Une machine Écodas prend en charge les déchets à risques infectieux directement sur le site de l’hôpital de Troyes depuis décembre 2023 via une technologie vapeur qui permet de les stériliser et de les broyer pour en faire des déchets ménagers.
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00:00215 tonnes de déchets infectieux sont stérilisés et broyés à l'hôpital de Troyes tous les ans.
00:05Les seringues, les poches de sang, les pansements utilisés pour les soins effectués aux patients,
00:09ces déchets sont appelés les DASRI, les déchets d'activité de soins à risque infectieux.
00:13Depuis décembre 2023, une machine à vapeur appelée l'EcoDAS les prend en charge sur place.
00:18L'hôpital produit 250 tonnes par an de DASRI, actuellement on en passe 215 tonnes avec la machine.
00:24Elle permet de stériliser ces déchets et de les broyer pour en faire des déchets ménagers.
00:28Cette transformation s'effectue en plusieurs étapes.
00:31Les bacs sont d'abord stockés à l'hôpital.
00:33Ceux qui passent à l'EcoDAS sont emmenés au local, situé à quelques dizaines de mètres des urgences.
00:37Les bacs passent devant des compteurs-gégeurs pour s'assurer qu'aucun déchet radioactif s'infiltre dans la machine.
00:42Ils sont pesés.
00:42Et ensuite, c'est monté dans la machine au churin dur, trois bacs par trois bacs.
00:47Donc la machine broie, ensuite vient stériliser et on récupère dans des bacs aluminium
00:54où ça part en ordure de ménageur ensuite.
00:57La machine utilise une technologie à vapeur qui agit une fois que les bacs sont versés dans la cuve de 1000 litres.
01:02Vous avez trois cycles de pré-désinfection qui montent à plus de 134 ou 136 degrés, sans trop me tromper,
01:09qui maintient cette température.
01:11Donc c'est trois pics dans un seul cycle.
01:14Un cycle fait 45 minutes entre l'entrée et la sortie.
01:16Un cycle représente le traitement de trois bacs.
01:19C'est un opérateur qui veille au bon fonctionnement de la machine.
01:21Il effectue entre cinq et huit cycles par jour.
01:24Chaque semaine, une centaine de bacs de 60 kilos de déchets sont donc traités.
01:28Ils finissent en granulat et sont ensuite transportés à l'usine d'incinération de La Chapelle-Saint-Luc
01:32pour participer à la production d'énergie.
01:34On a un accord de principe avec la société partenaire
01:38pour que ça parte en incinérateur avec sa fabrique de l'électricité pour rentrer dans une économie circulaire.
01:43Ça, c'était vraiment la demande des autorités et de l'ARS.
01:49Ce projet à un million d'euros a été entièrement financé par les fonds européens de développement régional.
01:53Avoir cette machine sur place, c'est un gros plus pour l'environnement.
01:56Grâce à ça, on a évité 5 tonnes de gaz à effet de serre dans le transport
02:02puisque ça partait à 250 kilomètres d'ici pour être incinéré.
02:05Un plus aussi pour l'hôpital.
02:06C'est moins de stockage de déchets infectieux, donc moins de risques et surtout des économies.
02:11On passe de 1 000 euros à 650 euros la tonne en traitant.
02:14Alors, c'est un coup complet avec la sous-traitance d'exploitation et les collectes en résiduels.
02:20C'est 35 % de baisse de dépenses.
02:22Les 35 tonnes restantes de déchets infectieux, des métaux durs comme le titane,
02:26des médicaments et des déchets à la toxicité spécifique ne peuvent pas être traités sur place.
02:30Ils sont toujours acheminés vers les sites spécialisés.