En fait, c'est l'expression que j'ai utilisée.
14:20Voilà, je vous remercie.
14:28Je répondrai aux questions tout à l'heure.
14:30Mesdames, Messieurs, bonjour.
14:32Merci Norbert.
14:35Nous avons écouté tour à tour la prise de position, la prise de parole de madame Esola Efoutam par rapport aux événements de Minzik.
14:47Nous avons écouté le témoignage de madame Annie-Léa Meillet sur ce qui s'est passé à Oyem.
14:55Je dois dire qu'au moment où nous intervenons ici, mes équipes avaient prévu de faire un direct.
15:03Et comme ça s'est produit le 1er février, manifestement, il y a brouillage à l'extérieur pour que les gens ne nous écoulent pas en direct.
15:12Mais peu importe, ce sera enregistré, ce sera diffusé.
15:15Ceci montre encore une fois qu'il y a panique à bord et que nous avons aujourd'hui à la tête de l'État des hommes et des femmes qui manquent de sérénité
15:24et qui veulent absolument empêcher l'expression démocratique des citoyens dans notre pays.
15:30Mesdames et Messieurs, la Constitution et tous les autres textes de la République gabonaise reconnaissent à chaque citoyen le droit d'aller et venir partout sur le territoire national et en dehors.
15:46Ces textes reconnaissent de même la liberté d'opinion, la liberté d'expression et la liberté d'association.
15:54Les événements de Minsik ont cependant révélé que ces droits n'existent que sur papier et que le Gabon, sous le CTRI, est bien loin d'être l'État de droit que ses autorités proclament.
16:11Ces événements, loin d'être anodins, sont le révélateur d'une bien triste réalité.
16:19Les gouvernants d'aujourd'hui ne sont en rien différents de ceux d'hier.
16:26Et pour cause, on a changé le nom de la machine, on a tenté de refistuler sa carrosserie, mais le moteur est resté le même.
16:37Hier, qualifié de pouvoir, Bongo PDG.
16:41Aujourd'hui, c'est le pouvoir PDG CTRI.
16:45Même méthode barbare qui rappelle les tristes années où on faisait la chasse à l'opposant.
16:53Même manipulation de l'opinion par les médias publics.
16:57Même implication des autorités militaires, administratives et judiciaires, dans la répression.
17:05Même recrutement de jeunes désœuvrés qui nous rappellent les tristes célèbres capistes dont certains chefs passés aujourd'hui au pouvoir gravitent l'éosphère de l'État.
17:21Oui, rien n'a changé.
17:24Sous l'air dite de la transition, nous vivons les mêmes phénomènes d'appropriation de l'État et des rouages de cet État au profit de groupuscules qui en usent et en abusent.
17:38Nous voyons poindre les mêmes officines aux relations incestueuses avec les pouvoirs publics.
17:45Oui, PDG CTRI, c'est blanc bonnet, bonnet blanc.
17:51Notre pays est aujourd'hui en les mains de personnes qui ont prétendu être venues changer les choses, mais qui, par leurs comportements, montrent qu'ils font pire que ce qu'ils ont critiqué hier.
18:04Ils sont habités par un désir pathologique de vengeance.
18:08Mais de quoi et de qui veulent-ils se venger ?
18:12Puisqu'ils ont toujours été là.
18:15Ils ont participé aux côtés d'Omar Bongo puis d'Ali Bongo à la gestion de l'État.
18:20Ils sont comptables tout autant que d'autres, et moi compris, de ce qui s'est passé.
18:25Ils ont fonctionné dans ce système qu'ils perpétuent par d'autres moyens.
18:31Et leur comportement d'aujourd'hui, dans une gouvernance copain, coquin et consanguin, prouve à suffisance que rien n'a changé et que c'est pire.
18:40Nous avons maintenant une expression dans les rues de Libreville.
18:43C'est à nous le tour.
18:45Gaby Bele, nous sommes donc dans une république de la vengeance.
18:50C'est à eux le tour de faire comme les autres.
18:53C'est à eux le tour de faire pire que les autres.
18:55Et nul n'a le droit de s'y opposer.
18:58PDG Seiteri, Blanc Bonnet, Bonnet Blanc.
19:02Certains m'accusent d'avoir moi-même empêché des opposants de tenir leurs activités politiques.
19:09Je mets quiconque au défi.
19:11Comme me disent le jour, le lieu, l'heure, le moment.
19:16On me parle d'André Mbaobam, que j'aurais interdit de je ne sais trop quoi.
19:21Pour l'histoire, pour la mémoire, parce qu'une jeunesse aujourd'hui nous écoute et nous regarde.
19:27Elle est peut-être ignorant de tout cela.
19:29Non seulement cette affirmation est fausse, mais qui plus est, je n'étais pas au gouvernement lorsqu'André Mbaobam était candidat en 2009.
19:39J'étais député à l'Assemblée Nationale et je menais campagne à Makoku pour le compte de Mba Bessol,
19:45dont j'étais député au Parlement et membre de son parti, le RPG.
19:49Qui était premier ministre en 2009 ?
19:52Qui était ministre de l'Intérieur en 2009 ?
19:56Qui était ministre de la Défense en 2009 ?
19:59Pourquoi ne leur posons-nous pas des questions sur ce qui s'est passé dans notre pays ?
20:03C'est pour cela que je réclame encore une fois la Commission Vérité, Justice et Réconciliation.
20:12Chers compatriotes, que je n'aurais pas rendu effective la construction du barrage hydroélectrique de Fe2 à Minzik, en croit le journal Union.
20:22Mais lorsque ce projet est lancé en 2010, je n'étais pas ministre.
20:30Je n'étais même pas au cabinet du président de la République, Ali Bongo, à l'époque.
20:33J'étais député à l'Assemblée Nationale.
20:36On me dit que j'aurais dû faire ce projet lorsque j'étais ministre de l'Énergie.
20:43Mais combien a-t-il eu de ministres de l'Énergie en 2010 et 2021, année de ma nomination au ministère de l'Énergie ?
20:50Et parmi ces ministres, combien a-t-il eu d'originaires du volontaire ?
20:54Citant et que chacun doit développer sa province, une conception bientôt de l'État que je ne partage pas.
21:00Mais combien y a-t-il eu de ministres du volontaire en champ d'énergie ?
21:12Que n'ont-ils développé ce barrage, citant et l'État en a donné moyen ?
21:16Mesdames et messieurs, on me dit que durant mes sept mois de primature, j'aurais dû faire ce barrage.
21:23Mais combien a-t-il eu de premiers ministres originaires du volontaire ?
21:28Combien de fois ont-ils été nommés ?
21:30Combien de temps ont-ils mis ?
21:32Que l'ont-ils fait ?
21:34Pour ce qui nous concerne, à Minsik, nous n'avons entendu personne évoquer ces sujets.
21:39A Minsik, il a été dit explicitement, à haute et intelligible voix,
21:44« Billy Benze n'est pas du volontaire, il n'a pas à parler chez nous ».
21:47Voilà ce qui a été dit.
21:49Il n'y a rien d'autre.
21:52Mesdames et messieurs, la réponse à ces questions est simple.
21:57On me pose la question en moi et on me le reproche en moi.
22:02C'est moi tout seul qui, depuis 60 ans, ai été président de la République.
22:06Depuis 60 ans, j'ai été premier ministre.
22:09Depuis 60 ans.
22:11Depuis 60 ans, Billy Benze est ministre du budget, ministre de l'économie, ministre des TPs.
22:21Depuis 60 ans.
22:23Mais tant qu'à faire, donner à Billy Benze le pays à gérer, et on saura.
22:36Ces questions ne se posent que pour une raison.
22:39Billy Benze et Ensemble pour le Gabon refusent de s'aligner.
22:42Nous refusons de nous mettre à genoux.
22:44Nous refusons de nous aligner parce que le CETERI a menti aux Gabonais.
22:48Et je ferai la démonstration de cela tout au long de notre parcours.
22:51Le CETERI a menti aux Gabonais.
22:53Le CETERI, c'est le PDG entre I.
23:02Lorsque le délégué spécial de la commune d'Oyem, un proche parent du président du CETERI,
23:08un ancien opposant vindicatif,
23:11lorsqu'il affirme, sans honte, un grossier mensonge,
23:17qu'en 2017, moi, Billy Benzaion, j'aurais défendu au Parlement la loi sur les libertés publiques,
23:23quelle était la fonction que j'occupais en 2017, ministre de la communication et de la culture ?
23:28Est-ce de mon rôle d'aller au Parlement défendre une loi sur les libertés publiques
23:32qui est du rôle du ministère de l'Intérieur, dont je n'ai jamais assuré intérim et je n'ai jamais firmé de l'Intérieur ?
23:36C'est un mensonge.
23:43Mais, mesdames et messieurs, pour la vérité et pour l'histoire, je suis marié dans le Holentem.
23:52Pour la vérité et pour l'histoire, mes enfants sont neveux du Holentem.
23:58Mais j'ai séjourné dans le Holentem, comme ministre d'État.
24:04Jamais on ne m'a empêché de circuler.
24:06J'ai séjourné comme vice-premier ministre, et comme premier ministre, on ne m'a jamais empêché de circuler.
24:12Ce qui se produit aujourd'hui est très grave.
24:16C'est grave de la part de quelqu'un qui prétend être chef d'État,
24:19mais qui, aujourd'hui, dans notre pays, est en train de soulever des passions tristes.
24:24Dans notre pays, c'est son comportement qui amène à cela.
24:27C'est lui qui fait ça, et je vais vous donner la preuve de cela.
24:30Ce qui s'est produit à Minsik a été orchestré par ceux qui tiennent l'État,
24:35et qui pensent que le Holentem est aujourd'hui une propriété privée.
24:39Ils pensent que le Holentem est un enclos.
24:41Mais les Holentemans ne sont pas des cabris à mettre dans un enclos.
24:44Ce sont des êtres humains, et qui ont toujours fait preuve au Gabon de dignité, de respectabilité, d'hospitalité.
24:50Faire recours à la violence est toujours le signe d'une très grande fébrilité.
24:59Mais ils ont peur de quoi ? Ils ont le pouvoir, ils ont les armes.
25:04Nous n'avons que la parole, mais au commencement était la parole, et la parole était avec Dieu.
25:14Empêcher toute expression libre et démocratique est le signe avant-coureur d'une autocratie, d'une dictature.
25:22Ceux qui aujourd'hui ont la faiblesse de penser que le Gabon deviendrait une démocratie digne d'envie,
25:28sous le seiterie, se trompent. Ils se trompent.
25:31Le seiterie ne pourra pas faire du Gabon une démocratie, bien au contraire.
25:34Et ceux qui veulent se laisser bercer par cette illusion, ils auront un réveil brutal.
25:39Un réveil brutal. Il n'y a qu'à regarder.
25:43Les violences physiques et verbales, ces menaces de mort, font partie d'une série d'actes posés à mon encontre,
25:50et qui visent, c'est ce qu'ils pensent, à m'intimider, mais ils ne me connaissent pas.
26:03Ceux qui agissent ainsi ne mesurent pas la portée de leurs actes.
26:09Et je voudrais pour l'histoire rappeler que le samedi 1er février,
26:16pendant que je m'entretenais avec des jeunes, dans le cadre du programme « Tout se dire »,
26:21un drone, non identifié, a survolé mon domicile.
26:27Il a effectué un vol stationnaire pendant que les enfants jouaient dans la cour.
26:31Voici où nous en sommes, en 2025.
26:36Le dimanche 9 février, alors qu'on se rendait à Makoku,
26:41mon cortège, composé d'une dizaine de voitures, a fait l'objet d'une fouille brutale, sauvage.
26:48Mes valises ont été posées au sol, mes biens ont été ouverts devant des policiers,
26:54sans retenue, sans décence, sans hésiter, mon épouse était dans la voiture.
27:01Ça, c'est le CETERI 2025.
27:05Pour quelles raisons ? Parce qu'on va rencontrer des Gabonais.
27:09Pour quelles raisons ? Parce que notre parole va ouvrir les oreilles des Gabonais.
27:14Pour quelles raisons ? Parce que les écailles vont tomber des yeux.
27:17Pour quelles raisons ? Parce qu'en réalité, seule la parole fait peur.
27:21Et c'est pour ça qu'ils veulent contrôler toute la parole.
27:24Ils veulent empêcher qu'on s'exprime.
27:26Mais je vous le garantis, rien ne me fera reculer.
27:28Rien ne me fera reculer.
27:30Absolument rien.
27:36Jusqu'à présent, j'ai été courtois.
27:40Jusqu'à présent, nous avons travaillé dans le cadre des lois.
27:45Nous n'allons jamais nous éloigner de la loi de la République.
27:48Nous allons continuer, mais nous serons courtois et fermes.
27:51Nous disons une chose, chers compatriotes, ne composez jamais avec les extrémistes.
27:57Chers compatriotes, ne composez jamais avec la haine.
28:02N'acceptez pas le tribalisme.
28:05Fuyez le régionalisme.
28:07Fuyez l'ethnisme.
28:09Notre nation est jeune.
28:11Elle est fragile.
28:13Son équilibre est précaire.
28:15Ceux qui ont la responsabilité de la gestion de l'État ne doivent pas souffler sur les braises.
28:19En instrumentalisant quelques jeunes à Minzik, en impliquant des natifs de son propre village,
28:27le dirigeant Lucetéri a, encore une fois, manqué à son devoir constitutionnel de veiller à l'unité de la nation.
28:34Il n'en est pas digne.
28:36Il n'en est pas digne.
28:39J'ai été Premier ministre en août 2023.
28:45Un candidat à la présidentielle s'est arrêté dans mon village.
28:47Les jeunes m'ont appelé.
28:49Grand, on fait comment ?
28:51J'ai dit, c'est un Gabonais.
28:53Recevez-le, accueillez-le.
28:55Il a été accueilli dans mon village.
29:00Parce que nous, nous, dans notre pays, nous savons que lorsqu'on gère un État,
29:06on a le devoir de veiller à l'unité de la nation.
29:09Parce que chaque Gabonais doit se sentir partout chez lui au Gabon.
29:13Faire cela est très grave.
29:15Et ces quelques excités vus à Minzik,
29:19shootés à l'alcool et aux stupéfiants,
29:22et qui ont contraint la police,
29:25est-ce qu'on peut croire que ce sont eux qui ont contraint la police à Oyem,
29:29à débarrasser les chaises ? Non.
29:31L'ordre est venu d'ailleurs.
29:33Est-ce qu'on peut croire que c'est quelques gamins à Minzik
29:36qui ont amené le procureur à se déplacer,
29:38et à venir sur les lieux,
29:40et assister impassibles,
29:42sans procéder à aucune interprétation ?
29:44A aucune arrestation ?
29:46Alors qu'on menaçait de mort un citoyen devant ses yeux,
29:49sous son regard, et n'a rien fait ?
29:51Faut-il penser, mesdames et messieurs,
29:54que c'est quelques nervis de Minzik
29:56qui ont fait que le procureur ne bouge pas ?
29:58Faut-il penser que tous les renseignements du volontaire,
30:02qui se sont déplacés à Minzik,
30:04et qui m'ont dit que c'est le même climat partout dans le volontaire,
30:07ce climat a été installé par qui dans le volontaire ?
30:09Pas par des volontaires,
30:11mais par des gens qui pensent que le volontaire leur appartient.
30:12Mais je repartirai dans le volontaire.
30:14Je repartirai.
30:21Mesdames et messieurs,
30:23dans l'histoire de notre pays,
30:25jamais un chef d'État
30:27ne s'est permis d'être à la tête
30:29d'une association à caractère familial,
30:31clanique et tribale.
30:33Jamais.
30:35Jamais Léon Bard ne l'a fait.
30:37L'homme du Gabon d'abord, il ne l'a jamais fait.
30:39Jamais Omar Bongo,
30:40qui apprenait l'unité nationale toute sa vie,
30:42jamais il n'était à la tête d'une association familiale,
30:45clanique ou tribale.
30:47Ali Bongo, accusé de tous les péchés d'Israël,
30:49n'a pas pensé faire une chose pareille.
30:51Jamais.
30:53Mais,
30:55mais avec le CETERI,
30:57avec le CETERI,
30:59aucune limite n'existe.
31:01Il se croit tout permis
31:03au nom de ce qui aurait libéré le pays,
31:05mais en réalité, il a libéré la haine,
31:07il a libéré la vengeance,
31:08il a libéré le tribalisme,
31:10il a libéré la jalousie,
31:12il a libéré tous ces mots-là.
31:14Pas ces comportements,
31:16pas ces discours hasardeux,
31:18appelant par exemple les populations de lébambas
31:20qui vivent à Libreville
31:22en leur disant qu'est-ce que vous faites là-bas dans les Pécas ?
31:24Revenez chez vous.
31:26En le disant, il signifie que
31:28seuls les lébambas ne sont pas Libreville chez eux.
31:30Comment, comment en 2025,
31:32quelqu'un qui prétend être chef peut parler ainsi ?
31:34Il n'en est pas digne.
31:36Je le dis encore une fois,
31:38il n'en est pas digne.
31:40Lorsqu'il peut interpeller
31:42des populations du Haute-Goué
31:44en leur disant faites comme chez les fans,
31:46comment est-ce possible en 2025 de parler ainsi ?
31:49De voir les Gabonais en termes ethniques,
31:51en termes fans, en termes TK,
31:53en termes quotas, en termes ceci.
31:55On ne parle pas comme ça dans un pays
31:57qu'on aspire à diriger.
31:59Ce monsieur n'est pas digne de diriger ce pays.
32:01Je vous le dis, et si les Gabonais se trompent,
32:03ils n'auront que leurs yeux pour pleurer.
32:09En laissant ses proches
32:11entraver la liberté d'aller et venir des citoyens
32:14pour la seule raison qu'ils ne pensent pas
32:16la même chose que lui,
32:18il sait lui-même dévoyer
32:20et il joue avec les allumettes.
32:22Notre nation est jeune
32:24et son équilibre demeure fragile.
32:26L'unité nationale, chers compatriotes,
32:28n'est jamais inacquis.
32:32Quand un Gabonais,
32:35devant des caméras de portable,
32:36peut affirmer
32:38je vais le buter,
32:40je vais faire boum, boum, boum,
32:42c'est qu'il a un sentiment d'impunité
32:44qui l'amène à agir ainsi.
32:46Qui est ce monsieur
32:48pour oser menacer de cette façon-là
32:50un ancien Premier ministre
32:52s'il n'y a personne derrière lui qui souffle ?
32:54Lorsque dans un village,
32:56vous traversez une cour
32:58et qu'un enfant soit vous insulté,
33:00c'est que quelqu'un l'a envoyé.
33:02Qui peut penser aujourd'hui
33:04que ce monsieur a agi tout seul,
33:06pour venir agir comme ça à Minzik,
33:08si personne ne l'a envoyé ?
33:10Qui peut imaginer cela ?
33:12Mais ceux qui le font,
33:14nous attendons
33:16si les Gabonaises et les Gabonais
33:18à l'issue du tour que nous menons aujourd'hui
33:20et que nous allons commencer et continuer
33:22la semaine prochaine,
33:24si les Gabonaises et les Gabonais à l'issue de ceci
33:26je sens en eux un désir de rupture et de changement.
33:28Et si je suis amené à porter un projet alternatif,
33:30ce n'est pas derrière les armes qu'on va se cacher.
33:32Il faudra maintenant face à face
33:34qu'on s'exprime
33:36pour le Gabon.
33:38Il ne faut pas se cacher.
33:45À l'heure
33:47à l'heure
33:49à l'heure où nous parlons
33:51à l'heure où nous parlons
33:54ceux qui nous ont menacés à Minzik
33:56ne sont toujours pas interpellés.
33:59Il a été plus simple pour cet État,
34:01pour ce gouvernement
34:03d'interpeller un lanceur d'alerte et de le mettre en prison
34:05parce qu'il a dit qu'il y avait coupure au CHU de Libreville.
34:07On l'a interpellé.
34:09Mais celui qui menace de tuer des Gabonais,
34:11il est libre de ses mouvements.
34:13Quel est ce pays ?
34:15Nous mettons un terme à cela.
34:18C'est un appel au meurtre.
34:20Il a été proféré publiquement.
34:23Et ne pas agir,
34:25c'est se rendre complice.
34:27Mesdames et Messieurs,
34:29je vais devant les Gabonaises et les Gabonais
34:31à main nue
34:32avec mes compatriotes d'Ensemble pour le Gabon.
34:34Nous ne croyons pas à la violence.
34:36Mais personne,
34:39personne
34:41ne pourra nous empêcher
34:43de continuer à parler aux Gabonaises et aux Gabonais.
34:45Ma parole est libre
34:47et c'est en cela qu'elle dérange.
34:49Elle conduit à des actes désespérés,
34:51inqualifiables dans une démocratie.
34:54Je suis passé des marches
34:56d'aller tout dire
34:58avec mes compatriotes
35:00dans une trajectoire
35:02qui ne peut pas être arrêtée
35:04parce que la vérité,
35:06elle ne peut pas être arrêtée.
35:08On ne cache pas le soleil avec un doigt.
35:10J'ai fait mon chemin de Damas.
35:12Mais quand j'allume la télévision,
35:14qu'est-ce que je vois ?
35:16Qui est-ce que je vois ?
35:18Les mêmes têtes à képi
35:20qui se mettaient au garde-à-vous devant
35:22Omar Bongo,
35:24devant Ali Bongo
35:26et qui aujourd'hui continuent
35:28les mêmes pratiques que par le passé.
35:30Ce que je vois,
35:32c'est le cétérist
35:34et le pédégentil.
35:36Je le dis,
35:38à Minzik, un vent s'est levé.
35:40À Minzik, une espérance est née.
35:43Et ce vent, il est frais,
35:45il est tonique, vous pouvez le sentir.
35:47J'ai entendu les réseaux sociaux,
35:49j'ai lu les réseaux sociaux.
35:51Permettez-moi de remercier à travers vous
35:53tous ces compatriotes,
35:55des centaines de compatriotes
35:57qui ont pris position.
35:59Ils ne me connaissaient pas.
36:00Mais ils ont dénoncé une injustice.
36:03Ne laissez jamais se produire
36:05une injustice sans réagir.
36:07Le monde va mal,
36:09pas du seul fait de ceux qui font le mal,
36:11mais de ceux qui regardent et ne font rien.
36:19Et que dire, mesdames et messieurs,
36:22du communiqué du ministère de l'Intérieur ?
36:26Que dire
36:28de ce communiqué terne
36:30et insipide,
36:32sans âme,
36:34un communiqué hypocrite,
36:36incapable de dénoncer,
36:38mais tentant de renvoyer dos à dos
36:40la victime et le bourreau ?
36:42Comment peut-on accepter cela ?
36:44Il eût mieux valu ne rien dire
36:46que de tenter une telle pirouette.
36:48C'est honteux
36:50pour le ministère de l'Intérieur.
36:52Pour notre part,
36:54nous allons continuer à rencontrer
36:56les Gabonaises et les Gabonais.
36:58Mesdames et messieurs,
37:00dans un texte que j'avais publié,
37:02je critiquais certaines conclusions
37:04du dialogue national dit inclusif.
37:06Dans ce texte,
37:08j'avais dit ceci.
37:10La xénophobie,
37:12c'est l'autre nom du tribalisme.
37:14Et j'avais dit,
37:16lorsque nous en aurons fini
37:18avec l'étranger venu de l'autre côté des frontières,
37:20le prochain étranger,
37:22c'est celui qui n'est pas de notre province,
37:24nous y sommes.
37:26Le prochain étranger,
37:28c'est celui qui n'est pas de notre ethnie,
37:30en département,
37:32en province, en région.
37:34Le Gabon doit être un et indivisible.
37:36Nous porterons ce message partout où nous irons.
37:38Le Gabon doit être un et indivisible.
37:41Faire autrement,
37:43c'est manquer à un devoir
37:45pour la nation.
37:47Chers compatriotes,
37:49ne vous accoutumez jamais au mal.
37:51Gardez à l'esprit
37:53qu'aucune tyrannie
37:55ne s'installe jamais
37:57de manière brutale.
37:58Jamais.
38:00C'est toujours doucement,
38:02en rampant,
38:04mais avec le renoncement de ceux qui doivent agir.
38:06Ceux qui ont la capacité d'agir et qui n'agissent pas,
38:09c'est eux qui permettent à la tyrannie de s'installer.
38:11Souvenez-vous
38:13la fable de la grenouille.
38:15Placée dans l'eau chaude,
38:17elle saute et s'en va.
38:19Mais dans l'eau froide,
38:21elle conchauffe à feu doux.
38:23La grenouille n'a pas le temps de s'en sortir.
38:25Elle est tétanisée.
38:26Agissons tant qu'il y a encore de temps.
38:29Agissons.
38:31Avec Ensemble pour le Gabon,
38:33il faut faire ces ruptures.
38:35Il faut en finir avec ce système mortifère.
38:37Je l'ai déjà dit,
38:39ce système refuse de mourir.
38:41Il faut l'aider à mourir.
38:43Il faut en finir avec.
38:45Ce système refuse de mourir.
38:47Il faut en finir.
38:49Le Seytherie ne passera pas.
38:51Il ne passera pas.
38:53Et si, d'aventure,
38:54il venait à passer,
38:56c'est la démocratie qui le repassera.
38:58Merci de votre attention.
39:0715 milliards de Français font par mois
39:10le contrat avec KapaoChip.
39:13On nous a promis qu'il serait installé
39:16et qu'il y a 70 mégawatts de puissance en plus.
39:19Et on a des coupures.
39:21Coupures d'électricité.
39:22Et en même temps,
39:24on vient nous brouiller Internet.
39:26Voilà le Gabon du Seytherie.
39:28Je peux répondre à vos questions.
39:31Je ne suis pas invité sur votre plateau.
39:33Je vous invite à une conférence de presse.
39:35Permettez que je réponde à vos questions.
39:37Bien.
39:39Il n'y a aucune récupération politique, monsieur.
39:41J'ai demandé tantôt à Mme Effontam
39:44pour avoir l'opportunité
39:46de vous relater les faits,
39:48mais je suis là devant vous.
39:49Nous sommes arrivés à Minzic
39:51aux environs de 21h30.
39:53Et nous sommes rentrés à Minzic
39:55en passant par la brigade de Minzic.
39:57Les gendarmes de faction
39:59ne nous ont signalé aucun incident.
40:01Et nous sommes rentrés à Minzic.
40:03Nous sommes allés dire bonjour
40:05à ceux qui nous attendaient à Minzic.
40:07On a été accueillis par des jeunes
40:09et des groupes de danse.
40:11Les images ont circulé sur les réseaux sociaux.
40:13Et nous sommes redescendus à l'hôtel.
40:15Nous avons dîné.
40:17Et c'est à partir de minuit qu'ils sont intervenus.
40:19Et l'hôtel, à minuit,
40:21a voulu nous mettre à la porte.
40:23Nuit était l'intervention de Mme Essoleff-Effontam
40:25qui a rappelé que nous avions payé l'hôtel
40:27et qu'il fallait qu'on vienne jusqu'au matin.
40:29Le lendemain, le procureur est arrivé.
40:31Elle m'a rencontré.
40:33Elle est venue me rencontrer.
40:35Elle n'est pas venue seule.
40:37Elle a été assistée du responsable des GDIU du Nord,
40:39de toute la province du Nord,
40:41du commandant de brigade et d'autres agents
40:43qui ont tous dit
40:45que le climat dans le Wollongong était à la violence.
40:47Est-ce qu'on veut me faire croire
40:49qu'il y a des violences ?
40:51Quelques jours auparavant,
40:53il y a des gens qui ont fait des appels
40:55sur les réseaux sociaux demandant
40:57comment on empêche de rentrer dans le vol interne.
40:59J'aimerais quand même d'abord situer ces faits-là.
41:01Ensuite, quelle récupération y a-t-il
41:03à indiquer que nous avons là un Etat
41:05qui s'accroquine avec des voyous
41:07et qu'au niveau de Minsik,
41:09ce qui s'est passé là était devant les gendarmes.
41:11À aucun moment, ils ne sont intervenus
41:13pour disperser les quelques jeunes qui étaient là.
41:15À aucun moment, il y a eu une interpellation.
41:17Les gens ont barré la route
41:19avec leurs véhicules civils
41:21devant des gendarmes.
41:23Rien ne s'est passé.
41:25Est-ce que vous pensez
41:27que ce sont les civils
41:29qui ont envoyé des policiers
41:31intervenus à OYM
41:33dans un domicile privé ?
41:35Je n'ai pas besoin de récupérer quoi que ce soit.
41:37Vous faites le lien directement
41:39avec le régime en place.
41:41À chaque fois que vous parlez
41:43des événements au vol interne,
41:45vous faites un lien direct
41:47avec le bord de mer.
41:49C'est le village du papa
41:51du président de la transition.
41:53Et ils l'ont dit publiquement.
41:55Ceux qui les connaissent,
41:57les ont reconnus sur les réseaux sociaux.
41:59Ils les connaissent ouvertement, officiellement.
42:011. 2.
42:03Qui gère le procureur ?
42:05Qui gère le gendarme ?
42:07Qui gère les militaires ?
42:09Qui gère les policiers ?
42:15S'il vous plaît.
42:17S'il vous plaît.
42:20C'est moi qui suis ici.
42:22C'est moi qui réponds aux questions.
42:24Bien.
42:26Est-ce que vous pensez que
42:28si je ne faisais pas de la politique,
42:30on m'aurait empêché de parler ?
42:32Donc c'est la politique.
42:34Donc vous êtes d'accord avec moi
42:36que c'est une récupération politique ?
42:38Qu'est-ce que vous appelez récupération ?
42:40Votre discours,
42:42la question était assez large.
42:44Pourquoi votre discours
42:46n'est pas orienté vers
42:47les tensions ?
42:49Là, j'ai fait quoi ?
42:51Je vous dis ce qui s'est passé
42:53et je mets les autorités devant leurs responsabilités.
42:55Ce que j'ai dit est factuellement vrai.
42:57Est-ce qu'à l'Ibamba,
42:59le président de la Constitution n'a pas dit
43:01que ceux de l'Ibamba sont dans les PK,
43:03donc à retourner chez eux ?
43:05Il l'a dit ou il l'a pas dit ?
43:07Il l'a dit ou il l'a pas dit ?
43:09Bien.
43:11Est-ce qu'il n'a pas dit
43:13faites comme chez les fans,
43:15comme ce que vous faites chez vous ?
43:17Ce que je dis là n'est pas vrai, monsieur.
43:19On a un autre débat.
43:21Je ne comprends pas pourquoi ce que vous dites.
43:23Ce que je dis, c'est que vous avez
43:25pour toutes ces éducations,
43:27vous faites une récupération politique.
43:29C'est normal, vous êtes un acteur politique,
43:31c'est un choix.
43:33L'objectif du public,
43:35d'assurer la sécurité des citoyens.
43:37Et donc, lorsqu'on repartira dans le hollandais,
43:40chacun sera mis devant ses responsabilités.
43:43Il faudra qu'ils assurent la sécurité
43:45de ma dérégation
43:47dans le hollandais.
43:49Si maintenant les populations ne viennent pas m'écouter,
43:51c'est la liberté des populations.
43:53Mais que personne n'empêche
43:55qu'on circule dans le hollandais.
43:57Vous savez, quand on a dit,
43:59si vous continuez,
44:01il y a dans les villages
44:03des gens qui ont le calibre 12
44:05et qui peuvent tirer sur vous.
44:07Ça n'a pas été dit par les civils.
44:09Ça a été dit par les autorités.
44:11Mais si vous savez qu'il y a des gens
44:13qui ont prévu des embuscades,
44:15pourquoi on les arrête pas par anticipation ?
44:17Parce qu'il y a des côtels molotov,
44:19on a des bombes dans les voitures,
44:21on a des calibres 12,
44:23on va tirer sur quelqu'un.
44:25Est-ce que c'est normal dans un pays ?
44:28Et donc, moi je vous ai dit tantôt,
44:30nous avons été harcelés.
44:32Le cortège a été fouillé quatre fois,
44:34en moins de 30 kilomètres.
44:36Quatre fois.
44:38Et à l'heure où je vous parle,
44:40j'étais à Makoku
44:42et on m'a notifié un contrôle fiscal
44:44institut personnel.
44:45Donc moi, Bilibiz, en tant que citoyen,
44:47il y a un contrôle fiscal sur moi
44:49pour vérifier si je suis en règle
44:51avec le fisc.
44:53Nous sommes 100 000 agents publics
44:55de l'État.
44:57Allez chercher les 100 000 agents publics
44:59si quelqu'un fait sa déclaration au fisc.
45:01Mais je dois, moi, aujourd'hui,
45:03répondre de ça.
45:05Et je réponds de ça depuis que j'ai dit
45:07je ne suis pas d'accord avec vous.
45:09Et donc ce harcèlement-là, il est là,
45:11il continue, mais peu importe,
45:13je vais répondre.
45:15Je vais donc répondre à ce contrôle fiscal.
45:17Mais je fais observer que c'est inhabituel
45:19et que c'est des méthodes du passé
45:21que nous avons tous, aujourd'hui,
45:23le devoir de laisser.
45:26Mais les perpétuer,
45:28c'est ne rien changer au passé.
45:30Et les perpétuer, c'est mettre les gabonais
45:32dans une supercherie,
45:34on leur fait croire que les choses ont changé
45:36alors qu'on est pire qu'avant.
45:38Et donc nous allons continuer, nous,
45:40à dénoncer cela.
45:42Ce qui se fait aujourd'hui est pire qu'avant.
45:43Je ne réponds pas.
45:45Je suis en train de vous dire
45:47qu'on repartira dans le volontaire
45:49et nous repartirons quand tout ceci se sera apesé.
45:51Nous repartirons quand les conditions sont réunies.
45:53J'ai dit tantôt que je suis beau-fils du volontaire,
45:55mais j'aurais pu vous dire
45:57que mon père Zayon Minko Roger,
45:59il n'est pas né à Fumazo,
46:01il est né à Minvoul
46:03et que j'ai ma famille à Minvoul.
46:05J'aurais dû vous le dire.
46:07J'aurais dû vous dire que mes grands-parents,
46:09paternels, viennent de Minvoul.
46:11J'ai des oncles, ici, paternels, dans la salle.
46:13Minvoul, c'est chez moi.
46:15Non seulement c'est chez moi,
46:17mais je suis marié dans le volontaire, je le rappelle.
46:19Et au moment où on quittait Minzik,
46:21mes beaux-parents étaient déjà
46:23dans le volontaire habitable, mobilisés.
46:25Et certains partaient du habitable
46:27pour venir m'accueillir à Minzik.
46:29Il faut imaginer si je n'avais pas fait
46:31peu de responsabilités en disant
46:33qu'on retourne et qu'il y aurait des affrontements.
46:35Je sais aussi que c'est cet affrontement
46:37que certains cherchaient.
46:39Parce que ça m'a aussi été dit à Minzik.
46:41Le but était aussi de m'amener
46:43à Minzik.
46:45Comme ça, on avait le prétexte
46:47pour m'arrêter.
46:49Et donc, les collaborateurs proches
46:51et les amis, les compatriotes
46:53responsables d'Ensemble pour le Gabon,
46:55nous avons réuni, nous sommes réunis,
46:57on a réfléchi et on a dit,
46:59il ne faut pas céder à la provocation
47:01ni à la tentation.
47:03Repartons à Libreville,
47:05on va mieux organiser les choses.
47:07Il faut que le climat dans le pays s'apaise.
47:09Nous sommes à quelques semaines
47:11d'une échéance à laquelle
47:13le climat s'apaise.
47:15Il faut que les Gabonais écoutent librement
47:17les propositions des uns et des autres
47:19et qu'ils choisissent librement
47:21dans un climat apaisé.
47:23Et il est de la responsabilité
47:25de ceux qui gèrent l'État
47:27d'apaiser le climat,
47:29d'arrêter les dérives,
47:31de ne pas laisser les extrémistes
47:33prendre le dessus sur la loi
47:35et sur l'état de droit.
47:37Voilà ce que je voulais vous dire.
47:39Merci encore d'être venu
47:41et désolé pour les circonstances actuelles.
47:43Merci.