[#Reportage] Entretien Exclusif avec le président de l’UDIS Hervé Patrick Opiangah
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00:00Je l'ai annoncé en titre l'interview exclusive sur GMP TV de l'ancien ministre
00:05d'Emine et président du Parti politique Ludis, Hervé Patrico Pianga.
00:10Il reviendra sur ce qu'il considère comme un acharnement judiciaire à motivation politique
00:15dont il se dit victime ces derniers temps.
00:17Bonsoir Monsieur Hervé Patrico Pianga, merci d'avoir accepté notre invitation et de
00:23nous accorder votre temps.
00:25Bonjour, merci à Gabon Media Time d'avoir bien voulu me donner l'opportunité de m'exprimer.
00:32Vous affirmez être victime d'un acharnement judiciaire à motivation politique.
00:37Quelles preuves tangibles détenez-vous pour soutenir cette accusation et pourquoi pensez-vous
00:42être spécifiquement visé ?
00:44Oui, j'affirme que je suis victime d'un acharnement judiciaire à motivation politique.
00:53Je m'appuie sur des faits scientifiques en droit, restons donc factuels.
00:59Le parti qui est le nôtre, Ludis, a procédé à une déclaration le jeudi 13 février 2025
01:12en présentant à la presse nationale et internationale des exploits judiciaires et par principe des
01:19exploits judiciaires sont inattaquables parce qu'ils reflètent la vérité des faits,
01:26c'est des constats.
01:27Alors, si un procureur de la République qui est le maître de poursuite et se retrouve
01:37dans une procédure viciée à l'origine parce que le 14 novembre 2024, il disait avoir reçu
01:55la plainte de madame Bilogué-Lucy alors qu'il n'en était rien, l'action judiciaire a été
02:04menée en toute illégalité.
02:07La preuve, elle est manifeste, elle est scientifique.
02:11À cet instant, je dirais comme disait Alfred Djiri que si le politique rentre par la porte,
02:21la justice sort par la fenêtre.
02:25Sur la base de faits, je suis en même et très à l'aise de dire et avec assurance
02:34que le dossier, il est politique et il est instrumentalisé par ceux qui gagnent un intérêt
02:41ou qui trouvent un intérêt dans cette persécution et le fait de remettre en mal nos institutions.
02:48Votre parti LUDIS exige un non-lieu immédiat et annonce des poursuites contre ceux
02:54qui qualifient de faussaires de la République.
02:57Quelle action concrète avez-vous engagée sur le plan juridique pour obtenir réparation
03:02de M. Hervé-Patrick Opianga ?
03:05Oui, je vais tout simplement paraphraser les membres du directoire de LUDIS pour dire que
03:13oui, je m'associe à eux pour demander à la justice de mon pays de prononcer un non-lieu
03:22à partir du moment où toutes les preuves scientifiques sont établies et qui manifestement
03:28accablent l'acharnement de la justice à mon encontre.
03:32Oui, parce que d'un autre côté, il y a déjà eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de
03:37torts occasionnés à des compatriotes qui sont ma famille, qui sont ma famille naturelle,
03:43ma famille conventionnelle, ma famille professionnelle.
03:47Il y a aussi des compatriotes qui se sont manifestés, qui ont protesté, qui expriment
03:53leur désarroi face à cet acharnement ou ce silence coupable de la part de l'institution
04:00qui est censée préserver les droits fondamentaux de chaque citoyen.
04:06Et je dirais tout simplement que oui, nous exigeons, ce n'est pas par manque de respect
04:15ou de considération, mais c'est beaucoup plus le fait de vivre une injustice assumée
04:28et qui me laisse penser que je suis encore considéré comme Gabonais.
04:36Si votre sécurité était garantie, seriez-vous prêt à rentrer au Gabon et à vous soumettre
04:42à la justice pour prouver votre innocence ou estimez-vous que le système est trop
04:47corrompu pour garantir un procès équitable ?
04:50Merci de me poser à nouveau cette question, mais je pense tout simplement que je l'avais
04:56indiqué lors de ma sortie par vidéo préenregistrée sur un média de notre frère Jonas Moulenda
05:08où matinalement je clamais mon innocence déjà et où j'avais interpellé les plus
05:18hautes autorités de l'État et la justice gabonaise afin de garantir ma sécurité et
05:25qu'à cet instant, si ma sécurité était garantie, je rentrais et me mettrais à la
05:31disposition de la justice.
05:33Cette demande, et pourtant qui concourait à la manifestation de la vérité, n'a jamais
05:44eu de suite.
05:45Donc, c'est tout simplement dire que oui, à cette époque, il était question de venir
05:54s'expliquer, mais à partir du moment où nous demandons un non-lieu avec des faits
05:58scientifiques et juridiques qui démontrent que la procédure ne devrait plus jamais
06:04exister, là je dirais tout simplement que j'attends que mon lieu soit prononcé au
06:11risque de me répéter et que la sécurité soit garantie par les plus hautes autorités
06:17que sont le Président de la République, le Président de la Cour constitutionnelle
06:22et la justice qui est tout de même garante de l'état after l'intégrité de tout un
06:32citoyen, l'intégrité physique de tout un citoyen.
06:35Oui, et à cet instant, je pense que je viendrai dans mon pays parce que je n'ai pas d'autre
06:44pays en termes de substitution.
06:46Je suis gabounais, j'ai tout investi au Gabon, je respire Gabon, je mange Gabon, je dors Gabon,
06:56je pense Gabon.
06:57Donc, oui, j'assumerai mes responsabilités.
07:03Merci encore M. Hervé-Patrick Opianga.
07:07Merci.