Mardi 25 février 2025, retrouvez Bertrand Rambaud (Président, Groupe Siparex) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Le dernier quart d'heure de Smart Bourg, chaque soir c'est le quart d'heure thématique
00:13et ce quart d'heure thématique nous permet de parler ce soir des actifs privés à travers
00:18la stratégie de Siparex, un des grands fonds français indépendants spécialistes de
00:23l'investissement en actifs privés comme on dit et Bertrand Rambaud, le président
00:27du groupe Siparex, est à mes côtés en plateau pour ce dernier quart d'heure.
00:30Bertrand Rambaud, bonsoir.
00:31Bonsoir.
00:32Je précise que vous êtes également président de France Invest qui est l'association qui
00:36regroupe les acteurs du private equity en France, vous avez le droit aux deux casquettes
00:41dans l'interview Bertrand Rambaud, peut-être qu'il n'y en a qu'une seule qui se confond
00:44entre celle de la présidence de Siparex et la présidence de France Invest, commençons
00:48avec Siparex Bertrand Rambaud, qu'est-ce qui caractérise d'ailleurs le positionnement
00:54de Siparex dans l'industrie du private equity et du capital investissement en général ?
00:58Chacun a ses caractéristiques, quelles sont les vôtres ?
01:00C'est une bonne question, c'est un positionnement de plateforme multimétier, c'est un positionnement
01:08territorial en France et à l'étranger et puis c'est une culture industrielle historique
01:15de plus de 45 ans dans l'accompte-pètement de nos actifs, voilà en trois grandes caractéristiques
01:20comme je définirais notre groupe.
01:22Avec un positionnement international, c'est une des histoires pour Siparex de 2024 qui
01:27s'est encore accrue ce soir Bertrand Rambaud, qu'est-ce que vous apporte ce positionnement
01:32international, cette empreinte très européenne bien sûr, mais qu'est-ce que ça vous apporte
01:38dans votre business et dans vos métiers ?
01:40Effectivement, 2024 est une année où on a investi plus fortement dans nos présences
01:45à l'étranger, c'est vrai en Italie, on a 5 personnes aujourd'hui, le private equity
01:50c'est important, 5 personnes, c'est vrai en Allemagne, 4 personnes, c'est vrai en Belgique,
01:54à Bruxelles et puis c'est également vrai pas qu'en Europe, également aussi au Canada
01:59puisqu'on a une présence depuis une dizaine d'années à Montréal.
02:03Qu'est-ce que ça nous apporte ? Ça apporte deux choses, d'une part pour nos entreprises,
02:12des relais sur place, nos entreprises françaises pardon, des relais sur place pour faire des
02:16acquisitions, pour mieux connaître, mieux appréhender les marchés locaux et on a plein
02:21plein de très belles histoires d'accompagnement, de développement d'acquisition au sein de
02:26ces pays.
02:27Et puis ça permet aussi d'adresser un écosystème d'entreprises locales, vous parlez du nord
02:33de l'Italie avec ses PME qui sont absolument superbes, très internationales, donc ça
02:38nous permet de faire des investissements dans d'autres pays, dans d'autres économies,
02:46juste pour vous donner un chiffre, on a 30 de nos participations qui sont en Europe
02:51et au Canada et tout ça se développe en dehors de France quoi, c'est ça.
02:57Il y a trois facteurs clés dans vos métiers Bertrand Rambaud, il y a le sourcing, détecter
03:02les dossiers pour la politique d'investissement que l'on conduit, il y a la question des levées
03:08de fonds bien sûr, l'argent à aller chercher auprès des partenaires investisseurs et la
03:12question des sessions puisque c'est le principe du capital investissement, le capital doit
03:16tourner régulièrement en tout cas après une certaine année de détention.
03:21Si on prend les sujets dans l'ordre, je voyais que dans le bilan que vous faites de votre
03:27année 2024, c'est un point important, la politique de session qui a été assez active,
03:32assez dynamique, je crois que c'est une de vos meilleures années en termes de session
03:35si je ne dis pas de bêtises Bertrand Rambaud, ce qui paraît être assez à contre-tendance
03:40de ce qu'on a entendu en tout cas du marché du privé t'écoute-t-il l'an dernier ?
03:43Oui, alors on verra les chiffres que la profession sort dans quelques jours sur l'activité
03:492024 mais c'est vrai qu'on a eu une belle année de session au sein de Ciparex et j'en
03:53suis fier, je crois que c'est notre deuxième année historique et j'en suis surtout heureux
03:59parce que ce métier tel que vous l'avez très bien résumé, c'est une logique d'investir,
04:05de suivre nos entreprises, de les céder pour rendre de l'argent à nos investisseurs et
04:09pour qu'ils soient en mesure eux-mêmes de réinvestir dans les fonds, donc c'est une
04:14chaîne qui doit fonctionner et ne pas se gripper et qui a pu sur le marché en 2024
04:19et aussi en 2023 un petit peu se gripper au niveau des sessions, donc je suis heureux
04:25de ces sessions dont toutes nos activités ont profité et avec un redémarrage par rapport
04:32à 2023, notamment dans l'innovation, c'est important et puis également dans notre activité
04:38qu'on appelle ETI chez nous, donc qui fait les plus grosses opérations et là le marché
04:41était plus difficile en 2023 et il a retrouvé une dynamique tout à fait positive, donc
04:48des sessions auprès d'autres investisseurs, auprès de corporates, voilà donc des sessions
04:54naturelles auprès d'autres opérateurs de la place qui prennent un relais après nous,
04:59après une longue période d'accompagnement, donc oui c'est une vraie satisfaction.
05:04Après il y a eu deuxième grand enjeu de notre métier et de Ciparex en tant que groupe
05:10indépendant, vous l'avez indiqué tout à l'heure, c'est effectivement la levée de
05:14fonds, donc plus complexe dans l'environnement international, européen et français, alors
05:21heureusement pour nous on avait un peu moins d'enjeux au titre de 2024, on verra que 2025
05:26on a beaucoup d'enjeux.
05:27Les nouveaux millésimes arrivent là maintenant c'est ça ?
05:30On a fait un premier et beau closing dans notre activité mezzanine, 250 millions d'euros
05:38par rapport à un objectif de l'ordre de 300 et le fonds précédent faisait 200 et
05:43puis on a aussi terminé la levée de notre fonds mid-cap, donc les grosses PME, où là
05:48on est passé, dans le contexte actuel pas simple, d'un fonds qui faisait 170 millions
05:52d'euros et on a terminé notre levée de fonds à 310 millions d'euros, donc c'est
05:56une vraie satisfaction d'être bien au-delà de la taille précédente et de l'objectif
06:02que nous étions fixés et tout ça parce que le positionnement est intéressant, que
06:06les performances sont bonnes.
06:08Et puis il faut investir évidemment, il y a la politique d'investissement, donc nous
06:13on a 6 lignes de métier, je l'ai dit on est dans un métier d'offre, de l'innovation,
06:17la transition énergétique, la transmission des PME, des ETI et les financements en mezzanine.
06:24Alors bien sûr, chaque fois il faut se battre pour aller chercher des nouvelles opérations,
06:29pour convaincre les dirigeants, on doit se convaincre, ils doivent nous convaincre et
06:34on doit les convaincre, mais on est quand même dans un marché en France qui est extrêmement
06:39profond.
06:40Alors bien sûr qu'il y a toujours de la compétition, c'est toujours une bataille
06:45très très forte jusqu'à la dernière minute, mais moi je suis fondamentalement confiant
06:52sur le besoin en financement privé, d'ailleurs que ce soit en dette, en equity, que ce soit
06:59en infrastructure, on a des perspectives qui sont considérables.
07:02Vous voyez à travers le bilan que vous faisiez de la politique d'investissement 2024, beaucoup
07:08d'accompagnement, d'opérations, de build-up, de croissance externe, est-ce que c'est parce
07:14que c'est une spécialité de SIPAREX et qu'on ne fait jamais mieux que ce qu'on sait bien
07:18faire ou est-ce que c'est aussi le reflet d'un environnement d'opérations compliquées
07:22pour les entreprises que vous accompagnez ?
07:24Non mais je crois que c'est un peu le reflet de deux choses, c'est vrai qu'on a, ces dernières
07:29années, on a mis beaucoup l'accent sur les acquisitions et je trouve que dans notre métier,
07:36réaliser des transmissions c'est fantastique parce que c'est l'un des métiers du capital
07:41d'investissement et accompagner nos sociétés à grandir, je trouve que c'est une dynamique
07:47très positive que le Private Equity apporte, par l'argent qu'il apporte mais aussi par
07:53la dynamique qui crée, les opportunités qu'il va chercher et l'accompagnement des dirigeants
07:57qui restent ceux qui, à la fin de la journée, vont faire la transaction mais on est vraiment
08:01à leur côté.
08:02Moi qui fais ce métier depuis plus de 30 ans, j'ai vu là une évolution absolument considérable
08:07et passionnante parce qu'on a un vrai rôle, c'est de la création de valeur, voilà donc
08:12effectivement...
08:13Et il faut être majoritaire aujourd'hui, ça veut dire ?
08:15On est de plus en plus majoritaire, c'est vrai.
08:17Et ça c'est une tendance ?
08:18C'est une tendance, en tout cas sur les opérations de transmission, c'est moins vrai dans l'innovation
08:22et pour vous dire on a fait 50 croissances externes l'année dernière dans nos portefeuilles
08:26donc c'est beaucoup, parfois des petites mais c'est extrêmement dynamisant.
08:29Donc ça c'est un premier axe, c'est aussi une nécessité pour faire bien sûr évoluer
08:33les modèles économiques et puis on l'a fait très tourné sur l'international et on retrouve
08:38les propos liminaires que j'avais tout à l'heure, pas mal dans les pays que j'évoquais
08:42précédemment, pas mal au Canada et donc c'est super d'être présent sur place et
08:47parce que je pense qu'on a tous, notre profession, notre économie, un enjeu d'ouvrir nos sociétés
08:52à l'international.
08:53Nos ETI aujourd'hui c'est pas loin de 40% de leur chiffre d'affaires qui est fait en
08:58dehors de France, tout en gardant un siège ici, évidemment on est attaché, c'est le
09:02lieu de nos investissements.
09:03Mais ça je crois que c'est un défi majeur et on a une génération de dirigeants très
09:09ouverts à ça et donc il faut que ce qu'on a envie de faire dans nos entreprises, on
09:12se l'impose à nous-mêmes et que nous aussi on aille vers ces évolutions.
09:16Je reviens sur la stratégie de cession et les politiques de cession que vous avez menées
09:22l'an dernier, c'est plus de 400 millions d'euros que vous avez, c'est ça au total, je crois
09:26que c'est le chiffre qui est dans votre communiqué Bertrand Roux.
09:28Non mais déjà la part entre, vous disiez, oui on a pu revendre à des investisseurs,
09:32à des corporate, c'est plus à des investisseurs ou plus à des corporate qu'on revend aujourd'hui
09:38et puis j'ai une question évidemment sur l'option bourse comme option de sortie mais
09:42sur la répartition entre investisseurs et corporate, comment les chosez-vous ?
09:45Oui alors, nous c'est plus des investisseurs qui sont des investisseurs qui vont apporter
09:50des choses différentes de nous, qui seront plus gros dans d'autres régions du monde,
09:55donc complémentaires.
09:56C'est toute la force de cette industrie qui est très forte en France, en Europe et en
10:00dehors de l'Europe.
10:01Bien sûr des corporate, alors je sens revenir les corporate en 2025.
10:08Ça c'est intéressant je trouve parce que les transactions prennent un peu plus de
10:12temps donc ils sont contents, enfin ils préfèrent regarder des deals avec un peu moins de pression
10:19que quand la liquidité était là très fortement, elle est moins là aujourd'hui donc le temps
10:23est sans doute un peu plus long et donc plus favorable pour le retour des corporate, corporate
10:28aussi internationaux, corporate américains, ils ont beaucoup d'atouts entre la puissance,
10:35entre le dollar fort et puis les performances qu'ils ont chez eux et des actifs moins chers
10:39en Europe qu'aux Etats-Unis.
10:41Et de qualité.
10:42Et de immense qualité, j'aurais dû commencer par ça.
10:44Non mais à qualité égale, on trouve des prêts en Europe bien plus intéressants.
10:48J'aurais dû commencer par ça.
10:49Voilà, alors la bourse, vous savez la bourse, toute source de financement d'une entreprise
10:55est intéressante et on a besoin de tout dans une économie.
10:58Sauf que là, il n'y a plus d'IPO.
11:00Voilà, exactement.
11:01Et là, simplement, je pense qu'aujourd'hui la bourse, donc non nous n'avons pas eu de
11:05sortie boursière l'année dernière, nous avons eu une sortie de bourse, enfin sortie
11:09de bourse, c'était côté Bilib, qui a été une très très belle session d'exchange
11:14l'année dernière, qui a été très significative pour nous, aujourd'hui on n'a pas par rapport
11:18aux entreprises que nous adressons, l'offre, le marché adéquat par rapport aux différentes
11:26typologies d'entreprises que nous accompagnons.
11:29Ça reviendra.
11:30C'est un problème du marché, le problème est du côté du marché boursier.
11:33Oui, parce qu'aujourd'hui il y a un problème, en tout cas pour les capitalisations auxquelles
11:36on s'adresse, il y a un problème de marché, il y a un problème de liquidité et donc
11:42on a du mal à tenir les cours, on a du mal à faire progresser les valorisations alors
11:48qu'une société de nos côtés est moins confrontée évidemment à ce type de difficultés.
11:53Donc la bourse aujourd'hui est extrêmement adaptée à des entreprises d'une certaine
11:58taille importante évidemment, plus difficilement à celles auxquelles on s'adresse par rapport
12:04à notre liquidité.
12:05Ça peut revenir et souhaitons-le tous parce qu'on a besoin d'un écosystème extrêmement
12:11riche.
12:12La bourse répond à d'autres objectifs mais en tout cas ce n'est pas la voie privilégiée
12:19à ce stade de session de nos actifs.
12:21Les spécialistes m'ont fait remarquer que sur le marché parisien l'an dernier effectivement
12:24il y a eu très peu d'introductions mais les quelques introductions qu'il y a eu sont
12:28des IPOs qui ont bien fonctionné, Brighton, Planister ont été des grands succès boursiers
12:33pour ceux qui ont pu participer à ces débats, c'est déjà un point important.
12:37Et espérons qu'il y en ait plein d'autres.
12:39C'est déjà un point important.
12:40L'autre question que je voulais vous poser Bertrand Rambaud, alors là pareil, si pareil
12:43Express Invest, vous choisissez la casquette que vous voulez, c'est tout le débat autour
12:47de la politique RSE des entreprises ou plutôt du fardeau réglementaire, ce qu'on présente
12:51comme étant un fardeau réglementaire, qui est en passe d'être allégé sur le plan européen
12:56avec un projet de directive omnibus qui doit être d'ailleurs dévoilé dans les prochains jours.
13:02Quelle est votre position par rapport à cette question-là ? Vous avez défendu dans une
13:08tribune l'an dernier avec d'autres confrères et consoeurs la politique RSE des entreprises
13:12que vous accompagnez, c'est un levier stratégique.
13:14Comment on fait pour garder un levier stratégique sans que ce levier, à force de couches réglementaires,
13:20ne devienne un boulet ?
13:22Non, mais vous touchez à un point qui est très sensible et très important, donc d'abord
13:26je dois dire que j'ai quand même le sentiment qu'il se passe des choses en Europe, alors
13:31ça sera lent, ça sera long, mais j'ai quand même le sentiment qu'on arrive à un moment
13:36où on va possiblement retourner à des dispositions réglementaires, on l'espère, moins lourdes,
13:43moins fardeaux pour reprendre notre expression, et plus favorables, plus respirantes pour
13:49les entreprises, et c'est absolument essentiel, primordial, par rapport à toutes les compétitions
13:54qu'on vit, dans lesquelles nos entreprises sont au quotidien.
13:57Là c'est SRD, Omnibus qui va arriver, on attend tout ça avec impatience.
14:01Je veux dire, nous notre position, et moi c'est une position France-Ouest, il paraît
14:04que c'est la même, nous pensons plusieurs choses.
14:08C'est trop lourd, il y a trop de critères, c'est beaucoup de contraintes pour les entreprises
14:15en interne, qui va faire ça, et ça coûte très cher par rapport au Conseil.
14:19C'est pas pour ça qu'il faut prendre ça et le mettre à la poubelle, c'est pas notre
14:23approche.
14:24Nous, notre recommandation, et qu'on a d'ailleurs aussi tenue dans les instances à Bruxelles,
14:28puisqu'on a été écouté, auditionné, c'est se donner, on verra ce qui va sortir,
14:35se donner 2025, pour mettre une parenthèse pour les sociétés non cotées, prendre le
14:41temps de réfléchir à ce qui est important et indispensable, et des choses le sont,
14:46je vais vous donner trois choses très concrètes, les enjeux de décarbonation, les enjeux de
14:50partage de la valeur, les enjeux aussi de gouvernance, sur lesquels il est très important
14:55que chaque société non cotée progresse et avance avec des vraies feuilles de route,
15:01en en faisant un vrai levier stratégique, mais pas la peine d'aller se perdre dans
15:06des multi-critères dans tous les sens, que personne ne lit, et qui ne gèrent que des
15:10coûts et de la lourdeur. Par contre, il ne faut pas l'abandonner totalement, parce
15:14que nos grands clients sont aussi des grands groupes, qui eux-mêmes l'ont appliqué,
15:18qui eux-mêmes ont des exigences par rapport à leur environnement, de fournisseurs, de
15:22clients, etc. Donc il faut rester dans cette disposition, mais évidemment, en revoyant,
15:29ce n'est même pas une question d'ambition, parce qu'il faut rester ambitieux sur cette
15:33dimension, mais en revoyant tous ces critères qui ne sont pas adaptés. Après, on a besoin
15:40en Europe de parler d'industrie, de parler de productivité, de parler d'industrie de
15:46la transition énergétique. Ce sont des sujets absolument fondamentaux, et là, il ne faut
15:51pas louper le virage, parce que le virage, il est historique, et je pourrais aussi bien
15:55sûr vous parler de l'IA ou de la cyber. Mais on vit des moments historiques, je crois
15:58que c'est ça qui est important.
15:59Virage historique ?
16:00Historique.
16:01Moment existentiel, nous dit Mario Draghi.
16:02Mais il a raison, et je pense qu'on a tous cette référence, enfin, ce qu'il a dit,
16:06c'est une bonne référence, un résumé très long, très intense pour ceux qui l'ont
16:11lu, mais on est face à ça. Donc la CSRD, oui, c'est important, mais c'est un élément
16:16du puzzle. Et il ne faut pas qu'on loupe cette page économique historique, parce que là,
16:22il se joue de très grandes choses au niveau mondial. Et le private equity a son rôle
16:27pour accompagner, financer, accélérer toutes ces évolutions.
16:32Merci beaucoup Bertrand Rambaud. Merci d'avoir été avec nous, d'évoquer la stratégie
16:36de Siparex et les enjeux plus larges du capital investissement. Bertrand Rambaud, président
16:40de Siparex et président de France Invest, était l'invité de ce dernier quart d'heure
16:43de Smart Bourse ce soir.