Dans ce numéro inédit du Samedi Politique, nous décryptons les récents bouleversements géopolitiques qui secouent l’Europe et le monde. Alors que Donald Trump semble relancer les négociations pour la paix en Ukraine en réactivant les échanges diplomatiques entre Moscou et Washington, Emmanuel Macron et les dirigeants européens persistent dans une posture belliqueuse.
L’UE rejette la paix et les perspectives d’un cessez-le-feu, refusant tout dialogue avec Vladimir Poutine. Une posture de blocage qui rejoint celle de Volodymyr Zelensky, dont l’avenir semble plus que précaire.
Quels sont les véritables enjeux pour la France et son indépendance ?
Que cherche Emmanuel Macron ? Une diversion ou une dimension ? Jusqu’où peut-il aller ?
🗣Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et ancien candidat à l’élection présidentielle, intervient dans Le Samedi Politique en toute liberté pour dresser un constat accablant de la politique d’Emmanuel Macron et de l’UE. Il plaide pour un retour à une politique en faveur des intérêts français et de la souveraineté de la nation.
Ensemble, nous revenons sur ces grands thèmes :
Les déclarations chocs de Donald Trump sur la Russie, l’Ukraine et l’Union européenne.
La réaction de Vladimir Poutine face aux Européens et son rapprochement avec Washington.
Emmanuel Macron et son obsession pour les prétendues ingérences russes.
Le voyage lundi d’Emmanuel Macron à Washington.
L’influence américaine en France et en Europe à travers des organisations comme l’USAID ou la French American Foundation.
Les dépenses militaires et la dette européenne : une nouvelle menace pour notre souveraineté ?
Quid de l’opposition en France ?
Quel avenir politique avec Emmanuel Macron ?
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L’UE rejette la paix et les perspectives d’un cessez-le-feu, refusant tout dialogue avec Vladimir Poutine. Une posture de blocage qui rejoint celle de Volodymyr Zelensky, dont l’avenir semble plus que précaire.
Quels sont les véritables enjeux pour la France et son indépendance ?
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Ensemble, nous revenons sur ces grands thèmes :
Les déclarations chocs de Donald Trump sur la Russie, l’Ukraine et l’Union européenne.
La réaction de Vladimir Poutine face aux Européens et son rapprochement avec Washington.
Emmanuel Macron et son obsession pour les prétendues ingérences russes.
Le voyage lundi d’Emmanuel Macron à Washington.
L’influence américaine en France et en Europe à travers des organisations comme l’USAID ou la French American Foundation.
Les dépenses militaires et la dette européenne : une nouvelle menace pour notre souveraineté ?
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NewsTranscription
00:00– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:15– Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver
00:17pour ce nouveau numéro du samedi politique.
00:20Depuis une semaine, on a le sentiment que les Européens ont la gueule de bois.
00:25Alors que Donald Trump avance vers les négociations de paix en Ukraine,
00:28Emmanuel Macron et les Européistes s'accrochent à la guerre
00:31comme à une planche de salut.
00:33Alors, à quoi jouent les Européens ?
00:36Que veut Emmanuel Macron ? Que peut-il faire ?
00:38C'est à ces questions que nous allons répondre dans un instant
00:40mais avant toute chose, chers amis, je vous le répète,
00:43j'ai besoin de vous pour le succès de cette émission.
00:45Alors, accordez-moi quelques secondes.
00:47Pensez dès à présent à cliquer sur le pouce en l'air,
00:50pensez également à écrire dans les commentaires au fil de l'émission
00:53et puis bien sûr, relayer ce programme au maximum.
00:56À tout de suite.
00:58– Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
01:08– Et à mes côtés aujourd'hui, Nicolas Dupont-Aignan.
01:10Bonjour Monsieur.
01:11– Bonjour Élise Blaise.
01:12– Merci beaucoup d'être avec nous.
01:13Vous êtes le président de Debout la France.
01:15Vous avez été député de l'Essonne pendant 27 ans.
01:18Vous avez également été plusieurs fois candidat à l'élection présidentielle.
01:21Alors, Nicolas Dupont-Aignan, nous assistons au retour de Donald Trump
01:25au pouvoir aux États-Unis et à une accélération globale
01:29sur la scène internationale.
01:30Cette accélération semble profiter à la paix en Ukraine.
01:33C'est du moins ce que l'on peut penser au vu des négociations.
01:37Aujourd'hui, pour vous, quelle devrait être la priorité du président français ?
01:41– Ah !
01:43D'incarner ce qu'il aurait dû incarner depuis le début de la guerre,
01:47une voie de paix intelligente, équilibrée,
01:51pour réconcilier et faire grandir la France.
01:55Ce qui est absolument révoltant en tant que Français,
02:00c'est de voir Donald Trump faire ce qu'aurait dû faire la France
02:04et de voir, pire, les dirigeants européens torpiller,
02:09saboter cette tentative de paix pour manipuler les opinions
02:16et se maintenir pathétiquement au pouvoir.
02:19C'est grave ce qui se passe.
02:20J'ai écouté cette semaine les déclarations des uns des autres,
02:23des experts de plateaux de télévision,
02:26– On en réécoutera certaines pendant les émissions.
02:27– Du ministre des Affaires étrangères.
02:29Mais c'est mensonger, dangereux et manipulateur.
02:36Je m'explique.
02:37Si vous les écoutez, Moscou va envahir Paris, la Pologne,
02:44et Donald Trump serait un traître, un espion russe.
02:49C'est totalement délirant pour deux raisons
02:52et que je ne cesse de répéter parce que cette petite musique
02:57qui joue sur la peur a des effets sur certains de nos concitoyens.
03:02Pas tous, j'espère.
03:03Mais la Russie n'a pas été capable en trois ans
03:07de gagner plus de 20% de l'Ukraine.
03:10Donc si la Russie était si forte que ça,
03:12elle aurait déjà pris l'Ukraine.
03:14– Est-ce que c'est une question de capacité ça ?
03:17Est-ce que c'est pas tout simplement que ce n'était pas leur volonté
03:19de prendre l'intégralité de l'Ukraine ?
03:20– Au-delà de la volonté, parce que quand je dis ça,
03:21on me dit ah bah oui mais vous êtes, pour Poutine, pas du tout.
03:25Je suis équilibré.
03:26Mais admettons même qu'il le veuille, il ne le pourrait pas.
03:30Et puis si Poutine voulait attaquer les États-Baltes ou la Pologne,
03:34la disproportion des forces entre les forces de l'OTAN
03:37et celles de l'armée russe
03:38ferait qu'il ne pourrait pas gagner un centimètre du territoire.
03:42Donc, pourquoi je dis ça ?
03:45C'est parce que ce que je viens de vous dire, Emmanuel Macron le sait bien.
03:49Ça veut dire quoi ?
03:50Ça veut dire qu'on a un chef d'État qui ment aux Français droit dans les yeux,
03:55qui manipule les Français pour uniquement se maintenir au pouvoir,
04:00pour uniquement essayer de remonter la pente de son impopularité.
04:05Et ce faisant, c'est grave moralement,
04:09mais ce faisant, il fait perdre à notre pays une chance historique.
04:14Parce qu'il a déjà loupé le train il y a trois ans
04:17où on aurait pu faire l'offre de paix.
04:19Moi, je l'avais faite, vous retrouvez ma vidéo,
04:21le 7 mars 2022, avant la présidentielle.
04:23J'avais proposé un plan de paix.
04:24C'est celui qui est en train de faire Trump.
04:26Donc, on a déjà loupé trois ans.
04:28Au moment où les Américains font la paix,
04:30qui est une chance historique pour le continent européen,
04:34eh bien, Macron rassemble les has-beens,
04:39pour parler pas bien anglais, les ratés,
04:42les dirigeants les plus ratés d'Europe pour les nuisibles,
04:46les parasites qui sont discrédités,
04:49pour essayer à tout prix de faire continuer la boucherie
04:54et le massacre qui nuit à l'Europe.
04:56L'Europe a besoin de la paix.
04:58Ce que ne comprennent pas ceux qui bavassent
05:01sur les chaînes de télévision à longueur de journée,
05:03c'est que ce conflit a tué l'économie européenne.
05:07On achète notre gaz trois fois plus cher.
05:09C'est la ruine de l'industrie allemande et française, italienne.
05:12C'est le départ de nos industries vers les États-Unis.
05:15C'est une aberration géopolitique
05:17en poussant la Russie dans les bras de la Chine.
05:19Enfin, c'est tout faux sur tous les points.
05:22Ça nous ruine en dizaines de milliards
05:23alors qu'on est en faillite financière.
05:26Et ces gens-là, non seulement se sont trompés une fois,
05:30deux fois, trois fois.
05:31Au moment où il y a la paix,
05:32que c'est une occasion historique pour les Européens
05:35de se rabibocher, de faire la paix avec la Russie,
05:38de trouver une solution pour l'Ukraine qui est évidente,
05:41on la connaît tous et ça va se faire.
05:43Mais ça va se faire par Trump et Poutine
05:46aux dépens des Européens.
05:48Et moi, je n'ai pas envie de ça.
05:49Moi, je défends la France.
05:51Voilà, on est dans un délire complexe.
05:53On va écouter, si vous le voulez bien,
05:54Nicolas Dupourigny en Donald Trump.
05:56Justement, il s'exprimait jeudi dans l'avion
05:58pour parler de ses avancées vers la paix avec la Russie.
06:01Je pense que les Russes veulent que la guerre se termine.
06:06Je le pense vraiment.
06:07Mais je pense qu'ils ont un peu plus les cartes en main
06:09parce qu'ils ont pris beaucoup de territoire.
06:11Donc, ils ont les cartes en main.
06:21Concrètement, on parle beaucoup de Donald Trump.
06:22Mais finalement, est-ce que c'est Vladimir Poutine
06:24qui a les cartes en main ?
06:26Il a des cartes en main, bien évidemment.
06:28L'Europe et les États-Unis ont tellement été stupides.
06:31Mais au-delà de ça, il n'est pas en position non plus
06:34tellement de force et il a besoin de la paix.
06:37Et moi, je trouve que Trump est très intelligent dans cette affaire.
06:43Tellement plus intelligent que ses prédécesseurs.
06:45Parce que Trump a compris une chose
06:46que n'ont pas compris les dirigeants européens
06:49et ce que n'avait bien évidemment pas compris Biden
06:51et tout l'État profond.
06:53Trump a compris que le XXIème siècle
06:55serait le siècle de la confrontation avec la Chine.
06:59Et que dans cette grande confrontation mondiale,
07:02laisser la Russie partir vers la Chine
07:05avec ses ressources naturelles, c'était rare.
07:07C'est une folie géopolitique.
07:09Il a compris ça, ils ont compris ça.
07:11Ce que n'avait pas compris toute la génération
07:13des néo-conservateurs, démocrates et même républicains pour certains,
07:17qui vivaient sur le conflit d'avant.
07:20Et il a compris ça.
07:22Et ça, c'est ce que devraient comprendre les Européens encore plus.
07:26Parce qu'entre nous, Biden, il faisait le jeu des Américains.
07:30Il avait créé un abcès de fixation horrible en Ukraine,
07:35parce que c'est quand même les Américains qui ont avancé en Ukraine,
07:37qui n'ont pas respecté l'accord chute du mur de Berlin
07:42où l'OTAN n'avance pas.
07:43Quand Chirac propose aux Américains à Bush
07:47de faire en Ukraine une zone neutre démilitarisée,
07:50qui est-ce qui refuse ?
07:52Ce sont les Américains.
07:53Donc, en fait, on est parti,
07:57et c'est pourquoi c'est très difficile d'expliquer à l'opinion française.
08:00Et c'est pourquoi il y a eu une manipulation terrible.
08:02C'est qu'en fait, les Russes ont attaqué.
08:04Ça, c'est un fait.
08:06Mais on oublie de dire que les torts étaient partagés
08:08et que les autorités de Kiev, aidées par les Américains,
08:12les bases secrètes de la CIA, l'armement en douce,
08:17ont avancé, avancé aux frontières de l'Ukraine et de la Russie
08:20pour provoquer la Russie et pour créer un conflit.
08:24Et je pense que Poutine est tombé dans le piège
08:25et pensait, en envahissant l'Ukraine,
08:28qu'en trois semaines, Zelensky tomberait.
08:31Donc, il y a eu une erreur d'appréciation de la Russie.
08:33Et quand on dit ça, on dit vous êtes pro-russes.
08:36Non.
08:37Encore une fois, je le répète, je l'ai répété pendant trois ans,
08:41l'Ukraine devrait être une zone démilitarisée russe et ukrainienne,
08:46c'est-à-dire intermédiaire.
08:47Pourquoi ?
08:48Parce que l'Ukraine a été russe pendant quatre siècles.
08:51Et que si le Texas avait été mis en indépendant
08:55et que la Chine s'installe au Texas des fusées,
08:58je ne crois pas que les Américains l'auraient toléré.
09:01Donc, moi, j'ai toujours dit qu'il fallait un compromis.
09:03Retrait des troupes russes, bien évidemment.
09:06Mais il faut que l'Ukraine reste un État neutre, intermédiaire.
09:10Retrait des troupes russes de quel endroit, de quelle zone ?
09:13Maintenant qu'on a perdu trois ans,
09:15si on avait fait la paix il y a trois ans,
09:17on aurait pu avoir un Donbass autonome.
09:19Ce sont les accords de Minsk.
09:20Mais les accords de Minsk, il ne faut quand même pas oublier,
09:23que François Hollande et Madame Merkel ont avoué
09:26qu'ils ne les avaient pas respectés exprès.
09:30Donc, il faut une Ukraine démilitarisée, neutre.
09:35Probablement que le Donbass restera russe comme la Crimée.
09:39Et puis, il faut en revanche être très vigilant
09:43pour que les Russes ne reviennent pas.
09:45Il faut des élections libres en Ukraine.
09:47Moi, je me réjouis que Trump ait dit la vérité.
09:50Sur Zelensky, il n'est pas élu.
09:53Il a violé toutes les élections.
09:55C'est un régime corrompu.
09:56Les milliards ont disparu.
09:57Mais quand on disait ça,
10:00on était suspecté d'être un agent de la propagande russe.
10:02C'est insupportable.
10:04Si on ne comprend pas que l'Ukraine a été russe pendant des siècles,
10:08qu'il faut en faire une zone neutre,
10:11et il faut une réconciliation et un accord de sécurité global,
10:15très important pour la suite, avec une désescalade nucléaire,
10:19puisque vous savez que les Russes ont leurs missiles quand même hypersoniques.
10:22Aurichnik, oui.
10:24Que les Américains allaient mettre les leurs en 2026.
10:27Que cette surenchère d'escalade nucléaire sur le sol européen n'a aucun sens.
10:31Et qu'il faut donc une désescalade.
10:33Il faut un accord conventionnel aussi pour la suite.
10:36Et il va falloir que les Européens prennent en charge leur effort de défense.
10:40Mais la France a déjà pris en charge le sien.
10:42Et moi, j'estime que la France n'a pas à défendre ces pays-là.
10:47La Pologne doit se défendre avec ses moyens, l'Allemagne.
10:50Nous, nous avons notre outil de défense qui sacralise le territoire français
10:53par la dissuasion.
10:54Et donc, on n'a pas à dépenser des milliards en pure perte.
10:57C'est un équilibre très important.
11:00On y reviendra un peu plus tard.
11:01J'aimerais bien, Nicolas Dupont-Aignan,
11:02on a écouté Donald Trump tout à l'heure sur la Russie.
11:05J'aimerais bien qu'on écoute aussi Vladimir Poutine.
11:07Il évoque justement ses rapports avec Donald Trump
11:10et cette frustration européenne qu'il ne comprend pas.
11:13J'ai compris que cette discussion était tout à fait positive.
11:20Et nos participants ont dit que, de la part des Américains,
11:25il y avait des personnes tout à fait différentes,
11:28ouvertes à la discussion, sans a priori,
11:35sans condamnation de telle ou telle chose qui relève du passé.
11:40Et donc, l'essentiel, c'est qu'il y a une volonté de travail.
11:47Les Européens, eux, sont complètement excités.
11:52Ils voudraient tous avoir voix au chapitre pour s'exprimer là-dessus.
11:57Oui, voix au chapitre, pourquoi ?
12:00Je viens de dire, l'objectif et la teneur dans les discussions
12:06étaient essentiellement les relations russo-américaines.
12:10Alors, ceux qui veulent être des intermédiaires entre la Russie
12:15et les États-Unis doivent comprendre que ça ne sert à rien.
12:25Alors, on voit bien une reprise totale des relations entre Washington et Moscou.
12:30En revanche, avec les Européens, ce n'est pas gagné du tout.
12:33Et on se dit quand même, c'est incroyable.
12:34Vous l'avez rappelé tout à l'heure, c'est quand même les États-Unis,
12:36certes pas Donald Trump, mais les néo-conservateurs américains
12:39qui ont provoqué cette guerre en Ukraine avec la Russie.
12:43Et aujourd'hui, on assiste, nous, Européens,
12:48à une réconciliation des deux puissances, malgré nous.
12:51C'est la disparition de l'Europe. Et c'est révoltant.
12:54Moi, je n'accepte pas ces paroles de Poutine.
12:56Comme je n'accepte pas ces paroles de Trump qui dit
12:59on va signer un contrat avec une banque d'investissement
13:02qui va prendre 50% des richesses de l'Ukraine.
13:08Ça, à la rigueur, ça ne nous regarde pas.
13:09Si, quand même, parce que c'est un pays européen
13:12et qu'on ne peut pas accepter qu'il y ait deux puissances
13:14qui se partagent l'Europe.
13:17Mais la faute à qui ?
13:19Aux dirigeants européens.
13:20Quand vous pensez que le ministre des Affaires étrangères français,
13:24qui est complètement inapte, ose dire…
13:29L'actuel ou le précédent ?
13:30L'actuel, M. Barrot, qui ose dire qu'il ne veut pas prendre au téléphone
13:35le ministre des Affaires étrangères russe.
13:37On se demande où on vit.
13:39Non mais vous imaginez Couve de Murville, ou Michel Jaubert,
13:43ou même Hubert Védrine, ou Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères,
13:47dire non, non, moi je ne prends pas au téléphone
13:49le ministre des Affaires étrangères russe.
13:51Non mais ces gens sont dingues.
13:52On a des dingues au pouvoir, moi je vous le dis.
13:55C'est de la haute trahison presque.
13:57C'est une forme de haute trahison.
13:58C'est-à-dire qu'il est ministre des Affaires étrangères,
14:00il ne veut pas parler au ministre des Affaires étrangères russe.
14:02Mais alors, qu'est-ce qu'on fait ?
14:04En revanche, il parle à beaucoup de ministres des Affaires étrangères
14:06qui ont beaucoup de sang sur les mains.
14:07Donc, enfin, ces gens sont totalement déconnectés de tout.
14:14Ils se sont trompés.
14:16En fait, ils ont obéi à leur maître qui était Biden
14:20et les néo-conservateurs américains.
14:22Ils en étaient les caniches.
14:24Le maître a changé et il a changé de politique.
14:27Ils sont perdus comme des canards sans tête.
14:29Ils galopent dans la basse-cour.
14:31Et ce qui est terrible, c'est que ce faisant,
14:34ils nuisent aux intérêts de la France.
14:36Parce que moi, je ne veux pas une Europe dirigée par Poutine et Trump.
14:42Je veux que l'Europe existe et que la France existe.
14:45Et c'est là où Emmanuel Macron aurait eu un rôle à jouer.
14:48Mais il en est incapable puisqu'il n'a toujours pas compris
14:51ce qui s'était passé en Ukraine depuis trois ans.
14:54Donc, parce qu'il obéissait aux néo-conservateurs américains,
14:58son maître a disparu.
15:00Alors, il est perdu et il continue à anonner un discours mensonger,
15:05fondamentalement dans un déni de réalité,
15:08uniquement à des visées intérieures de pseudo-popularité
15:12pour finir son mandat un peu moins que dans les sous-sols de la cave.
15:16C'est terrible parce qu'il faut que la France compte
15:18et que l'Europe compte pour deux raisons.
15:20Parce qu'imaginez que l'accord se fasse uniquement entre Poutine et Trump.
15:26D'abord, qui va assurer la garantie de sécurité ?
15:29Pas les Américains.
15:31Ils vont prendre les terres.
15:32Trump l'a dit d'ailleurs.
15:33Si l'Union européenne veut envoyer des troupes après pour assurer la paix,
15:36il y a un problème.
15:37Donc, c'est nous qui allons payer.
15:38Deuxièmement, ils acceptent, tant Poutine que Trump,
15:43que l'Ukraine rentre dans l'Union européenne.
15:45Vous avez vu la déclaration de Poutine qui dit
15:47mais l'Ukraine a le droit de rentrer dans l'Union européenne.
15:48Ah ben, merci du cadeau.
15:50C'est-à-dire que c'est la fin de notre agriculture,
15:52c'est la fin de notre industrie, c'est la fin des normes,
15:55c'est la corruption à grande échelle.
15:57Mais on est complètement dingue là aussi.
15:59Alors, moi, ça ne me gêne pas.
15:59Au moins, on aura fini avec l'Union européenne très vite.
16:02Mais moi, je ne souhaite pas le malheur de mon pays.
16:05Donc, on a une situation tragique
16:09et il faut absolument qu'Emmanuel Macron s'en aille.
16:13En fait, ça renvoie à tout le problème de politique étrangère.
16:16C'est que ceux dans l'opposition qui croient
16:19que c'est la stabilité de garder quelqu'un
16:21qui nuit à la France matin, midi et soir, se trompent.
16:24Et voilà pourquoi, si on revient à la politique intérieure,
16:27je suis l'un des rares à dire, chaque heure qui passe
16:31ou chaque jour qui passe où Emmanuel Macron et sa bande restent au pouvoir,
16:35nous précipite vers le naufrage.
16:37Et il faut absolument, voilà pourquoi, moi, j'aurais,
16:40si j'étais encore parlementaire, voté la censure, voté la destitution.
16:44J'ai appelé à Debout la France sur notre site,
16:46il y a une pétition pour une élection présidentielle anticipée.
16:49Car chaque jour qui passe, cet homme est dangereux
16:51comme il l'a été pendant des années.
16:53Vous avez dit tout à l'heure,
16:54Emmanuel Macron a du mal à prendre acte du changement politique aux Etats-Unis.
16:58Il y a un point sur lequel on peut se rendre compte de ce changement,
17:01au-delà des négociations et des discussions reprises avec Poutine,
17:04c'est effectivement les propos tenus par Donald Trump
17:08à l'égard de Volodymyr Zelensky.
17:10Je vous propose qu'on l'écoute.
17:12Il refuse les élections.
17:15Il a un mauvais score dans les vrais sondages ukrainiens.
17:17Comment pourrait-il en être autrement alors que chaque ville se fait démolir ?
17:20Ça paraît difficile, mais quelqu'un m'a dit,
17:22les sondages sont bons, vous plaisantez ?
17:24Toutes les villes sont en train d'être démolies.
17:26Elles ressemblent toutes à un chantier de démolition.
17:28Et la seule chose pour laquelle il était vraiment bon,
17:30c'était de se servir de Joe Biden.
17:32Il se servait de lui.
17:33Et c'est une expression que nous utilisons ici
17:36pour dire que c'était plutôt facile pour lui.
17:38Plutôt facile.
17:39Un dictateur sans élection.
17:41Zelensky ferait mieux de se dépêcher,
17:43sinon il ne lui restera plus de pays.
17:45Il faut qu'il se dépêche, qu'il se dépêche vite.
17:55Alors, arrêtons-nous un instant sur ces propos parce qu'il y a beaucoup de choses à dire.
18:00D'abord, c'est un peu fort de café de dire
18:03que Zelensky qui instrumentalisait Joe Biden n'est pas l'inverse.
18:06C'est peut-être un raccourci qu'affectionne Donald Trump.
18:09Mais peut-être un autre point fondamental, c'est qu'à travers ses propos,
18:13ce que ça dit, c'est que Zelensky, lui aussi, comme les Européens,
18:17on refuse l'avancée des pourparlers de paix.
18:20On pourrait se dire que finalement,
18:21Zelensky joue simplement une partition très personnelle
18:24qui est celle de vouloir rester au pouvoir.
18:27Et pour ce faire, la paix n'est pas forcément un avantage pour lui.
18:30Alors, je vais être le plus honnête possible.
18:34Trump, il va fort.
18:35Parce que c'est quand même la Russie qui a envahi l'Ukraine à un moment.
18:39Et Dieu sait, si je suis très sévère sur le régime de Zelensky,
18:42je suis le seul député qui n'a pas voulu aller assister à l'Assemblée nationale
18:47quand le président de la Rada ukrainienne est venu à l'Assemblée
18:54parce qu'il avait eu des sympathies pour Banderan et aux nazis
18:57qu'on connaît bien pendant la guerre.
18:59Bref, je ne suis pas suspect de sa soutien de Zelensky.
19:03Mais Trump, il va fort.
19:04Je pense que dans cette affaire, si on veut être crédible,
19:06il faut être équilibré.
19:08– Ce n'est pas la marque de fabrique de Donald Trump.
19:10– Non.
19:11Que Zelensky, au début, ait incarné la résistance de l'Ukraine
19:15avec un courage, il faut être honnête, de lui, des Ukrainiens qui se sont battus,
19:18qui sont morts pour défendre leur intégrité territoriale.
19:21Mais on a vu très vite que ce régime dérapait complètement
19:24et que Zelensky était la marionnette des néo-conservateurs américains,
19:28de Biden, des Européens, au point même, vous avez vu,
19:31qu'ils ont révélé que l'USAID, les crédits du ministère du Développement
19:35avaient financé des vedettes d'Hollywood.
19:38Quand M. Van Damme venait serrer la main à Zelensky à Kiev,
19:41c'était 1,5 million de dollars.
19:42Quand Jelena Jolie est venue, c'était 20 millions de dollars.
19:45Donc on voit bien à quel point on a assisté…
19:47– C'est une poignéement chère.
19:48– Chère.
19:49Mais on voit bien à quel point les Américains,
19:51donc les prédécesseurs de Donald Trump, ont instrumentalisé Zelensky,
19:57Zelensky qui a supprimé les élections.
19:59Mais quand je le disais, on me disait que j'étais…
20:02– Coutinolâtre.
20:03– Exactement, c'est insupportable.
20:05Je crois que Trump a raison de mettre les pieds dans le plat.
20:08Maintenant, il faut, je pense, qu'il y ait des élections libres
20:12en Ukraine au plus vite et Zelensky devra partir, c'est évident.
20:15Et ce qui est insupportable aussi côté français, dans l'autre sens,
20:18c'est quand Trump a dit la vérité, immédiatement,
20:21vous avez tous les chiens de garde qui ont dit
20:23mais non, il a 57% de popularité.
20:25Mais l'institut de sondage qui a été utilisé
20:27est un institut de sondage proche de Zelensky.
20:30Donc en fait, on est dans une situation,
20:34là maintenant de polémique inutile.
20:36Qu'est-ce qu'il faut ?
20:37Il faut un plan de paix, un cessez-le-feu.
20:40Trump a pris la bonne décision en disant
20:42l'Ukraine ne rentrera pas dans l'OTAN.
20:45Ça, c'est la condition pour réassurer les Russes.
20:48À partir de là, il faut un accord…
20:49– C'était la condition qui était sur la table il y a des décennies
20:52et in fine, elle est revenue sur la table plus tard.
20:55– Jacques Chirac avait raison, l'égaliste français avait raison.
20:58Neutralité, pas dans l'OTAN, démilitariser
21:02et puis un accord territorial qui devra se faire,
21:06un retrait des troupes et il faudra des garanties,
21:08reconstruire l'Ukraine.
21:10Mais pas dans l'Union européenne.
21:12C'est une folie absolue, mais une folie absolue.
21:15Mais regardez, les dirigeants européens partent
21:19comme des inconscients à vouloir faire entrer l'Ukraine
21:24dans l'Union européenne, à vouloir mettre des troupes sur place
21:27qui vont nous coûter les yeux de la tête, qui n'ont aucun sens.
21:31Et il vaut mieux un accord de sécurité paraffait
21:33par tous les États, Russie, Etats-Unis, mais aussi les États européens.
21:38Et c'est là-dessus que devrait se battre Macron
21:40au lieu de faire un combat d'arrière-garde.
21:43Mais comment voulez-vous que la Russie et les Américains
21:45acceptent que les Français consignent un accord de paix
21:48si les Français racontent n'importe quoi et ne veulent pas parler aux Russes ?
21:53– Alors justement, vous faites bien…
21:54– Et passent leur vie d'ailleurs entre nous à critiquer Trump
21:56qui quand même a été élu démocratiquement, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas.
22:01On n'a jamais vu autant d'amateurisme à la tête de l'État français.
22:05– Justement, vous dites les Français qui racontent n'importe quoi.
22:08Jeudi, Emmanuel Macron a voulu prendre la parole,
22:10cette fois sur les réseaux sociaux, pour s'adresser, dit-il,
22:13directement aux Français.
22:14Je vous propose d'écouter ses propos quand il parle de la Russie.
22:18– On a une propagande, et en particulier les Russes et plusieurs autres,
22:22en voie sur nos réseaux sociaux, en particulier au moment des élections,
22:25sur des faux comptes utilisant l'intelligence artificielle,
22:28énormément de messages.
22:30Et ils créent ce qu'on appelle de la volumétrie,
22:32et ils vous bombardent d'informations, parfois totalement fausses,
22:36mais qui prennent une proportion extraordinaire.
22:38On l'a vu d'ailleurs à plusieurs occasions.
22:41Dès qu'il y a une information qui peut affaiblir la France,
22:43c'est démultiplié par cent, par mille, par les Russes et leurs fermatrolles.
22:48On le voit en Afrique, où ils utilisent parfois d'ailleurs
22:51énormément de fausses informations pour retourner la tête des jeunes,
22:55et moins jeunes.
22:56On le voit d'ailleurs chez nous, la fameuse péripétie
22:59des punaises de lit.
23:00Il y avait des faits véritables qui étaient maîtrisés,
23:02mais elle a pris une volumétrie folle, et ça a été signé,
23:05c'était des attaques russes.
23:12Bon, donc on le sait, le président l'a dit,
23:14les punaises de lit, c'était bien la Russie.
23:17Qu'est-ce que ça vous évoque tout ça ?
23:19C'est un morceau qu'il faut encadrer, comme un tableau dans une pièce,
23:25qui est un morceau d'anthologie de l'inversion accusatoire,
23:31c'est-à-dire, et qui est très propre à Emmanuel Macron,
23:34plus c'est gros, plus ça passe.
23:36Et je voudrais dire deux choses.
23:36D'abord, il y a une phrase très grave qu'il a dite,
23:38démêler le vrai du faux.
23:40Qui démêle le vrai du faux ?
23:42Ça va être un organisme d'État ?
23:45C'est M. Thierry Breton,
23:46les fameux fact-checkers qui étaient payés par Biden,
23:50l'AFP qui recevait de l'argent des Américains, du groupe Metta.
23:55Ça veut dire quoi ?
23:57Ça veut dire qu'en fait, démêler le vrai du faux,
24:00dans l'esprit d'Emmanuel Macron, c'est à l'État de le faire,
24:02c'est-à-dire c'est à lui.
24:05Deuxième remarque que je fais,
24:06ce qu'il décrit des Russes, c'est ce qu'il a fait
24:10pendant les deux présidentielles.
24:12Et moi, je demande une enquête, une commission d'enquête.
24:16Parce que, avant les présidentielles,
24:18comme par hasard, les comptes des opposants
24:20sur les réseaux sociaux étaient bridés.
24:22J'en sais quelque chose.
24:23Comme par hasard, il y avait des robots en faveur d'Emmanuel Macron.
24:27Donc, ce qu'il décrit des Russes, il connaît très bien.
24:32Parce que je pense que c'est ce qu'il a fait,
24:34et je voudrais avoir la preuve,
24:35et je veux une commission d'enquête,
24:36et vous verrez un jour qu'on le saura par le groupe Metta,
24:40qui sera bien obligé de dire ce qu'ils ont fait.
24:42Faut préciser aussi, Nicolas Dupont-Aignan,
24:44pendant cette même vidéo,
24:45Emmanuel Macron évoque les élections en Roumanie,
24:47où il continue de soutenir l'ingérence russe,
24:50alors qu'il a été prouvé que c'est Klaus Johannis
24:52qui avait financé, justement, des actions sur les réseaux.
24:56Ce qui est fascinant dans ce qu'il dit,
24:58c'est qu'en fait, il accuse les Russes de ce qu'il a fait, lui,
25:03de ce qu'ils ont fait.
25:04Dernier point, si vous regardez l'espace médiatique,
25:08il a conscience de l'importance de l'espace médiatique,
25:10et il a raison.
25:12Il tient toutes les chaînes, quasiment, de télévision.
25:15Et quand il y a une chaîne qui ne lui plaît pas,
25:17il la fait fermer, C8, et RT.
25:21C'est quand même grave.
25:22Deuxièmement, il tient tous les journaux.
25:26La veille du second tour de la présidentielle de 2022,
25:29j'avais fait une vidéo, j'avais récupéré tous les journaux du jour,
25:33c'était au lendemain du premier tour,
25:34entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron,
25:36et j'avais fait une petite vidéo, vous vous retrouverez,
25:37où j'avais sorti toutes les unes.
25:40Il tient tout.
25:41Le seul espace qu'il ne tenait pas, ce sont les réseaux sociaux.
25:44Et avec Biden et l'administration américaine,
25:46ils les ont verrouillés.
25:48C'est-à-dire, moi, j'avais un compte Facebook qui, avant 2022,
25:51faisait des millions de vues.
25:52Tout d'un coup, pouf, plus rien.
25:54On en sait quelque chose ici.
25:56Et vous en savez quelque chose.
25:57Monsieur Zuckerberg l'a avoué.
25:59Ce n'est pas M. Dupont-Aignan ou Mme Blaise qui sont paranoïaques.
26:02Ils l'ont avoué.
26:05Cet espace des réseaux sociaux a été ouvert par M. Mosque.
26:10On peut critiquer Elon Musk, je ne sais pas ma tasse de thé.
26:12Qu'importe, c'est libre.
26:14Je le vois bien, mon compte explose.
26:17C'est libre.
26:17Alors ça, ils ne supportent plus les dirigeants européens.
26:20Au point qu'ils ont avoué, M. Thierry Breton,
26:23qu'ils ont avoué avoir fait annuler l'élection présidentielle de Roumanie
26:26deux jours avant le second tour,
26:29parce que le candidat qui allait gagner ne leur plaisait pas,
26:32sous le prétexte d'ingérence russe qui, en fait, n'a jamais été prouvé.
26:36Et pour conclure mon propos, mon argumentation,
26:39M. Vance, le vice-président américain,
26:41fait un discours extraordinaire à Munich,
26:43que vous avez dû d'ailleurs évoquer dans une précédente émission,
26:46et où il a dit une chose très juste.
26:48Si votre démocratie est à la merci de trois vidéos TikTok,
26:54c'est qu'elle n'est plus très en forme.
26:57Ça veut dire quoi ?
26:57Ça veut dire qu'on subit le lavage des cerveaux des médias
27:03dans notre pays classique depuis des années.
27:07On a subi la censure sur les réseaux sociaux
27:10au moment où il y a une toute petite ouverture
27:12et où il y a trois vidéos qui peuvent glisser
27:14dans cet océan de propagande.
27:17Les dirigeants prennent peur.
27:19Voilà la réalité.
27:20Donc, moi j'accuse Emmanuel Macron de censure, de trahison.
27:25Je dis que cet homme doit partir.
27:27Et je n'en peux plus d'avoir une fausse opposition
27:29qui se couche en permanence.
27:32Et je dis aux Français qui m'écoutent avec vous,
27:35je leur dis maintenant ne sombrer plus,
27:37ne soyez pas dupes de ce qui se passe.
27:40Parce qu'à chaque fois que l'opposition se couche à peur,
27:44elle laisse ressurgir de sa boîte ce diable.
27:47Mais oui, parce que, vous savez,
27:50il s'accroche comme une moule au rocher.
27:52Et quand je vois qu'on a nommé,
27:54laissé nommer président du Conseil constitutionnel un homme
27:57qui a demandé de modifier la Constitution
27:59pour que celui-là fasse un troisième mandat…
28:01Il s'en est défendu, il a dit que c'était faux.
28:03C'est écrit dans tous les journaux,
28:05il suffit de reprendre les journaux, j'ai l'article encore.
28:07Il leur a menti.
28:10Il a dit, dans plusieurs journaux,
28:11il a fait la déclaration qu'il voulait
28:14qu'Emmanuel Macron fasse un troisième mandat
28:16et que s'il le fallait, il faudrait peut-être modifier la Constitution.
28:19Il l'a écrit il y a quelques années et vous pouvez retrouver…
28:21Et depuis, il a dit qu'il ne le ferait pas.
28:24Comment le croire ?
28:26Alors, on poursuit, Nicolas Dupont-Aignan,
28:28on a parlé de cette obsession des ingérences russes d'Emmanuel Macron.
28:31Alors, évidemment, elle est partagée…
28:32Cette obsession de la liberté.
28:34En fait, il ne supporte pas la liberté d'expression.
28:37Il semble, en tout cas, partager cette obsession avec l'appareil d'État,
28:41puisqu'on a vu également celui que vous évoquiez tout à l'heure,
28:44Jean-Anne Barreau, le ministre des Affaires étrangères,
28:48qui a eu un discours également très offensif
28:50à l'égard de la Russie cette semaine.
28:52Je vous propose de l'écouter très rapidement, vous allez rire.
28:54Nous n'obtiendrons la paix que par la pression.
28:57C'est cela que ça signifie.
28:58Et c'est pourquoi nous allons continuer à alourdir,
29:01si l'on peut dire, le coup de la guerre pour Vladimir Poutine.
29:03La paix par la force.
29:05Exactement.
29:05Dès lundi prochain, nous prendrons un nouveau train de sanctions,
29:08le 16ème depuis le début de la guerre,
29:10pour forcer Vladimir Poutine à s'asseoir à la table des négociations.
29:20Un 16ème train de sanctions.
29:22C'est un peu comme l'Union européenne, les sanctions,
29:23quand il n'y en a pas assez, il en faut un peu plus.
29:25Non, mais là, je vais vous dire, c'est pathétique.
29:30Poutine, il est déjà assis à la table des négociations.
29:33Donc, on n'attend pas M. Barreau
29:35pour qu'il s'assoie à la table des négociations.
29:37Mais vraiment, avoir un ministre des Affaires étrangères aussi pathétique,
29:40je n'ai pas de mots, je n'ai pas de mots.
29:44Vous savez, je crois que c'est une phrase de Lénine qui dit
29:47certaines semaines représentent des décennies.
29:51Enfin, elle est meilleure que ça, mais vous la retrouverez.
29:54En quelques semaines, des décennies arrivent.
29:57Il y a une accélération de l'histoire.
29:59Et c'est toujours dans les périodes où il y a une accélération de l'histoire
30:01qu'il faut avoir des hommes d'État.
30:04Alors justement, cette semaine, elle a été très longue
30:06parce qu'elle a été secouée par l'intervention la semaine dernière
30:10à la conférence de sécurité de Munich du vice-président américain J.D. Vance.
30:14Et je vous propose qu'on écoute un court extrait.
30:17La menace qui me préoccupe le plus vis-à-vis de l'Europe
30:19n'est ni la Russie, ni la Chine, ni aucun autre acteur extérieur.
30:23Ce qui me préoccupe, c'est la menace qui vient de l'intérieur.
30:27Le recul de l'Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales,
30:32des valeurs partagées par les Etats-Unis d'Amérique.
30:42Alors, il a tenu des propos forts, critiques à l'égard de l'Union européenne.
30:47Qu'est-ce que vous avez pensé de cette allocution ?
30:50Qu'elle était gaullienne.
30:53Et ça m'a fait de la peine, d'ailleurs, de me dire que c'est l'allocution
30:57que si j'étais président de la République, j'aurais rêvé de prononcer.
31:01C'est-à-dire que c'est une allocution très équilibrée.
31:05Et vous verrez que Vance ira loin parce que c'est un homme qui est très posé.
31:09Et ce n'est pas les déclarations à la porte-pièce ou calculées,
31:13parce que ce n'est pas toujours à la porte-pièce de Trump.
31:15C'est souvent très calculé.
31:16Mais il y a une profondeur, une densité chez cet homme
31:20que j'avais remarqué depuis longtemps, qui a écrit un livre très intéressant,
31:25qui contraste avec la légèreté et le cynisme de nos dirigeants.
31:30C'est-à-dire que si vous étudiez ce discours de 20 minutes,
31:33et notamment la fin, qui a peu été reprise par les médias,
31:37il revient au cœur de la démocratie.
31:39Et il dit une chose, si vous n'aimez pas vos peuples, je ne peux rien pour vous.
31:45Si vous ne respectez pas les peuples d'Europe, je ne peux rien pour vous.
31:48L'Amérique ne peut rien pour vous.
31:50Et il revient quand même à l'essence de ce qu'est la démocratie.
31:53Et à la fin, il y a de très belles phrases.
31:54Et puis, c'est un discours de bon sens, c'est un discours gaullien au sens,
31:58c'est un discours sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
32:02Moi, je suis gaulliste parce que le général De Gaulle
32:04avait cette obsession du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
32:08Et le peuple français est peut-être le dernier
32:10qui a le droit de disposer de lui-même, aujourd'hui.
32:13Et donc, il dit des évidences.
32:16Il ajoute aussi autre chose, un autre extrait qui a été beaucoup repris en revanche,
32:21quand il dit la menace n'est pas la Russie et pas la Chine, elle est intérieure.
32:25J'entendais, avant de venir dans votre émission,
32:28des extraits sur les radios de propagande d'Emmanuel Macron
32:33dans son espèce d'émission de youtubeur,
32:36où il nous expliquait qu'il fallait se réarmer.
32:40Mais attendez, on est déjà à 2% de dépenses publiques pour la défense.
32:46On a augmenté.
32:48On a la chance, grâce au général De Gaulle,
32:49d'avoir un outil de dissuasion crédible
32:51qui nous évite des dépenses inutiles dans des corps d'armée
32:55qui serviraient à rien puisque nous, nous avons sacralisé notre territoire.
32:58Mais en revanche, ça exige une stratégie de défense
33:01qui est limitée à la France,
33:04à ses départements d'outre-mer, territoires d'outre-mer,
33:06à ses approvisionnements, à une marine,
33:08à une armée de terre qui doit pouvoir se projeter à l'extérieur.
33:12Mais nous avons renoncé à des corps de bataille continentaux
33:15parce que nous avons la dissuasion nucléaire.
33:18Donc, ça n'a aucun sens de dire il va falloir monter à 3, 4, 5%
33:23de dépenses militaires parce qu'il n'y a aucune raison
33:25que la France paye pour l'Allemagne et la Pologne.
33:28C'est à eux de payer leur défense.
33:30Nous, nous avons notre défense.
33:31Alors, on peut augmenter à 2,5%, peut-être à 3%,
33:34mais ce sont des efforts financiers considérables.
33:36Et comment un pays en faillite budgétaire pourrait gaster de l'argent ?
33:40Et la première…
33:41Alors justement, à ce sujet, ils ont la solution puisqu'ils ont décidé
33:42qu'ils pourraient déroger à la règle des 3% de déficit
33:45simplement quand il s'agissait des dépenses militaires.
33:47Mais, encore une fois, nous avons des dirigeants qui ont perdu la tête.
33:52Nous avons un déficit budgétaire qui nous menace
33:55d'une crise financière demain matin.
33:57Crise de la dette avec vraiment un drame financier.
34:02Nous avons déjà une défense performante qu'il faut améliorer.
34:05Il faudrait sans doute monter à 2,5%.
34:08Vous pouvez retrouver sur Internet, je viens de réécrire
34:10avec nos experts, notre programme défense.
34:13Donc, je ne suis pas du tout pour être pacifiste
34:16et réduire la défense de la France.
34:17Il faut l'augmenter.
34:19Mais en revanche, il faut l'augmenter de manière cohérente.
34:21À partir de notre logique de défense.
34:24– De toute façon, Emmanuel Macron ne parle pas
34:25des dépenses militaires de la France.
34:27Il parle des dépenses militaires européennes.
34:29– Ah non, enfin, oui et non.
34:31Il dit que les eaux doivent augmenter, il a raison.
34:35L'Allemagne a été le passager clandestin et tous les pays de l'Est,
34:39à l'exception de la Pologne, ont été les passagers clandestins,
34:42les Pays-Bas, tous ces pays, de la défense américaine.
34:46Et nous sommes les seuls avec les Anglais à avoir fourni
34:48notre effort de défense.
34:50Donc, les pays européens doivent s'armer, oui.
34:54La France a la chance d'avoir un outil cohérent.
34:58Il faut le renforcer, l'améliorer, la marine, le cyber, l'espace.
35:03Mais ça ne servirait à rien de dépenser des milliards
35:07dans des corps expéditionnaires positionnés en Pologne ou en Ukraine
35:11qui seraient contraires à notre stratégie de défense
35:13qui a toujours été la dissuasion nucléaire
35:16si on franchit un centimètre de notre territoire national
35:20ou si on porte atteinte à nos intérêts vitaux.
35:23Moi, je ne veux pas déroger à cela parce que sinon,
35:25nous allons être entraînés vers des dépenses colossales
35:27pour assurer la défense des autres qui ne payent pas pour leur défense.
35:32Pour aller un peu plus loin, Macron, dit,
35:35veut nous entraîner dans une Europe de la défense
35:38qui serait extrêmement dangereuse.
35:39Pourquoi ?
35:40Parce que cela donnerait à la Commission de Bruxelles
35:44le pouvoir de choisir nos équipements militaires qui seraient américains.
35:49Cela nous entraînerait dans des guerres qui ne sont pas les nôtres
35:54et cela nous ferait perdre notre autonomie stratégique.
35:58Ce serait une folie.
35:59Voilà pourquoi je me réjouis que d'autres politiques refusent la politique de défense.
36:06J'ai entendu Éric Ciotti et je le félicite
36:08parce que vraiment, il a exactement la même ligne que moi.
36:11C'est-à-dire, il ne faut absolument pas mettre le doigt dans cette défense européenne.
36:15En revanche, il faut inciter nos partenaires européens qui vont être obligés
36:19puisque les Américains vont se retirer,
36:20à dépenser plus et à acheter du matériel européen.
36:24Mais ils ont tous acheté des F-35,
36:26un avion hors de prix qui marche mal et qui est dépendant des Américains.
36:31Donc, il faut que nous, on conserve notre outil de défense
36:33avec notre stratégie nationale.
36:35Il faut qu'on mette en place certaines coopérations.
36:38Mais je vais vous donner un exemple, le Rafale.
36:40On est en train de nous embarquer dans l'avion de Scaf européen
36:45où les Allemands vont prendre toute notre technologie
36:47où on ne pourra plus l'exporter, où on sera prisonnier
36:50alors que nous avons le meilleur avion du monde avec le Rafale
36:53qui s'exporte très bien et il suffit de préparer le Rafale du XXIe siècle.
36:57Donc moi, je suis pour une stratégie de défense nationale,
37:00que les partenaires fassent mieux, qu'on coopère,
37:03mais surtout pas rentrer dans ce truc de la commission
37:05parce que Macron veut faire ré-endetter l'Europe
37:09par des emprunts communautaires pour acheter du matériel américain.
37:12Je ne vois pas l'intérêt.
37:13Alors justement, ça c'est très intéressant.
37:15On va s'arrêter si vous voulez bien là-dessus, Nicolas Dupont-Aignan.
37:17Comment vous expliquer, on a parlé des néo-conservateurs américains
37:20qui concrètement étaient la cible de Donald Trump
37:23et qui semblent être siphonnés petit à petit de l'État profond américain.
37:27On a le sentiment, en revanche, si on regarde l'Union européenne aujourd'hui,
37:31qu'elle est peuplée de néo-conservateurs
37:33auxquels on pourrait d'ailleurs associer Emmanuel Macron.
37:38On se rappelle qu'il y a eu une commission d'enquête parlementaire
37:41il y a quelque temps sur l'ingérence étrangère.
37:43On sait qu'on a beaucoup parlé de l'ingérence russe
37:47mais dans les auditions, si ce n'était pas au rapport,
37:49dans les auditions, on a beaucoup parlé de l'ingérence étrangère américaine.
37:53Je vais vous poser une question un peu candide, j'allais dire,
37:57mais est-ce que vous vous avez assisté à cela,
38:00Nicolas Dupont-Aignan, dans les sphères de pouvoir ?
38:02Bien évidemment.
38:03Mais d'ailleurs, regardez qui est invité.
38:05Alors il y a plusieurs catégories.
38:06Il y a d'abord l'achat des médias par certaines officines américaines.
38:11Regardez qui s'exprime dans les émissions en ce moment.
38:14M. Ancel, M. Tanzer, etc.
38:17qui ont été dans des organismes américains.
38:20Regardez qui est le ministre des Affaires européennes français,
38:22M. Haddad, qui a été dans une officine américaine.
38:25L'Atlantique Council.
38:26Oui.
38:27Donc l'ingérence, elle est partout.
38:30Et cette obsession russe,
38:33qui est un suicide européen au XXIème siècle
38:35entre la Chine et les États-Unis,
38:37elle a été alimentée par ces gens-là.
38:39Donc, ce qui est quand même fascinant,
38:42c'est qu'aujourd'hui ils critiquent tous Trump,
38:44mais quand les États-Unis ont saboté le gazoduc Nord Stream en Baltique,
38:48qui a coupé l'Europe de sa source d'énergie pas chère,
38:51on les a entendus, M. Macron, Scholl, ces compagnies ?
38:55Donc, dans les médias,
38:57d'ailleurs les crédits américains,
38:59les révélations de Trump et de Moss sur les crédits américains
39:01qui ont alimenté toute l'Europe
39:03et qui ont influencé les médias européens,
39:06sont là, c'est la preuve.
39:07Deuxièmement, vous avez des hommes politiques,
39:10la commission de Bruxelles, c'est la commission américaine,
39:13ce n'est pas moi qui le disais, c'était Hervé Guémard
39:15qui avait cette expression tout à fait juste.
39:16La commission américaine, voilà.
39:18Donc, ces gens-là, ils ne savent plus où ils habitent,
39:21mais ils continuent à défendre des intérêts
39:23parce que l'argent de l'Ukraine,
39:25170 milliards côté russes, 100 milliards côté européens,
39:29il a profité à qui ?
39:31Aux entreprises américaines d'armement.
39:34Et il a profité à qui ?
39:35À BlackRock qui a acheté des terres aux États-Unis.
39:38Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est M. Kennedy qui l'a écrit,
39:41qui est aujourd'hui ministre de la Santé.
39:43Donc, encore une fois, tout ça, on l'a dit,
39:46on le dit, on ne cesse de le dire depuis des années,
39:48mais on a été accusé d'anti-américanisme primaire.
39:52– Alors, c'est intéressant, je vous interromps Nicolas Dupont-Aignan.
39:55– Que ce soit M. Vence, M. Trump, M. Mosque,
39:58qui disent ce que disaient les gaullistes européens.
40:00– Je vous interromps Nicolas Dupont-Aignan parce qu'à plusieurs reprises…
40:03– Ça ne veut pas dire qu'il faut être naïf avec eux.
40:05– À plusieurs reprises, quand vous êtes venu sur TV Liberté,
40:08j'ai reçu des commentaires qui me disaient
40:11pourquoi vous ne lui avez pas demandé telle chose.
40:14Or, aujourd'hui, vous avez parlé tout à l'heure de Benjamin Haddad,
40:17de l'Atlantic Council, on sait aussi qu'on a Jean-Noël Barraud
40:20qui, lui, était à la French American Foundation,
40:22qui était Young Leader, à l'instar d'Emmanuel Macron.
40:25Et à plusieurs reprises, on m'a dit pourquoi n'avez-vous pas demandé
40:28à Nicolas Dupont-Aignan pourquoi il a été Young Leader.
40:31Alors, Nicolas Dupont-Aignan a été Young Leader, pourquoi ?
40:34– J'ai été invité, jeune député, trois jours à Princeton pour un séminaire.
40:39Voilà, j'y ai été, bêtement, et là-bas, c'était le truc des Young Leader.
40:46Vu ce que j'ai dit pendant ce séminaire de ma pensée gaulliste
40:50sur le monde et la France, je n'ai jamais été réinvité, rassurez-vous,
40:54et je n'y suis jamais retourné.
40:56Et malheureusement, quand vous allez une fois dans un séminaire
41:00de ces trucs-là, votre nom est marqué à vie.
41:02– Mais alors, on pourrait imaginer que Jean-Noël Barraud
41:06n'a pas été plus impliqué que vous dans la…
41:07– Je pense que lui, il a été à plus qu'une réunion.
41:10– Deux ?
41:11– Bien plus, puisque vous savez qu'il y a des réunions,
41:13une année en France, une année aux États-Unis.
41:15J'y ai été, oui, mais j'ai toujours dit, j'ai répondu cent fois là-dessus,
41:18puisque j'ai été accusé par M. Asselineau, dans ses délires,
41:21d'être un agent américain, donc comme agent américain, c'est assez dur.
41:25Donc, je l'ai toujours dit, oui, j'ai été invité à un séminaire,
41:27j'y ai été, il y avait même des personnalités,
41:30et vu ce que j'ai dit là-bas, tout le monde me regardait
41:33avec des yeux carrés… – Erreur de casting.
41:35– Et ils se sont dit, on n'a pas invité le bon,
41:37et je n'ai jamais été invité, et je n'ai jamais voulu y retourner,
41:40bien évidemment, je ne savais même pas ce qu'étaient les young leaders
41:42à l'époque, pour être très franc.
41:44Ça veut dire d'ailleurs comment ils procèdent, c'est très intéressant,
41:47c'est-à-dire qu'ils prennent ce qu'ils estimaient être des talents,
41:49donc j'étais très flatté qu'on prenne pour un talent,
41:51des jeunes députés, ils les invitent, et après, ces gens sont sincères,
41:58il ne faut pas croire qu'il y ait un grand complot,
42:00ces gens étaient sincères sans doute,
42:02moi j'étais en complet désaccord, je me souviens très bien
42:04pendant ces trois jours, c'était en 97, je venais d'être élu,
42:08et je me souviens très bien que j'étais atterré, voilà.
42:11Donc, mais on m'a ressorti ça pour me discréditer,
42:14parce que c'est la vie politique, mais rassurez-vous,
42:17là-dessus je suis clair.
42:19– Jean, vous avez la question ? – Je veux revenir sur un point,
42:22attention, ce n'est pas parce que Trump et Musk et Vance
42:26ont raison aujourd'hui dans leur analyse, selon moi,
42:29qu'il faut se soumettre à eux, comme Macron,
42:33Shultz et les autres étaient soumis à Biden.
42:36Moi je suis très attentif là-dessus, les Américains défendent leurs intérêts,
42:40et les Américains sont bien contents de profiter de la faiblesse
42:44des Macron et compagnie, et de leur discrédit.
42:47Et c'est pour ça que moi j'assiste sur le fait de l'urgence
42:51à retrouver en France un pouvoir non-aligné, fort, gaullien,
42:57qui défend l'indépendance du pays et qui surtout s'en donne les moyens.
43:01Ça veut dire restaurer nos comptes publics,
43:03ça veut dire faire le ménage dans notre bureaucratie,
43:06ça veut dire ne pas céder aux lobbies,
43:09ça ne sert à rien de dire qu'on va projeter des troupes en Ukraine
43:12si on n'est même pas capable de tenir nos quartiers contre le narcotrafic.
43:17Donc la priorité c'est la menace intérieure, et la Vance a raison,
43:21la vraie menace c'est des menaces d'immigration massive,
43:24c'est la menace de l'islamisation,
43:25c'est la menace des narcotrafics.
43:27Voilà pourquoi je suis le seul à demander
43:29la mise en place de l'armée aux frontières.
43:32Moi Président, demain matin vous avez l'armée aux frontières,
43:35qui va contrôler les gaufasses qui abordent la drogue,
43:38qui va soulager la gendarmerie.
43:40Si d'abord on ne rétablit pas l'ordre dans notre pays,
43:44ça ne sert à rien de donner des leçons militaires à toute l'Europe, franchement.
43:50On va s'infliger Emmanuel Macron pour terminer.
43:53Il a évoqué lors de son direct aux Français
43:57ce qu'il comptait dire à Donald Trump lors de sa venue,
44:00parce qu'il va à Washington lundi.
44:03Je suis aujourd'hui raisonnablement inquiet,
44:06parce que la situation est inquiétante,
44:08mais elle n'est pas inquiétante par le Président Trump,
44:11elle est inquiétante parce que la Russie a déclenché cette guerre,
44:13et que la Russie est armée jusqu'aux dents et à nos frontières.
44:17Mais j'essaie de gérer cette incertitude pour nous.
44:20Et donc en gardant l'unité de tous, des Européens et des Alliés,
44:23mais en allant aussi essayer de le convaincre qu'en fait,
44:27son intérêt est le même que le nôtre, quoi qu'il pense.
44:31Et donc ce que je vais faire, c'est je vais lui dire,
44:34au fond, tu ne peux pas être faible face au Président Poutine.
44:40Ce n'est pas toi, ce n'est pas ta marque de fabrique.
44:43Ce n'est pas ton intérêt.
44:45Comment ensuite être crédible face à la Chine si tu es faible face à Poutine ?
44:49La deuxième chose, je vais lui dire, si tu laisses l'Ukraine prise,
44:53la Russie, elle sera inarrêtable pour les Européens, pour tous.
44:56Mais elle sera non seulement encore plus forte, elle continue d'investir,
44:59mais elle va récupérer l'Ukraine et son armée,
45:02qui est une des plus grandes d'Europe avec tous nos équipements,
45:04y compris les équipements américains.
45:06C'est une faute stratégique énorme.
45:08Et puis toi qui veux que l'Iran n'acquière pas la bombe nucléaire,
45:11tu ne peux pas être faible avec quelqu'un qui est en train de l'aider à l'acquérir.
45:14Toi qui veux que la Chine ne vienne pas contester Taïwan et autres,
45:19comment expliquer que la Chine n'a pas le droit d'envahir Taïwan
45:21et que la Russie aurait le droit d'envahir l'Ukraine ?
45:24C'est ça ce que je vais lui dire.
45:32Il ne va pas rigoler Donald Trump.
45:34En fait, c'est toujours la même histoire.
45:36Il y a une erreur d'analyse structurelle d'Emmanuel Macron.
45:41La Russie n'est pas armée jusqu'aux dents et n'est pas à notre frontière.
45:44La Russie n'a aucune envie d'envahir l'Europe.
45:47Ça n'a aucun sens.
45:49La Russie a contre-attaqué par rapport à l'avancée de l'OTAN
45:53à ses portes sur un territoire qui a été le sien pendant quatre siècles.
45:57Et par rapport aussi aux agissements militaires du gouvernement de Zelensky
46:02sur les populations de l'Est de l'Ukraine.
46:03Bien évidemment, au bombardement permanent.
46:05Donc, il y a soit une bêtise crasse d'Emmanuel Macron,
46:10soit une manipulation.
46:12Et l'erreur géopolitique fondamentale, mais qui est tellement bête,
46:17c'est que justement, si on veut être fort vis-à-vis de la Chine,
46:22il faut avoir la Russie dans la poche.
46:25C'est tellement évident, c'est tellement consubstantiel à l'Europe.
46:32La Russie est européenne.
46:34La Russie a les ressources, la science.
46:37La Russie est le seul moyen de peser au Moyen-Orient.
46:40Et donc, l'Europe ne sera forte au XXIe siècle face aux États-Unis
46:43et face à la Chine que si elle se réconcilie avec la Russie.
46:47Mais c'est tellement évident.
46:49Ce positionnement d'Emmanuel Macron…
46:50Il n'a rien compris.
46:52On se rappelle pendant le Covid de « nous sommes en guerre ».
46:54Ce positionnement aujourd'hui dans la question ukrainienne,
46:57est-ce qu'il vous fait peur ?
47:00Il peut être inquiétant parce que je pense qu'il y a des Français
47:04qui se laissent prendre au jeu,
47:05compte tenu en plus de la propagande qu'il y a dans notre pays.
47:08Je pense qu'il se trompe complètement de priorité.
47:12La priorité, c'est de redresser la France,
47:16de la rendre forte budgétairement, financièrement,
47:19de rétablir sa sécurité, de défendre son territoire,
47:24de sécuriser ses zones d'approvisionnement,
47:26de créer des coopérations européennes.
47:28Moi, je ne suis pas anti-européen.
47:30Je veux des coopérations, mais je ne veux pas de l'Union européenne.
47:33De s'élargir à la Russie pour peser dans le monde de demain
47:36qui sera avec deux immenses géants qui veulent nous éradiquer.
47:43Et donc, c'est là où je pense que l'erreur de jugement
47:47d'Emmanuel Macron est totale.
47:49Comment peut-il faire le matamor quand il a ruiné son pays ?
47:56Comment peut-il imaginer ça ?
47:58Alors, il nous reste deux ans avec lui.
48:01Voilà pourquoi je pense que cet homme est dangereux.
48:04Alors, vous me dites, est-ce que beaucoup le prennent à la rigolade ?
48:07Il est malin.
48:08Vous avez vu les rétablissements successifs ?
48:11Et il se sert de cette affaire en racontant n'importe quoi
48:14pour faire peur aux Français et pour retrouver un peu d'air politique.
48:18Donc, il abîme la France comme il l'a tellement abîmée.
48:22Aucun compromis.
48:23Il faut être ferme et il faut surtout dire aux Français
48:26il y a une autre politique possible.
48:27Et nous, nous sommes des gens sérieux.
48:30C'est comme une pyramide.
48:31C'est d'abord la base, l'économie, les finances,
48:35comme l'avait fait De Gaulle en 1958.
48:36Et puis, bien sûr, une politique étrangère d'indépendance nationale.
48:39Mais savoir aussi adapter notre défense à nos moyens.
48:43C'est un peu malin.
48:46Mais là, on est dans l'amateurisme le plus total.
48:48On est dans la com', on est dans le discours.
48:50Ça dure depuis 2017.
48:52C'est triste.
48:54Et le pays est en train de sombrer.
48:56Moi, je ne comprends pas que mes collègues parlementaires
48:59ou mes amis des différents partis ne réalisent pas
49:03à quel point les deux ans qui viennent sont périlleux pour le pays.
49:07– Alors justement, vous parlez de la question économique.
49:10La situation en France est inquiétante.
49:12Beaucoup ont expliqué que c'était pour cette raison
49:14qu'il fallait absolument que le pays se dote d'un budget
49:17et qu'il ne fallait pas voter la motion de censure
49:19contre François Bayrou après son 49-3 pour les budgets.
49:23Qu'est-ce que vous auriez fait ?
49:24Vous auriez tout voté ?
49:25– J'aurais tout censuré.
49:27Parce que je ne vois pas du tout comment on peut censurer Barnier
49:31puis laisser passer Bayrou pour le même budget avec les mêmes gens.
49:34Il y a des différences de nuances, mais c'est de la nuance.
49:39Ce sont des budgets identiques qui, au moment où il faut baisser les impôts,
49:45sauver nos entreprises, record de faillite, éviter les délocalisations,
49:51surcharge de taxes et d'impôts et ne s'attaquent pas aux dépenses,
49:55c'est donc criminel pour l'économie française.
49:58Je vous renvoie aux analyses de Marc Thouaty qui est censuré lui aussi.
50:01– Qui est venu à votre place, je vous en remercie.
50:04– Mais l'heure est grave et les jeux politiciens,
50:09le marécage de l'Assemblée, n'incitent pas à l'optimisme pour l'avenir.
50:14Voilà pourquoi moi, je présenterai aux Français une offre politique
50:17parce qu'on ne peut pas continuer comme ça dans ces marécages.
50:21Et j'ai été très choqué que les députés, notamment du Rassemblement national,
50:26laissent passer Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel.
50:30C'est se tirer une balle dans le pied puisque,
50:32moi je souhaite que les patriotes unis l'emportent
50:36et j'ai toujours fait preuve d'esprit d'unité,
50:39mais l'esprit d'unité, ce n'est pas accepter n'importe quoi.
50:42Et je pense qu'ils ont eu un grand tort
50:44parce qu'avec Ferrand président du Conseil constitutionnel,
50:46on aura du mal à faire passer des lois sur l'immigration
50:50puisque c'est Macron qui met l'un des siens pour verrouiller le jeu politique.
50:54Après vous aurez la proportionnelle
50:56et là vous êtes sûr que vous pouvez avoir Marine Le Pen,
50:58Dupont-Aignan, Éric Zemmour, Retailleau élus président de la République,
51:03il ne se passera plus rien.
51:06Donc c'est extrêmement grave.
51:07– Sur cette nomination de Richard Ferrand,
51:10vous avez un ancien collègue justement qui s'est exprimé,
51:13c'est Olivier Marlec, c'est la dernière intervention de cette émission,
51:16je vous propose qu'on l'écoute tout de suite.
51:18– C'est le plus proche du président de la République,
51:19donc si maintenant Mme Le Pen nous explique
51:21que le président de la République lui va très bien,
51:23il faut qu'elle l'explique à ses électeurs.
51:25C'est une trahison pour ses électeurs, ni plus ni moins,
51:27c'est une trahison avec un président du Conseil constitutionnel
51:32qu'elle a combattu pendant des années lorsqu'il était député.
51:35Tout ça n'a aucun sens,
51:36si ce n'est à y voir un deal caché avec le président de la République.
51:41– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
51:45– Alors, ce sont des propos très forts ceux d'Olivier Marlec,
51:50c'est un deal caché avec le président de la République.
51:53– Alors, Olivier Marlec qui fait partie d'un parti
51:57qui est au gouvernement d'Emmanuel Macron.
51:59– C'est ce que lui répète le journaliste d'ailleurs.
52:01– Et qui a fait alliance aux législatives avec le Front populaire,
52:05au second tour, n'a pas de leçon à donner.
52:08Moi, je n'étais pas en désaccord avec la décision de Marine Le Pen,
52:12mais je suis patriote et je ne tirerai pas dans le dos de Marine Le Pen
52:18et je ne vais pas commencer à polémiquer avec Marine Le Pen.
52:21J'ai suffisamment été son soutien pour dire quand je ne suis pas d'accord,
52:25parce que je pense qu'il n'y a pas besoin de Béni,
52:26oui, oui, et qu'elle n'en a pas besoin, elle en a assez autour d'elle.
52:29Mais en revanche, je ne vais pas jouer le jeu des LR contre Marine Le Pen
52:35parce que ce ne serait pas bien non plus.
52:36Je dis ce que je pense, je souhaite que les patriotes gagnent,
52:40je ne jetterai jamais d'huile sur le feu,
52:41quand je ne suis vraiment pas d'accord, je me permets de le dire,
52:44parce que je pense que notre électorat patriote,
52:46qu'il soit celui du RN, de Ciotti, de Debout la France,
52:50même de Rotailleau quand ils sont un peu, voilà,
52:54tous ces gens, tous ces Français qui sont majoritaires,
52:57aspirent, de notre part, à l'unité, pas à la polémique,
53:01mais en revanche, je ne voudrais pas voir le RN, par morceaux,
53:06faire trop de compromis avec des gens qui ont détruit le pays
53:10et qui ne nous feront aucun cadeau, aucun cadeau aux prochaines échéances.
53:16Voilà, je pense que ça a été une faute.
53:18Maintenant, c'est fini, je ne veux pas polémiquer, je l'ai dit
53:21et j'aimerais que cette faute évite d'en faire d'autres.
53:27– Les prochaines échéances, justement, Nicolas Dupont-Aignan,
53:30vous les voyez quand ?
53:31Est-ce qu'il va y avoir une dissolution ?
53:33Vous serez candidat au législatif pour reprendre votre siège,
53:36pour repeser dans le jeu politique ?
53:37– Oui, j'ai pas besoin d'être à l'Assemblée dans ce marécage
53:40pour peser, on a des millions…
53:42– Plus facile pour les médias du système.
53:44– Oui, mais il y a des millions de Français qui me suivent
53:46et je les remercie sur les réseaux sociaux.
53:48Ça, c'est accessoire, d'ailleurs ma position est accessoire.
53:52La seule chose qui m'importe, c'est qu'il y a un projet clair
53:54que je présenterai le 8 mars dans un grand meeting hier dans ma ville,
53:58c'est qu'il y ait une offre politique cohérente, sincère, claire et ferme.
54:04C'est ça mon boulot et c'est ce que je vais faire.
54:07Parce que je ne veux pas qu'avant même la victoire,
54:11on se dise que les patriotes ne feront rien, ça c'est pas possible.
54:15– Donc c'est quoi, c'est un projet présidentiel alors ?
54:19– C'est un projet présidentiel, on verra après les modalités,
54:22mais je pense qu'il y a besoin, en tout cas je vois notre électorat
54:27attendre un projet clair, qu'est-ce qu'on ferait,
54:30parce que c'est bien de critiquer, mais il n'y a pas besoin de ma critique,
54:33il n'y a pas besoin de la critique de Marine Le Pen,
54:35la plupart des français ont compris ce qui se passait.
54:38Les français attendent de notre part un projet clair, fort,
54:43et c'est ce projet qui m'importe et sur lequel je travaille
54:47et que je présenterai le 8 mars.
54:49Et je vais accélérer, pourquoi ?
54:51Parce que moi je pense qu'il faut faire partir Macron au plus vite,
54:54et que vous ne savez pas ce qui peut se passer,
54:56et qu'on doit être prêt et on ne doit faire aucun compromis avec ces gens-là.
55:00Parce que si on commence à faire des compromis maintenant,
55:03si on commence à faire des compromis maintenant,
55:05qu'est-ce que ça sera une fois élu ?
55:07Voilà ce que les français s'inquiètent.
55:08Et comment on fait pour faire partir Emmanuel Macron ?
55:11Il fallait censurer Bayrou et il aurait été obligé de partir.
55:15Barnier est parti, il n'est pas parti.
55:17Oui, mais enfin si vous aviez eu plusieurs censures de suite
55:19avec une crise politique,
55:20moi je préfère une crise politique rapidement
55:23et éviter deux ans de naufrage,
55:26plutôt que de dire c'est la stabilité de la stabilité,
55:29mais la stabilité de quoi ?
55:30La stabilité de la faillite financière ?
55:32La stabilité de la guerre en Ukraine ?
55:33La stabilité de quoi ?
55:35Ça veut dire quoi ?
55:36Il y a eu une interview très intéressante de Gérard Larcher
55:39qui résume exactement la compromission de la classe politique française.
55:46Dans une interview du Figaro,
55:48il explique dans une réponse à une question
55:51que c'est une catastrophe d'avoir deux ans de plus de ce gouvernement
55:55pour le pays, avec des mots d'une gravité.
55:59Le journaliste lui dit alors il faut censurer.
56:01Deux lignes après, il dit exactement l'inverse.
56:03Ah ben non, il ne faut pas censurer, il faut la stabilité.
56:06Tout et n'importe quoi.
56:08Le président du Sénat de la France.
56:10Donc, il y a un moment, si vous voulez,
56:12moi je comprends les Français qui sont écoeurés,
56:14qui se disent mais ils sont tous à la ramasse.
56:18Ils estiment tous qu'on va à la catastrophe
56:21et ils donnent un répit à ces gens qui nous conduisent à la catastrophe.
56:24Expliquez-moi la cohérence.
56:26Alors, soit on gouverne avec eux comme veut faire Otaïo.
56:30Très bien, bon courage, bonne chance.
56:32Et on se discrédite définitivement.
56:34Soit on est vraiment dans l'opposition et on propose un projet alternatif.
56:37Mais peut-être bien que oui, peut-être bien que non,
56:39je pense que les Français sont inquiets
56:41et attendent une personnalité et un projet clair.
56:44C'est ce que je vais essayer de faire.
56:46Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan.
56:47Merci à tous de nous avoir suivis.
56:49J'espère que vous avez d'ores et déjà cliqué sur ce fameux pouce en l'air
56:52pour améliorer le référencement.
56:54Nicolas Dupont-Aignan vous a expliqué que c'était important
56:56sur les réseaux de faire marcher nos vidéos.
56:58N'oubliez pas non plus de nous écrire juste dans les commentaires.
57:00Je vous répondrai et puis bien sûr relayer au maximum ce programme.
57:04Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau numéro.
57:06À bientôt.