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Dans son édito du 18/02/2025 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur la place de l'Europe dans les négociations concernant la guerre en Ukraine.

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Transcription
00:00Si l'élection de Donald Trump réjouit les adversaires du wokisme,
00:04les ennemis de la bureaucratie, les amis du libéralisme,
00:08les supporters de la liberté d'expression,
00:10cette élection a un revers.
00:12Pour nous, les Européens, Trump est un adversaire,
00:15voire un ennemi.
00:17Plus fort est Trump, plus faible est l'Europe.
00:20Et convenons qu'elle n'a pas besoin de ça.
00:22Les Américains font ce qu'ils veulent.
00:23Et nous, on fait ce qu'on peut.
00:25En théorie, seule l'Europe unie peut contrer Trump.
00:30Hélas, telle qu'elle est construite, c'est impossible.
00:33Débrouillons-nous avec ce paradoxe.
00:35Ajoutons à cela le couple Emmanuel Macron-Olaf Scholz,
00:39sans doute le duo franco-allemand le plus faible de l'histoire moderne.
00:44Emmanuel Macron est affaibli, il est en fin de mandat.
00:47Et des élections législatives dimanche prochain en Allemagne
00:49scelleront sans doute le sort de Scholz,
00:52qui ne sera plus chancelier.
00:54Bref, selon le principe que la nature a horreur du vide,
00:58Trump fait ce qu'il veut, méprise les Européens,
01:01agit à Gaza, négocie en direct avec Poutine.
01:05Les Européens n'ont pas pu empêcher la guerre,
01:07ils sont incapables de faire la paix.
01:09Le shérif est dans la ville.
01:12Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour nous, Français,
01:14spectateurs d'un monde où la loi du plus fort est toujours la meilleure.
01:19Heureusement, il nous reste Jean Delafrontaine, le loup et l'agneau.
01:23La raison du plus fort est toujours la meilleure,
01:25nous l'allons montrer tout à l'heure.
01:26Un agneau se désaltérait dans le courant du nom de pur, etc.

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