Des élections législatives anticipées se tiennent ce week-end en Allemagne. Si les conservateurs, le parti de coalition d'Angela Merkel porté par Friedrich Merz, partent favoris et devraient retrouver le pouvoir quatre ans après l'avoir perdu, les regards sont rivés sur ceux qui pourraient devenir la deuxième force politique du pays: l'extrême droite.
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00:00Effectivement, les yeux sont rivés sur le score de l'AFD puisque le parti d'extrême-droite allemand pourrait devenir la deuxième force politique du pays.
00:07Actuellement, le parti est crédité de 20% d'intentions de vote dans les sondages. On vient d'assister à une scène assez intéressante.
00:13D'un côté de la rue, il y avait des électeurs pro-AFD qui passaient pour faire une manifestation.
00:18Et de l'autre côté, il y avait des électeurs anti-AFD. Et je voudrais notamment vous montrer ces femmes avec un bonnet que vous pouvez voir.
00:26Ces femmes, on les appelle les Hommas. En fait, les Hommas, ce sont les grands-mères, littéralement, qui font de la résistance contre l'extrême-droite.
00:35C'est ainsi qu'elles se présentent. Et on est avec Mariana qui est porte-parole des Hommas. Mariana, hi !
00:38De quoi est-ce que vous avez peur si l'AFD devient une force politique importante ?
00:52C'est un parti qui est en programme d'extrême-droite ?
00:56Ils appellent à la déportation des migrants. Ils sont contre les minorités, contre les femmes, contre la démocratie.
01:26Ils gagnent du pouvoir politique et de l'influence, ce qui signifie qu'ils peuvent influencer l'installation des juges, par exemple, ou l'influence sur les médias sociaux.
01:41Ils ont déjà assez d'influence sur les médias sociaux.
01:45Donc on a peur qu'ils gagnent de l'influence et qu'ils puissent avoir de plus en plus d'influence, notamment sur la nomination des juges, sur les médias ou sur les réseaux sociaux.
01:53Il faut préciser quand même que les dés ne sont pas jetés puisque les Allemands restent très indécis.
01:56Il y a des sondages qui sont parus le week-end dernier, les sondages les plus récents, qui indiquent qu'un Allemand sur trois ne sait toujours pas pour qui il va voter.