L’avocat et ancien député, Florian Bachelier, parle des relations entre la France et l’Algérie : «C’est un dossier qui est suffisamment important pour l’extraire du champ politique classique».
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00:00L'ambassade, vous avez dit qu'il n'y avait pas eu de réaction, donc je lis précisément.
00:03L'ambassade d'Algérie en France, c'était 26 février hier à 13h01.
00:08L'Algérie exprime à 1h00... 26 février à 1h00 PM, donc c'était 13h00.
00:15L'Algérie exprime sa surprise et son étonnement quant à l'annonce de mesures dont elle n'a pas été informée
00:19pour la restriction de circulation et d'accès en France à l'encontre de ressortissants titulaires de documents de voyages spéciaux,
00:26les exemptants de formalité de visa.
00:28C'était une réponse aux mesures du chef de la diplomatie française qui parlait des hauts dignitaires algériens.
00:32Ce qui est, je trouve, très positif dans le message qui est adressé au gouvernement Tebboune, évidemment, mais à d'autres,
00:43c'est qu'on assume l'interministériel, c'est-à-dire que c'est une volonté du président de la République de dire
00:48qu'on arrête avec les domaines réservés, que ce soit la diplomatie ou l'intérieur.
00:53C'est de l'interministériel, c'est un sujet qui est suffisamment important pour l'extraire du champ politique classique, basique,
00:59et ça va dans le bon sens. Il était temps, mais ça va dans le bon sens.