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Si On Parlait fait le lien, ce soir, entre vous et ces Isérois pleins d'inspiration, de transpiration, juste derrière votre porte !
Les portes du Stade des Alpes s'ouvrent pour battre la chamade avec les fous d'électro ! Avec le Festival Ultravirage en mars prochain, les basses vont propager leurs ondes vers les salles du centre ville de Grenoble.
Le stade des Alpes est déjà trop petit pour Baptiste Pollier : ce Grenoblois, joueur professionnel de football américain, joue dans les plus grandes arènes outre-Atlantique... des Centaures aux Argonautes, le chemin est parfois très court !
Le haut niveau, pourquoi pas, pourvu que le plaisir soit la priorité ! L'historique FSGT, Fédération Sportive et Gymnique du Travail, va encore le prouver en mars, en organisant les Championnats de France de ski à l'Alpe d'Huez.










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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder si on parlait.
00:05Bienvenue à tous, très heureuse de faire le lien aujourd'hui encore vers ces iséros
00:33à plein d'inspiration, de transpiration, ici derrière votre porte et qui parfois s'exporte.
00:39Les portes du Stade des Alpes s'ouvrent pour battre la chamade avec les fous d'électro.
00:44Les basses vont même propager leurs ondes vers le centre-ville pour un festival déjà
00:49culte.
00:50Le Stade des Alpes est déjà trop petit pour ce grenoblois qui s'exprime dans les plus
00:53grandes arènes outre-Atlantique.
00:55Des centaures aux argonautes, le chemin est parfois très court.
00:59Et le haut niveau, pourquoi pas, pourvu que le plaisir soit la priorité.
01:03Comme l'humanité, la solidarité, quelle que soit la discipline.
01:07Et tout ça, ce sont les valeurs d'une fédération, la FSGT, la Fédération Sportive et Gymnique
01:14du Travail.
01:15Une organisation historique qui perdure et qui organise des championnats de France de
01:19ski à l'Alpe d'Huez en mars.
01:21Eric Perron, bienvenue.
01:23Merci, bonjour.
01:24Vous êtes à la manette d'ailleurs de ces championnats et vous avez plusieurs vies
01:29dans le monde du sport, on va peut-être le découvrir tout à l'heure, mais vous allez
01:33aussi nous faire découvrir ces valeurs et j'espère aussi générer des tas d'inscriptions
01:37auprès de la FSGT, j'en suis sûre.
01:40D'une créature légendaire à une autre, c'était un centaure, c'est désormais un
01:44argonaute et ce n'est plus de la mythologie, c'est une réalité.
01:48Baptiste Paulier est champion de CFL de Canada, Football League.
01:53Bravo Baptiste.
01:54Merci beaucoup.
01:55Et bienvenue.
01:56C'est la Ligue canadienne de foot américain.
01:59Vous êtes venu ici avec une belle histoire à nous raconter.
02:03Elle est peu banale d'ailleurs et on en parle dans un petit instant.
02:07Elle va nous faire voyager d'ailleurs très, très loin.
02:10Et donc, le Stade des Alpes et son virage ouest, habitué des tambours, des pieds qui
02:14tapent et des mains qui frappent, vont donc vibrer une fois encore, mais cette fois au
02:18son des amplis et surtout avec tout le bonheur des fans d'électro.
02:24Donc, vous êtes bien sûr, Reda et Bruno.
02:26De ça, vous êtes d'abord des fans d'électro plutôt que des organisateurs d'un
02:31festival qui s'appelle l'Ultra Virage et que vous relancez après un succès de la
02:36première édition de l'année dernière.
02:38Vous faites partie du collectif The Dare Night avec l'accent, c'est ça TDN.
02:43Et donc, vous n'êtes pas seulement des fans d'électro, vous êtes aussi des fans
02:47de foot. Vous l'avez montré ici.
02:49Je peux le prendre. Attention, c'est ce côté là qu'il faut montrer.
02:52Voilà, Ultra Virage 38.
02:54Vous êtes des fans de foot ou des fans d'électro alors ?
02:57Un peu des deux finalement.
02:58Un peu des deux.
02:59Passionné avant tout.
03:00Et donc, c'est pour ça que vous avez créé un festival d'électro au Stade des
03:06Alpes. C'est du 21 au 23 mars.
03:08C'est déjà bon signe.
03:10C'est que ça a cartonné l'an dernier.
03:11Si ça revient.
03:13Oui, effectivement, c'est on va dire que le plus gros cap a passé quand on fait un
03:18festival ou un événement en règle générale, c'est de passer les premières
03:20années, les premières éditions. C'est comme médecine, un peu comme médecine.
03:24Là, on a passé l'année la plus dure ou peut être on verra et on relance ça pour
03:28une deuxième édition.
03:29Et oui, notez bien les dates.
03:31Il y en a 3, 21, 22 et 23 mars prochains au Stade des Alpes, mais aussi en
03:36centre-ville. Et puis un petit peu avant ces dates aussi, ça va vivre avec des
03:39conférences. On en parle dans un petit moment, mais le Stade, c'est vraiment le
03:42QG de l'événement ?
03:44Oui, complètement. En fait, ça a été une superbe rencontre avec le Stade des
03:48Alpes et c'est vraiment que là, c'est là que tout se passe, en tout cas.
03:54Et c'est le cœur du sujet.
03:55Avant, évidemment, des afters dans des lieux phares à Grenoble.
03:58Mais oui, c'est vrai que pour nous, c'est le cœur du sujet.
04:01Alors, ça ne va pas être au centre de la pelouse.
04:03C'est vraiment dans le virage, d'où son nom, l'ultra virage aussi.
04:07Vous êtes un habitué du virage du virage ouest du Stade des Alpes avec le
04:11GF38 ?
04:12Oui, en tout cas, en tout cas, ce qui est sûr, c'est que je suis un habitué des
04:15virages. Et c'est vrai que là où Bruno, il est habitué des virages plutôt sous
04:22la forme d'un skieur.
04:24Moi, je suis plutôt habitué et fan de foot, donc c'était assez naturel qu'on se
04:29retrouve à faire ça dans un stade et le Stade des Alpes est pour nous iconique et
04:32important.
04:33Que les deux mondes se rencontrent aussi ?
04:35Exactement, exactement. Donc, c'est un peu l'incarnation de deux passions, pour moi
04:40en tout cas. Et c'est aussi une manière d'utiliser le stade assez différente, assez
04:47singulière. Et pour nous, comme pour le Stade des Alpes, c'était important.
04:51Oui, il n'en a pas beaucoup accueilli de la musique, mais il a déjà rencontré une
04:54star de l'électro, le Stade des Alpes.
04:56Oui, tout à fait.
04:57Exactement. David Guetta a été une des seules têtes d'affiche d'un concert au
05:01Stade des Alpes. On avait eu Johnny aussi, également.
05:04On tape pas souvent, mais très, très haut quand même, quand on programme au Stade
05:08des Alpes de la musique et c'est ce que vous faites aussi.
05:10D'ailleurs, l'ISER, je ne sais pas si vous le saviez, mais le département qui
05:14compte le plus de festivals culturels en France.
05:17Pourquoi un nouveau festival ?
05:19Pourquoi créer un festival, ce qui est plutôt une bonne nouvelle à l'heure où
05:22d'autres baissent le pavillon, baissent le rideau en tout cas ?
05:26Parce qu'on pense que Grenoble mérite son festival de musique électronique.
05:29Grenoble, c'est un territoire que l'association travaille depuis plusieurs
05:32années, depuis 15 ans exactement.
05:35Et on voit qu'il y a un public, qu'il y a une envie, qu'il y a des possibilités.
05:39On s'est dit pourquoi pas, au même titre que d'autres villes de la région
05:42Rhône-Alpes ou de l'ISER ont leur festival, pourquoi pas Grenoble ?
05:45Surtout au niveau de l'électro, il y a une vraie demande ici à Grenoble sur le
05:48territoire, assez historique d'ailleurs.
05:49Oui, bien sûr, il y a des artistes phares qui reviennent sur le festival, par
05:52exemple, qui ont fait un peu naître l'électro à Grenoble et même en France,
05:56qui sont devenus maintenant des têtes d'affiches internationales et qui
05:59ont participé au fait que Grenoble a un vrai vivier culturel électronique.
06:03Oui, alors c'est vieux l'électro aussi, moins vieux que d'autres musiques,
06:07bien sûr, mais ce n'est pas toujours facile à prononcer.
06:10Ça a commencé avec Kraftwerk et après il y a eu Daft Punk.
06:13C'est que des choses qu'on adore aussi, bien sûr.
06:15Là, la programmation, elle est quand même assez riche.
06:17Vous m'en direz un petit peu plus tout à l'heure.
06:18J'ai peur d'écorcher leur nom, bien sûr, mais il y a quand même des
06:21sacrées têtes d'affiches encore ici.
06:23On les avait vues au JO notamment, cette French Touch, ces artistes
06:29d'électro, c'est plus tendance que jamais aussi.
06:32Je ne sais pas si ça se ressent ici quand on prépare ce festival-là.
06:36Complètement, complètement.
06:37Je pense que la musique électronique, elle est en développement depuis
06:41maintenant de nombreuses années et Grenoble est un véritable territoire,
06:44comme le disait Bruno, un véritable territoire de musique électronique.
06:49Et ce qui est important aussi, c'est de donner d'autres facettes.
06:53Ça a été évoqué précédemment, la venue de David Guetta au Stade
06:56des Alpes. Je pense qu'il y a toute une richesse qui, parfois, est un peu
07:01moins mise en valeur. Et je pense que le format festival, c'est le
07:04format idéal pour pouvoir toucher des publics qui sont plutôt variés
07:09et donc, justement, proposer quelque chose d'assez éclectique.
07:13Donc, c'est un peu notre volonté de pouvoir montrer d'autres choses,
07:16de pouvoir explorer, de pouvoir stimuler les curiosités auprès des publics.
07:19C'est l'électro éclectique, alors c'est encore moins facile à dire.
07:22L'idée, c'est quoi ? Alors, on pose des baffles, les consoles,
07:25le public dans le virage ouest et aussi à la Belle Électrique.
07:28On l'a vu le soir, la nuit.
07:30Comment ça se passe, en fait ?
07:31Les sets se succèdent ?
07:33Oui, alors en fait, ça se passe sur trois jours au Stade des Alpes.
07:36Plutôt deux journées, donc 17h, 1h, 15h, 1h et 15h, 22h.
07:41Et en fait, la nuit, on va aller dans des lieux qui sont habituels
07:46pour les grenoblois, pour les fans de musique électronique.
07:49Donc, le vendredi soir, on va avoir trois nuits en même temps,
07:52donc à L'Empérage, au Dracarthe, mais aussi à Ostra Rocks Grenoble,
07:57qui est un nouveau lieu qui a ouvert à Saint-Martin-en-Erre, donc Ostra Rocks.
08:01Voilà. Et donc, le samedi soir, là, ça va être vraiment la nuit principale,
08:06donc à la Belle Électrique, avec également un plateau qui est très évolutif.
08:10Et ça, ça avait bien marché aussi l'an dernier.
08:12D'ailleurs, c'est vrai que c'est une salle qui bouge beaucoup, beaucoup avec l'électro.
08:16C'est important aussi d'avoir la complicité de ces salles historiques,
08:19c'est-à-dire un stade et des salles.
08:23C'est un festival qui doit bouger partout dans la ville.
08:26Oui, bien sûr. Et puis en plus, le stade et le format festival,
08:29c'est quelque chose qu'on connaissait moins parce qu'on a lancé
08:32la première édition en 2024 et on n'avait jamais fait ça avant.
08:36Donc, de se reposer sur d'autres salles ensuite et sur d'autres formats
08:38qu'on maîtrise beaucoup plus et qu'on organise tout au long de l'année,
08:40c'était assez rassurant.
08:42On sait qu'on prend moins de risques, on sait plus comment ça se passe.
08:44On arrive plus à prévoir si ça va marcher, si ça ne va pas marcher,
08:47ce qu'il faut qu'on fasse pour que ça marche.
08:48Alors que le stade, on s'est vraiment lancé dans l'inconnu,
08:51de se dire, on lance ça et on verra ce qui se passe, quoi.
08:54Et pour rebondir sur ce que dit Bruno,
08:55c'est aussi très important pour nous d'être connecté à l'écosystème culturel
08:59et notamment des musiques électroniques à Grenoble.
09:01Et pour nous, c'était important tout de même d'avoir une formule
09:04qui inclut ces acteurs qui font battre le cœur de la ville
09:09et les musiques électroniques tout au long de l'année.
09:13Donc, en fait, c'est un peu une vitrine.
09:14En tout cas, ce qu'on essaie de créer,
09:15c'est une vitrine de ce qui se passe en musique électronique à Grenoble.
09:18Donc, c'est pour ça aussi qu'on change un peu de style selon les nuits.
09:21Il faut que ça rentre en résonance alors.
09:23Et c'est participatif ?
09:24Est-ce qu'on peut, on voit beaucoup, on voit vraiment le public très proche
09:29du mix, je suis toujours très impressionnée par ces consoles gigantesques
09:32et par cette technique aussi.
09:35Est-ce que certains aussi peuvent s'y mettre ?
09:37C'est un festival qui prône aussi la convivialité, vraiment, le partage ?
09:40Alors, juste sur la pratique, c'est vrai que, en fait, nous, pour nous,
09:44ce qui est important, et on va en parler peut-être un peu après,
09:46mais il y a des temps qui précèdent le festival, donc des temps de conférences,
09:49mais aussi des temps de pratique.
09:51Allez, on peut en parler tout de suite même, d'ailleurs.
09:53Et donc, voilà, ça s'appelle TDN Talks.
09:57TDN, donc, The Day and Night Talks, c'est ça.
10:00Et en fait, c'est parce qu'à la Genèse, c'était surtout des conférences.
10:04Donc, l'idée de pouvoir faire de la table ronde et de la conférence.
10:07Et donc, ça va se passer le lundi, le mardi et le mercredi qui précèdent
10:10l'ultra virage et notamment le mardi, on va avoir des temps de pratique.
10:14Donc, c'est pour ça que j'évoquais ça, qui vont se passer à la bobine
10:19en collaboration avec la marque Arturia, qui est une marque aussi du 38
10:23et dont on est très fiers, qui est un des leaders mondiaux
10:26sur la construction de synthétiseurs et d'outils numériques.
10:30Donc voilà, du coup, il va y avoir vraiment cette possibilité
10:33de pratiquer et d'échanger de manière proche sur le début de semaine.
10:36Voilà, festival aussi qui doit, c'est la culture de l'électro,
10:41presque aussi, qui doit s'exprimer complètement au niveau de la programmation.
10:46Ça va, vous avez vraiment une programmation plutôt sympa
10:49avec des noms aussi qui parlent plutôt à tout le monde.
10:54Ça serait plutôt le côté programmation.
10:57Oui, c'est vrai, mais en tout cas, sur ce qui est de la programmation,
11:01l'idée, ça a été, comme je le disais tout à l'heure,
11:03d'avoir quelque chose d'éclectique, de miser quand même sur la découverte.
11:06Il y a quand même des artistes aussi qui sont
11:09internationalement connus, mais peut être peu présents,
11:11que ce soit en France ou en tout cas à Grenoble.
11:14Donc, il y a pas mal d'artistes qui fêtent leur première à Grenoble.
11:17Je pense justement à Elena Hoff qu'on voit à l'écran et qui est pour moi
11:21l'une des meilleures DJ, en tout cas sur vinyle, sur ce qui est techno,
11:25une esthétique qui est très singulière et très, très liée à ce qui se fait à Grenoble.
11:29Et puis, sinon, il y a vraiment toute cette scène française
11:32qui regorge de talents et qu'on voit peu à Grenoble,
11:36mais souvent, par exemple, dans des festivals comme Nuit Sonore à Lyon
11:39ou Positive Education Festival à Marseille.
11:41Ce sont des festivals qu'on aime beaucoup.
11:43Pas du tout à Saint-Etienne, c'est toujours une ville de bonheur.
11:46C'est pour ça que vous êtes deux aussi.
11:48Oui, c'est ça.
11:49Donc bref, en tout cas, on est très fiers de cette programmation.
11:51On est contents de la proposer à Grenoble.
11:53Et Kittin, évidemment.
11:55Ex-miss Kittin, mais qui s'appelle toujours Kittin.
11:58Oui, voilà, qui est une des artistes majeures
12:02que Grenoble a produit sur ses 30 dernières années et qui revient après trois ans.
12:07Elle avait été à la Belle Électrique il y a trois années, donc en 2022,
12:10et qui là, va être le vendredi soir, du coup, au Stade des Alpes.
12:12Et donc, je pense que ça promet d'être un moment important.
12:14Il y aura The Hacker, du coup, qui va être le soir à Ostra.
12:17Donc le vendredi, on va être gâtés.
12:19Ah oui, c'est assez énorme. Kittin qui était au JO aussi.
12:23Et effectivement, sur les Paralympiques.
12:24Sur les Paralympiques, elle n'était pas la seule, d'ailleurs.
12:26Oui, c'est vrai.
12:27Il y avait également Greg, de votre programmation, qui est un DJ
12:32d'Aislinn-Maurice et qui est très présent sur la scène parisienne
12:36et qui sera au stade.
12:37Voilà, comme quoi, effectivement, vous avez promis
12:42une programmation internationale et très audacieuse.
12:45C'est toujours une économie fragile.
12:47On le disait aussi tout à l'heure.
12:48Comment est-ce qu'on fait pour essayer d'être le plus pérenne possible ?
12:54Alors qu'on le sait, en Holocène a baissé le rideau, par exemple.
12:56C'était un festival qui était d'abord électro et qui avait pris un virage
13:00beaucoup plus rap.
13:02Vous ramenez aussi ici l'électro avec ce festival.
13:05Ça veut dire quoi ? Qu'on croise les doigts pour les suivantes ?
13:07Qu'on demande toujours, toujours plus de partenaires ?
13:10Déjà, c'est un projet qu'on fait en connaissance de cause et on s'y prépare.
13:13C'est-à-dire que l'asso a 15 ans.
13:15Ces 15 ans de progression qui l'ont amené en 2024
13:18à la capacité de faire ce festival.
13:19Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain.
13:21On a travaillé des formats qui étaient de plus en plus gros,
13:23qui se rapprochaient d'un format festival.
13:26En 2023, par exemple, avec les 13 ans, on avait des formats
13:28avec des formats de jour, ensuite des formats de nuit qui s'enchaînaient.
13:32Et donc, on est arrivés là-dessus.
13:33Même si on découvrait le format festival avec un peu d'expérience
13:36qui nous permettait de voir ce qui était possible,
13:38ce qui était faisable ou ce qui ne l'était pas.
13:40Et de travailler aussi un événement sur le plan de la programmation
13:43et sur le plan économique pour voir ce qui était possible,
13:45ce qui n'était pas possible avec une économie assez singulière.
13:48Comme c'est un festival, forcément, les recettes se calculent différemment.
13:52Mais oui, c'est un vrai challenge, par contre.
13:54Oui, on sent aussi bien que votre partie à vous, c'est le partenariat.
13:57D'ailleurs, vous avez tous une organisation très rigoureuse.
14:01Eh bien, merci beaucoup.
14:02On vous souhaite un énorme succès, bien sûr, pour ce très chouette festival.
14:06J'ai presque envie de jouer à un match ici.
14:08Regardez ça un peu comme ils sont beaux.
14:09Attention, alors il y en a un qui est plus lourd que l'autre.
14:13Je vous laisse deviner lequel.
14:15Donc, il faut dire que voilà, on a le 92, on a le 38.
14:19Pardon, j'ai du mal à tenir les deux en même temps.
14:21On fait le match tout de suite.
14:22Mais il faut traverser l'Atlantique.
14:24Je ne sais pas si vous êtes prêts pour ça.
14:25Allez, on y va, nous tout de suite.
14:35Chaud là dedans, non?
14:37C'est chaud.
14:38Ah, c'est très épais comme maillot.
14:40Ah oui, très épais.
14:41Ah oui, oui, je vois ça.
14:42Ça a dû vous changer des maillots de hande.
14:46En tout cas, tout ça.
14:48Regardez, il est pourtant beau, notre Stade des Alpes.
14:49On l'a vu juste après.
14:50Il est super beau.
14:51Vous n'y avez jamais joué.
14:52Jamais joué.
14:53J'ai eu la chance de jouer à l'Ediger.
14:57Et puis, c'est très beau aussi.
14:58Ce qui est super bien.
14:59Et puis après, j'ai pu assister à de nombreux matchs,
15:02que ce soit du GF ou du FCG au Stade des Alpes.
15:06Voilà donc un fan de sport, un fan de sport et bâtiste.
15:09Aujourd'hui, vous êtes grenoblois.
15:12Et il y a quelques mois, en novembre dernier, c'est ça ?
15:14Novembre, oui.
15:15Vous êtes devenu champion canadien de football américain
15:19au terme de cette finale entre les Argonauts.
15:22Comment on dit ? Argonauts ?
15:24Oui, c'est ça.
15:25De Toronto, donc Toronto en français, et Winnipeg.
15:29Toronto, c'est votre club.
15:30Alors, on précise que là, vous n'y êtes pas ou vous n'y êtes pas encore
15:34parce que vous êtes un rookie, comme on dit, c'est ça ?
15:36Oui, c'est ça.
15:37Et c'est comme ça qu'on qualifie un joueur dans sa première année ?
15:41Exactement, oui.
15:42Première année, c'est un rookie.
15:44Cette saison, moi, j'ai joué ce qu'on appelle la practice squad.
15:49C'est-à-dire que c'est l'équipe d'entraînement, littéralement.
15:53Et donc, nous, c'est en cas de blessure ou de non-performance d'un joueur
15:59sur le terrain, ils nous font monter, on va dire.
16:02Mais on s'entraîne toujours avec l'équipe.
16:04On est présent à tous les événements.
16:07Et au besoin, on enfile le casque, les crampons et puis on est sur le terrain.
16:13Et on lève la coupe, la grey coupe ?
16:15La grey cup, je l'ai levée, je l'ai levée.
16:18Là, ça, c'est incroyable.
16:19Vous étiez sur la photo de famille à la fin, là, ou pas ?
16:21Ah oui, oui, oui.
16:23Oui, si, si, j'étais dessus.
16:24Mais après, on va dire, dans le monde, ce n'est pas forcément facile à trouver.
16:28En tout cas, vous avez été recruté cette saison.
16:30Oui.
16:32Alors, ça veut dire que là, vous avez signé votre contrat pro.
16:36Donc, à partir de la saison prochaine, vous allez jouer.
16:38Vous ne serez plus, donc, dans cette fameuse équipe d'entraînement ?
16:41Alors, ça, on ne sait jamais.
16:42Ah, on ne sait pas comment ça se passe.
16:44Les contrats, on va dire, au Canada, sont assez particuliers.
16:48C'est-à-dire que quand on signe un contrat, on sait quand on rentre.
16:52On sait où on rentre, mais on ne sait pas où on va et quand on sort.
16:55C'est-à-dire qu'à tout moment, ça peut être fin de contrat
16:58ou tu vas être dans l'équipe d'entraînement ou tu vas jouer.
17:02Donc, c'est un peu incertain.
17:04Mais quand on signe pour ce sport, on sait que ça se passe comme ça.
17:08Et on juste s'entraîne pour être le meilleur et avoir sa place.
17:12Il n'y a pas le système des drafts comme au hockey ?
17:14Ah, si, il y a le système des drafts.
17:17Moi, c'était il y a deux ans, ma draft.
17:20Malheureusement, la draft, c'est un grand marché des joueurs
17:24où les équipes, littéralement, choisissent qui veulent recruter.
17:29Et avant ça, il y a un combine.
17:32Ce sont des tests physiques qui permettent de faire une sélection, littéralement.
17:38Et malheureusement, pendant ce combine, pendant ces tests,
17:41je me suis fait une grosse blessure.
17:43Donc, ce qui m'a un peu ralenti dans ma progression.
17:47Mais voilà, je n'ai rien lâché.
17:48Et puis, l'année d'après, j'ai réussi à rentrer dans le monde professionnel.
17:53Alors, ce qui est assez incroyable, c'est que vous êtes défenseur,
17:55un joueur de ligne défensive et que, contrairement à vos coéquipiers,
17:59vous n'avez pas commencé tout petit.
18:01Ça ne faut pas trop leur dire, d'ailleurs.
18:03Vous êtes arrivé à une vingtaine d'années et vous aviez commencé par le hand ?
18:07Oui, j'ai dû faire sept ou huit ans de hand.
18:10À Krol ?
18:11À Krol, exactement.
18:13Et puis, un jour, j'ai eu envie de changer.
18:17Quelque chose de nouveau.
18:18Et je suis allé jouer avec l'équipe de Grenoble, les Centaurs.
18:22De foot américain ?
18:23De foot américain, exactement.
18:24C'est eux qu'on voit.
18:25Alors ça, ça date de 2019.
18:26Vous n'y étiez peut-être pas ou pas encore ou peut-être plus.
18:30Je ne pense pas que j'y étais sur ce match-là.
18:32Et là, ils jouaient en élite.
18:34À l'époque, ils jouaient en élite.
18:35Maintenant, ils jouent en deuxième division.
18:36Oui, ils étaient montés en élite en 2018-2019.
18:40Ce n'est pas courant, déjà aussi, pour des villes françaises,
18:43d'avoir une bonne équipe de foot américain.
18:46Vous, vous en aviez entendu parler ?
18:48Moi, j'en ai entendu parler par mon père, qui était un ancien joueur des Centaurs.
18:54Et il ne m'a jamais poussé à faire ce sport.
18:57C'est un club historique au sein de vous.
19:00Un club ancien à Grenoble.
19:01Et c'est juste, comment dire ?
19:04Ben voilà, de le voir tous les jours ou presque à la télé avec mon père.
19:08J'ai dit pourquoi pas essayer.
19:10Et très rapidement, j'ai eu l'opportunité de partir jouer au Canada.
19:14Et donc, il y avait vraiment cette culture du foot américain dans votre famille.
19:18Oui, il y a cette culture.
19:20Donc, vous compreniez ce sport.
19:21Oui, je le comprends.
19:22Je m'adresse à un président, à un cadre du rugby à côté de nous.
19:27On confond parfois souvent avec le rugby.
19:29Ce n'est pas ce qui est le plus simple à comprendre.
19:31On est d'accord quand même ?
19:33Mais il y a une époque, il y a quelques années arrière, où il y avait beaucoup de joueurs qui faisaient les deux.
19:38Ils jouaient au football américain et ils faisaient aussi du rugby.
19:41Moi, quand j'ai démarré le rugby, à Penclay, il y avait des joueurs qui jouaient aussi au football américain.
19:45Mais bon, ce n'est pas tout à fait les mêmes règles.
19:48Non, non, non, on ne va pas...
19:50Voilà, surtout que le foot canadien a des règles propres également.
19:53Oui, le foot canadien a des règles propres, si vous voulez, pour faire simple.
19:59Oui, c'est très simple, si on peut, mais ce n'est pas...
20:02Américain, on a quatre tentatives pour faire 10 yards.
20:05Pour faire ?
20:0610 yards, c'est une distance d'à peu près 10 mètres, 9 mètres exactement.
20:09À la version canadienne, on n'a que trois tentatives.
20:12On est 12 sur le terrain au lieu d'être 11.
20:15Le terrain est un peu plus grand.
20:16Voilà, il y a d'autres petites utilités, mais ça, c'est les plus grandes.
20:19Alors ça, c'est vous, il y a quelqu'un de très sympathique qui a fait un montage
20:22où on permet d'ailleurs de vous reconnaître dès le début de la séquence.
20:27Voilà, donc ça, c'est votre rôle de défenseur qu'on voit ici.
20:32Donc, ce n'est pas forcément vous qui allez faire le plus de yards possible.
20:35C'est ça, en tout cas, en courant.
20:37Vous, votre rôle, c'est de défendre.
20:40Ben là, c'est drôle, c'est que sur cette action, j'ai la balle en main,
20:44ce qui n'arrive quasiment jamais.
20:47Ça montre que vous pouvez tout faire aussi.
20:48Oui, c'est ça, on peut tout faire.
20:49Mais non, donc mon rôle, c'est littéralement de bloquer le plus rapidement
20:54possible les attaques adverses, que ce soit celui qui court avec le ballon
21:00ou celui qui lance le ballon.
21:03D'accord, je ne me souviens plus.
21:05Voilà donc ces vidéos.
21:07Et donc là, voilà, je plaque le quarterback, je mets une pression.
21:10D'accord, mais ce qui est impressionnant quand on voit ces images,
21:13mais comment on passe aussi vite, Baptiste, d'un monde à un autre ?
21:17Vous étiez au Centaure, qui est un très bon club, devant quelques centaines de personnes.
21:21On aimerait que le stade Ledy-Guerre soit complètement plein.
21:23Il n'y a pas vraiment cette culture du foot américain ici à Grenoble.
21:26Malgré ce club historique.
21:27Oui, non, mais les grands jours, les grands matchs, il y a une ambiance de malade.
21:31On le sait bien, bien sûr.
21:33Mais au Canada et aux Etats-Unis, ça n'a rien à voir.
21:35Comment ça se fait que vous ayez pu,
21:38on va dire, brûler autant d'étapes ?
21:41Oui, on peut dire ça, on peut dire ça comme ça.
21:44Disons que j'ai eu pas mal de chance dans mon parcours.
21:48C'est que Grenoble, étant un club historique,
21:51ils ont beaucoup de contacts avec des personnes au Canada.
21:54Et moi, j'ai eu envie de m'exporter
21:59sans avoir la prétention d'aller, que ce soit au Canada.
22:03Mais j'étais plus, je vais aller en Allemagne, où déjà le niveau est un peu plus élevé.
22:07Mais voilà, les coachs et le président du club ont dit non,
22:11mais on connaît des gens, on peut parler de toi.
22:13C'est ce qu'ils ont fait.
22:15Alors on ne le fait pas par hasard.
22:16Il y a quand même des bonnes dispositions, vous étiez forcément un très bon joueur.
22:20Oui, j'étais quand même très débutant parce que je n'avais fait que trois matchs.
22:23La saison étant coupée par le Covid.
22:27Donc j'étais vraiment un novice, novice.
22:29Mais je me sentais que je pouvais aller plus haut.
22:33Et donc les contacts m'ont permis d'arriver au Canada, à l'Université d'Ottawa,
22:37où là, j'ai joué trois saisons.
22:40C'est le foot canadien qui vous a appelé au Canada
22:43ou c'est les études qui ont fait que vous vouliez aussi.
22:46C'est le foot.
22:46C'est vraiment, vous êtes parti, vous êtes expatrié pour le foot.
22:49Exactement.
22:49Non, j'ai eu la chance d'avoir fini mes études en France avant de partir.
22:53Donc j'étais sans stress à ce niveau là.
22:55Des études un peu scientifiques.
22:56Des études scientifiques.
22:57Oui, c'est ça. Exactement.
22:59Et donc je suis parti.
23:01J'ai fait trois saisons, trois saisons à l'université d'Ottawa.
23:05D'Ottawa, qui s'appelle les Gee-Gees, c'est ça.
23:10Et après, j'ai pu faire ma première saison
23:13en tant que professionnel.
23:15Oui, ce qui est dingue, surtout.
23:17C'est complètement fou, c'est ça en fait.
23:19Européen.
23:20Voilà, ce sont des...
23:22Vous jouez contre Montréal ou en tout cas, là, vous y étiez aussi.
23:27Non, là, j'étais chez moi, là, ce jour-là.
23:29Un peu stressé peut-être aussi quand on voit les copains.
23:33Ah oui, là, moi, j'avais le cardio qui était à 200.
23:37Mais comment vous le vivez tout ça?
23:38À quoi est-ce que ça ressemble votre vie désormais là-bas?
23:41À ma vie là-bas?
23:44Je pourrais dire que c'était comme un rêve.
23:46On se lève le matin, on va à la muscu, on va voir les kinés,
23:51on va s'entraîner, on vit pour ça, on est logé, on est nourri.
23:57Vous êtes adulé aussi, il faut le dire.
23:59Ouais, on peut dire.
24:00Bah oui, c'est une grande culture.
24:02Regardez ces stades, là, on est à Vancouver.
24:04On prend soin de nous pour nous permettre de performer au mieux.
24:08Donc, c'est vraiment un plaisir tous les jours, en fait, de se lever
24:11et puis d'aller s'entraîner quand il y a des contraintes.
24:14Vous vous entraînez dur aussi?
24:15Ah, pendant la saison? Voilà, tout le temps.
24:18Déjà, là, ici à Grenoble, puisque pour l'instant.
24:20Oui, bien sûr.
24:21Voilà, vous vous préparez physiquement très tôt.
24:23Physiquement, tôt le matin.
24:25Je travaille la journée et puis tard le soir
24:28pour essayer de maintenir en forme.
24:30Et puis, cette année, pouvoir aller toucher un peu plus le terrain.
24:34Oui, et puis encore, encore mieux, encore plus le Canada.
24:38Pour vous, le foot canadien, ça vous va bien?
24:40Ça vous, par rapport au foot US et à ces règles un petit peu différentes?
24:44Comme on avait dit, est ce que vous rêvez de Super Bowl?
24:46En fait, c'est ma petite question.
24:47On rêve tous de Super Bowl.
24:48Quand on joue à ce sport, je pense qu'on rêve tous de Super Bowl.
24:51Quand on joue au foot, on rêve tous de Ligue des champions ou de Coupe du Monde.
24:56On rêve de ça.
24:56Après, moi, je veux rester réaliste, les pieds sur terre.
25:00Pour l'instant, j'ai ma place à faire dans cet effectif.
25:03Je ne me ferme pas les portes.
25:05Si une opportunité s'offre à moi, j'irai.
25:08Mais non, pour l'instant, je suis bien où je suis.
25:11Je vais tout faire pour m'amuser et continuer là bas.
25:15D'accord, il y en a d'autres aussi comme vous,
25:16c'est à dire certains qui n'ont pas beaucoup joué et qui se sont retrouvés propulsés.
25:21Au bon endroit, au bon moment.
25:23Bien sûr, bien sûr.
25:24On a beaucoup de joueurs.
25:25Il y a énormément de turnover.
25:27Moi, il y a des gars dans l'équipe, ils sont là trois semaines.
25:30Ils viennent, ils sont recrutés, ils font trois semaines.
25:32Et puis les coachs sont bon.
25:33Non, en fait, ça ne va pas le faire.
25:35Au revoir.
25:36Ah oui.
25:36Donc voilà, moi, j'ai réussi à faire une saison en tant que joueur international.
25:41C'est déjà incroyable.
25:42Et le plus je fais, le mieux, le mieux, ça sera.
25:45Bon, vous êtes le Frenchie alors de l'équipe.
25:47Ah oui, oui, oui.
25:49Je crois qu'on est trois joueurs français dans tout le championnat canadien.
25:55En NFL, je ne crois pas qu'il y en ait.
25:56Ou peut être qu'il y a un franco-américain.
25:58Mais il y en a eu.
25:59Ils sont nés...
26:00Oui, il y en a eu.
26:00Il y en a eu.
26:01Les grenoblois.
26:01Oui, exactement.
26:02Deux.
26:03Oui, deux.
26:03Il y avait Philippe Gardand.
26:04Philippe Gardand et puis Anthony Dablé.
26:07Voilà.
26:09C'est ce qui est assez fou.
26:10Ça vous inspire quoi, tout ça, Eric ?
26:12Parce qu'on sait que...
26:13C'est beau, c'est beau de partir du hand de crawl et de finir...
26:17C'est énorme.
26:18C'est une belle carrière.
26:20C'est aussi une belle carrière.
26:21Elle n'est pas finie, excusez-moi, elle n'est pas finie.
26:23Non, non, c'est très bien.
26:24Oui, décidément, parce que vous, les champions, ça vous parle.
26:26On rappelle, vous êtes un cadre du club de Ponteclet,
26:28qui a donc formé Ange Capozzo, international italien.
26:31Et star, déjà, du Stade Toulousain.
26:33Vous connaissez bien Louis Bielberré aussi,
26:35qui n'en finit plus de marquer avec ce 15 de France.
26:38Donc, voilà, que des belles histoires ici.
26:40Notre territoire, franchement, en termes de sport,
26:44on s'y connaît et on en est très, très fiers.
26:46Je peux le voir, ce casque ?
26:47Parce que déjà, quand je vois le poids du maillot, c'est...
26:50Ah ouais, c'est pas possible.
26:52Vous arrivez à porter ça sur la tête ?
26:54Je comprends aussi pourquoi vous devez avoir...
26:55Faire une préparation physique assez...
26:57Je ne vais pas me permettre de le mettre,
26:58parce que j'ai peur, justement, de me craquer les cervicales avec.
27:01Mais, regardez, franchement, ça fait son type.
27:04Je ne sais pas si vous arriveriez à jouer au foot avec un truc pareil.
27:09En même temps, il faut se protéger,
27:10parce que quand on voit les impacts...
27:12Et effectivement, ça pèse une boule de boulon.
27:14Le plus de protection au niveau de la tête, le mieux, c'est.
27:18Ouais, ouais, je vois ça.
27:20Eh bien, en tout cas, c'est même plus gros qu'un casque,
27:21qu'un masque de gardien d'eau, qui est votre...
27:24Eh bien, on vous souhaite une énorme carrière.
27:26Franchement, on ne se lâche pas.
27:27On veut vraiment se tenir au courant et vivre ça, nous aussi, ici.
27:31Merci beaucoup. Tout de suite, on va faire du ski et pas que, d'ailleurs.
27:42Baptiste, vous connaissiez la FSGT ?
27:45Pas du tout. J'ai découvert aujourd'hui aussi.
27:47Et vous, ça vous parlait ?
27:49La CGT, oui. La FSGT, non.
27:51Ah, il y a un peu les mêmes racines.
27:53Il y a un peu les mêmes valeurs, on va dire.
27:54Ouais, un peu historique.
27:56Et oui, parce que c'est la fédération
27:59qui encadre des milliers de licenciés en France
28:02sportifs du dimanche comme champions olympiques.
28:05Voilà. Déjà.
28:07Et en fait, alors, cette fédération,
28:09quand on dit qu'elle est historique, elle n'est née en 1934.
28:12Elle est née 90 ans l'année dernière.
28:14Qu'est-ce qui s'est passé en 1934 ?
28:15Pourquoi avoir créé cette fédération-là ?
28:17Déjà, quand on relançait le sport en France,
28:20c'était au moment de la guerre.
28:21Il y avait pas mal de...
28:24Les fédérations françaises de foot, de rugby, de tout ça,
28:27ne l'ont pas fait.
28:28Donc, c'est la FGT, la Fédération sportive Gymnique du Travail,
28:32qui a relancé le sport dans les industries,
28:34dans les quartiers, dans les associations.
28:37Donc, on retrouve les valeurs un peu de ces syndicats.
28:41C'est le syndicalisme, d'ailleurs, qui a relancé un peu le sport.
28:45Là, c'était militant.
28:46C'était une fédération militante, antifasciste, antiraciste,
28:50populaire, sport populaire, éducation par le sport populaire.
28:53Tout à fait.
28:53Et qui a toujours gardé ces racines-là,
28:55qui a gardé vraiment, ça, c'est le socle de cette fédération-là.
28:59Mais autant, il y a une fédération française de ski,
29:01vous le savez, il y a une fédération française de...
29:03De toutes les autres.
29:04Voilà, de tout.
29:06On peut avoir Force Athlétique,
29:07on peut avoir la Fédération française de hand,
29:08mais il y a des clubs qui sont affiliés à la FSGT,
29:11tout en étant affiliés à leur propre fédération.
29:13À nous, au ski, on a beaucoup de jeunes qui vont faire
29:15donc l'espoir de la France de ski,
29:17qui sont aussi, qui coursent en FFS, en Fédération française de ski,
29:20qui ont les doubles licences,
29:21ils peuvent, là, ils font des slalom dans les deux compétitions.
29:25Slalom ou descente ou autre chose.
29:27Ils slalom entre les deux.
29:29Ils slalom entre les deux, on peut dire, voilà.
29:31Mais donc, ça veut dire qu'en fait,
29:32on peut aussi être pratiquant,
29:34quel que soit son âge,
29:36quel que soit son handicap,
29:37quelles que soient ses intentions de faire des médailles
29:40ou de se faire plaisir,
29:41et les deux à la fois, bien sûr,
29:43puisque le haut niveau n'est pas incompatible avec le plaisir.
29:46On peut jouer au foot.
29:47Regardez, Réda, comme ils sont beaux, ces joueurs de foot, là aussi,
29:50parce que c'est une autre,
29:51c'est plus, en fait, une autre manière de voir les choses dès le départ.
29:55Le foot, c'est un peu particulier
29:56parce que c'est du foot auto-arbitré.
29:58Donc, on sait déjà que le foot, c'est compliqué.
30:00Le foot fédéral, je crois que c'est,
30:01ou je ne sais plus comment ça s'appelle, ces matchs fédéraux.
30:03Oui, les fédéraux.
30:04Nous, en fait, ce qu'on appelle les Chambres de la France,
30:06ce sont les fédéraux de foot, les fédéraux de voler,
30:08les fédéraux de ski,
30:09comme on va faire cette année, nous, à l'Alpe d'Huez.
30:11On peut être transgenre aussi
30:13et être affilié à la FSGT aussi.
30:17Vraiment, quels que soient ses différences, son handicap,
30:20son origine, ses intentions.
30:21On a beaucoup de sports pour eux.
30:23On a le walking foot.
30:25Qu'est-ce que le walking foot ?
30:27Le foot marché.
30:28C'est bien, ça.
30:29On arrive à un âge, on prend un peu du poids,
30:30on prend mal aux genoux, donc on ne court plus.
30:33Donc, on joue en marchant et c'est très attractif.
30:35C'est les seniors qui aiment le foot,
30:37qui continuent à faire de ces 55 sur un terrain,
30:39c'est des petites cages.
30:41Donc, il y a beaucoup de sports.
30:43On adapte des sports à la situation par rapport aux gens.
30:47Et comment vous l'aviez découvert, vous, cette fédération-là ?
30:50Vous, qui êtes un ancien joueur de rugby ?
30:51Oui, ce n'est pas par le biais du rugby,
30:55c'est surtout par le biais du ski,
30:56parce que j'étais secrétaire d'un gros CE du Sud-Grenoblois,
31:00une grosse usine, et on amenait nos enfants au ski.
31:04Nos enfants du mercredi,
31:06le ski du mercredi, le ski du samedi.
31:08Ce qu'on fait toujours à la FSGT,
31:09on monte tous les samedis à l'Alpe d'Huez.
31:11On a deux bus de gamins de Barrio Grenobloise
31:14qui vont faire du ski à l'Alpe d'Huez tous les samedis.
31:17Alors oui, c'est l'Alpe d'Huez, les gamins, ils rêvent.
31:20Encadré par la FSGT et l'ESF aussi, parce qu'on travaille avec l'ESF.
31:23Nous, on a des amis, on n'a pas des ennemis.
31:28Donc, on travaille avec tout le monde.
31:30Ça fait des années qu'on organise le ski, enfin,
31:32et c'est via cette branche que je suis rentré à la FSGT.
31:36D'accord. Et parce que vous vous sentiez proche de ces valeurs-là ?
31:38Oui, tout à fait.
31:40Plus l'éducation par le sport.
31:41L'éducation par le sport.
31:42On a fait un gros tournoi l'année dernière.
31:44Je change du ski, on a fait le soccer de rue.
31:47On a organisé la FSGT avec la sourde.
31:50Donc, on a fait du foot pour les sans-papiers, les sans-féminins.
31:54C'est ça.
31:55Donc, c'était un gros événement.
31:57Qui participe au Mondiaux, même.
31:59Qui participe au Mondiaux.
32:01Donc, c'était pour nous un gros événement.
32:02Et là, nous, emmener des gamins des quartiers de Pontcler,
32:07des Chirolles, de Grenoble à l'Alpe d'Huez, c'est magnifique.
32:10Oui. Et donc, vous organisez des championnats de France, FSGT.
32:14Donc, c'était l'an dernier.
32:17Isola 2000.
32:17Oui, c'était ça.
32:18C'était l'an 2000.
32:20Alors, chaque année, c'est un comité qui organise.
32:23Cette année, c'est l'ISER.
32:24Donc, on va aller à l'Alpe d'Huez.
32:26On l'a déjà eu fait au Sept-Lots, il y a quelques années en arrière.
32:28Alors là, c'était l'Isola 2000.
32:30Donc, vous voyez, il y a du ski, du border cross, du surf.
32:35On a une grosse partie des activités.
32:37Ça touche tous les tranches d'âge.
32:39Ça va de 10 ans à 60 ans.
32:43Il n'y a pas de limite.
32:44Oui, il n'y a pas.
32:45Les spatules d'or, c'est les spatules, ce n'est pas les étoiles.
32:48Donc, les spatules d'or, les spatules de vermeil.
32:50Et on organise donc chaque année nos championnats de France, nos fédéraux de ski.
32:55Et cette année, c'est nous qui organisons ça.
32:57Alors, on est entre Toumour-Hollande.
33:00Il y a aussi un gros festival.
33:02On est calé juste après Toumour-Hollande, à l'Alpe d'Huez.
33:04Gardez-les, justement, tous les jeunes.
33:06C'est trop, c'est baissé.
33:08On a réussi à trouver trois jours entre les Toumour-Hollande et les coques d'or.
33:12Non, non, on a besoin de...
33:13Non, ce n'est pas la même.
33:14Vous êtes plus haut, vous.
33:1520h23, il y a Toumour-Hollande.
33:16C'est fini le 20...
33:17Non, ça arrête le vendredi soir.
33:18C'est pour ça qu'on peut faire derrière les fédéraux de ski, tout le monde.
33:21Voilà.
33:22C'est ça, vous, vous aurez à peu près les mêmes dates.
33:24On est en même temps.
33:25Avec notre activité, on est en même temps que vous.
33:2721, 22, 23.
33:28C'est ça ?
33:29Non, c'est 22, 23, 24.
33:3022, 23, 24, mais...
33:31Samedi, dimanche, lundi.
33:32Vous avez énormément d'épreuves.
33:33Alors, le samedi matin, on a...
33:35Ce qu'il faut savoir, c'est que les gens arrivent de très loin.
33:37On a les Pyrénées qui viennent, on a l'Alpe du Sud, la Haute-Savoie.
33:40À une époque, on était parisiens, là, de moins en moins.
33:42Donc, le samedi matin, il y a un grand géant, un géant en deux manches.
33:46Le dimanche matin, il y a le spécial en deux manches.
33:49Et le lundi matin, il y a le Super-G.
33:51Oui, mais avec plusieurs catégories, puisque ça va des enfants aux plus âgés.
33:55Il y a à peu près 170 participants à chaque slalom.
34:01Donc, 170 personnes sur deux fois, ça fait du monde.
34:05On démarre le samedi matin à 10h.
34:07On finit, c'est 14h, en général.
34:09Et le dimanche, un peu moins long, mais pareil.
34:12Ce sera un parallèle en deux manches.
34:15Et le lundi, un Super-G.
34:17Après, les gens, l'après-midi, rentrent dans leur comité.
34:21Et on organise aussi...
34:22Il n'y a pas que de la compétition.
34:24On organise aussi du ludique, avec de la raquette,
34:28de la découverte de raquette, de ski de rando,
34:30on fait des formations d'EVA.
34:32On a des chaînes de traîneau.
34:35À l'AFGT, à l'Alpe d'Huez, on a un ami qui...
34:39C'est partie de l'AFGT qui fait des chaînes de traîneau sur l'Alpe d'Huez.
34:42Donc voilà, il y a beaucoup d'activités.
34:44Parce qu'il y aura beaucoup de monde aussi,
34:46avec aussi bien des compétiteurs que leur famille.
34:48C'est quand même un sacré événement.
34:50Il y a beaucoup de médailles distribuées.
34:52Je crois qu'il y a plus de 80 médailles.
34:55La remise des médailles, c'est très très long.
34:58C'est très très long.
35:00C'est comme ça, c'est la coutume.
35:02Depuis des années, à chaque catégorie, il y a des médailles.
35:05On peut très bien skier, comme on peut skier pas très très bien,
35:09mais se faire plaisir et participer à ces championnats.
35:12Ça veut dire qu'un sportif pas hyper aguerri en ski,
35:16on a aussi le moyen de se dépasser en tentant...
35:20En se testant au lieu d'autres...
35:22Ce n'est pas les plus difficiles non plus,
35:24mais selon les catégories, on a compris que...
35:26On a des jeunes qui ont des doubles licences qui sont très très forts.
35:30Et qui sont très très forts.
35:32Oui, mais on peut aussi croire un peu aussi.
35:34À côté d'eux, en tenue moulante, vous arrivez où...
35:38C'est la compétition.
35:40C'est vrai que ça serait intéressant pour ça.
35:42Il faut être affilié à la FSGT, licencié auprès de la FSGT.
35:44Comme l'a été Émilie Le Pennec,
35:46on parlait des JO tout à l'heure,
35:48championne olympique à Athènes de gymnastique.
35:50Elle est restée, je crois, les dix premières années,
35:52voire douze premières années de sa vie à la FSGT.
35:54Elle a commencé comme ça pour faire un peu de gym,
35:56elle a tout de suite mordu à l'hameçon,
35:58mais elle est toujours restée avec son entraîneur de toujours.
36:00Et à la FSGT, d'autres aussi qui arrivent en France,
36:04qui peuvent atteindre le plus haut niveau,
36:06et notamment dans les bassins,
36:08tout en n'ayant simplement pas d'autre ambition que de faire du sport.
36:12Ce qui est...
36:14C'est des histoires magnifiques en fait, la FSGT.
36:16Tout à fait, notre porte d'entrée, c'est une licence,
36:18ça coûte pas 40 euros, et avec cette licence,
36:20vous faites tous les sports que vous voulez faire.
36:22C'est une licence pour le multisport.
36:24On n'a pas une licence par fédération.
36:26Donc voilà, les gens, pour une licence,
36:28ils peuvent faire du tennis, ils peuvent faire du ski,
36:30ils peuvent aller faire du... Voilà.
36:32Voilà, mais il faut que le club soit affilié à la FSGT.
36:34Par exemple, je veux faire du foot américain,
36:36tout d'un coup là, il y a du flag.
36:38Pourquoi pas ? Voilà, c'est mixte, on peut y aller.
36:40Du touch, du flag.
36:42Du touch, exactement.
36:44Si je veux faire de la compétition aussi,
36:46je dois m'inscrire auprès du club
36:48et prendre une licence à la FSGT.
36:50Si vous venez nous voir, on monte une équipe,
36:52un petit tournoi de football américain ou canadien.
36:54D'accord.
36:56Et voilà, donc on crée une activité.
36:58Là, on a créé le paddle.
37:00Le paddle, on a créé le...
37:02Le paddle, oui.
37:04Le paddle, voilà, le pickleball.
37:06Oui, le pickleball, tout à fait, bien sûr.
37:08C'est la FSGT qui a lancé ça un peu en France au départ.
37:10Ah, ok.
37:12Comme au walking foot.
37:14Qui n'est pas fait par les fédérations
37:16et qu'on essaie de mettre en place.
37:18Voilà, pour, au nom vraiment de...
37:20Au nom du sport et de la pratique,
37:22vraiment pour tous.
37:24On a plein de choses à découvrir avec vous.
37:26Déjà, premier réflexe, aller à l'Alpe d'Huez,
37:28après Toumont-Rolande, donc, pour aller encourager.
37:30Vous laissez passer Toumont-Rolande,
37:32vous allez à l'Alpe d'Huez, on vous accueille.
37:34En plus, on a déjà des promotions le samedi
37:36avec des forfaits à 23 euros.
37:38C'est peut-être très intéressant à l'Alpe d'Huez.
37:40Voilà, exactement, et applaudir aussi fort
37:42ceux qui n'ont peut-être pas fait de championnat
37:44et qui sont juste heureux d'être là.
37:46J'aimerais juste dire qu'on a un gros partenariat
37:48avec la SATA, l'ESF, la mairie.
37:50C'est vrai qu'ils nous ont bien aidé.
37:52Ils vous ont soutenu.
37:54Ils nous ont bien aidé parce que ça fait des années
37:56qu'on va à l'Alpe d'Huez et ça nous a ouvert des portes.
37:58Eh bien, magnifique. Eh bien, merci beaucoup
38:00et bon événement à vous.
38:02On a juste le temps pour un tout petit pont de plan.
38:04Allez, un petit coup de cœur.
38:06Musique
38:08Musique
38:10Parce que si on fait du sport,
38:12il faut aussi se faire plaisir.
38:14Et vous nous permettez de découvrir un petit restaurant
38:16que je ne connaissais pas.
38:18Une table gastronomique ?
38:20Oui, la petite surtreuse à la tranche.
38:22C'est à côté de chez moi.
38:24Et franchement,
38:26c'est très très bon.
38:28Un excellent rapport qualité-prix.
38:30Franchement, j'adore.
38:32Ça a l'air très inventif.
38:34Vraiment des personnes aussi bien maîtres d'hôtels
38:36que chefs qui saussent ça, ça a l'air génial.
38:38On est à Grenoble avec un petit chocolat dedans.
38:40Ça, c'est top.
38:42Donc, la petite surtreuse à la tranche.
38:44Vous m'aviez dit l'ampérage, mais on en a déjà parlé
38:46de l'électro, ça reste.
38:48Mais c'est une très très belle scène, l'ampérage.
38:50Et qui permet aussi de faire vivre
38:52l'électro, entre autres, à Grenoble.
38:54Et pas que.
38:56Et puis nous, on a le coup de cœur pour la FSGT
38:58qui nous a permis de nous ouvrir aussi,
39:00d'ouvrir nos esprits sur la pratique,
39:02toutes les pratiques du sport.
39:04Bravo encore à vous, Eric Perron.
39:06Baptiste, bonne chance pour la saison à venir.
39:08Ça recommence quand ?
39:10Début mai.
39:12On s'envole avec les réseaux,
39:14bien évidemment, pour vous suivre
39:16et dans l'espoir de vous voir en vrai jouer.
39:18Et puis, on se donne rendez-vous
39:20à partir du 21 mars
39:22au Stade des Alpes pour l'Ultra-Virage.
39:24Merci encore à vous tous.
39:26Et merci à vous tous. À très vite.
39:36Vous avez profité de S'y on parlait
39:38avec Gilles Trignan Résidence.

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