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Avec Martin Beraud

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-02-19##

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Transcription
00:00— Bonjour à toutes et à tous. Bonjour Gilles. — Bonjour Adélie.
00:03— Alors on va faire le point sur les dernières infos télé. Et Dieu sait s'il y en a. Et puis dans un premier temps, nous allons nous entretenir avec Martin Béraud.
00:12Est-ce que vous êtes là ? Bonjour. — Eh oui. — Oui. Bonjour. — Bonjour. Vous êtes réalisateur hier soir sur France 5.
00:18Et on peut justement voir le replay sur France.tv. Il y a eu la diffusion de Buffet. Que leur volonté soit faite. Alors c'est un sujet...
00:26— Et ça a bien marché. — Et ça a plutôt bien marché. — Plus de 650 000... — Oui. Plutôt très bien marché. 650 000 téléspectateurs.
00:33C'est vrai que c'est un sujet qui parle à tout le monde, ces grands buffets, buffets à volonté. Alors est-ce que ça vaut vraiment le coup ?
00:43Est-ce que les aliments sont de qualité ? Vous avez enquêté. Et c'est une enquête... C'est vrai qu'il y a beaucoup aux États-Unis.
00:49Je crois que ça a commencé là-bas. Enfin c'est pas je crois. C'est ce qu'on apprend dans votre doc, à Las Vegas en particulier.
00:56Et de plus en plus, en France, ce concept des buffets à volonté se développe. — Vous en avez visité combien de buffets à volonté ?
01:04— Oh là là. En France, je sais pas. Une bonne vingtaine, je pense. J'en ai testé pas mal. Et j'ai essayé de retenir ceux que je trouvais les meilleurs
01:13pour aller tourner dedans. Enfin sauf la séquence en caméra cachée qui est pas exceptionnelle, on va dire. Voilà.
01:20— Qui est assez édifiante sur certaines dérives. — Et j'étais étonné de pas voir les grands buffets de France, parce qu'on a cette image de luxe
01:30où il y a des huîtres, un tas de choses. Pourquoi il n'y a pas les grands buffets de France ? — Les buffets de Narbonne ? C'est ça, les grands buffets de Narbonne ?
01:38En fait, on les a évidemment sollicités, puisque c'est le buffet un peu star auquel la plupart des Français pensent quand ils pensent
01:46aux buffets à volonté un peu différents des buffets asiatiques qu'on retrouve beaucoup. Mais ils ont pas souhaité apparaître dans le documentaire,
01:54parce qu'aujourd'hui, eux, veulent plus trop être associés à l'image des buffets à volonté d'une manière générale et exigent d'être un peu à part
02:03dans cet univers, on va dire. Voilà. Donc c'est pour ça qu'ils sont pas... — Et vous, vous avez trouvé qu'ils étaient à part ?
02:07— Bah ils sont à part pas vraiment, parce que vous savez, on voit dans le film qu'il y a aussi pas mal de gens qui proposent des buffets comme ça,
02:14avec un peu plus sourcés, avec de la nourriture disons plus orientée française, quoi, et de qualité. C'est ce que j'ai montré aussi dans le film.
02:22Donc ils sont à part, parce que quand même l'immense majorité du marché sait ces grands buffets asiatiques qu'on voit dans le film.
02:29Mais ils sont pas uniques, on va dire. — Oui. — On pourra en parler pour ceux qui ont regardé hier. Ils ont découvert...
02:35Peut-être qu'ils le savaient, mais qu'il y avait 70 % de surgelés. — De surgelés, oui, absolument. — Les images sont assez étonnantes.
02:42— Enfin bon, moi, à chaque fois que je tombe sur un buffet, que ce soit même dans des hôtels et tout, je trouve que tout a le même goût.
02:48Je trouve que c'est assez rarement bon. Mais bon, on va en reparler avec vous. Pour l'instant, c'est le zapping de Gilles.
02:53« Sud Radio-Médias », l'instant zapping. — Valérie, une nouvelle fois dans l'actu. C'est l'affaire Betarame qui occupe les médias.
03:02Et Quotidien a rencontré l'une des victimes. Et vous allez entendre son témoignage. Et de quelle façon lui a gardé tout secret parce qu'il en avait honte ?
03:11— C'est Alain qui m'a fait prendre conscience que j'avais été abusé sexuellement. Jusque-là, je n'en avais pas l'idée ni je ne l'avais pas intégré.
03:20On trouvait ça honteux. Et on ne voulait pas ne pas être cru. Moi, je l'ai dit à ma grand-mère. À l'époque, c'est elle qui m'a élevé.
03:29Ma grand-mère me traitait de menteur, parce qu'elle était très pieuse, très croyante. Donc forcément, elle ne l'a jamais dit à ma mère.
03:36Et elle est morte avec ça. Et ma maman, je lui ai appris il y a un an. Elle était effondrée.
03:43— Il y a seulement un an qu'il l'a dit à sa mère. — Et beaucoup ont dit qu'ils pensaient qu'ils étaient seuls dans cette situation et qu'ils ont découvert
03:50qu'il y avait plus d'une centaine de victimes qui ont gardé le silence pendant de nombreuses années aussi.
03:56— J'imagine qu'il reviendrait sur l'infonymique dans vos débats. — Oui, on va en reparler. On en a parlé hier, mais on va en reparler.
04:00— Au plus mal, le pape François a annulé hier tous ses engagements. Il souffrirait d'une pneumonie bilatérale. Alors de nombreux Italiens ont commencé
04:08à se rendre au Vatican pour prier sous les fenêtres du pape. Hier, sur BFM, alors on la connaît bien, Caroline Pigozzi, journaliste à Paris Match
04:17et grand spécialiste de l'histoire du Vatican, expliquait l'importance de la figure du pape pour les Italiens. C'était sur BFM.
04:23— Il faut comprendre une chose, c'est que Rome, c'est tout à fait particulier, même l'Italie. Quand ils vont à l'école, les enfants italiens
04:29ont un crucifix dans la classe et font des cours d'instruction religieuse. Donc pour les Italiens, qu'ils soient pratiquants ou pas, le pape,
04:36il est chez eux, il est à eux, il est dans leur pays. Il y a une relation comme un grand-père. Il fait partie de leur paysage.
04:43Donc on fait attention et on essaye un petit peu de les ménager, parce que c'est pas du tout comme personnage laïc dont on dirait...
04:53C'est autre chose. Il y a un affect. Il y a les chauffeurs de taxi. Quand moi, je vais au Vatican, ils me disent « Ah, comme vous avez de la chance
04:59d'aller au Vatican ». Et c'est pas qu'ils soient toute la journée avec un chapelet ou à dire « La Sainte Vierge est toujours vierge »,
05:04mais c'est quelque chose d'à part, le pape en Italie.
05:07– Moi, je ne savais pas qu'il y avait une croix ou un crucifix dans les écoles italiennes, vous le saviez ?
05:13Je ne le savais pas du tout. C'est l'image de choc, voire aussi bien à la télévision que sur les réseaux sociaux,
05:22c'est l'image de l'avion de Delta Airlines qui est sur le dos. Une image impressionnante, une image rare,
05:29où les passagers sont encore sous le choc d'être sortis déjà vivants de cet accident.
05:34– Moi, je me suis posé la question de les voir filmer. Je ne sais pas ce que vous en pensez, Martin Béraud,
05:40si vous êtes dans un accident d'avion, est-ce que votre premier réflexe, c'est de sortir votre téléphone pour filmer ?
05:44Peut-être que vous, en tant que réalisateur ? Oui, c'est ça ?
05:47– Oui, mais cela dit, au moins, ils sont sûrs de passer à la télévision.
05:51– Ça, c'est sûr. – Reportage dans le 20h de France 2.
05:54– Laissez tout, ne prenez rien, allez-y !
05:56– Ils se faufilent à quatre pattes pour évacuer au plus vite. Dans la panique, les passagers découvrent leur avion
06:02couché sur le dos, les roues vers le ciel.
06:05– Oh mon Dieu, j'étais dans cet avion !
06:08– Échoué sur la piste enneigée. L'appareil n'a plus d'aile droite, mais le fuselage est quasi intact.
06:13– Je suis à Toronto. On vient d'atterrir. Notre avion vient de se crasher. Il est à l'envers.
06:20– Les rescapés ont du mal à se remettre de leurs émotions.
06:23Sur cette vidéo, on voit l'avion de la compagnie américaine Delta aborder son atterrissage à Toronto.
06:28Il y a du vent, de la neige. Il touche le sol très brusquement.
06:32L'avion est déséquilibré. Son aile frappe la piste, prend feu et l'avion se retourne.
06:39– Non, non, non, non, non !
06:41– Oui, mais c'est vrai que quand vous le dites, il y a aussi des images qui circulent sur le web
06:46et qui étaient juste après, parce que vous savez que j'ai raccourci pour le zapping.
06:50Il y avait des images à l'intérieur de l'avion. C'est vrai que sortir son portable
06:54pendant qu'on est en train de vivre une catastrophe…
06:56– Oui, c'est un peu étrange, mais bon, c'est comme ça.
06:59– Dans la rubrique, les candidats de jeu sont quand même formidables.
07:03J'en ai passé un hier ou avant-hier.
07:05Voici Gaëtan qui a partagé son talent avec le présentateur de Slam, Théo Curin.
07:10Il a… Ah, vous l'avez vu ? – Non, non, j'ai pas vu.
07:12– Ah oui, il a un petit talent. Vous allez voir.
07:15– Gaëtan, votre talent, c'est de très bien siffler.
07:18– Oui, je ne sais pas si c'est vraiment un talent, mais en tout cas, depuis que je suis tonton,
07:21on dit que je siffle bien. Je pense que ça aide.
07:24– Ah oui ? – Oui, je suis tonton depuis 4 ans.
07:26– Alors, je peux vous faire…
07:28– …
07:38– J'ai reconnu Michael Jackson !
07:40– Oui, c'est ça !
07:42– Ah, la vie en rose, magnifique !
07:44C'est vrai que c'est agréable. – Oui, c'est pas mal.
07:46– Ah oui, bravo, félicitations.
07:48– Un petit sifflement, Martin Berreau ?
07:50– Non, non, pas le matin.
07:53– Il y a quelques semaines, on parlait avec Olivier Choultest de Mylène Farmer.
07:59Écoutez cette news incroyable, son album « Nevermore » est plus vendu que Michael Jackson en 2024.
08:09C'est le top 10 mondial.
08:11– Évidemment, Michael Jackson, comment voulez-vous qu'elle soit le plus vendue ?
08:13– Ses thrillers, ça se vend toujours, madame.
08:15– Oui, mais vous dites cette année, je ne comprends pas.
08:18– En 2024, Sony sort le classement de ses disques les plus vendus.
08:24– D'accord.
08:26– Michael Jackson est dixième, et le cinquième album dans ce top mondial, c'est Mylène Farmer.
08:32– D'accord.
08:34– Et de son album « Nevermore », vendu devant Mariah Carey, pour tout vous dire.
08:40Devant même l'album de Noël de Mariah Carey.
08:44« Nevermore »
08:54– Bravo Mylène Farmer, Coco Rico.
08:58– Et qui vous dit que Michael Jackson est mort ?
09:00– Ah oui, c'est sûr.
09:02Martin Béraud va pouvoir enquêter.
09:04On se retrouve avec vous, vous êtes réalisateur,
09:06et je vous encourage tous à aller voir le documentaire sur france.tv.
09:10« Buffets que leur volonté soit faite ».
09:12On va en parler dans un instant, pardon.
09:14Ces grands buffets, que se cache derrière ce concept de buffet à volonté,
09:18de restaurant à volonté ?
09:20On en parle avec vous, à tout de suite.
09:32L'invité du jour, Martin Béraud, réalisateur.
09:36Vous avez réalisé ce documentaire qu'on a pu voir hier sur France 5.
09:38« Buffets que leur volonté soit faite ».
09:40C'est évidemment en replay sur france.tv.
09:42Je pense que tout le monde a compris maintenant le principe du replay.
09:46Et c'est vrai que le sujet nous a intéressés et interpellés absolument.
09:52Donc ces grands buffets, ces restaurants à volonté,
09:56qui sont de plus en plus nombreux, en particulier,
09:58c'est ce qu'il y a dans votre documentaire,
10:00les restaurants chinois qui proposent ce genre de buffet.
10:04Racontez-nous un petit peu, comment vous avez eu l'idée de ce doc ?
10:07C'est vous qui l'avez eu ?
10:09Et puis nous expliquez un peu ce qu'est l'origine de ce type de buffet.
10:15L'idée, c'est le producteur François Pommès qui me l'a proposé.
10:19Moi, c'était un univers que je connaissais un petit peu,
10:21mais pas tant que ça.
10:23Et ça m'a plu, intéressé, intrigué, et amusé de m'intéresser quand même
10:27à ce qu'on a un peu particulier.
10:29Quant à l'origine, alors si vous parlez de l'origine de la création aux Etats-Unis,
10:33c'est à ça que vous voulez faire référence ?
10:35Comment sont nés ces buffets ?
10:37Voilà, c'est ce qu'on explique dans le film.
10:39En fait, c'est né à la fin des années 40 aux Etats-Unis, à Las Vegas,
10:43dans les casinos, puisque Las Vegas, vous savez, est focalisé sur le jeu.
10:49Et en fait, dans les casinos, il y a un communicant, je crois, à la base,
10:53qui a eu l'idée de mettre en place une restauration
10:58qui soit en permanence, où les gens allaient servir eux-mêmes
11:02pour qu'ils restent dans le casino.
11:04L'idée, c'était de maintenir captifs les joueurs dans les casinos.
11:09Donc en fait, en leur proposant de la nourriture sur place,
11:12où ils allaient eux-mêmes se servir et à volonté,
11:14comme ça le casino était sûr que les gens ne sortaient pas du casino,
11:17mangeaient comme ça en vitesse et continuaient à jouer.
11:20Et donc le modèle était né comme ça.
11:22Et puis on pouvait amener sa petite assiette devant son jackpot
11:26et grignoter 2-3 choses et continuer à jouer et à gagner de l'argent.
11:31Ou en perdre plutôt.
11:33Oui, en perdre, c'est le but.
11:34C'est le but.
11:35Mais en tout cas, la première motivation, c'était pas culinaire, c'était pécunier.
11:40Exactement, c'était de la nourriture de mauvaise qualité
11:43et à un prix complètement délirant.
11:45On montre dans le film les affiches de ces buffets d'époque.
11:48C'était 2 dollars, vous voyez, pour manger à volonté.
11:51Alors c'est des dollars des années 50, 60, 70,
11:54qui valent beaucoup plus qu'aujourd'hui.
11:58Mais c'était quand même des prix dérisoires.
12:01Ça fait réagir nos auditeurs.
12:03Stéphane nous dit qu'à Montréal, il y a des restos japonais ou chinois.
12:06On paye 20 euros à volonté et on paye ce que l'on ne mange pas.
12:09Je ne sais pas très bien comment ça...
12:11Vous avez déjà vu ce concept-là ?
12:13Oui, c'est ce qu'on montre aussi dans le film.
12:16C'est que les restaurants facturent les assiettes non terminées.
12:22Alors en fait, concrètement, ça n'arrive quasiment jamais.
12:25C'est-à-dire que déjà la plupart du temps, les gens finissent leurs assiettes
12:29et souvent les restaurateurs n'appliquent pas forcément ces sanctions
12:33qui sont surtout là pour faire peur, entre guillemets.
12:35Mais il y a quand même cette idée de ne pas trop gâcher.
12:38Vous le racontez dans le doc,
12:41mais est-ce que dans ces buffets, on mange pour son argent ?
12:44Est-ce qu'on a le sentiment qu'il y a une profusion,
12:48mais est-ce que finalement, on mange beaucoup ?
12:51Alors voilà, ça c'est toute la question.
12:53C'est-à-dire qu'il y a un petit pourcentage de gens qui se coiffent,
12:57si vous me pardonnez l'expression,
12:59et la plupart des gens ne mangent pas tant que ça.
13:02Et en fait, ils vont surtout pour goûter des choses un peu diverses
13:06qu'ils ne goûtent pas généralement,
13:09et trouver quand même une grande diversité de plats.
13:11Et moi, qui en ai quand même pratiqué pas mal maintenant,
13:13et franchement, je l'aime plutôt bien pour être honnête,
13:16j'avoue que quand j'y vais, plutôt que de me gonfler,
13:18c'est plutôt picorer un petit peu partout qui m'intéresse.
13:21Et il y a beaucoup de gens qui sont dans ces démarches-là.
13:23Oui, vous avez une spécialiste dans le doc
13:25qui dit que justement, l'abondance fonctionne sur le cerveau,
13:29et qu'il joue là-dessus, sur le côté qu'il y a une abondance.
13:33Et comme il y a une abondance, on ne sait pas trop quoi choisir.
13:36S'il y avait 4-5 salades, du coup on s'en servirait beaucoup.
13:40Mais s'il y a 20 salades, on en prend un petit peu dans ces salades.
13:44Et c'est ce qui fonctionne économiquement en fait.
13:46Oui, parce que c'est quoi le modèle économique effectivement ?
13:51Le modèle économique, c'est le volume.
13:53C'est basé sur ça, c'est-à-dire qu'on a un restaurateur,
13:56qui d'ailleurs je trouve relativement transparent,
13:59qui nous dit que sur une formule qui vend 27 euros,
14:03il ne gagne qu'entre 1,50 et 2 euros par couvert.
14:06Donc vous voyez, ils ont besoin de faire énormément de volume
14:10pour être rentable au niveau de la nourriture.
14:13Puisqu'ils ne peuvent pas maîtriser exactement les quantités, etc.
14:15C'est là que justement se trouve le problème.
14:17C'est que vous ne savez pas à l'avance qu'est-ce que vous allez servir,
14:20combien vous allez servir, etc.
14:22Donc c'est là qu'il y a un vrai problème de maîtrise des quantités, etc.
14:27Juste de réaction d'auditeurs aussi, Stéphane nous dit toujours
14:31j'ai vu que des clients se faisaient virer parce qu'ils mangeaient trop.
14:33Un faux ou un tox ?
14:35Il paraît que ça existe, moi je n'ai jamais vu ça.
14:37Je crois que c'est extrêmement rare, mais il y a eu une affaire en Allemagne
14:40avec un client qui avait pris des quantités,
14:42mais je ne pensais même pas que c'était possible pour un être humain,
14:46et qui a fini par être renvoyé, dit-on, dans un restaurant asiatique.
14:49Je crois que c'était un problème de sushis.
14:51Et Gilles, un auditeur fidèle, nous dit
14:53je ne vais pas au buffet libre en France, mais en Espagne,
14:55c'est beaucoup moins cher, en plus la boisson, bière, vin,
14:58et cava espagnol, et café y compris, avec modération,
15:02évidemment pour 20 euros et à volonté,
15:05après rien à voir avec les grands buffets de Narbonne,
15:08gargantuesques et de qualité.
15:10Mais je sais que ce modèle de grand restaurant asiatique,
15:13où on retrouve un peu de tout, parce qu'il y a de la nourriture asiatique,
15:16mais il y a vraiment de tout, c'est ça qu'il faut retenir,
15:18on les retrouve, je crois, dans toute l'Europe.
15:20Notamment en Espagne, au Portugal, etc.
15:23Il y en a en Allemagne, aux Pays-Bas,
15:25je sais que c'est un modèle qui a été répliqué dans toute l'Europe.
15:28Vous avez au Brésil également des restaurants,
15:31mais cette fois-ci c'est au kilo, c'est-à-dire qu'ils pèsent votre assiette
15:35et c'est suivant les quantités que vous prenez,
15:37que vous payez les choses au kilo.
15:40Donc si vous prenez des choses légères, vous pouvez en prendre beaucoup,
15:42et des choses plus conséquentes comme les pâtes.
15:45Vous l'avez vu, les buffets au kilo au Brésil ?
15:48Non, on n'est pas allé au Brésil,
15:50on ne pouvait pas aller partout évidemment,
15:52on est là aux Etats-Unis, c'est déjà pas mal.
15:54Et je sais qu'au Brésil aussi il y a le rodizio,
15:57vous savez la chourasqueria, la viande à volonté.
16:00Ça existe aussi en France, mais on ne pouvait pas tout montrer.
16:03Evidemment on voulait montrer la grande diversité qui existe.
16:07Comment vous expliquez le développement de ces restaurants,
16:11alors qu'on parle, vous l'évoquez dans le reportage,
16:13mais pour dire un petit peu à nos auditeurs,
16:16on parle de consommation responsable,
16:18et là on a le sentiment qu'on est un peu à l'opposé.
16:21On en est très loin, donc ce n'est pas tellement dans l'air du temps en fait.
16:24Parce que je pense que c'est effectivement assez en contradiction avec l'air du temps,
16:28c'est ce que je dis dans le film d'ailleurs,
16:30et je pense que les gens ont envie de se faire plaisir tout simplement.
16:33On n'y va pas pour faire le gourmet,
16:36je pense quand même que la sensation d'un certain « luxe »
16:42à bas prix, dans la plupart des cas,
16:45ce n'est quand même pas si cher que ça,
16:47et donc on a cette profusion,
16:49tout le monde peut accéder à la profusion,
16:53et notamment dans des moments de crise,
16:56on est quand même dans des périodes de crise depuis quelques temps,
16:58je pense que les gens ont envie de se faire plaisir tout simplement.
17:01Et puis ils sont placés à des endroits stratégiques,
17:03puisqu'ils sont là où vous faites les courses,
17:05donc ils sont souvent là où il y a les grands magasins,
17:08et des grands ensembles,
17:10ils trouvent plusieurs buffets d'ailleurs, côte à côte.
17:12Ils sont très souvent dans des grands ensembles,
17:15des centres commerciaux comme vous l'avez dit,
17:18déjà pour deux raisons,
17:20parce qu'ils ont besoin d'emplacements très grands,
17:22et qu'ils soient avec des loyers abordables,
17:25c'est pour ça que c'est beaucoup plus rare de les retrouver en plein centre-ville,
17:27et puis surtout ils ont besoin de volume,
17:29donc ils vont s'implanter là où il y a beaucoup de clientèle qui va passer.
17:33Ça veut dire qu'ils font combien de clients une soirée ?
17:36Celui dans lequel on a filmé,
17:38800 couverts en une soirée.
17:40Donc vous rajoutez le midi où ça doit être à peu près la moitié,
17:42vous faites 1200-1500 couverts par jour.
17:44Ah oui, quand même !
17:46Mais c'est énorme !
17:48Est-ce qu'il y en a des bons à Paris ? Demande une auditrice.
17:51À Paris, vous en avez des très bons,
17:53après je ne sais pas à quel point je peux citer les marques ou pas.
17:55Si vous en citez plusieurs, oui.
17:57Voilà, le dernier restaurant dans lequel on va,
18:01notamment dans le 15e arrondissement,
18:03qui est un établissement un peu plus luxueux,
18:05puisque c'est 60 euros par personne à peu près,
18:07c'est absolument délicieux.
18:09Je me suis régalé et je sais que les gens se régalent d'une manière globale.
18:11C'est un restaurant asiatique ?
18:13Non, c'est un restaurant...
18:15Dites-le.
18:17Ça s'appelle Polichinelle,
18:19c'est un restaurant végétarien.
18:21Il n'est pas végan, il est végétarien justement.
18:23Il est dans une démarche beaucoup plus responsable,
18:28un peu à l'opposé de ce modèle,
18:30mais ça reste à volonté.
18:32C'est la cuisine bistronomique ou gastronomique,
18:34et franchement c'est absolument délicieux.
18:36Il faut avoir un sacré coup de fourchette,
18:38mais je vous promets que ça vaut le coup.
18:40Chez vous, il y a des buffets très bons.
18:42Alors dans votre doc, vous intéressez beaucoup
18:44aux buffets asiatiques, chinois en particulier,
18:46où on voit qu'il est surgelé,
18:48on n'en a pas très envie d'y aller.
18:50Il y en a des bons,
18:52il y en a des meilleurs que d'autres.
18:54Celui dans lequel j'ai choisi de filmer,
18:56c'est un que j'ai trouvé bon,
18:58parce que je trouvais que c'était quand même mieux
19:00de mettre en avant des gens qui travaillaient bien.
19:02Evidemment, ce n'est pas le meilleur restaurant asiatique
19:04dans lequel vous allez manger,
19:06mais vous avez une grande diversité de plats,
19:08c'est franchement pas mauvais.
19:10Et évidemment, c'est du surgelé,
19:12mais comme vous savez, par exemple,
19:14les nems, dans l'immense majorité des restaurants asiatiques,
19:16sont surgelés, même dans les très bons restaurants asiatiques.
19:18Ah bon ? Ils sont surgelés ?
19:20Très souvent, oui.
19:22Les restaurants vietnamiens, par exemple à Paris,
19:24même les meilleurs,
19:26très souvent, les nems sont surgelés.
19:28Alors, buffet asiatique, le meilleur,
19:30on nous demande, pour vous,
19:32le Pacifique, pour moi, celui où j'ai filmé,
19:34j'en ai testé pas mal d'autres.
19:36Celui où vous avez filmé,
19:38ce n'est pas celui où il y a les fraudes qui viennent ?
19:40Non, non.
19:42Parce qu'il y a
19:44un restaurant en caméra cachée
19:46avec les fraudes,
19:48où là, on voit, par exemple,
19:50alors j'imagine que c'était pour faire
19:52les dimsums ou autre,
19:54mais on voit une énorme
19:56poubelle où il y a la viande hachée
19:58dedans.
20:00Oui, tout à fait.
20:02C'est assez spécial, on va dire.
20:08Ce restaurant s'est trouvé
20:10mis en demeure.
20:12De ce que j'ai compris,
20:14c'est quand même assez fréquent
20:16que les inspecteurs
20:18rencontrent ce genre de cas de figure.
20:20Ce n'était pas non plus un contrôle catastrophique
20:22qu'on a vu,
20:24c'est-à-dire qu'il n'y a rien de gravissime.
20:26Mais bon, c'est sûr
20:28que ça fait quand même un petit peu réfléchir.
20:30Et sur les surgelés, surtout aussi,
20:32on voit que ça occupe
20:34presque tout
20:36un frigo.
20:38Comme ils ont des quantités astronomiques
20:40de nourriture, forcément,
20:42ça occupe les stocks, ça occupe l'espace.
20:44C'est un peu le bordel,
20:46si vous me passez l'expression.
20:48En fait, la grosse difficulté,
20:50c'est comme ils ont des centaines
20:52de choses à gérer, c'est beaucoup plus difficile
20:54que quand vous gérez quelques plats.
20:56C'est là que parfois
20:58la maîtrise peut un peu s'effacer.
21:00Et ce qui marche le mieux, c'est la friture.
21:02Ce qui marche le mieux, c'est la friture,
21:04évidemment, c'est sur quoi les gens se jettent.
21:06C'est aussi des choses que vous ne pouvez pas faire
21:08chez vous, forcément. Enfin, pas si facilement
21:10que ça.
21:12Et ça se consomme facilement, et puis c'est bon.
21:14Norbert nous dit, près de Pau,
21:16j'ai vu une serveuse remettre des petits desserts
21:18à la vente venant des assiettes
21:20des clients partis.
21:22Vous n'avez pas vu ça ?
21:24Non, moi je n'ai pas vu ça.
21:26Ils se sont débrouillés pour que je ne vois pas ça ce jour-là.
21:28C'est quand même assez spécial de faire ça.
21:30Oui, j'imagine que c'est...
21:32Ce n'est pas très recommandé, je pense.
21:34Non, mais il montre...
21:36Martin montre une petite astuce
21:38des buffets.
21:40C'est dans les desserts,
21:42si vous mettez un dessert dans une petite assiette,
21:44ça fait plus chic que d'avoir la tarte.
21:46Et d'avoir plein de
21:48petites assiettes de gâteaux,
21:50vous la prenez plus facilement et ça fait plus chic.
21:52Alors, est-ce que ces buffets,
21:54c'est la vraie question,
21:56gagnent, même si vous en avez parlé tout à l'heure,
21:58est-ce que tous gagnent de l'argent
22:00ou il y a quand même du
22:02gâchis et que c'est compliqué de gagner sa vie
22:04avec un buffet ?
22:06Moi, je pense que ce n'est pas si facile, qu'ils ont besoin
22:08vraiment de faire énormément
22:10de volume et que ça cartonne.
22:12Donc, ce n'est pas si facile, c'est très serré
22:14et ça ne marche que quand c'est vraiment
22:16rempli. Et si l'emplacement est mal choisi,
22:18si la réputation est mauvaise,
22:20s'il n'y a pas assez de clientèle qui rentre,
22:22très vite, ils vont faire faillite.
22:24On salue les grands buffets
22:26de Narbonne, c'est un peu
22:28notre région.
22:30Vous ne les avez pas filmés parce qu'ils se
22:32détachent quand même un petit peu
22:34de la masse,
22:36j'ai envie de dire,
22:38de buffets un peu
22:40modèles,
22:42je ne trouve pas le mot, de buffets un petit peu
22:44plus du tout venant.
22:46Plus populaires, chercher le mot.
22:48Oui, exactement.
22:50Après, encore une fois, ils ne sont pas uniques,
22:52mais je sais que
22:54c'est très très bon, ils cartonnent,
22:56ils sont complets je crois maintenant quasiment deux ans
22:58à l'avance et eux pour le coup,
23:00je n'ai aucun doute sur leur rentabilité,
23:02d'autant qu'ils maîtrisent beaucoup mieux
23:04je pense, les quantités
23:06qui vont être servies parce qu'ils ont l'habitude, ils maîtrisent
23:08vraiment depuis très longtemps et ils savent
23:10exactement ce qu'ils servent, toujours les mêmes plats.
23:12C'est là que la rentabilité
23:14elle vient aussi, c'est que vous faites toujours la même chose,
23:16vous avez toujours la même manière de travailler,
23:18ce qui n'est pas le cas d'autres buffets qui doivent au contraire s'adapter
23:20à ce que les
23:22marchés leur proposent justement pour travailler
23:24de manière rentable. Et puis il y a un autre endroit où vous avez
23:26beaucoup de buffets, c'est dans les parcs d'attraction
23:28quand même, la plupart des restaurants
23:30à Disneyland
23:32ou chez Astérix, c'est des
23:34buffets. Oui, au Puy du Fou.
23:36Au Puy du Fou, vous en avez 4 ou 5 je crois,
23:38qui ont l'air assez amusants,
23:40on ne pouvait pas aller partout, mais il y a des thématiques
23:42historiques au Puy du Fou,
23:44mais il y en a effectivement dans tous les parcs d'attraction
23:46et puis évidemment dans les clubs de vacances.
23:48Ah oui, le Club Med, le fameux
23:50buffet du Club Med.
23:52Et ça se développe en France ?
23:54C'est une tendance ?
23:56Ils continuent d'en ouvrir, il y en a ouvert
23:58pas mal ces
24:00dernières décennies.
24:02Je pense que le marché n'est pas extensible à l'infini parce que
24:04il y a besoin de beaucoup de volume,
24:06donc ils ne peuvent pas non plus être si nombreux, mais ils se sont
24:08beaucoup ouverts ces derniers temps et ça continue
24:10d'ouvrir, carrément. Très bien, merci
24:12beaucoup Martin Béraud d'avoir été avec nous.
24:14Votre enquête Buffet, que leur volonté
24:16soit faite, c'est à retrouver sur
24:18france.tv, c'était diffusé hier soir
24:20sur France 5, et ça a plutôt très bien marché.
24:22Vous avez donné un replay documentaire, c'est le 6ème
24:24parce que c'est un peu compliqué.
24:26Bon, maintenant, sur les télés, vous tapez
24:28replay documentaire.
24:30Oui, c'est facile à trouver.
24:32Il est en rediffusion le 2 mars à 16h30.
24:34Et vous n'avez pas eu d'intimidation ?
24:36Demande un auditeur.
24:38Non, pas du tout.
24:40Il y a beaucoup de Buffet
24:42qui nous ont fermé leurs portes, ça c'est sûr.
24:44On a eu du mal à trouver des gens qui accétaient
24:46de nous recevoir, mais sinon aucune intimidation.
24:48Merci à vous.
24:50On se retrouve dans un instant avec vous
24:52Gilles pour parler des dernières infos
24:54de la télé. A tout de suite.
24:56Le 10h midi
24:58Sud Radio Média
25:00Valérie Expert, Gilles Gansman
25:02Sud Radio
25:04Le Supplément Média
25:06On est
25:08avec vous, sur Sud Radio,
25:10l'émission Média avec les dernières infos
25:12médias, et il y en a.
25:14Oui, dernières infos médias qui ont été publiées sur
25:16différents sites de télé Loisir ou
25:18de Pur Media, entre autres.
25:20Hier, le tribunal de Paris a condamné
25:22Stéphane Plaza,
25:24c'était sur tous les sites, l'animateur
25:26vedette de M6 à 12 mois
25:28de prison avec sursis
25:30pour violences conjugales
25:32récurrentes sur une ancienne compagne.
25:34L'animateur, en revanche, a été
25:36relaxé des chefs de violences psychologiques
25:38habituelles sur
25:40une autre compagne. Stéphane Plaza
25:42a immédiatement fait appel. De son côté,
25:44le groupe M6 a donc annoncé
25:46à 20h la déprogrammation
25:48dès ce jour, donc hier,
25:50des émissions de Stéphane Plaza.
25:52Alors, il reste en suspens une
25:54vraie question, c'est l'association
25:56entre M6 et Stéphane Plaza
25:58et ses agences. Et les agences, et ce matin,
26:00il y avait un article dans Le Parisien
26:02qui racontait le désespoir
26:04des agences Stéphane Plaza qui ferment les unes
26:06après les autres et qui, parfois, ne peuvent pas
26:08fermer, qui n'ont plus de clients, qui ont
26:10zéro chiffre d'affaires depuis 3 mois
26:12et qui ne peuvent pas
26:14se déprêter puisqu'ils ont un contrat
26:16qui les lie, et parfois, on leur demande plusieurs centaines
26:18de milliers d'euros pour pouvoir
26:20fermer cette agence.
26:22Et ils n'ont pas le droit de changer de nom ?
26:24Alors, il y en a qui l'ont fait, mais
26:26théoriquement, ils n'ont pas le droit. Mais ce que racontent
26:28les agences immobilières Stéphane Plaza,
26:30c'est que les gens ne veulent plus voir le nom de Stéphane
26:32Plaza sur leur appartement,
26:34vous savez, les panneaux Stéphane Plaza.
26:36Moi, j'en avais une à côté de chez moi qui a fermé
26:38il y a 3 mois. Donc, c'est une
26:40vraie question et il faudrait que M6 et Stéphane
26:42Plaza répondent quand même à ces agents immobiliers
26:44qui n'ont aucune nouvelle.
26:46Aucune, aucune nouvelle.
26:48Et Le Parisien a contacté, j'ai pas lu l'article,
26:50ils ont contacté M6 ? Oui, ils ont contacté,
26:52je ne sais pas, je ne me souviens plus, je l'ai lu
26:54ce matin. Je crois qu'ils n'ont pas de réponse
26:56d'M6. Le lundi 10 mars,
26:58Stéphane lancera une nouvelle série
27:00avec qui d'après vous ? Je ne sais pas.
27:02Samuel Lebillon.
27:04TF1. Vous vous rendez compte
27:06qu'il a fait des audiences de France 2
27:08et récupéré par TF1,
27:10c'est un joli coup. Alors, ça va s'appeler
27:12Carpe Diem. Il est accusé
27:14à tort du meurtre de sa femme. Il passe
27:1617 ans en prison et quand il ressort,
27:18il devient avocat
27:20et qu'est-ce qu'il va faire ?
27:22Rechercher le meurtrier de sa femme.
27:24Grand article hier
27:26dans Ouest France qui a publié une tribune,
27:28je ne sais pas si vous l'avez vue, écrite par
27:30l'ensemble des syndicats de l'audiovisuel
27:32et co-signée par 1600
27:34élus pour s'opposer
27:36au projet de la réforme de l'audiovisuel
27:38public qui doit regrouper
27:40Radio France,
27:42Médiamonde, Lina
27:44et la holding France Média.
27:46Alors, sur
27:48cette tribune publiée par nos
27:50confrères de Ouest France, il y a 72
27:52députés.
27:5461 sénateurs.
27:56Il y a aussi le maire de Lille,
27:58de Nantes, de Brest qui s'associe à cet appel
28:00pour annuler cette réforme
28:02qui sera présentée à l'Assemblée nationale.
28:04Et puis,
28:06en fait, ce qu'il reproche dans cette tribune,
28:08c'est le fait que forcément
28:10si vous rassemblez tout le monde,
28:12il y a moins de pluralité et il y a
28:14moins également de diversité
28:16parce que c'est le même
28:18gichet en fait.
28:20Non, non, c'est bon.
28:22On en sait un peu plus
28:24sur les dernières 48 heures de C8
28:26qui approche à grand pas.
28:28C'est la semaine prochaine.
28:30Le 27 février, dès 21h,
28:32bon, ça va être chaud,
28:34il y aura un 100%, touche pas à mon poste,
28:36avec une sorte de jeu de la vérité
28:38où Cyril Hanina a promis de répondre
28:40à toutes les questions en direct
28:42grâce à un standard
28:44qui va être ouvert en direct. Alors vous imaginez,
28:46trois heures de direct
28:48où Cyril Hanina promet de répondre à toutes les questions.
28:50Je pense que ça va être
28:52un carton d'audience.
28:54Déjà, Cyril Hanina cartonne.
28:56En ce moment, les audiences sont incroyables.
28:58Il est vraiment en tête de toutes les audiences.
29:00Il est premier talk show de la télé.
29:02C'est là qu'on se dit
29:04c'est totalement injuste.
29:06C'est totalement injuste ce départ.
29:08Surtout quand vous avez le public qui est au rendez-vous,
29:10une audience monumentale en vue
29:12et puis ensuite
29:14sera suivi, toujours le 27 février,
29:16un grand doc sur les coulisses de TPMP
29:18qui a suivi les derniers jours
29:20entre guillemets de fabrication de TPMP
29:22et le 28.
29:24C'est plutôt une bonne idée mais ça va être nostalgique.
29:26C'est la grande soirée.
29:28La grande soirée, c'est un zapping de légende
29:30où ils vont diffuser
29:32toutes les images
29:34et les meilleurs moments de la chaîne,
29:36de sa création, avec l'évolution
29:38de la chaîne, l'arrivée de Cyril Hanina
29:40et les différents rendez-vous.
29:42J'espère qu'on reverra. Vous vous souvenez de Tweet Tweet ?
29:44C'était une peluche,
29:46une grosse peluche jaune dans les émissions jeunesse.
29:48Parce qu'à un moment, tout était en direct.
29:50C'était Direct 8 au départ.
29:52C'était Direct 8
29:54et il y avait Tweet Tweet.
29:56Je ne me souviens absolument pas.
29:58Avec Patrick Roger, on a parlé de Dazone.
30:00Vous savez...
30:02La plateforme.
30:04La plateforme du groupe Britannique.
30:06Vous savez quoi ? Ils ont annoncé cette semaine
30:08qu'un fonds saoudien
30:10a acquis une participation minoritaire.
30:12Un accord qui intervient,
30:14en contribution par la FIFA,
30:16des droits de la future coupe du monde
30:18des clubs organisés l'été prochain aux Etats-Unis.
30:20Donc,
30:22puisqu'ils ont un investisseur,
30:24ça veut dire qu'il y a des sous
30:26dans la caisse pour la Ligue 1.
30:28Il y a des questions
30:30autour de Christophe Dechavanne.
30:32Vous savez qu'il va
30:34passer en jugement jeudi
30:36pour avoir été arrêté
30:38en excès de vitesse et après avoir consommé
30:40de la drogue. Donc, on attend le jugement
30:42de France Télévisions. S'il est condamné,
30:44comme c'est en récidive, on ne sait pas
30:46quel en sera l'issue.
30:48D'abord, attendons
30:50le verdict de la justice
30:52et après on verra ce que France Télévisions décidera de faire.
30:54L'émission peut être enregistrée
30:56avec quelqu'un d'autre. Il a déjà été absent, non ?
30:58Je ne crois pas.
31:00Pas vraiment. Après, c'est
31:02un coup de teneur.
31:04S'ils décident de le déprogrammer,
31:06de le virer de l'émission
31:08purement et simplement. En tout cas,
31:10cette semaine, il n'y a pas d'émission
31:12parce que c'est les vacances scolaires.
31:14Donc, il reste 15 jours
31:16pour décider
31:18et voir ce qu'ils feront.
31:20Ils attendent.
31:22Ils comparaient jeudi.
31:24Le jugement interviendra certainement
31:26beaucoup plus tard.
31:28Vous n'avez plus de news ?
31:30On peut donner hier
31:32un score décevant pour Mohamed Bouafsi
31:34qui avait eu une promo quand même
31:36de dingue sur la banlieue.
31:38C'est 3% sur les ménagères.
31:40C'est un très mauvais score.
31:421,2 millions de téléspectateurs.
31:44C'est vraiment un flop pour France Télévisions.
31:46Ce n'est pas
31:48un bon score. Les tuches sont
31:50plutôt bien marchées.
31:52Vous êtes client des tuches ?
31:54Oui, j'aime bien.
31:56Vous allez voir les tuches version English ?
31:58Oui, je ne sais pas
32:00si j'irai au cinéma.
32:02Des frites ?
32:04Les tuches, 3,3 millions de téléspectateurs
32:06hier sur TF1.
32:08Ça a plutôt
32:10très bien fonctionné.
32:12Peut-être qu'un jour, Cathy fera
32:14des frites au Airfryer.
32:16Peut-être.
32:18Ce sera un épisode des tuches culte
32:20où elle se fait offrir
32:22à Airfryer.
32:24Apparemment, il y a un nouveau jeu d'aventure
32:26qui arrive sur France Télévisions avec Laurent Lhuya.
32:28Je ne sais pas si vous avez vu ça.
32:30Je suis passé à côté.
32:32Vous êtes passé à côté.
32:34On attend.
32:36Il y a un jeu qui arrive.
32:38Il n'y a pas un jeu, mais
32:40il y a une émission de dating
32:42qui arrive sur
32:44Netflix avec
32:46le sportif et sa femme
32:48Teddy Riner.
32:52À suivre
32:54évidemment
32:56avec attention.
32:58C'est un jeu d'aventure
33:00pour Laurent Lhuya où des candidats
33:02se lâchent en pleine montagne
33:04et doivent rester dans un périmètre
33:06délimité.
33:08Il y avait eu un truc comme ça sur France 3.
33:10Ça avait été un flop.
33:12Ça n'avait pas été un très grand succès.
33:14On verra
33:16comment tout cela va fonctionner.
33:18Merci Gilles pour ces infos.
33:20La prochaine fois,
33:22j'en mettrai plus.
33:24Il y avait quand même pas mal
33:26d'infos.
33:28Il faut suivre l'histoire
33:30de la fusion
33:32de ce que j'ai dit
33:34sur West of France.
33:36C'est-à-dire le nouveau
33:38programme qui est lancé
33:40par Rachida Dati.
33:42Je pense que ça va être compliqué.
33:44Merci Gilles. On se retrouve demain.
33:46On continue avec les débats.
33:48A tout de suite.