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00:00Je pense que, désormais, il faut accepter un rapport de force.
00:03Ce qu'est en train de faire la France vis-à-vis de l'Algérie,
00:05c'est une bêtise rare et une faute historique.
00:07Nous sommes un grand pays et un grand pays se fait respecter.
00:27On a été, si j'ose dire, assez gentils.
00:29On a tendu la main à l'Algérie.
00:31Qu'a-t-on eu en retour ?
00:33Donc, il faut, aujourd'hui, ce rapport de force.
00:35Encore une fois, avec l'Algérie, c'est zéro centime, zéro visa.
00:39Plus aucun visa pour personne.
00:41Plus aucun visa tant qu'ils ne reprennent pas leurs OQTS.
00:44Il ne faut plus se laisser marcher dessus par cet État
00:48et donc il faut répliquer.
00:49S'il y a des individus qui n'ont rien à faire en France
00:51et qui doivent être en Algérie,
00:53si l'Algérie ne les reprend pas,
00:55nous changeons le régime des relations diplomatiques avec l'Algérie.
01:00Mélanger la question de l'immigration,
01:03la question des OQTF et la question des rapports avec l'Algérie,
01:06je pense que ce n'est pas sain, ce n'est pas bon
01:08et ce n'est pas ça qui peut régler le problème.
01:09Parce qu'une fois fait ces déclarations, qu'est-ce qui se passe ?
01:13Qu'est-ce qui se passe ?
01:14Comment on va...
01:15On pose la question, qu'est-ce qui se passe ?
01:16Il ne se passe rien parce que l'Algérie ne bougera pas par rapport à ça.
01:20La question, c'est de regarder comment,
01:22dans les relations que nous avons avec l'Algérie,
01:24nous arrivons à nous faire respecter
01:26et à faire en sorte que l'Algérie
01:29accepte de reprendre ses ressortissants
01:31qui ont commis des délits dans notre pays
01:33et qui sont expulsés depuis la France.
01:35Et donc ça, c'est une question de relations diplomatiques
01:38que nous devons avoir.
01:38Et ce n'est pas à M. Rotaillot, ministre de l'Intérieur,
01:41de traiter de ces sujets.
01:42Il se prend pour qui, M. Rotaillot ?