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00:00Vous l'aurez remarqué, ces conférences se tiennent dans des circonstances exceptionnelles.
00:09C'est un choix de communication que nous assumons.
00:13Ces conférences nous permettent de faire la synthèse de l'actualité, de faire l'analyse
00:19systémique de la vie politique, économique et sociale de notre pays en nous donnant
00:24l'occasion de tracer des perspectives.
00:27C'est donc pour nous aujourd'hui un grand moment d'exception, tant l'espace public
00:32est traversé de bruits incessants depuis quelques semaines.
00:36Le cadre général de cette conférence s'articule autour de plusieurs axes.
00:41Il y a d'abord la clôture du premier grand cycle politique de la transition.
00:47Comme nous le savons tous, le processus de transition dans notre pays a atteint sa vitesse
00:56de croisière, tant toutes les étapes ont été franchies.
01:01Après son investiture le 4 septembre 2023, le président de la transition a mis en place
01:07toutes les institutions de la transition, notamment le gouvernement de la transition,
01:14le conseil économique et social, la cour constitutionnelle, le parlement.
01:20Un dialogue national inclusif s'est tenu qui a formulé plus de 1000 recommandations
01:27devant permettre d'écrire la nouvelle constitution du pays.
01:31Le 16 novembre 2024, le référendum constitutionnel s'est tenu et la nouvelle constitution a
01:40été approuvée à travers un plébiscite de 91,64% de « oui ».
01:47Il restait à écrire l'avant-dernier chapitre de ce processus politique en concevant un
01:54code électoral.
01:55Le 21 janvier 2025, celui-ci a définitivement été adopté par le parlement.
02:03Dans le cadre du retour à l'ordre constitutionnel, le collège électoral est convoqué pour
02:10le 12 avril, date du premier tour de l'élection présidentielle.
02:15À ce sujet déjà, de nombreuses questions fusent ici et là, toutes ayant trait à ce
02:23que certains appellent l'anticipation des élections.
02:25Il convient de dire que si la transition court jusqu'en août 2025, il y a tout de même
02:32une flexibilité à l'intérieur des séquences.
02:36D'ici août 2025, on a tout le temps d'organiser l'élection présidentielle, le renouvellement
02:44du parlement, le renouvellement de la Cour constitutionnelle et du Conseil économique
02:49et social et, bien entendu, les élections locales.
02:51Il n'y a donc pas de précipitation, il s'agit tout simplement d'avancer avec une méthode
02:58pour sortir définitivement de la transition en août 2025 avec le renouvellement de toutes
03:04les institutions.
03:05Bien entendu, sitôt cette date communiquée, on enregistre des réactions multiples.
03:12Je reviendrai sur certaines tout à l'heure, juste le temps de dire avec raison que c'est
03:17normal que le 12 avril 2025 cristallise le principal objectif de la transition, à savoir
03:25l'élection du futur président de la République, chef de l'État, qui elle-même consacre le
03:30passage à l'ordre constitutionnel, espéré par toute la nation, par tout le continent
03:36africain et par toute la communauté internationale.
03:38Ce qui, bien entendu, confère à notre pays un statut d'exemplarité et une grande visibilité
03:46médiatique, diplomatique et politique.
03:49Ce qui, encore une fois, souligne l'ampleur de la rencontre de ce jour et ce qui, c'est
03:55les grands enjeux qui vont dominer l'actualité au Gabon dans les deux prochains mois.
03:59En petit deux, nous avons le remaniement du gouvernement, toujours dans sa volonté
04:06d'unir les Gabonais.
04:08Le président de la République a procédé le 16 janvier dernier à un remaniement du
04:12gouvernement.
04:13Le chef de l'État est animé d'un seul souci, faire travailler tous les Gabonais ensemble.
04:20Il s'agit donc d'un gouvernement qui rassemble tous les Gabonais, un gouvernement inclusif
04:27avec des jeunes, des technocrates, une proportion importante de femmes, des hommes politiques,
04:33des représentants de la diaspora, un gouvernement qui assure également une meilleure répartition
04:39territoriale des ministres.
04:41Après une tournée républicaine dans les neuf provinces du pays, à l'écoute de ses
04:48compatriotes, le chef de l'État a tenu compte de l'ensemble des promesses qu'il a faites
04:54à ses compatriotes en termes de représentativité politique.
04:58J'ai entendu dire que c'est un gouvernement d'élections, ce qui est un raccourci grave.
05:05Le président comprend tout simplement les problèmes des Gabonais en regroupant certains
05:11ministères, en cassant d'autres et en autonomisant de nouveaux ministères.
05:15Il y a là tout simplement un souci d'efficacité, une meilleure cohésion et une nouvelle méthode
05:21de travail.
05:23Depuis quelques mois, il y a une réelle dynamique au niveau des routes, une dynamique au niveau
05:30de l'éducation nationale.
05:31Il est important que ces efforts soient poursuivis.
05:33L'eau, l'énergie, la femme, la jeunesse, la santé sont des préoccupations qu'il tient
05:42à cœur et ce gouvernement reflète bien cette ambition.
05:48Et le message du président à l'endroit de la nouvelle équipe est clair.
05:52Le respect des normes, le respect des procédures, le respect des anciens, le respect des valeurs
06:00est primordial et une ligne rouge qu'il ne tolérera pas.
06:04En grand deux, l'analyse de l'actualité, l'évaluation des enjeux et synthèse des
06:12différentes questions.
06:13Nous commençons d'abord par les activités présidentielles.
06:17Le président de la République a présidé les 17 et 22 janvier 2025 deux conseils des
06:22ministres dans le but de prendre en compte urgentement les besoins des populations et
06:28finaliser les réformes institutionnelles pour organiser une élection présidentielle
06:34crédible et transparente à l'issue de la transition.
06:37Le président a établi pour le gouvernement une feuille de route, à savoir formaliser
06:43la demande d'assistance avec le Fonds monétaire international, mettre un terme aux coupures
06:48récurrentes d'électricité à Libreville et dans les autres localités du pays, améliorer
06:54l'accès à l'eau potable dans les zones urbaines et rurales, entretenir et construire
07:00des infrastructures routières prioritaires au niveau national urbain, mettre en oeuvre
07:06des solutions durables pour lutter contre la vie chère, optimiser la gestion des établissements
07:12hospitaliers et renforcer les structures de proximité, assainir les organismes de
07:17protection sociale, notamment les trois caisses Namgéyes, CNSS et la CPPF.
07:24Au cours de ce conseil des ministres, le chef de l'État a invité également le gouvernement
07:29à faire de la lutte contre le chômage sa priorité.
07:33Toujours dans le souci des biens parachevés et le processus politique dans notre pays,
07:39le gouvernement a créé une haute autorité de contrôle des élections et du référendum,
07:45dont la mission est de contrôler et assurer le respect de la loi électorale dans la préparation,
07:51l'organisation et la gestion des scrutins électoraux et référendaires, conformément
07:57au code électoral.
07:58Au niveau des voyages et des visites officielles, le chef de l'État, le président de la
08:04République, a reçu la visite de son homologue de Guinée-Bissau, Son Excellence Umaro Sissoko
08:10Mbalo, qui s'est réjoui des avancées notables permettant un retour rapide à l'ordre constitutionnel.
08:18Les problèmes de développement doivent être abordés dans le cadre des grands ensembles,
08:24dans un cadre concerté pour mieux coordonner les politiques.
08:27C'est dans ce cadre que le chef de l'État a pris part, les 27 et 28 janvier, à Dar es
08:33Salam en Tanzanie, au Sommet africain de l'énergie.
08:37Ce sommet, qui a réuni une trentaine de chefs d'État et de gouvernement et qui a débouché
08:42sur la déclaration de Dar es Salam, a permis aux décideurs africains de prendre des engagements
08:47fermes pour mettre en œuvre des réformes et mesures concrètes afin d'élargir l'accès
08:55à une électricité fiable, abordable et durable pour alimenter la croissance économique,
09:01la qualité de vie et stimuler la création d'emplois sur le continent.
09:05Le chef de l'État a également mis en exergue l'immense potentiel hydroélectrique encore
09:11inexploité du continent africain.
09:13Il a cet effet plaidé en faveur d'une mutualisation des projets et des ressources afin de renforcer
09:21l'interconnexion énergétique entre les pays africains.
09:24Le président de la République, chef de l'État, s'est également rendu à Malabo, en Guinée-Côte
09:30d'Orient, dans le cadre de la sixième session extraordinaire de la conférence des
09:35chefs d'État et de gouvernement de la CAC consacrée à la situation humanitaire préoccupante
09:41dans la sous-région.
09:42Le chef de l'État s'est uni à ses homologues pour condamner fermement le groupe armé M23.
09:50La conférence des chefs d'État et de gouvernement a exigé que ces derniers cessent immédiatement
09:56son offensive, se retirent des territoires occupés illégalement et respectent les couloirs
10:02humanitaires, tout en appelant l'ensemble des belligérants à adopter des moyens pacifiques
10:09pour résoudre leurs différends.
10:11Passons maintenant à l'analyse de l'actualité.
10:13Je voudrais ici, sans équivoque ni retenue, dire toute l'indignation du président de
10:23la République chef de l'État face à l'agression et au comportement infâme à l'égard de
10:31l'ancien Premier ministre Alain-Claude Billy Bizet.
10:34Le chef de l'État est un homme qui cultive sans cesse le dialogue, la tolérance et qui
10:41a à cœur la construction d'un pays uni et en paix.
10:46Les services de l'État doivent prendre leurs responsabilités afin que ce genre d'incident
10:54ne se répète plus tout au long de la campagne.
10:56L'action du chef de l'État est une action d'inclusion et non une action d'exclusion.
11:04Une fois que c'est dit, je voudrais ajouter qu'il est cependant indécent de chercher
11:13à exploiter de façon maladroite à des fins de politique politicienne un incident
11:19régrettable et de trouver partout des boucs émissaires.
11:24Faisons un peu de benchmarking politique.
11:27Lorsqu'en 2012, François Hollande, candidat à l'élection présidentielle en France,
11:35est empêché de faire un meeting à la mutualité à Paris parce qu'un militant avait sur lui
11:42tout un sac de farine, était-ce le début de la dictature, comme je l'ai entendu il
11:48y a trois jours de la bouche de quelqu'un ? Quand Nicolas Sarkozy est interdit d'entrer
11:55au salon de l'agriculture par une franche importante de la population française parce
12:02qu'il ne voulait pas le voir, était-ce le début de la dictature ? Et surtout, que
12:09Nicolas Sarkozy avait reçu ce jour-là des centaines d'œufs et de tomates pourries.
12:14Plus près de nous, chez nous, lorsque Alexandre Barrault-Chambrier est empêché de faire
12:22un meeting dans une localité du Gabon, était-ce un recul de la République ? Et qui était
12:27aux commandes du gouvernement ? Lorsque Raymond Doncima est empêché de faire un meeting
12:34dans une localité du pays, était-ce un recul de la République ? Et qui était aux
12:39commandes du gouvernement ? Il faut qu'on fasse attention aux mots qu'on emploie et
12:45surtout aux insinuations malveillantes.
12:48Et le président de la République est ferme à ce sujet.
12:52Un homme politique, quel que soit le contexte, quelle que soit la situation, doit toujours
13:01appeler à l'apaisement, surtout quand il était en situation.
13:07Il doit toujours appeler au calme, il doit toujours appeler à l'unité, passer son rôle
13:11et d'éduquer les populations.
13:13Il a une fonction pédagogique, et non chercher à mettre de l'huile au feu pour ensuite
13:23essayer de surfer sous le régime de l'émotion et de la provocation permanente, sauf si bien
13:28entendu c'était l'effet recherché.
13:30Depuis un effet, l'annonce de cette date du premier tour d'élection présidentielle,
13:38l'espace public a enregistré de nombreuses réactions et commentaires.
13:40Je voudrais revenir point par point sur certaines de ces réactions, à commencer bien entendu
13:48par la déclaration de guerre du professeur Albert Ondoosa, qui a affirmé devant la presse
13:56que l'élection n'aura pas lieu.
13:58Mieux, il fera tout pour qu'elle n'ait pas lieu.
14:01Puis, poursuivant son discours, il explique qu'une agence de notation ait entamé celle
14:08en Ordre du Gabon, le gouvernement gabonais n'aura pas d'argent pour organiser les élections.
14:13La première chose à dire, c'est que cette déclaration aurait pu prêter à sourire
14:19si elle n'émanait pas d'un professeur des universités, c'est-à-dire quelqu'un de rationnel,
14:25qui tire des conclusions après une analyse minutieuse.
14:28En fixant la date de l'élection le 12 avril, cela sous-entend que toutes les questions
14:34d'intendance, les questions d'achat de matériel technique, les questions de logistique
14:39étaient déjà résolues en amont.
14:40Et à l'endroit du professeur, l'élection s'étiendra bien à la date prévue, c'est-à-dire
14:47le 12 avril 2025.
14:49Mieux, le Gabon est prêt et honorera ses engagements de souveraineté.
14:54En ce qui concerne les agences de notation, dont le rôle est de mesurer le risque de
15:00non-remboursement des dettes que présente l'empereur, il faut bien entendu comprendre
15:05que leurs décisions sont annoncées à l'avance pour qui veut se donner la peine de décrypter
15:11le langage codé des agences de notation.
15:13Il ne s'agit pas de la situation présente, mais de la situation à venir et les états
15:19dans l'OTAN de mettre en place des politiques budgétaires qui leur permettent de réduire
15:25leur déficit, soit en augmentant les impôts, soit en diminuant les dépenses.
15:31On a trop tendance à ne regarder que la note sans l'analyser et les économistes sont formels
15:39à ce point.
15:40Un ratio est une chose, son appréciation qualitative en est une autre.
15:46Et pour être tout à fait concret, le Gabon vient de lever sur les marchés internationaux
15:53570 millions de dollars, alors qu'il ne demandait que 500.
16:00Cet exemple montre à lui seul que notre pays est crédible et il a la confiance des institutions
16:06financières et des bailleurs de fonds internationaux, une preuve palpable de l'indétermination,
16:13sans signification des prévisions du professeur, qui, soit dit en passant, n'en est pas à
16:19sa première.
16:20En 2009 déjà, ces pronostics alarmistes sur le non-payement des salaires n'avaient
16:27guère prospéré.
16:28Ce qui s'avère péremptoire au niveau de ces analyses sur le Gabon, qui ont souvent
16:34manqué d'objectivité parce tout simplement traversées d'idéologies.
16:37Et c'est là toute la différence entre les projections théoriques des amphithéâtres
16:43et la réalité pratique sur le terrain.
16:44D'un autre côté, et pour revenir à d'autres interventions entendues ces dernières semaines,
16:51c'est intéressant de noter que des hommes politiques jouent aux économistes de service
16:56et s'intéressent subitement à la dette gabonaise aujourd'hui.
17:00Et pourtant, il y a plusieurs éléments d'analyse qui manquent dans leur discours pour être
17:05tout à fait vrais avec la réalité.
17:07Je les propose de faire un peu d'histoire.
17:10De 2010 à 2020, le budget d'investissement du Gabon s'établissait entre 1000 et 1500
17:18milliards, soit plus de 10 000 milliards en 10 ans.
17:22Il serait souhaitable que les nouveaux donneurs de leçons commencent par expliquer au peuple
17:28gabonais à quoi a servi cet argent, quand dans le même temps on laisse en août 2023
17:34une dette estimée à 7200 milliards.
17:37Si on fait une simple arithmétique, on est à près de 18 000 milliards qui ont été
17:44dilapidés.
17:45Quand on regarde notre pays, est-ce que cet argent reflète la réalité de ce que les
17:50Gabonais voient ? Je crois que nos compatriotes ont le droit de savoir pourquoi toutes les
17:57rues du pays étaient éventrées, pourquoi des enseignants et personnels de santé travaillaient
18:02sans être intégrés à la fonction publique, pourquoi le degré d'approvissement du pays
18:06avait atteint un tel paroxysme, pourquoi les recrutements ont été bloqués pendant trois
18:10ans, pourquoi nos universités sont mal équipées alors que des budgets d'investissement cumulaient
18:17à plus de 1000 milliards par an durant 10 ans.
18:19Et pourtant, de nombreux citoyens, qui étaient aussi responsables à cette époque, ont choisi,
18:29eux, la voie de la chaisesse, de la sagesse pour observer.
18:34Quand d'autres continuent à jouer aux défenseurs ailés d'une forfaiture, en décidant d'appuyer
18:39sur l'accélérateur avec comme horizon immédiat le précipice.
18:43Quand Omar Bongo Ndimba laisse le Gabon en 2009, on avait une dette qui cumulait à 18,5%
18:51du PIB, alors qu'en août 2023, elle a explosé et était de l'ordre de 58% du PIB, soit
19:017200 milliards de France-EFA.
19:04Aujourd'hui, la dette est de 7020 milliards, c'est-à-dire 54% du PIB.
19:12C'est dire que le président de la République, chef de l'État, a hérité d'une situation
19:18désastreuse, pour ne pas dire chaotique, de finances publiques.
19:21En tant que premier responsable du pays, il assume les éléments du régime de chi, ce
19:28qui n'absout pas les véritables responsables de cette situation, de leurs actes.
19:33Sur un autre plan, l'ancien premier ministre, c'est bien de lui dont je parle, monsieur
19:39Alain-Claude-Billy Bizet, a multiplié ces derniers temps des sujets d'attaque.
19:45D'un côté, il affirme qu'un militaire n'a jamais été autorisé à concourir à
19:52une élection dans aucun pays du monde.
19:55De l'autre, il appelle constamment à la mise en place d'une commission vérité, justice
20:00et réconciliation.
20:01Il rappelle d'ailleurs inlassablement ses arguments à chacune de ses sorties.
20:07Pour le premier point, je dirais que notre Code électoral est clair et fixe les conditions
20:16d'éligibilité à la fonction du président de la République.
20:20Et ce Code électoral est plus juste, plus consensuel, plus démocratique que celui qui
20:27nous a conduit au 26 août 2023, avec un bulletin unique, pour ne pas dire unique, pour toutes
20:34les élections, et qui a été validé en janvier 2023 en parfaite violation de toutes
20:39les dispositions constitutionnelles qui disposaient qu'on ne modifie pas les règles du jeu dans
20:44une année électorale, que l'on n'oublie pas souvent le rêve, parce que la nuit est
20:48trop longue.
20:50S'il y a eu coup de la libération, c'est parce qu'il y a eu un ancien chef du gouvernement
20:55qui a été incapable d'organiser une élection libre et transparente, et qui a fait le choix
21:01d'une élection biaisée, sans observateurs internationaux, sans Internet, sans les grands
21:07médias internationaux.
21:08C'était juste il y a un an et demi.
21:11Et sans parler du déni de l'histoire, le général de Gaulle a bien conclu en France
21:19à l'élection présidentielle de 1965.
21:21Thierry Rewings est bien le père de la démocratie ghanéenne.
21:26A la tête de son parti, le Congrès démocratique national, après avoir démissionné de l'armée,
21:32il a été élu président du Ghana en 1992, réélu en 1996.
21:35Le général Sissoko Mbalo a bien été élu président de la Guinée-Bissau, et j'en
21:42passe.
21:43Et de grâce, les militants de leur parti n'étaient pas constitués de régiments ou
21:47de brigades de militaires, comme je l'ai entendu quelque part, mais simplement de citoyens.
21:52Et la loi électorale de notre pays est claire sur les conditions à remplir pour les militaires
21:58qui veulent faire acte de candidature à une élection politique dans notre pays.
22:02Que nous évitions des caricatures inutiles visant à créer à dessein le flou dans la
22:11compréhension des citoyens.
22:12Le devoir de l'homme politique est d'éduquer les citoyens et non de les induire en erreur
22:19en faisant des interprétations erronées des dispositions légales.
22:22Quant à la question de la mise en place d'une commission justice, vérité, réconciliation,
22:28là encore, la réponse est simple.
22:30Ce n'est pas Peter William Mbota, défenseur de l'apartheid, ni son successeur Frédéric
22:37Leclerc, qui ont proposé la commission vérité, justice, réconciliation en Afrique du Sud.
22:42C'est le vainqueur de l'apartheid, Nelson Mandela, qui l'a fait.
22:46Comme M.
22:47Billy Bizet ne se trompe pas de rôle, il fait partie dans l'histoire de notre pays,
22:53de ceux qui ont failli, du régime qui a failli, de ceux qui ont regardé la Légion étrangère
23:01et la Young Team déchirer le tissu social gabonais, abîmer notre beau pays, de ceux
23:06qui se sont battus avec force pour donner le pouvoir à la Young Team en août 2023.
23:12Qu'ils ne soient donc pas pressés.
23:15Le Gabon se met petit à petit en place, chaque chose à son temps.
23:20Et j'ajouterais qu'une commission justice, vérité, réconciliation, ce n'est pas simplement
23:25un groupe d'hommes appelés à travailler ensemble sur des dossiers précis, c'est d'abord
23:29un état d'esprit.
23:30Et le simple fait que M.
23:32Billy Bizet parle matin, midi, soir, en toute liberté, fait partie de cet état d'esprit.
23:38Parce que le chef de l'État a voulu une nation réconciliée, une nation unie où tous
23:44les Gabonais se parlent.
23:45D'autres sujets d'actualité, les délestages dans les principales villes du pays.
23:53Depuis plusieurs semaines, les comporteurs connaissent des situations difficiles avec
23:58des délestages, une situation qui crée de la gêne et des conséquences économiques
24:04graves.
24:05Les plus hautes autorités sont conscientes du problème, donc le président de la République
24:10lui-même, qui a donné toutes les instructions nécessaires afin que très rapidement la
24:16situation revienne à la normale.
24:18Trois étapes ont été choisies pour sortir de cette situation.
24:23Il y a d'abord l'urgence, avec la mise en état de l'entretien des appareils existants.
24:30Faire l'appoint de l'énergie avec la connexion des stations flottantes, ce qui a été fait
24:36le 15 février dernier avec la signature de la convention avec la société Tuca Powership,
24:42et la connexion entre ces stations flottantes avec le réseau électrique de la ECG.
24:48Le conseil est qu'il faut quelques jours, voire quelques semaines, pour que la situation
24:53devienne normale, car il y aura une montée progressive en puissance afin qu'on commence
24:59à sentir un léger mieux.
25:00À moyen terme, le chef de l'État a donné des instructions fermes pour la mise en marche
25:07des stations à gaz de Mayumba, Port Gentil, Lambaréné et Libreville afin d'accroître
25:13la puissance.
25:14Enfin, compte tenu de ce que durant des années les investissements nécessaires n'ont pas
25:21été réalisés, le président de la République s'est engagé sur ce point à réaliser ses
25:26investissements colossaux, notamment avec la construction du grand barrage de bouée.
25:31Pour la situation actuelle, la stabilisation sera progressive dans les jours et semaines
25:38à venir.
25:40Le chef de l'État est le premier à être gêné par cette situation et chaque jour,
25:45il est derrière les équipes pour être sûr que la situation revienne à la normale assez
25:50rapidement.
25:51Dans le souci constant d'améliorer les conditions de vie des compatriotes, le chef de l'État
25:58a, avec son homologue écorté guinéen, son excellent Todoro Ubiangima Mbazogo, obtenu
26:05l'interconnexion entre le barrage de Bibiyine et la province du Walentem.
26:10C'est le lieu de magnifier ici la coopération sud-sud, la coopération sur-régionale qui
26:17permet à des États de la CEMAC de trouver des solutions pratiques de développement
26:22dans un cadre concerté.
26:23Et d'ailleurs, les deux chefs d'État, Gabonais et Quatuoguinéens, devraient se retrouver
26:29ce 22 février à Ibebiyine et Meiotier pour lancer officiellement cette interconnexion
26:35qui apportera plus de 10 mégawatts de puissance pouvant alimenter les villes des Bitam, Oyem
26:42et Mizik.
26:43Il faut souligner, pour être tout à fait vrai, pour être tout à fait complet sur
26:48ce dossier concernant la situation de la SCG, qu'il y a également des actes de sabotage
26:54qui ont été constatés sur des équipements et des centrales hydroélectriques.
26:59Le ministère de la Défense et tous ses services d'intelligence mènent actuellement des enquêtes.
27:05Les résultats seront connus et rendus publics et les responsables de ces actes répondront
27:11devant les tribunaux de la République.
27:13Enfin, l'on a écouté à plusieurs reprises sur RFI la situation de l'ancien président
27:22consécutif à l'incarceration de son épouse Sylvia Bongo Undimba et de son fils.
27:28Pour nous retenir que le dossier de l'ex première dame, ce qu'il y a lieu de dire
27:34dans ce dossier, c'est que madame Sylvia Bongo Undimba est prévenue dans une affaire
27:40de blanchiment et de trafic de signatures, faux et usage de faux.
27:45Vous connaissez tous les chefs d'accusation énoncés par le procureur à la République
27:50il y a plus d'un an, de même que pour son fils Noureddine Bongo Valentin.
27:55Il s'agit ici de délits graves.
27:57A la suite de ça, un mandat de dépôt a été pris et elle est incarcérée à la maison
28:03d'arrêt des femmes, à la prison centrale de Gros-Bouquet.
28:06Nous sommes pour l'instant encore dans le délai légaux de sa dissension et au terme
28:15de ce délai, un juge va se saisir de l'affaire et devra prendre une décision, soit abandonner
28:23toutes les poursuites, soit alourdir les peines ou alourdir les charges qui pèsent contre
28:31madame Sylvia Bongo Undimba.
28:33Mais que l'on soit clair à ce sujet, il ne s'agit pas d'un dossier politique, c'est
28:40tout simplement un dossier judiciaire, pour la même raison que l'ancien chef de l'État
28:45ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire et il est libre de tout mouvement.
28:50Sans chercher à épuiser les différentes interrogations des uns et des autres, je voudrais
28:56solennellement vous remercier tous de votre présence dans cette salle, toujours qualitative
29:02et quantitative, et j'espère grandement de l'échange qui suivra.
29:07Je vous remercie.
29:08Merci monsieur, bonne parole.
29:09Nous souhaitons quand même être édifiés au mieux, parce que la situation avec la société
29:16turque laisse quand même à désirer, dans le sens que nous ne sommes pas suffisamment
29:23éclairés sur les chiffres réels.
29:25Tantôt on parle de 15 milliards, tantôt on parle de 1 milliard, oui, à un moment donné
29:29ça a l'air d'être un jeu de pipeaux, donc on aimerait être éclairés présentement
29:34par la présidence de la République une fois pour toutes.
29:37Merci.
29:38Une union de ce matin.
29:391 milliard 800 millions par mois, et non 15.
29:42J'ai deux questions monsieur le Premier ministre, la première question concerne, vous avez
29:49dit dans vos propos préliminaires que les finances publiques, la meilleure gestion des
29:53finances publiques, c'est le choix de bataille du président de la transition, et on a constaté
29:59qu'il y a quelques mois, il y a eu cet héros responsable de l'administration canadaise,
30:03je le cite comme ça, latin anglais, qui ont été subitement tirés, on parlait d'une
30:10manifestation financière, et jusqu'à présent le peuple canadien attend plus, qu'en est-il
30:16exactement de ces dirigeants d'accurité débarqués de leur fonction ? Sont-ils simplement
30:22hors de l'accès au droit de demande et d'aller à la maison, ou vont-ils se présenter devant
30:26la justice afin de répondre à les nombreuses accusations qui ont été faites à leur endroit ?
30:30Ça c'est ma première question.
30:32Ma deuxième question c'est, le peuple canadien est également conscient des emplois qui ont
30:36été créés par le chef de l'État, notamment dans le secteur privé, on parle de benzene,
30:41du but du théâtre, du secteur public, mais il y a le communiqué 013 du CTRI qui a fait
30:47demander à de nombreux jeunes canadiens diplômés d'aller déposer les dossiers à la fonction
30:51publique. D'après nos investigations, du côté du ministère de la Conférence publique,
30:56ils ont déjà traité leurs dossiers, ils n'attendent que le top du CTRI sinon du gouvernement.
31:02Et quand on sait que le Premier Ministre, deux mois après, il avait demandé de regarder
31:07un peu les fonctionnaires frontaux, je pense que la première semaine on parlait de 2000
31:11pour les caisses qui n'ont pas été rectifiées, et il disait que ça devait aller.
31:18Retirer ?
31:19Qui n'ont pas été retirées, il disait que ça devait progresser.
31:22Quand est-il exactement décidé, la situation, parce que vous ne pouvez pas comprendre pas ça ?
31:26Il fallait de meilleures gestions. Quand on constate que quelque chose ne va pas,
31:30la première mesure de précaution c'est de mettre de côté les gestionnaires indélicats,
31:36et on poursuit les enquêtes. Donc vous ne pouvez pas en même temps demander à ce que
31:42ceux qui sont soupçonnés soient nommés à tel ou tel endroit. Les enquêtes se poursuivent.
31:48Quant à la question de l'emploi, vous avez dit vous-même l'effort qui a été fait,
31:5225 000 postes budgétaires dans la fonction publique. C'est vrai que la situation du
31:59chômage est quelque chose qui affecte de nombreux compatriotes. C'était une transition,
32:05et donc ça veut dire que des problèmes du chômage sont des problèmes qui demandent
32:10que des politiques soient mises en place dans un cours et long terme. C'est pourquoi un
32:16chef d'Etat va être élu au terme du 12 avril, qui fera un projet ou un programme de gouvernement.
32:22Et à partir de là, ces problèmes peuvent trouver des solutions.
32:25Si on peut se féliciter de l'action en faite par le chef d'Etat à relancer le championnat
32:33national du football de première division, qui était en arrêt depuis plusieurs années.
32:38Malheureusement, on constate que le national foot féminin n'a pas toujours démarré jusqu'à
32:44aujourd'hui, ni sur le point de parole de la présidence de la République.
32:48Et on a enregistré à France 1000, ce qu'on n'avait plus jamais vu au Gabon,
32:52une équipe sud-africaine qui a réussi à améliorer les Gabonaises avec 12 réalisations.
32:58Est-ce qu'on peut s'attendre, soit avant les élections, soit après les élections présidentielles,
33:04au coup d'envoi du national foot féminin ?
33:07Le championnat national ne relève pas a priori de la présidence de la République.
33:11Il y a des fédérations sportives qui sont bien entendu sous la tutelle du ministère des Sports.
33:16Et donc des instructions ont été données à ces fédérations de faire démarrer les championnats.
33:22Quant au score fleuve de 11 ou 10 buts à zéro, ça pose d'autres problèmes de formation.
33:29Et ça, c'est une tâche qui incombe aux fédérations et bien entendu au gouvernement.
33:35Je voudrais être le porte-parole de ceux qui n'ont pas d'eau à les ménages.
33:40On voit tous les efforts qui sont faits par le président de la République
33:43durant toute la transition pour l'accès à l'énergie.
33:47Vous avez parlé du bateau qui va couler le courant et tout le reste.
33:52Mais c'est très fornoi.
33:55Il y a même eu la réduction, ils sont passés à 70 000 francs.
33:58Tout ça est noire.
33:59Mais qu'en est-il de l'accès à l'eau ?
34:02Parce que ça reste problématique aussi bien à l'intérieur,
34:06dans la capitale, dans le Grand-Yvre-Ville, à l'intérieur du pays.
34:10Quelles sont les grandes décisions qui sont prises sur l'accès à l'eau boutable ?
34:16Je ne vais pas faire beaucoup de commentaires après une deuxième question.
34:21Je ne suis pas un journaliste diplomatique.
34:23Concernant nos joues à l'ordre constitutionnel,
34:28qu'est-ce qui a été dit sur le Gabon lors du dernier sommet de l'Union africaine,
34:32le 38e sommet qui s'est débatté ?
34:35Je commence bien entendu par la première.
34:39Tous les efforts qui sont faits dans le domaine de l'électricité
34:42sont les mêmes efforts qui sont faits dans le domaine de l'eau.
34:44C'est le même ministère.
34:46C'est peut-être parce qu'on ne prononce pas « au ».
34:48Mais ce sont les mêmes efforts qui sont faits.
34:50Et vous voyez tout ce qui a été construit pour qu'on accède.
34:55Le nombre de puits qui ont été construits en attendant que le réseau de la ECG arrive,
35:02mais que les Gabonais puissent accéder à l'eau.
35:05Les efforts sont faits.
35:06Je crois que vous avez compris tout à l'heure
35:08ce que le président a donné comme feuille de route au gouvernement,
35:11c'est de faire en sorte que les Gabonais accèdent à l'eau et à l'électricité
35:16durant cette période qui nous conduit jusqu'aux élections.
35:20Donc le gouvernement s'attèle, parce que c'est une instruction dans un délai très court.
35:26Ils doivent le faire et je crois qu'ils y sont.
35:28Mais quant au retour à l'ordre constitutionnel,
35:32vous savez le principe de subsidiarité,
35:34la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, la CIAC,
35:38a déjà levé ses sanctions pour le Gabon.
35:41Et normalement, en droit international,
35:45c'est l'organisation qui nous est la plus proche.
35:48Les autres doivent suivre directement.
35:51Les sanctions restent uniquement sur le point du principe,
35:55ce que l'Union africaine a pour principe de dire
35:57lorsqu'il y a eu prise de pouvoir par la force,
35:59bon, on condamne.
36:01Donc tout le monde suit l'évolution,
36:03puisque le médiateur, le facilitateur de cette question,
36:09le président sud-africain, a fait un rapport.
36:12Et donc on attend l'élection pour que le Gabon sorte de la transition
36:17et qu'on amorce le retour vers l'ordre constitutionnel.
36:26Le président de la République, le président de la Transition,
36:30dès sa prise de pouvoir,
36:31s'est venu pour l'obligation de restaurer les institutions.
36:34Ma question est simple.
36:35Est-ce que le président pense avoir restauré les institutions ?
36:40Sinon, lesquelles ? C'est la première.
36:42La deuxième question, vous avez évoqué la situation
36:44de l'ancien Premier ministre avec le BDZ.
36:46Vous avez tout de même nuancé dans votre deuxième partie
36:49en faisant croire ou en montrant qu'il subit
36:53ce qu'il aurait fait l'ancien pouvoir.
36:56C'est votre interprétation.
36:59C'est comme ça que j'ai déjà pris pour votre avis sur moi.
37:02Donc, je voudrais savoir, est-ce que le président de la République
37:10a instruit, par exemple, le ministre de l'Intérieur,
37:12parce qu'on a vu ce qui s'est passé à l'INSIQ,
37:15on a vu la gendarmerie, nous avons remonté pour avoir contacté
37:21certains confrères dans cette partie du Gabon,
37:24que le procureur adjoint, William, était là,
37:28mais qu'elle aurait dit, parce que c'est une dame,
37:30qu'elle aurait dit à l'ancien Premier ministre
37:32de simplement faire, de retourner à Libreville
37:38ou du moins de repartir sur ses pas,
37:40parce qu'elle n'aurait pas assez de moyens
37:43pour assurer sa sécurité.
37:45Qu'est-ce que vous en pensez ?
37:46Si le procureur dit « je n'ai pas de moyens
37:49de protéger telle ou telle personnalité »,
37:52donc mesure de précaution, il vaut mieux sursoir
37:56et peut-être revenir un autre jour.
37:58Le président a marqué son indignation
38:02face à ce qui s'est passé, et c'est parce que vous souhaitez
38:04que le président dise davantage.
38:08Le président est arrivé et a décidé de donner au Gabon
38:12les institutions que les Gabonais veulent.
38:16Pour le faire, il s'est adressé aux Gabonais,
38:20et les Gabonais ont répondu à travers des publications
38:27qu'ils ont envoyées aux ministres chargés des institutions,
38:32où chacun a dit ce qu'il souhaite pour son pays.
38:37Et un dialogue national inclusif a été organisé
38:42où tous ces Gabonais ont été invités à aller argumenter
38:46sur la nouvelle société qu'ils souhaitent d'ici 20, les 30 ans.
38:51Vous savez, dans la Grèce antique,
38:53on posait une question au sage Solon,
38:56« Quelle est la meilleure constitution ? »
38:58Il disait « Dites-moi pour quel peuple et à quelle époque ? »
39:01C'est cette question que le général briscotaire Oligi Ndiyema
39:04a posée aux Gabonais, et les Gabonais ont répondu.
39:09Ils ont décidé de la constitution qu'ils veulent.
39:12Cette constitution, ils l'ont approuvée
39:14à travers un plébiscite.
39:16Et maintenant, vous avez à l'intérieur de cette constitution
39:20un ensemble d'institutions qui vont être renouvelées
39:24dans les mois à venir.
39:26Et on commence par la première,
39:28avec une élection démocratique libre,
39:32certainement la première élection démocratique libre.
39:36Vous avez assisté à plusieurs élections,
39:38vous étiez là en août 2023.
39:40Vous n'aviez même pas Internet.
39:43Et donc, cette fois-ci, ce sera au contraire.
39:48Oui ?
39:51Le président, lors de ses tournées à l'extérieur,
39:54a fait appel à la diaspora pour un retour sur les territoires
39:58afin d'évoluer ensemble pour notre pays.
40:03Sur le terrain, j'ai pu constater que beaucoup
40:06n'ont toujours pas eu de poste
40:09ou accédé à un quelconque métier.
40:13Vous connaissez ce qu'on appelait
40:17« voler un dévisé de chaque jour ».
40:20Oui, je suis toujours en contact avec eux.
40:22J'aimerais savoir qu'est-ce qu'on provoit
40:25pour cette partie de la population ?
40:27En 18 mois ou 17 mois,
40:30on pouvait comprendre que tout ne pouvait pas se faire.
40:34On avait plusieurs priorités,
40:35mais on a fait le choix des priorités
40:40qui étaient les plus prioritaires
40:43pour utiliser une telle expression.
40:48C'est vrai que l'emploi dans notre pays
40:50depuis plusieurs années constitue un talent d'achille
40:52pour tous les gouvernements,
40:54mais le président a à cœur de faire en sorte
40:58que chaque Gabonais puisse travailler.
41:00Vous avez vu toutes les initiatives qu'il a prises ?
41:02Un Gabonais, un taxi et plusieurs autres initiatives
41:05parce qu'il estime que quand un Gabonais travaille,
41:08un Gabonais produit l'utile pour son pays.
41:12Mais ces choses étaient des mesures d'urgence
41:16parce que nous étions dans une transition.
41:18Et qu'il faut maintenant,
41:20à partir d'un programme de gouvernement,
41:22faire en sorte qu'il y ait un projet sur l'emploi
41:27qui tienne sur le court et le long terme.
41:31Parce qu'il s'agit de mettre en place des politiques structurelles.
41:34Tout le monde ne peut pas, à partir d'un décret,
41:37aller à la fonction publique.
41:38On a cité déjà tout à l'heure le chiffre de plus de 25 000
41:40qui sont déjà entrés à la fonction publique en un an et demi.
41:44Donc il y a des efforts qui sont faits.
41:46Ces efforts sont certes insuffisants,
41:50mais on ne va les pas faire
41:52parce que ce sont les Gabonais qui vont faire le Gabon de demain.
41:57Vous avez dit que le 12 avril est une date
42:00qui rentre dans le programme du CPRI.
42:03Et après ce 12 avril, il y aura d'autres élections.
42:06Est-ce qu'on peut dire finalement qu'après le 12 avril,
42:09nous aurons un président de la République,
42:11le CPRI qui est en charge de la restauration des institutions
42:15va poursuivre son calendrier jusqu'en août ?
42:17C'est ma question.
42:18Et secondement, que deviendra le CPRI
42:22après l'élection présidentielle ?
42:23Nous sommes dans une transition militaire.
42:26Dès lors que le chef des militaires,
42:30s'il advenait qu'il décidait d'être candidat
42:36et que le peuple approuve sa candidature
42:40et lui donne quittus pour diriger le pays,
42:43lui-même étant civil,
42:44le reste ne peut plus le suivre de la même façon.
42:52Ok. Alors, je vais un peu rejoindre la question de mon confrère.
42:56Monsieur Oumar Parol, je vous tiens à l'absurde.
42:58Vous avez dit que le 12 avril prochain,
43:00on aurait un président de la République.
43:02Et le président de la transition,
43:04lors de ce voyage, je ne sais pas,
43:05le guerre entre celui d'Aristidame
43:07ou celui de Malamou,
43:08a déclaré que la transition s'arrêterait
43:10le 16 avril prochain.
43:12Alors, ma question, c'est pourquoi,
43:14pour une élection à deux tours,
43:16on ne communique pas sur la tête du deuxième tour ?
43:18Jusque là, on ne s'arrête plus sur le premier tour.
43:21Mais il y a une instance qui est chargée
43:24d'organiser ces élections.
43:25C'est cette instance qui, de façon matérielle,
43:29va dire, premier tour, on commence ici
43:33et le second tour aura lieu à telle ou telle date.
43:37C'est vrai que, dans certaines démocraties,
43:40toutes les dates sont connues d'avance.
43:44Mais, en même temps, on peut déterminer,
43:48après l'élection de second tour,
43:50l'instance chargée d'organiser ces élections
43:52peut dire, on fera un second tour,
43:54soit dans une semaine ou dans deux semaines.
43:57Ce n'est pas quelque chose qui pose véritablement problème.
44:01Je crois que ce qui est ici demandé,
44:05c'est qu'à partir du 12 avril,
44:07le Gabon va consacrer une élection majeure,
44:10l'élection du président de la République.
44:12La transition ne s'arrête pas le 16 avril.
44:15Après l'élection du président de la République,
44:17vous avez ici une cour consolente de transition,
44:20un parlement de transition, un conseil économique
44:22de transition, mais toutes ces institutions
44:24doivent être renouvelées.
44:28Et c'est ce qui nous donne le timing
44:30jusqu'en août 2025.
44:34Oui ?
44:35Le 16 septembre dernier, si je ne me trompe pas,
44:37le président de la République, le président de la transition,
44:41s'est exprimé face au cadre de la S.E.G.,
44:44donnant un délai de six mois, donc jusqu'en mars,
44:48pour effectuer non seulement l'audit de la S.E.G.
44:51et un état des lieux de la situation.
44:54Ça va résondre à ma prochaine question.
44:56Il n'y a pas eu de compte-rendu, justement,
45:00sur les avancées ?
45:02Vous me dites que les informations sont dans...
45:04Juste pour vous aider, vous aurez compris
45:08qu'en même temps, le président n'était pas content
45:10de la gestion et a mis de côté ses directoires.
45:16Et donc ça veut dire que ceux qui viennent
45:19d'être mis en place ont donc pour mission
45:22de faire ce travail.
45:23D'accord. Je voulais savoir s'il était prévu,
45:25comme le délai annoncé de six mois,
45:27un bilan, un échange ?
45:30Ça mène à ma question suivante ?
45:32Le bilan est déjà fait.
45:34Si on vous dessaisit du dossier,
45:36c'est que vous n'étiez pas à la hauteur.
45:38Pas plus ?
45:39Bien sûr.
45:40D'accord.
45:41Oui.
45:42La question, c'est...
45:43Ma question suivante, c'est le président de la transition
45:46s'est exprimé dernièrement dans Jeune Afrique.
45:50On ne l'a pas vu face aux médias gabonais
45:54ou face aux médias basés au Gabon.
45:57Je fais partie d'un média international,
45:59il y en a d'autres ici.
46:00Je voulais savoir, est-ce qu'un tel échange
46:02était prévu avant, justement, ces grandes échéances,
46:07que ce soit la déclaration d'une éventuelle candidature
46:10ou la fin de la transition ?
46:12Et qu'est-ce qui explique, justement,
46:13le peu d'échanges avec la presse gabonaise ?
46:18C'était une interview du président ?
46:21Une interview ?
46:22Sur Jeune Afrique ?
46:24C'était un entretien.
46:25Non, je vous pose une question.
46:26Est-ce que c'était une interview ?
46:27On parle des genres journalistiques,
46:30c'est-à-dire questions-réponses,
46:32questions-réponses, questions-réponses,
46:34questions-réponses.
46:36Oui, c'était ça.
46:37Le président sera face aux médias nationaux
46:41dans les prochaines semaines.
46:44Vous le souhaitez, il sera face à vous.
46:48Le président, il a remis une enveloppe
46:51à la presse, il y a 500 millions.
46:54Le président veut des instructions
46:55aux ministères députés de gérer cette répartition.
46:59Mais aujourd'hui, il y a encore une polémique.
47:01Les patrons de presse privées, jusqu'alors,
47:03ne sont pas encore entrés en possession de cet argent.
47:07Doit-on dire qu'il y a le gouvernement du Mali
47:10à assimiler les ordres donnés par le général
47:13pour ce qui est de l'équipe du Mali ?
47:14Ça, c'est ma première question.
47:16Lors des tournées républicaines du président,
47:18il avait également déclaré un recrutement national
47:22qui s'est déroulé.
47:23Mais jusqu'à présent, les jeunes gabonais
47:25attendent toujours les résultats.
47:27Qu'en est-il exactement ?
47:28Recrutement national, s'il vous plaît.
47:29Dans le fait des Forces armées gabonaises,
47:32nous nous posons la question,
47:34est-ce que la parole du président
47:36parfois est mal interprétée par ses collaborateurs ?
47:39La parole du président ne souffre
47:43d'aucune interprétation pour la simple raison
47:45que pour parler comme quelqu'un quelque part,
47:46le président décide, le gouvernement exécute.
47:49Le président a donné une enveloppe,
47:51une subvention de 500 millions de francs à la presse.
47:54Il n'a pas donné 500 millions,
47:56moins 42 millions, comme j'ai pu l'entendre.
47:59Quelque part, le gouvernement,
48:03notamment le ministre de tutelle,
48:06devrait recevoir toutes les organisations,
48:09patronat de la presse, vous avez des responsables,
48:13les techniciens du ministère
48:14ont l'habitude de faire ces calculs,
48:16n'ont pas besoin d'aller chercher des gens à Avad
48:19pour une commission qui prendra 42 millions
48:22pour dire les choses comme telles.
48:24C'est 500 millions, ce n'est pas 500 millions,
48:26moins 42 ou moins je ne sais combien.
48:35Vous suivez comme moi l'actualité internationale,
48:38notamment celle qui se voit en régulier démocratique du Congo.
48:42Sachant que le Gabon est membre de l'Union africaine,
48:45quelle est la position du pays du Gabon
48:48par rapport à cette crise qui s'est vécue ?
48:53Je crois que si vous avez suivi mon propos liminaire,
48:56le président de la République était récemment en Guinée-Côte d'Orient
49:00où s'est tenu un sommet extraordinaire de la CSC
49:04qui était justement consacré à ces questions de la crise humanitaire
49:08dans l'Est de la RDC.
49:10La position du Gabon, le président s'est joint à 16 autres homologues
49:15pour condamner le groupe M23,
49:17un groupe armé qui commet des exactions
49:22dans l'Est de la RDC.
49:24La position du Gabon, c'est une position communautaire de la CSC.
49:33Je voudrais faire un retour sur l'organisation
49:37de la présidentielle du 12 avril 2025.
49:43Il y a comme une controverse aujourd'hui
49:46au sujet de l'été de vote
49:50introduite par le décret numéro 109 PR
49:58du 14 février 2025
50:01et la décision du conseil des ministres dans sa séance
50:04du 13 février 2025
50:06qui instaure le protège unique.
50:09Qu'est-ce qu'il en est aujourd'hui ?
50:11Apparemment, ces deux textes sont contractuels.
50:15Et je vous rappelle qu'un des protèges de la constitution,
50:21Geoffroy Foumoula, vous ne pouvez pas le citer,
50:23vient de saisir la cour constitutionnelle à cet effet.
50:26Eh bien, je vais vous répondre.
50:28Dès que la cour constitutionnelle est saisie,
50:31on ne peut donner un avis,
50:33on attendra l'avis de la cour constitutionnelle.
50:37Ok.
50:38Donc, je crois qu'on a fait le tour de l'actualité.
50:45Il y avait une dernière question de M. Ngwabo.
50:47Merci, M. le Président.
50:49Comme vous le redis,
50:51j'appartiens à une génération
50:54qui, en cette année 2025,
50:59va éprouver les affres qu'elle a éprouvées
51:05en 1985, quand il y a eu l'accident de Montandré.
51:12Pour la première fois dans l'histoire des pays,
51:16les métiers de la corporation
51:19étaient flageolés, pour ne pas dire,
51:25en tragédie.
51:2840 ans plus tard,
51:32que pense-t-on de la mémoire
51:34de ceux qui sont morts en service ?
51:38Je vous remercie.
51:40C'est une question importante.
51:42Vous faites appel à la mémoire.
51:45C'est vrai qu'un peu partout,
51:48on voit qu'on monte,
51:50on restaure certaines mémoires,
51:53des mémoires militaires, des mémoires industrielles.
51:56C'est une proposition.
51:57Je le prends comme étant une proposition
51:59pour que, peut-être, un monument
52:02ou un bâtiment de médias
52:04puissent porter le nom
52:07de tous ces confrères qui nous ont précédés
52:12dans le delà et qui ont fait du métier
52:14de journaliste dans notre pays,
52:16un métier noble.
52:18Je crois que nous avons fait le tour de l'actualité.
52:23Je vous remercie d'être venus si nombreux.
52:27Nous saurons, parce que le temps l'exige,
52:31nous saurons plus souvent en face de vous
52:34dans les semaines à venir.
52:38Et nous souhaitons que vous soyez toujours
52:41encore plus nombreux.
52:42Je vous remercie énormément.

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