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00:00Rebondissement ce matin dans le procès de Brahim Aouissaoui devant la cour d'assises spéciale de Paris,
00:07accusé d'avoir assassiné trois personnes, deux fidèles et le sacristain dans la basilique de Nice le 29 octobre 2020.
00:14Le Tunisien de 25 ans est finalement passé aux aveux Frédéric Michel.
00:18Oui, je reconnais les faits. Dès les premières minutes de son interrogatoire,
00:22Brahim Aouissaoui qui jusqu'ici disait ne se souvenir de rien, revendique son geste.
00:27Tous les jours, vous tuez des musulmans. Ces musulmans qui meurent sont innocents, cela vous est égal.
00:31Vous n'avez aucune empathie pour ces gens.
00:33Et l'accusé qui s'exprime en arabe et dont les propos sont traduits par un interprète,
00:37d'ajouter je ne suis pas un terroriste, je suis un musulman.
00:41Le président de la cour d'assises spéciale l'interpelle.
00:43Tuez trois personnes et essayez d'en tuer sept autres parce que tous les jours des musulmans meurent.
00:48Est-ce que c'est une justification pour les faits que vous avez commis ?
00:51La réponse d'Aouissaoui fuse.
00:53C'est légitime quand on voit tous les jours qu'il tue des femmes et des enfants.
00:56Vous répondez à un acte illicite.
00:58Par un acte illicite glisse le président Christophe Petitot.
01:01Pour moi il s'agit d'un droit, d'une vérité, argumente le Tunisien
01:04qui affirme que le choix de ses victimes, les tuer dans une église, relève du hasard.
01:09C'est le droit et la vérité d'aller tuer des gens au hasard, lui demande le président de la cour.
01:13Oui, insiste l'accusé, je n'avais rien préparé mais les assassinats étaient légitimes.
01:18L'interrogatoire de Brahim Aouissaoui qui est en cours à la réclusion criminelle à perpétuité
01:22doit durer toute la journée.