• il y a 17 heures
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 03/03/2025.

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Sport
Transcription
00:00:00Générique
00:00:16C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue,
00:00:19me voilà de retour de vacances, juste un spécial édicace
00:00:22pour certains amis angevins, et notamment les dupes d'Anjou,
00:00:25mes nouveaux amis hockey.
00:00:27Pour ce private message, nous allons tout de suite enchaîner
00:00:31avec la présentation des chroniqueurs qui sont impatients.
00:00:33Le président étant Roland Corbis, dans votre belle assemblée
00:00:36j'ai lu Karim Ghali, Hugo Guimet, Etienne Moatti, Ludovic Aubradiac.
00:00:40Président et messieurs-là, bonsoir.
00:00:42Bonsoir.
00:00:43L'orchestre est accordé.
00:00:45Les minimes infos sont confiées à Jérémy Jeannin-Gros.
00:00:48Généralement c'est l'envoi spécial, vous avez un peu froid,
00:00:51vous êtes venu réchauffer son bateau.
00:00:53Bonsoir Jérémy.
00:00:54On a diffusé un beau match, match de légende ce soir,
00:00:56France-Brésil 2006, quart de finale aux Coupes du Monde,
00:00:59gagné donc par les Bleus.
00:01:01Un joueur a particulièrement éclairé cette partie,
00:01:03c'est Zarabesque, c'est Zinedine Zidane.
00:01:05Morceau choisi, montage assuré par l'homme qui prend
00:01:09initiative sur initiative déjà depuis quelques semaines,
00:01:11c'est Émile Gillet.
00:01:12Regardez, on se régale.
00:01:14C'est une certitude s'il y a à la demi-finale,
00:01:16il y aura, quoi qu'il arrive, deux matchs encore à disputer
00:01:18dans sa carrière.
00:01:20Avant de tirer sa réveille.
00:01:26...
00:01:36...
00:01:46...
00:01:56...
00:02:06...
00:02:16...
00:02:26...
00:02:36...
00:02:45Et si ce France-Brésil 2006 était le plus beau match
00:02:49de Zizou en bleu ?
00:02:50On est parti sur cette question.
00:02:51Eh bien cette question fait duel.
00:02:53Envoyez le jingle s'il vous plaît.
00:02:56Et sans aucun doute, le plus beau match de Zidane en bleu,
00:02:59non Karine Galli.
00:03:00Non.
00:03:01Oui, Etienne Moity.
00:03:03On est d'accord ou pas ?
00:03:04On est d'accord.
00:03:05Etienne, à vous de jouer.
00:03:09Mais oui, moi je trouve que c'est le plus beau match,
00:03:11le plus grand match de Zidane en bleu,
00:03:13parce que je trouve que sur ce match-là,
00:03:14il y a absolument tout.
00:03:15D'ailleurs, on vient de revoir les images,
00:03:17je ne parle même pas de Zarabesque,
00:03:18du niveau technique qu'a Zidane sur ce match
00:03:20qui est absolument exceptionnel contre une équipe du Brésil
00:03:22qui est une équipe monstrueuse.
00:03:24Mais c'est aussi devenu un vrai leader,
00:03:26un vrai leader d'équipe,
00:03:27c'est devenu un vrai capitaine
00:03:29et c'est devenu quelqu'un qui entraîne les autres.
00:03:31Et quand on revoit aussi son niveau physique,
00:03:33parce qu'il démarre très mal la compétition,
00:03:35mais il monte en puissance,
00:03:36il est affûté, il va très vite,
00:03:38il est sec, il est dur à l'impact,
00:03:40il est exceptionnel.
00:03:41Ok.
00:03:42Si vous dites non,
00:03:43alors est-ce que vous avez un autre souvenir
00:03:44d'un Zizou royal en bleu ?
00:03:46Non, parce que le premier match auquel tu penses,
00:03:48c'est forcément la finale de 98.
00:03:50C'est une finale où il est exceptionnel
00:03:52et c'est une finale qui nous fait oublier justement
00:03:53que sa Coupe du Monde
00:03:54était une Coupe du Monde jusque-là médiocre,
00:03:56voire même ratée.
00:03:57Il a le carton rouge face aux Saouliens,
00:03:59il y a Didier Deschamps, capitaine des Bleus,
00:04:00qui le sulfate derrière en interview.
00:04:03Il n'est pas dans une grande Coupe du Monde,
00:04:05ce n'est pas lui le meilleur joueur
00:04:06et lors de cette finale,
00:04:07il le devient avec un doublé,
00:04:08doublé de la tête,
00:04:09ça n'a jamais été son fort la tête.
00:04:10Le doublé, ça nous fait penser à sa première sélection
00:04:12où il est aussi auteur d'un doublé
00:04:14et quand tu gagnes 3-0
00:04:15une finale de Coupe du Monde chez toi
00:04:17et que c'est ton premier sac,
00:04:18c'est au-dessus de tout.
00:04:19Finale contre le Brésil en 98,
00:04:21contre quart de finale contre le Brésil en 2006.
00:04:24Le président qui, je vous le rappelle,
00:04:26a trouvé le surnom Zizou,
00:04:27comme ça au passage.
00:04:28Roland, c'est oui ou c'est non ?
00:04:30C'est Moatti ou c'est Galli ?
00:04:31Disons que j'ai trouvé Zizou comme surnom,
00:04:34ça c'est une chose,
00:04:35mais j'ai surtout eu la chance
00:04:37et le plaisir de le voir pendant deux ans
00:04:40dans notre équipe de Bordeaux
00:04:42et aussi aux entraînements.
00:04:44Sur le match de ce soir,
00:04:46des matchs comme ça,
00:04:47je l'ai vu pratiquement en faire des tas et des tas
00:04:51et dans ce match-là,
00:04:52je lui vois même rater des passes
00:04:55que ça ne lui ressemble pas du tout.
00:04:59Donc je dirais que pour moi,
00:05:02ce n'est pas son meilleur match,
00:05:05mais est-ce que je peux dans ma réponse
00:05:07parler d'un club ou uniquement en sélection ?
00:05:11C'était en bleu là.
00:05:13Mais si vous avez une anecdote à nous raconter
00:05:15à Bordeaux,
00:05:17on y va,
00:05:18c'est table ouverte ce soir.
00:05:20Écoutez-nous sur le terrain Roland,
00:05:22on est là, on est au Girondin.
00:05:24J'avais une habitude
00:05:26que je pense qu'il est indispensable
00:05:29quand on est entraîneur,
00:05:30c'est d'arbitrer les fins d'entraînement
00:05:33quand il y a des dommages
00:05:34pour rectifier un petit peu les choses
00:05:37et essayer de se mettre bien d'accord
00:05:40sur pas mal de choses.
00:05:41Et Zizou, il était énervant
00:05:44parce que quand j'avais mon sifflet
00:05:46et que je le voyais,
00:05:47je disais à moi-même,
00:05:49là il est coincé,
00:05:50il ne pourra pas s'en sortir.
00:05:53Il s'en sortait tout le temps.
00:05:55Alors un jour, je dis Zizou,
00:05:57je peux te voir en tête à tête
00:05:58parce que j'ai toujours voulu piquer
00:06:00un petit peu à droite et à gauche
00:06:01à mes joueurs,
00:06:02certains trucs pour après
00:06:03me faire profiter des autres.
00:06:05Je dis, quand tu es coincé comme ça,
00:06:07quand tu es coincé,
00:06:08quand je pense moi que tu es coincé,
00:06:10il y a un côté complètement fermé.
00:06:16Il y a des joueurs qui arrivent,
00:06:18il y a un autre qui coulisse,
00:06:19un autre qui ferme
00:06:20et que tu es complètement coincé
00:06:23avec cette ligne de sortie
00:06:26et que tu t'en sors quand même.
00:06:28C'est déjà prévu,
00:06:30tu as déjà tes doubles roulettes
00:06:32qui sont préparées et tout ça.
00:06:34Et là, tout à fait naturellement,
00:06:36je ne sais rien.
00:06:38J'ai dit, je ne pourrais pas te piquer des trucs
00:06:40pour me faire profiter des autres.
00:06:43J'ai dit, bravo,
00:06:44que tu veux que je te dise ?
00:06:46Il m'a dit, je ne sais rien.
00:06:48C'est un don.
00:06:49Etienne, attendez votre verdict
00:06:51avec un poil de déception,
00:06:53j'ai l'impression,
00:06:54un poil de résignation.
00:06:55Non ?
00:06:56Une grande sérénité.
00:06:57Ok.
00:06:58Mes petits, Hugo et Ludo,
00:06:59vous c'est oui, c'est non ?
00:07:01Et si c'est oui, ok,
00:07:02mais si c'est non,
00:07:03vous voyez quel autre match ?
00:07:04C'est ça qui m'intéresse.
00:07:05Moi, j'étais plutôt d'accord avec Karine
00:07:06parce que, sans aucun doute,
00:07:08là, vraiment, il y a doute.
00:07:09Si on se rappelle de la finale
00:07:11de la Coupe du Monde 98,
00:07:13en enlevant les deux buts,
00:07:15il fait un match extraordinaire
00:07:16dans un match qui a une autre intensité,
00:07:18avec un Brésil qui défend
00:07:19beaucoup plus fort sur lui.
00:07:20Il fait une passe qui doit être décisive
00:07:22à Guivard,
00:07:23une autre à Djorkaeff.
00:07:24En deuxième mi-temps,
00:07:26quand ça va mal pour l'équipe de France
00:07:28quand le Brésil pousse à 2-0,
00:07:30il garde le ballon.
00:07:32Moi, j'avais trouvé
00:07:33qu'il avait été vraiment exceptionnel
00:07:34sur ce match-là.
00:07:35C'est une légende ce soir-là.
00:07:36Quoi qu'il se passe après,
00:07:37c'est une légende.
00:07:38Après, ce match de 2006,
00:07:40c'est le match le plus marquant.
00:07:41Il est encore plus marquant
00:07:42dans l'esprit des gens
00:07:43que la finale de 98,
00:07:45parce que c'est un match
00:07:47avec des skills,
00:07:49et c'est un match compil.
00:07:50En fait, c'est les débuts
00:07:52aussi de YouTube, etc.
00:07:53Et la première vraie compilation,
00:07:55Zizou, c'est ce match.
00:07:56Des skills.
00:07:57Vraiment, des skills.
00:07:58C'est un mot que tu dois connaître,
00:07:59normalement.
00:08:00Tu n'es pas de 72 ans.
00:08:02Non, mais en plus de ça,
00:08:04ce match-là, le Brésil,
00:08:05il faut...
00:08:06Quand on le revoit,
00:08:07il n'y a aucun pressing.
00:08:08Donc, je n'enlève rien
00:08:09à sa prestation,
00:08:10mais vraiment, il joue dans un...
00:08:11C'est vrai que c'était
00:08:12une équipe de pipe, en fait.
00:08:13Il joue dans un fauteuil.
00:08:14Non, oui.
00:08:15Ronaldo caca, joue Ninho.
00:08:16Etienne, peut-être qu'à l'époque,
00:08:19tu avais déjà l'habitude
00:08:20de ne pas regarder attentivement
00:08:21les matchs comme aujourd'hui,
00:08:22mais 98...
00:08:23J'étais au stade.
00:08:24Tu étais au stade en 98 ?
00:08:25Non, pas en 98.
00:08:26Mais tu as regardé dans ta télé.
00:08:27Non, celui-là, je l'ai vu.
00:08:30La densité physique de Zidane,
00:08:32je l'ai rarement vu
00:08:33dans un match comme ce...
00:08:34Et pourtant, il est
00:08:35en toute fin de carrière.
00:08:3621 fautes pour le Brésil.
00:08:38C'est ce que nous donnent
00:08:39les statistiques.
00:08:40Roland, à vous de jouer.
00:08:41Après, on va aller voir
00:08:42notre Pluto, notre petit Doug.
00:08:43Même s'il y a une vingtaine d'années,
00:08:46je me rappelle de ce match
00:08:49et je me rappelle aussi
00:08:50de tous les commentaires
00:08:51qu'on avait pu faire à la fin
00:08:53en se disant, tiens,
00:08:55Zizou a quand même raté
00:08:57pas mal de passes,
00:08:59choses qui n'étaient pas
00:09:00dans ses habitudes.
00:09:02Et ça, je m'en rappelle
00:09:04comme si c'était hier.
00:09:06Et en ce qui concerne
00:09:07les notes que nous avons
00:09:08l'habitude de mettre,
00:09:10je me rappelle qu'on discutait
00:09:11en lui mettant 6 ou 7,
00:09:13pas le 8, 9.
00:09:15Dans la question, il y a
00:09:16est-ce que c'est le plus beau match ?
00:09:19Et dans ce qu'on voit là...
00:09:21Mais qu'est-ce qu'il y a de plus beau
00:09:22qu'une finale de Coupe du Monde ?
00:09:23Si tu me laisses te le dire,
00:09:24je vais te le dire.
00:09:25Il veut parler d'esthétisme,
00:09:26je pense.
00:09:27La beauté, c'est l'esthétisme.
00:09:28Mais toi, tu sais
00:09:29ce que c'est la beauté
00:09:30et l'esthétisme.
00:09:31Mais justement,
00:09:32on a vu ce montage
00:09:33et justement,
00:09:34c'est face aux Brésiliens
00:09:35et on voit des choses.
00:09:37Même les Brésiliens
00:09:38n'ont pas fait ce jour-là.
00:09:39Ils étaient au théâtre,
00:09:40ils le relèvent.
00:09:41En 98 non plus,
00:09:42ils n'ont pas fait
00:09:43les Brésiliens.
00:09:44Hugo, Karine, Etienne,
00:09:45Roland, s'il vous plaît.
00:09:46Lors des 50 ans,
00:09:47Zidane a eu 50 ans en 2022,
00:09:50donc l'équipe avait fait
00:09:52un numéro spécial.
00:09:53J'ai lu l'interview
00:09:54de François Verdonnet
00:09:55avec évidemment,
00:09:56on cherchait de trois indices.
00:09:58Et Zizou nous lâche.
00:10:00Je pense que 99-2000
00:10:02a été ma plus grande saison.
00:10:04Et pas que pour moi,
00:10:05pour toute notre génération en bleu.
00:10:07Notre équipe de France
00:10:08était exceptionnelle.
00:10:09L'Euro 2000 reste le summum
00:10:10de cette génération.
00:10:11A l'Euro, on était injouables.
00:10:12La suite, c'est Ludovico.
00:10:14Oui, parce que certes,
00:10:16sur ce match,
00:10:17il y avait quand même
00:10:18du ballon d'or au mètre carré.
00:10:19Et la lumière est restée quand même
00:10:21braquée sur lui
00:10:22tout au long de ce match.
00:10:24Ou si tu voulais faire
00:10:25une compil technique
00:10:26pour dire un numéro 10,
00:10:27voilà tout ce qu'il est possible
00:10:28de faire dans ta carrière,
00:10:29c'est résumé en un match.
00:10:31Regarde, c'est là.
00:10:33Donc vous partagez l'opinion ?
00:10:35Non, parce que moi,
00:10:36personnellement,
00:10:37après c'est subjectif,
00:10:38j'ai en tête un match,
00:10:39demi-finale, Euro 2000,
00:10:42France-Portugal.
00:10:44Et là, je dois dire
00:10:45que j'ai ce souvenir-là.
00:10:48Il m'a plus marqué.
00:10:49Il y a quoi ?
00:10:50Il y a une action ?
00:10:51Vous vous souvenez
00:10:52de ce contrôle poitrine ?
00:10:53Où il se la contrôle
00:10:55et il se la ramène extérieur,
00:10:57derrière.
00:10:58Il y a eu le chevauché
00:10:59où il dribble 3-4 mecs.
00:11:00Il fait deux doubles passements
00:11:01de jambes à figots.
00:11:02Un peu dans la même optique
00:11:05que ce match-là,
00:11:06mais on est dans une maîtrise totale
00:11:08de l'art technique du football
00:11:10à l'heure où aujourd'hui,
00:11:11on le voit,
00:11:12c'est un football totalement différent.
00:11:13Vous voyez les jeux longs,
00:11:15les jeux directs qu'il y avait,
00:11:16les duels,
00:11:17on ne voit plus ça aujourd'hui.
00:11:18Tout repart de derrière.
00:11:19Là, vous avez vu
00:11:20qu'on a du jeu parfois.
00:11:22On avait le droit encore
00:11:23d'allonger un peu le jeu.
00:11:25C'était autorisé.
00:11:26Après, Guardiola a mis une interdiction
00:11:28donc on ne pouvait plus le faire.
00:11:30Mais moi, je me souviens de cela
00:11:32parce que je me suis dit
00:11:33que c'est peut-être
00:11:34la performance individuelle
00:11:36la plus réussie
00:11:37qui m'était donnée de pouvoir
00:11:38dans un match.
00:11:39Sur ce match,
00:11:40il avait Costinha,
00:11:41un marquage individuel
00:11:42et c'était autre chose
00:11:43que les touristes Roberto Carlos.
00:11:45Tu as presque un diptyque
00:11:48parce que le match d'avant
00:11:49contre l'Espagne,
00:11:50c'était quasi de la même stature.
00:11:53Tu as deux matchs-là qui…
00:11:56Qui pour vous sont…
00:11:58France-Brésil 2006.
00:12:00La question a été posée
00:12:02par François Verdonnet
00:12:03le jour de ses 50 ans.
00:12:05L'un de mes plus beaux matchs en bleu,
00:12:07effectivement.
00:12:08Il nous dit que j'ai joué blessé.
00:12:10Je me blesse en marquant
00:12:11le troisième but en fin de rencontre
00:12:12mais c'était contre l'Espagne.
00:12:14J'ai une boule sur la cuisse.
00:12:15Je passe des examens.
00:12:16Ils me disent que je ne joue pas
00:12:17contre le Brésil.
00:12:18Je dis quoi ?
00:12:19Hors de question.
00:12:20Je ne puis pas jouer contre le Brésil.
00:12:21Et c'est vrai que ce soir,
00:12:22il avait un bandage sur la cuisse.
00:12:24Zizou.
00:12:25Il a fait peut-être l'un
00:12:26de ses meilleurs matchs.
00:12:27On va dire l'un de ses meilleurs matchs
00:12:28pour essayer de ne pas vexer…
00:12:29L'un de ses meilleurs matchs, oui.
00:12:30L'un de ses meilleurs matchs.
00:12:31Voilà.
00:12:32Ce n'était pas pour vexer Etienne Moatty
00:12:33qui n'a pas eu l'assentiment du président.
00:12:35Est-ce qu'on a le résultat,
00:12:37s'il vous plaît, en régie ?
00:12:38Les téléspectateurs ?
00:12:39On va gagner, Etienne.
00:12:40Pas tant qu'encore ?
00:12:41On va passer, mes amis.
00:12:42Vous allez l'afficher
00:12:43un petit peu plus tard.
00:12:44Etienne, je ne sais pas
00:12:45si vous allez regagner tout ça.
00:12:46Vous m'avez l'air…
00:12:47Franchement, j'attends ça
00:12:48comme les notes du bac.
00:12:49Fonseca.
00:12:50C'était officiel.
00:12:51C'est donc désormais…
00:12:52C'est pour ça que je suis là
00:12:53en plateau avec toi, Karine.
00:12:54Fonseca.
00:12:55C'était officiel.
00:12:56C'est désormais officiel.
00:12:57Paolo Fonseca sera convoqué
00:12:59donc mercredi
00:13:00par la commission de discipline
00:13:01de la Ligue.
00:13:02Un front contre front,
00:13:04hier, avec l'arbitre du match
00:13:05Benoît Milhaud,
00:13:06l'arbitre de Welles-Brest.
00:13:07Les baranes des sanctions
00:13:08prévoient une suspension
00:13:12de la commission de discipline.
00:13:13Après ce geste,
00:13:14on va écouter Laurent Prudhomme,
00:13:15le directeur général de Welles-Brest,
00:13:16qui, cet après-midi,
00:13:17a annoncé que Paolo Fonseca
00:13:18allait être sanctionné.
00:13:19Écoutez-le.
00:13:20Vous savez, à l'Olympique Lyonnais,
00:13:21quand il y a des problèmes
00:13:22de comportement,
00:13:23que ça concerne un joueur,
00:13:24un membre du staff,
00:13:25un entraîneur,
00:13:26moi, éventuellement,
00:13:27il y a des sanctions
00:13:28qui sont prévues.
00:13:29Il y a une sanction en interne.
00:13:30On communiquera peut-être
00:13:31plus tard là-dessus.
00:13:32Une sanction financière,
00:13:33donc, sa prime d'éthique
00:13:34va lui être sucrée.
00:13:35Lue aujourd'hui sur le site
00:13:37l'équipe,
00:13:38les commentaires des internautes
00:13:39sur l'autre site
00:13:40qui évoquent peut-être
00:13:41un autre type de sanction,
00:13:42c'est le cas de Rick Helmet,
00:13:4369-200,
00:13:44que je salue,
00:13:45notre Rick Helmet.
00:13:46Suspension jusqu'à la fin de saison.
00:13:47De toute façon,
00:13:48si c'est 7 points,
00:13:49ça va être ça.
00:13:50Il est viré du club
00:13:51pour faute grave
00:13:52avec le retour de Pierre Chaché,
00:13:53s'il vous plaît,
00:13:54et s'est signé
00:13:55un supporter lyonnais.
00:13:56L'OL doit-il virer
00:13:57Paolo Fonseca ?
00:13:58La parole est au dernier
00:13:59qui a parlé,
00:14:00là, sur le thème
00:14:01de l'éthique.
00:14:02C'est-à-dire,
00:14:03c'est vous, Ludo,
00:14:04et vous dites,
00:14:05peut-être, pourquoi pas ?
00:14:06Vous n'avez pas du mal
00:14:07à Paolo Fonseca,
00:14:08mais vous dites...
00:14:09Je ne me surprends pas
00:14:10parce que j'ai eu la chance
00:14:11de le côtoyer.
00:14:12Vous savez que je vis
00:14:13du côté de Lille
00:14:14et qu'il a été l'entraîneur
00:14:15du LOSC
00:14:16pendant trois années,
00:14:17donc il m'est arrivé
00:14:18assez fréquemment
00:14:19d'avoir des discussions
00:14:20avec lui,
00:14:21notamment lorsque je travaillais
00:14:22pour le diffuseur.
00:14:23Donc,
00:14:24j'ai de l'affection
00:14:25pour lui.
00:14:26Néanmoins,
00:14:27moi, j'ai connu,
00:14:28alors,
00:14:29à moins d'avoir
00:14:30des discussions
00:14:31avec lui,
00:14:32mais j'ai connu
00:14:33la suspension
00:14:34et de vivre
00:14:35lorsque tu es entraîneur
00:14:36et que tu dois coacher
00:14:37ton équipe des tribunes.
00:14:38On ne peut pas imaginer
00:14:39que l'OL,
00:14:40dans une phase
00:14:41de structuration
00:14:42très importante
00:14:43avec des investissements
00:14:44majeurs,
00:14:45avec la volonté
00:14:46de retrouver
00:14:47la Ligue des champions,
00:14:48c'est presque
00:14:49une nécessité,
00:14:50puisse,
00:14:51comme ça,
00:14:52continuer
00:14:53avec un entraîneur
00:14:54qui sera pendant
00:14:55sept mois
00:14:56en tribunes
00:14:57et qui va
00:14:58continuer
00:14:59à faire
00:15:01pendant sept mois
00:15:02en tribunes.
00:15:03Alors, certes,
00:15:04il pourra intervenir
00:15:05dans le vestiaire
00:15:06la mi-temps.
00:15:07Je ne pourrais pas
00:15:08m'enlever de la tête.
00:15:09Après,
00:15:10Roland nous donnera
00:15:11son avis,
00:15:12mais je trouve
00:15:13que l'entraîneur
00:15:14sur le bord du terrain
00:15:15a un impact
00:15:16qui est primordial.
00:15:17Tu ne peux pas
00:15:18te passer d'un coach
00:15:19et notamment
00:15:20quand tu as
00:15:21des jeunes joueurs
00:15:22et que tu as
00:15:23autant de manque
00:15:24de maîtrise
00:15:25encore à Lyon
00:15:26avec l'apprentissage
00:15:27de la méthode Fonseca
00:15:28qui n'est pas encore
00:15:29en train de faire
00:15:30des retouches
00:15:31constamment
00:15:32sur le bord du terrain.
00:15:33Donc,
00:15:34si c'était sept mois
00:15:35la sanction,
00:15:36si j'étais à la place
00:15:37de Textor
00:15:38ou de Prudhomme,
00:15:39je me dirais
00:15:40peut-être que
00:15:41la solution,
00:15:42effectivement,
00:15:43c'est peut-être
00:15:44de virer mon entraîneur
00:15:45et d'en prendre un autre.
00:15:46On va aller faire
00:15:47un tour du côté
00:15:48de l'Olympique de l'année.
00:15:49Il connaît bien
00:15:50les arcanes,
00:15:51c'est où il va.
00:15:52Mais juste avant
00:15:53la suspension,
00:15:54on s'est posé la question
00:15:55puisque Fonseca
00:15:56encourt peut-être
00:15:57sept mois de suspension.
00:15:58Quand on est suspendu
00:15:59en Ligue 1
00:16:00comme entraîneur,
00:16:01on est dispensé
00:16:02de banc,
00:16:03dispensé aussi
00:16:04d'exercices médiatiques
00:16:05comme les interviews
00:16:06ou les conférences de presse
00:16:07mais pas dispensé
00:16:08de vestiaire,
00:16:09c'est ce que vous disiez
00:16:10Ludovic.
00:16:11Et pour ce qui est
00:16:12de la communication
00:16:13avec le banc de touche,
00:16:14on a déjà vu
00:16:15des stratagèmes
00:16:16avec des tokiwokis,
00:16:17des téléphones
00:16:18avec les adjoints
00:16:19mais dans les textes,
00:16:20effectivement,
00:16:21on n'a pas le droit
00:16:22de communiquer
00:16:23ni directement
00:16:24ni indirectement
00:16:25avec quelqu'un
00:16:26qui est inscrit
00:16:27pour être au minimum
00:16:28au huitième rang
00:16:29derrière le banc de touche.
00:16:30Il peut aller au vestiaire
00:16:31à la mi-temps alors ?
00:16:32Oui.
00:16:33C'est ce que nous disait
00:16:34Régis Brouard
00:16:35sur les coupes du soir hier.
00:16:36Plus l'aspect financier,
00:16:37c'est-à-dire que tu payes
00:16:38un coach à qui tu donnes
00:16:39beaucoup d'argent
00:16:40avec les problèmes
00:16:41financiers de Noël.
00:16:42Après la commission de discipline
00:16:43peut aussi décider
00:16:44d'adapter
00:16:45voire d'aggraver
00:16:46Ne pas rester
00:16:47sur l'article 8.
00:16:48Non,
00:16:49ça c'est possible
00:16:50de toute façon
00:16:51concernant l'ensemble
00:16:52de la sanction
00:16:53mais sur les modalités
00:16:54d'application
00:16:55et ça s'est vu
00:16:56la dernière fois
00:16:57sur la suspension
00:16:58de Longoria
00:16:59c'est-à-dire qu'ils ont
00:17:00ajouté des éléments
00:17:01supplémentaires
00:17:02à la liste
00:17:03qui est dressée là.
00:17:04Donc,
00:17:05il n'est pas complètement
00:17:06impossible
00:17:07qu'éventuellement
00:17:08ils décident
00:17:09qu'ils n'aient même
00:17:10pas le droit
00:17:11d'aller dans les vestiaires.
00:17:12Hugo,
00:17:13quand j'ai entendu
00:17:14parler cet après-midi
00:17:15le directeur général
00:17:16Laurent Prudhomme,
00:17:17alors hier
00:17:18il était dans la réflexion
00:17:19c'est déjà,
00:17:20je le félicite
00:17:21qu'il se soit excusé
00:17:22de lui-même
00:17:23et puis là aujourd'hui
00:17:24il s'en est con
00:17:25en disant
00:17:26il sera suspendu
00:17:27il sera sanctionné.
00:17:28Moi,
00:17:29j'en déduis
00:17:30que pour eux
00:17:31ils attendent la sanction
00:17:32mais finalement
00:17:33tout est réglé
00:17:34et là on parle
00:17:35des gens qui demandent
00:17:36peut-être
00:17:37c'est très grave
00:17:38voilà,
00:17:39il faut le virer.
00:17:40L'OL veut conserver
00:17:41Paulo Fonseca,
00:17:42non ?
00:17:43C'est ce que ça traduit
00:17:44dans l'organisme.
00:17:45Bien sûr,
00:17:46il n'y a aucun doute
00:17:47là-dessus,
00:17:48on ne va pas faire
00:17:49comme si les entraîneurs
00:17:50de foot et les joueurs
00:17:51étaient des salariés lambda
00:17:52moi j'aimerais bien
00:17:53mais après je trouve
00:17:54qu'il y a un problème
00:17:55dans ce que dit
00:17:56Laurent Prudhomme
00:17:57c'est que les deux fois
00:17:58il parle de fierté
00:17:59dans la deuxième phrase
00:18:00en disant qu'il est fier
00:18:01qu'il se soit excusé
00:18:03mais à la base
00:18:04il ne devrait pas avoir
00:18:05à s'excuser
00:18:06parce qu'il ne devrait pas
00:18:07avoir à faire
00:18:08ce qu'il a fait
00:18:09donc,
00:18:10j'ai pas trop compris
00:18:11cette communication
00:18:12et pour moi
00:18:13la seule manière
00:18:14c'était impossible
00:18:15de s'en sortir
00:18:16de toute façon
00:18:17après un tel geste
00:18:18parce que même là
00:18:19je le revois
00:18:20je suis quand même
00:18:21abasourdi par ce qu'il a fait
00:18:22à chaque fois que je le revois
00:18:23et donc pour toi
00:18:247 mois
00:18:25si ça tombe
00:18:267 mois
00:18:27c'est envisageable
00:18:28de continuer
00:18:29là où je suis vraiment
00:18:30d'accord avec toi
00:18:31c'est que
00:18:32envisager la suite
00:18:33avec Paulo Fonseca
00:18:34ça ne se pose pas tellement
00:18:35en fait sur le geste
00:18:36qu'il a fait
00:18:37ça se pose sur
00:18:38la sanction qui va tomber
00:18:39et si
00:18:40comme le dit Etienne
00:18:41elle est aménagée
00:18:42de telle sorte
00:18:43qu'il ne puisse plus
00:18:44rien faire
00:18:45il ne puisse plus
00:18:46aller au stade
00:18:47et donner ses consignes
00:18:48dans le vestiaire
00:18:49ou s'il sort de l'article 8
00:18:50et que la suspension
00:18:51va plus loin
00:18:52puisque
00:18:53si 7 mois
00:18:54en réalité
00:18:55ce ne serait pas très grave
00:18:56ça veut dire fin de saison
00:18:57il reste 10 matchs
00:18:58après il y a
00:18:59juin, juillet
00:19:00il y a peut-être
00:19:01quelques matchs en août
00:19:02et voilà
00:19:03donc ça je pense
00:19:04que ça passe
00:19:05mais si ça va plus loin
00:19:06si comme Leonardo
00:19:07il prend
00:19:08je ne sais pas
00:19:09si c'est possible
00:19:10il a épousé
00:19:11Alexandre Castro
00:19:12l'arbitre
00:19:1313 mois
00:19:14là il n'y a pas
00:19:15de contact physique
00:19:16donc peut-être
00:19:17qu'ils vont estimer
00:19:18que c'est moins grave
00:19:19et puis il y a eu des excuses
00:19:20parce que jeudi
00:19:21en 8e de finale
00:19:22de la Ligue Europa
00:19:23l'OL rencontre
00:19:24les Roumains
00:19:25du GTO à Bucarest
00:19:26et Étienne Moaty
00:19:27nous a donné des informations
00:19:28puisque la suspension
00:19:29de Paolo Fonseca
00:19:30pourrait on va dire
00:19:31gagner la Coupe d'Europe
00:19:32comment ça marche ?
00:19:33Expliquez-nous
00:19:34est-ce que vous nous avez sorti
00:19:35comme info
00:19:36le stratagème
00:19:37la stratégie ?
00:19:38Il n'y a pas de stratégie
00:19:39à partir du moment
00:19:40où il y a une suspension
00:19:41très longue
00:19:42il est possible
00:19:43pour la fédération
00:19:44de demander à la FIFA
00:19:45à ce que la sanction
00:19:46soit étendue
00:19:47au niveau mondial
00:19:48c'est-à-dire
00:19:49que Paolo Fonseca
00:19:50s'il était amené
00:19:51à quitter Lyon
00:19:52par exemple maintenant
00:19:53ne pourrait pas non plus
00:19:54aller entraîner
00:19:55dans un autre championnat
00:19:56parce qu'il pourrait
00:19:57se comprendre
00:19:58ce n'est pas parce que
00:19:59vous avez fait quelque chose
00:20:00extrêmement grave
00:20:01tout d'un coup
00:20:02vous quittez le pays
00:20:03où vous êtes
00:20:04et puis vous pouvez entraîner
00:20:05mais ça aurait aussi
00:20:06une conséquence immédiate
00:20:07c'est-à-dire que
00:20:08si c'était étendu
00:20:09à l'ensemble du monde
00:20:10par définition
00:20:11l'Europe en fait partie
00:20:12les Coupes d'Europe
00:20:13en fait partie
00:20:14ça voudrait dire
00:20:15si la fédération
00:20:16décide de faire ça
00:20:17que Paolo Fonseca
00:20:18n'est pas reçu de la compétition
00:20:19en Ligue Europe 1
00:20:20La semaine dernière
00:20:21Longoria a pris cher
00:20:22et tout de suite
00:20:23la commission de discipline
00:20:24généralement elle se réunit
00:20:25elle peut on va dire
00:20:26acter sous 15 jours
00:20:27mettre une commission
00:20:28là c'est mercredi
00:20:29Fonseca
00:20:30voilà
00:20:31on risque d'avoir la sanction
00:20:32ou ça risque d'être
00:20:33mettre en instruction
00:20:34en délibéré ?
00:20:35Non, non, non
00:20:36il y aura une sanction
00:20:37ce serait une très mauvaise nouvelle
00:20:38pour Paolo Fonseca
00:20:39s'il y avait une instruction
00:20:40ça voudrait dire que
00:20:41les faits ont été qualifiés
00:20:42encore plus graves
00:20:43et pour le coup
00:20:44il risquerait 18 mois
00:20:45de suspension
00:20:46enfin ils vont rester
00:20:47et on verra ensuite
00:20:48si la fédération
00:20:49demande l'extension
00:20:50de sa suspension
00:20:51Dans quelques minutes
00:20:52le Président Courbis
00:20:53va parler sur le cas Fonseca
00:20:54je suis obligé
00:20:55de lancer la pub
00:20:56ah là je vous tiens
00:20:57Quel teasing !
00:20:58Bah quel teasing
00:20:59quelle publicité surtout
00:21:00elle arrive comme ça
00:21:01je suis obligé
00:21:02de la lancer
00:21:03allez à tout de suite
00:21:04avec Roland et avec Karine
00:21:05à tout de suite
00:21:06Fonseca
00:21:07Fonseca
00:21:08Fonseca
00:21:09Fonseca
00:21:10Fonseca
00:21:11Fonseca
00:21:12Fonseca
00:21:13Fonseca
00:21:14Fonseca
00:21:15Fonseca
00:21:17Fonseca sera donc
00:21:18convoqué par la commission
00:21:19de discipline
00:21:20mercredi
00:21:21le barème 7 mois
00:21:22mais avec les explications
00:21:23et lumières d'Etienne Moitis
00:21:24ça pourrait être plus
00:21:25c'est la troisième fois
00:21:27que Paolo Fonseca
00:21:28mes amis
00:21:29se fait exclure
00:21:30en qualité d'entraîneur
00:21:31la dernière fois
00:21:32c'était il n'y a pas si longtemps
00:21:33c'était le 29 décembre dernier
00:21:34à l'époque
00:21:35il était coach de Milan
00:21:36on a les images
00:21:37alors vous voyez
00:21:38cette faute de Pizzilli
00:21:39joueur de la Roma
00:21:41sur Anders
00:21:42on a fait un petit rond en bas
00:21:43vous voyez que
00:21:45Paolo Fonseca
00:21:46est en train de péter
00:21:47un petit plomb
00:21:48Roland
00:21:49je vous passe la main
00:21:50quel est vous
00:21:51votre avis
00:21:52sur ce qui arrive
00:21:53à l'un de vos confrères
00:21:54à quelqu'un
00:21:55qui vous pète les plombs
00:21:56quand vous avez vu ça
00:21:57déjà
00:21:58je ne recherche pas
00:21:59les mêmes choses
00:22:00de ce que j'entends
00:22:01depuis une semaine
00:22:02dans une période
00:22:03où on parle d'arbitre
00:22:04d'arbitrage
00:22:05longoria
00:22:06pas longoria
00:22:07j'essaie toujours
00:22:08quand il y a un problème
00:22:09non pas seulement
00:22:10de trouver la solution
00:22:11de trouver la punition
00:22:12mais d'essayer
00:22:13de comprendre
00:22:14pourquoi il y a ce problème
00:22:15et après
00:22:16je peux me tromper
00:22:17mais une de mes phrases
00:22:18préférées
00:22:19c'est que je peux aussi
00:22:20ne pas me tromper
00:22:21pour moi
00:22:22c'est une connerie
00:22:23de prendre Fonseca
00:22:24à ce moment de la saison
00:22:25alors qu'il a des bosses
00:22:26sur la tête
00:22:27de ce qui s'est passé
00:22:28à Milan
00:22:29un Fonseca
00:22:30qui débarque
00:22:31à Lyon
00:22:32aujourd'hui
00:22:33avec Sage
00:22:34qui fait quand même
00:22:35un super travail
00:22:36qui connait de A à Z
00:22:37les qualités
00:22:38et les défauts
00:22:39et bien tu lui expliques
00:22:40qu'il regarde tout ça
00:22:41il se repose
00:22:42il digère
00:22:43son expérience
00:22:44du Milan
00:22:45mais c'est vrai
00:22:46que notre ami
00:22:47Textor
00:22:48il est bien gentil
00:22:49on peut quand même
00:22:50lui trouver
00:22:51les circonstances
00:22:52atténuantes
00:22:53c'est pas facile
00:22:54de passer
00:22:55après Jean-Michel Ollas
00:22:56mais le public
00:22:57de Lyon
00:22:58que je connais
00:22:59quand même
00:23:00un peu
00:23:01c'est un public
00:23:02connaisseur
00:23:03c'est pas
00:23:04un cadeau
00:23:05pour certains
00:23:06supporters
00:23:07et je trouve tout à fait
00:23:08logique
00:23:09qu'il regrette
00:23:10Sage
00:23:11il ne peut pas dire
00:23:12que Fonseca
00:23:13est quelqu'un
00:23:14de pas intéressant
00:23:15mais
00:23:16Fonseca
00:23:17avec son expérience
00:23:18ses compétences
00:23:19son intelligence
00:23:20dans cette période
00:23:21de la semaine
00:23:22il nous bat
00:23:23un record
00:23:24parce que je n'avais pas vu
00:23:25depuis ces quarantaines d'années
00:23:26un entraîneur
00:23:27mettre front sur front
00:23:28à un arbitre
00:23:29je ne l'avais encore jamais vu
00:23:30donc maintenant
00:23:31je ne peux plus le dire
00:23:32Fonseca c'est aussi
00:23:3313 cartons jaunes
00:23:34en tant que coach
00:23:35Fonseca avait été
00:23:36déjà averti dans le match
00:23:37il était vraiment chaud
00:23:38à la 43ème minute
00:23:39on a vu
00:23:40monsieur Milho
00:23:41être extrêmement
00:23:42serein
00:23:43extrêmement tout en maîtrise
00:23:44face à l'agressivité
00:23:45de Paulo Fonseca
00:23:46hier contre Brest
00:23:47j'ai lu l'équipe
00:23:48deux autres membres du staff
00:23:49avaient également été avertis
00:23:50l'agressivité sur les bancs
00:23:51est-ce que ça pose question
00:23:52là on a Fonseca
00:23:53qui pète un plomb
00:23:54mais l'agressivité
00:23:55sur les bancs
00:23:56ça vous pose question
00:23:57est-ce qu'il faut être
00:23:58dans un état second
00:23:59est-ce que vous êtes
00:24:00dans un état second
00:24:01lorsque vous êtes
00:24:02coach de Ligue 1
00:24:03est-ce qu'il y a
00:24:04quelque chose
00:24:05là qui...
00:24:06il ne faut pas être
00:24:07justement dans un état
00:24:08second
00:24:09et après
00:24:10il faut donner l'exemple
00:24:11si par exemple
00:24:12tu imagines tes joueurs
00:24:13en train de regarder
00:24:14le comportement
00:24:15de l'entraîneur
00:24:16parce que là
00:24:17on parle de Longoria
00:24:18ok
00:24:19mais là c'est pas
00:24:20le président
00:24:21directeur sportif
00:24:22d'un club
00:24:23c'est l'entraîneur
00:24:24qui est sur le banc
00:24:25et qui doit justement
00:24:26donner des ordres
00:24:27mais si
00:24:28si les joueurs
00:24:29ils voient le comportement
00:24:30de leur entraîneur
00:24:31comme ça
00:24:32qu'est-ce que tu veux
00:24:33après discuter avec ?
00:24:34c'est pas une question
00:24:35d'état second
00:24:36c'est pas une question
00:24:37d'état second
00:24:38c'est pas une question
00:24:39d'état second
00:24:40parce que
00:24:41Luis Henrique
00:24:42quand il coach son équipe
00:24:43il est dans un état second
00:24:44il n'a jamais eu un mot
00:24:45plus haut que l'autre
00:24:46sur un arbitre
00:24:47et pas seulement aujourd'hui
00:24:48parce qu'il est au PSG
00:24:49il domine et c'est plus facile
00:24:50je ne l'ai jamais vu
00:24:51faire un truc scandaleux
00:24:52avec un arbitre
00:24:53je ne comprends pas
00:24:54pourquoi tu dis
00:24:55qu'il est dans un état second
00:24:56Luis Henrique
00:24:57non parce que dans un état second
00:24:58dans le sens où
00:24:59il est en trance
00:25:00il est à fond
00:25:01il est comme avec ses joueurs
00:25:02sur le terrain
00:25:03il est à la limite
00:25:04de rentrer sur le terrain
00:25:05il est dans un état
00:25:06Hugo
00:25:07c'est une question
00:25:08d'agressivité
00:25:09l'agressivité du banc de touche
00:25:10j'ai jamais compris
00:25:11parce que l'agressivité
00:25:12du banc de touche
00:25:13c'est un problème
00:25:14de gestion des émotions
00:25:15qui est fait
00:25:16non mais c'est fait
00:25:17uniquement pour essayer
00:25:18d'influer les décisions
00:25:19ça ne fonctionne pas
00:25:20pourquoi ça continue ?
00:25:21Hugo
00:25:22c'est un problème
00:25:23de caractère
00:25:24souvent il y en a un
00:25:25qui est identifié
00:25:26par exemple
00:25:27il y en a un
00:25:28qui a été pendant longtemps
00:25:29à Saint-Etienne
00:25:30qui était souvent le gueulard
00:25:31à Lyon c'était
00:25:32Vercoutre
00:25:33là il est parti
00:25:34il se passe le pire truc
00:25:35une fois qu'il n'est plus là
00:25:36il est assez chaud
00:25:37sur le banc
00:25:38et qui souvent avait des soucis
00:25:39à Saint-Etienne
00:25:40t'en connais un
00:25:41qui est resté longtemps
00:25:42qui est maintenant au bout du monde
00:25:43et qui était souvent
00:25:44extrêmement virulent
00:25:45souvent dans les staffs
00:25:46il y en a un
00:25:47qui a un peu le côté
00:25:48bad boy
00:25:49comment ?
00:25:50ouais le bad boy
00:25:51oui le bad boy
00:25:52s'il faut aller s'embrouiller
00:25:53avec le banc d'en face
00:25:54ou avec le quatrième arbitre
00:25:55j'y vais
00:25:56il y en a souvent un
00:25:57qui est identifié quand même
00:25:58Ludo a su sur un truc
00:25:59ça marche ça ?
00:26:00ça a marché
00:26:01mais ça a marché quoi ?
00:26:02ça remobilise les gens
00:26:03le fait de constamment
00:26:04ré-arbitrer la partie
00:26:05en tout cas il y a une croyance
00:26:06mais est-ce que ça marche ?
00:26:07moi je l'ai vécu
00:26:08ça vous remobilise vous ?
00:26:09pendant des années
00:26:10t'avais aussi la loi du plus fort
00:26:11celui qui était en capacité
00:26:12d'être plus fort que l'autre
00:26:13il n'était pas arbitré pareil
00:26:14vous le voyez en Ligue des champions
00:26:15en Ligue des champions
00:26:16beaucoup
00:26:17vous voyez que les petits
00:26:18ne sont pas forcément
00:26:19arbitrés comme les gros
00:26:20enfin je veux dire
00:26:21ça saute souvent
00:26:22mais est-ce que ça vient des bancs ?
00:26:23ça saute souvent
00:26:24moi je ne sais pas
00:26:25Ludo est-ce que ça vient des bancs ?
00:26:26évidemment quand vous avez
00:26:27un juge de touche
00:26:28qui est le long d'un banc
00:26:29sur lequel vous allez répéter
00:26:30une certaine forme
00:26:31de pression
00:26:32d'agressivité
00:26:33un arbitre
00:26:34ce n'est pas un robot
00:26:35ce n'est pas quelqu'un
00:26:36qui reste objectif
00:26:37en toutes circonstances
00:26:38je peux me rappeler
00:26:39des 50
00:26:40voire même
00:26:41un peu plus
00:26:42dernières années
00:26:43mais je ne sais pas vous
00:26:44mais moi je n'ai pas
00:26:45le souvenir
00:26:46d'un entraîneur
00:26:47qui va front contre front
00:26:48à un arbitre
00:26:49et on est en train
00:26:50de chercher
00:26:51de combien
00:26:52il va être puni
00:26:53mais
00:26:54c'est un arbitre
00:26:55c'est un arbitre
00:26:56c'est un arbitre
00:26:57c'est un arbitre
00:26:58c'est un arbitre
00:26:59c'est un arbitre
00:27:00c'est un arbitre
00:27:02alors peut être
00:27:03aussi par rapport
00:27:04au fait qu'il ne parle
00:27:05peut-être pas très bien
00:27:06le français
00:27:07mais moi on m'a toujours
00:27:08expliqué déjà
00:27:09pour les excuses
00:27:10on ne dit pas
00:27:11je fais mes excuses
00:27:12on les présente
00:27:13et après en fonction
00:27:14de la connerie
00:27:15que tu as faites
00:27:16on verra
00:27:17si on les accepte
00:27:18ces excuses
00:27:19ou pas
00:27:20on a appris
00:27:21qu'il ne voulait pas
00:27:22ou pas totalement
00:27:23s'excuser
00:27:24Laurent Prudhomme
00:27:25nous l'a dit
00:27:26on était content
00:27:27qu'il s'excuse
00:27:28il l'a dit hier
00:27:29dans Dazo
00:27:30l'intention de s'excuser, c'est voilà ce que j'ai...
00:27:33Mais il l'a fait, donc on part de ce postulat, il l'a fait, il fallait qu'il le fasse.
00:27:36C'est plutôt le club...
00:27:38Il a dit qu'il avait des regrets, il ne s'est pas excusé. Dans ce cas-là, on va chercher la petite bête.
00:27:41Roland, vous avez un cas hier.
00:27:44C'est beau si vous avez été suspendu en tant que coach. C'était en 2003.
00:27:47Vous avez pris 6 mois de suspension, Roland.
00:27:496 mois de suspension ?
00:27:51Alors pourquoi vous avez été exclu 6 mois ?
00:27:54C'est beau, c'est du Roland, ça passe bien.
00:27:57Je vais établir une... Je vous imite pas, mais je vous cite.
00:27:59Je vais établir une cassette de nos matchs.
00:28:01On verra alors au grand jour,
00:28:03toutes les erreurs d'arbitrage dont nous sommes victimes.
00:28:06Traîneur d'injection.
00:28:07On nous prend pour des clowns, si on ne veut pas de nous en Ligue 1,
00:28:10il faut qu'on le dise.
00:28:126 mois...
00:28:14On est toujours un peu parano quand on est entraîneur.
00:28:17Il avait épousé le discours corse.
00:28:19On ne veut pas de nous en Ligue 1.
00:28:21Non, mais on est un peu parano quand même.
00:28:23Si tu veux, j'avais quand même pas mal de raisons
00:28:26de pouvoir dire qu'à un certain moment,
00:28:30on a la possibilité, et on se met à notre place, de se plaindre.
00:28:36On démarre un match avec le stade en construction.
00:28:39Donc le stade en construction ne sera pas prêt pour le début,
00:28:44pour les deux premiers matchs.
00:28:46Le premier match, on va le jouer à Bastia,
00:28:49qui nous accueille.
00:28:52Et on prend, par les responsables de notre pays,
00:28:57on nous enlève la moitié des droits télés
00:29:00parce qu'on n'a pas eu le stade d'une dérogation.
00:29:03En plus, on a le dernier budget.
00:29:05Et dans le dernier budget...
00:29:07Si après ça, je ne comprends pas
00:29:11qu'il y a quand même des choses qui sont bizarres,
00:29:15je comprendrais...
00:29:17Vous revenez sur les sanctions qu'a touchées économiquement votre club,
00:29:20vous parlez de toutes les heures d'arbitrage.
00:29:22Je me pose souvent la question, mes amis,
00:29:25quand je vois l'attitude des gens sur les bancs,
00:29:28des gens qui sont des pasteurs...
00:29:31Il y a un nombre de personnes qui sont sur les bancs
00:29:34qui sont absolument phénoménales.
00:29:37On parle d'adjoints, mais aujourd'hui, il y en a combien ?
00:29:40À l'époque, comme le disait Karine, il y avait un excité par banc.
00:29:44C'était un peu son rôle d'aller mettre la pression
00:29:47sur l'arbitre assistant.
00:29:49Aujourd'hui, ils sont 3, 4, 5.
00:29:51Et c'est vrai qu'il y a une plaie en Ligue 1.
00:29:53Il y a un nombre de gens qui interviennent,
00:29:55qui hurlent, qui se lèvent, etc.
00:29:58Et ça, ce n'est pas réprimé.
00:30:00Et on voit aussi qu'il y a des dirigeants
00:30:02qui traînent autour des terrains.
00:30:04C'est ce ménage-là qui doit être refait.
00:30:06Au Covid, on se rendait bien compte de ça, d'ailleurs.
00:30:09Les gens sont quand même totalement différents
00:30:12quand ils sont sur un banc et ailleurs.
00:30:14Regis, qui est avec nous très souvent,
00:30:16c'est l'homme le plus calme, le plus doux du monde
00:30:19en tour de table. Il ne s'énerve jamais.
00:30:21Et moi, pour le coup, je l'ai beaucoup côtoyé
00:30:23quand il était à Clermont.
00:30:25Et alors ? Pas le même mec ?
00:30:27Il ne l'insultait pas, ce n'est pas la question.
00:30:29Karine, j'ai l'impression que j'ai eu le bac.
00:30:31Moi, à Thierry.
00:30:34Regis, quand je l'ai connu à Clermont,
00:30:38en plus, il était promu quand même à Clermont,
00:30:40au club de Ligue 2, etc.
00:30:42après ce qu'il avait fait en Coupe de France.
00:30:44Avec Kevi, il avait sorti Marseille, etc.
00:30:48Ce n'est pas la même personne exactement.
00:30:50Michel Derzakerian, vous lui parlez,
00:30:53c'est un homme très doux, avare de mots, etc.
00:30:56Et sur un banc, je l'ai aussi beaucoup côtoyé en Ligue 2.
00:30:59Et sur un terrain, ça donnait aussi.
00:31:01Ils sont différents.
00:31:03Je vais venir sur un terrain un petit peu plus glissant
00:31:05parce qu'on est toujours dans le commentaire du commentaire.
00:31:08Oui, c'est des comportements qui sont inadmissibles.
00:31:12L'une des questions que l'on devrait se poser
00:31:14pour pouvoir aller plus loin dans le débat
00:31:15et pour pouvoir régler ces problèmes de violence,
00:31:17c'est de se poser des questions aussi.
00:31:19Pourquoi ces entraîneurs se mettent dans ces états-là ?
00:31:22Pourquoi ?
00:31:23Ça a été toute la saison.
00:31:24Ce n'est pas que Marseille.
00:31:25Éric Roy, avec Brest au début de saison, rappelez-vous.
00:31:28Pareil, il s'entait.
00:31:29Et pourtant, Éric Roy, ce n'est pas le plus mauvais bougre.
00:31:32Non, non.
00:31:33Oui, mais il est sanguin, sûrement.
00:31:34Il est plutôt déjà rationnel.
00:31:35Il y a aussi à mettre en perspective,
00:31:37aussi peut-être, que l'arbitrage doit faire aussi peut-être un pas
00:31:41et il doit y avoir aussi peut-être une réforme de l'arbitrage
00:31:44sur l'homogénéité des décisions, sur le niveau.
00:31:47Ça peut aussi contribuer à...
00:31:49S'il y a moins d'injustice et que le niveau s'élève,
00:31:51peut-être qu'il y aura aussi moins de raisons de se plaindre.
00:31:55On en reparlera.
00:31:56Juste, j'ai une question comme ça.
00:31:57Hugo Guillemet, sur l'idée, son staff me font ces cas.
00:32:01Il y a un petit suivi psychologique,
00:32:03une aide psychologique,
00:32:04apprendre à gérer ses émotions à l'Olympique de l'Est.
00:32:07Ils en discutent, ils l'envisagent, ils l'imaginent.
00:32:11J'en ai pas entendu parler.
00:32:12Pour l'instant, non.
00:32:13Vous poserez peut-être la question, il y aura peut-être une réponse.
00:32:16Les arbitres, en revanche, ils ont une formation psychologique
00:32:19et ça s'est vu parce qu'il a résisté à la pression.
00:32:23Grande maîtrise de ses émotions, M. Mignot.
00:32:26Le milieu info, Guillemet, Jérémy Jeunin-Gros,
00:32:28on démarre avec la Ligue 2.
00:32:29Dans le cas que s'impose encore, s'il récupère sa troisième place.
00:32:32On a choisi de commencer ce résumé avec l'égalisation d'Ajaccio
00:32:35qui a lieu 13 secondes après le début du coup d'envoi
00:32:39de la deuxième mi-temps.
00:32:40Regardez, ça va très vite.
00:32:41On part sur le couloir gauche.
00:32:43La défense dunkerquoise était encore à la tête au carnaval
00:32:45qui avait lieu le week-end dernier.
00:32:47Regardez ce but.
00:32:48C'est l'égalisation de la tête de Kanté
00:32:50qui répond à l'ouverture du score de Courtet.
00:32:53Un partout à ce moment-là.
00:32:54Mais c'est Dunkerque qui va gagner le match
00:32:56grâce à Nathan Skita.
00:32:57Dunkerque monte à la troisième place de Ligue 2
00:33:00en course pour la montée en Ligue 1.
00:33:01Cinq jours après sa qualification en demi-finale de Coupe de France.
00:33:04Ils ont fini le stade dehors.
00:33:06Ils n'ont plus d'amende.
00:33:08Tu peux y retourner.
00:33:09En série à la Juve.
00:33:10Evacué ce soir, Léa Zverev.
00:33:11Et la Juve s'est imposée.
00:33:13On a vu un grand Kevren Thuram
00:33:15avec une première occasion dès le début du match
00:33:18à la 14e minute de jeu.
00:33:20Il est bien placé mais il bute sur le gardien adverse.
00:33:23Et on a failli assister au but de la semaine dès le lundi
00:33:27avec cette frappe de Thomas Susloff.
00:33:29Regardez, annulé pour hors-jeu malheureusement.
00:33:32Et puis à la 72e minute de jeu,
00:33:34Kevren Thuram encore servi en retrait par Cambiasso.
00:33:37Quatrième but cette saison avec la Juve.
00:33:40Son deuxième en une semaine.
00:33:42Il avait marqué en Coupe d'Italie la semaine dernière.
00:33:45Et puis donc 1-0, 2-0 grâce à Mbangula
00:33:48qui sert Coupe Miners.
00:33:502-0 pour la Juve.
00:33:51Cinquième victoire de suite pour les Turinois
00:33:53qui reviennent à trois points de la Talenta.
00:33:56Troisième et à six points de la première place.
00:33:58Tu mets une frappe de 40 mètres en pleine lucarne
00:34:00et il y a hors-jeu.
00:34:01Il y avait un hors-jeu parce que c'est au début de l'action
00:34:03qu'il y avait un de ses partenaires qui était hors-jeu.
00:34:05Un beau but mais qui n'a pas été validé.
00:34:07Ligue 1, 26e journée ce soir.
00:34:09Il y avait une partie Villarreal-Espagnol-Barcelone
00:34:11qui a été reportée.
00:34:12À cause des pluies impressionnantes au stade de la Ceramica.
00:34:16On n'a pris aucun risque sur ce match.
00:34:18Tout le monde s'abrite.
00:34:20On est à 60 kilomètres de Valence.
00:34:22Et le souvenir des inondations d'octobre
00:34:24est encore très présent.
00:34:26Alerte rouge et un message dans le stade
00:34:28pour dire à tous les supporters
00:34:30de rentrer chez eux.
00:34:31Match annulé qui est reporté
00:34:33entre Villarreal et l'Espagnol-Barcelone.
00:34:35Au Brésil, une bonne et une mauvaise nouvelle
00:34:37concernant Neymar.
00:34:38Il a fini le match en grimassant Neymar.
00:34:40Vous allez comprendre pourquoi.
00:34:42Tout commence bien en tout cas.
00:34:44Dans cette rencontre pour le Brésilien
00:34:46il marque sur un coup franc direct.
00:34:48Troisième but depuis son retour à Santos.
00:34:51Une semaine après son corner direct.
00:34:54Encore décisif Neymar.
00:34:56Mais 15 minutes avant la fin de match.
00:34:58Regardez, il s'écroule.
00:35:00Blessure musculaire à la cuisse visiblement.
00:35:03Il regarde la fin de match avec une poche de glace
00:35:06depuis le banc de touche.
00:35:08Et c'est donc encore un coup d'arrêt pour le Ney.
00:35:10La crise des droits télé, le chef de famille.
00:35:12Philippe Diallo avait réuni tout le foot français
00:35:14au siège de la Fédération.
00:35:16Des informations qui vont être suivies de près
00:35:18par Ludovic Aubraniac.
00:35:20Le rendez-vous avait lieu effectivement
00:35:22au siège de l'AFFF.
00:35:24Avec Philippe Diallo qui préside la tablée.
00:35:26Avec la ministre des Sports, Marie Barzac.
00:35:30Vincent Labrune également était en bout de table.
00:35:33Le président de la LFP.
00:35:35Il y avait aussi les présidents de Ligue 1 et de Ligue 2.
00:35:38Le président de la DNCG.
00:35:40Le fonds d'investissement CVC.
00:35:42Et une décision a été prise par Philippe Diallo
00:35:44et les décideurs du foot français.
00:35:46C'est la création de trois groupes de travail.
00:35:48Un qui va concerner la gouvernance.
00:35:51Un qui va concerner la stratégie économique.
00:35:55Et un troisième sur le contrôle financier.
00:35:58Comme je crois qu'il y a aujourd'hui un mouvement
00:36:01qui s'est mis en route.
00:36:03Qu'il y a urgence sur un certain nombre de thématiques.
00:36:06J'ai souhaité que ces groupes travaillent vite.
00:36:09Travaillent vite, ça veut dire que je leur donnerai rendez-vous
00:36:12vers la mi-avril.
00:36:14Pour qu'une première synthèse puisse être tirée
00:36:17des travaux qu'ils auront effectués
00:36:19dans les trois domaines que je viens d'indiquer.
00:36:22Étienne Moati, rebonsoir.
00:36:24Spécialiste des institutions.
00:36:26Une sorte d'état généraux.
00:36:28Je crois que vous en avez découvert quelques-uns.
00:36:31Est-ce qu'ils ont donné grand-chose ?
00:36:33Je ne sais pas.
00:36:35Mais là je fais appel à votre mémoire.
00:36:37Est-ce qu'on est là dans une mise en scène ?
00:36:39Ou est-ce qu'on est dans la volonté de faire bouger les lignes ?
00:36:41Puisque l'heure est grave quand même.
00:36:43Les droits télé sont en train de se casser la figure.
00:36:45Il n'y a pas que de la mise en scène.
00:36:47Ce qui est un peu ridicule, c'est que ça en donne le sentiment.
00:36:49Parce que quand vous réunissez des états généraux
00:36:51et que vous proposez des groupes de travail.
00:36:53Franchement, tout le monde se marre.
00:36:56En vérité, il va quand même se passer 2-3 choses.
00:36:58Parce que la crise est tellement importante
00:37:00que de toute manière, ils sont obligés de faire quelque chose.
00:37:03La DNCG va avoir son pouvoir largement renforcé.
00:37:06Parce qu'au départ, on avait une DNCG.
00:37:08On rigolait des autres.
00:37:10Nous, on a des problèmes parce qu'on surveille vraiment nos clubs financièrement.
00:37:13Aujourd'hui, ce qui se passe en Espagne, ce qui se passe en Angleterre.
00:37:15Il y a beaucoup plus de surveillance qu'il y en a en France.
00:37:18Finalement, la DNCG a été ringardisée.
00:37:20Il faut remettre ça un peu au goût du jour.
00:37:22Et puis, les clubs, il y en a un certain nombre qui sont au bord de la faillite.
00:37:25Donc, il faut bien prendre des décisions.
00:37:27Ligue des champions demain.
00:37:29Lille à Dortmund, on va en parler.
00:37:30Mais demain, on a eu également un match.
00:37:32Le derby de Madrid entre le Real et l'Atletico.
00:37:34Alors, vous retenez quoi Jérémy ?
00:37:36Il faut aller du côté de la conférence de presse de Carlo Ancelotti.
00:37:38L'entraîneur du Real Madrid.
00:37:40Veille de match entre le Real et l'Atletico.
00:37:43Il a parlé de deux joueurs français qui joueront demain.
00:37:46Et pour lui, ils font partie des tout tout meilleurs.
00:37:49Kylian Mbappé et Antoine Griezmann font partie des meilleurs joueurs du monde.
00:37:53C'est une évidence.
00:37:55Ils ont des caractéristiques différentes.
00:37:57Ils ont des qualités rares.
00:38:00Griezmann est un joueur différent.
00:38:04Il aime redescendre pour participer.
00:38:07Contrôle les jeux.
00:38:10Il n'aura jamais une passe.
00:38:13Kylian Mbappé a cette qualité de l'avant-centre.
00:38:17Il est fort dans la finition et pour ceux de les marquer.
00:38:20On passe à l'Euroleague.
00:38:22Paris Basket visait la deuxième place ce soir.
00:38:24Malheureusement, c'est raté pour les Parisiens contre Fenerbahce.
00:38:27Malgré un TJ short, homme du match.
00:38:30Et un adhérifi en feu en fin de match.
00:38:33Trois tirs à trois points dans les deux dernières minutes.
00:38:36Regardez ce qui se passe.
00:38:40A 12 secondes de la fin, le panier de Goudouris.
00:38:43Qui permet au Turc de finir avec 5 points d'avance.
00:38:46Parce qu'il obtient une faute avec un lancé franc Paris.
00:38:49Il racle le podium et glisse à la 6ème place.
00:38:52Avant de recevoir Monaco mercredi.
00:38:55Un biathlon les bons dieux des moins de 19.
00:38:58Journée dorée pour les biathlètes français.
00:39:01Triplet historique à Ostersund.
00:39:04Pour les garçons sur la Mastart.
00:39:08Moment d'émotion qu'on va revivre.
00:39:11Avec les commentaires de Tanguy Le Sévillé et Frédéric Jean.
00:39:38Ils vont aller faire le triplet je pense.
00:39:41Avec le drapeau.
00:39:44L'équipe de France qui va s'offrir un fantastique triplet.
00:39:47Léo Carlier.
00:39:50Champion du monde.
00:39:53Jeune de la Mastart à 60.
00:39:56Et derrière c'est ses copains de l'équipe de France.
00:39:59Qui vont monter avec lui sur le podium.
00:40:02Du bleu, du blanc, du rouge.
00:40:05Les couleurs de ce podium.
00:40:08Léo Carlier, Flavio Guicami, Gratalou Manisole.
00:40:11Costauds les gars. Vous avez été immenses.
00:40:14Un magnifique triplet aujourd'hui.
00:40:17Pour nos français.
00:40:20C'est de la folie.
00:40:35Chez les filles toujours en moins de 19 ans.
00:40:38Louise Roguet a aussi remporté la Mastart.
00:40:41Elle fait une erreur au dernier tir.
00:40:44Mais elle est en tête.
00:40:47Et elle garde son avance jusqu'au bout.
00:40:50L'arrivée seule sur la ligne.
00:40:53Et l'émotion de Louise Roguet.
00:40:56Vous découvrez peut-être le visage sourire radieux.
00:40:59Pour la Haute-Savoyarde de seulement 18 ans.
00:41:02Les grands du biathlon reviennent.
00:41:05Jeudi pour le retour de la Coupe du Monde à Novemesto.
00:41:08Rendez-vous à 17h30 jeudi pour le Sprint Homme.
00:41:11Des nouvelles rassurantes de Cyprien Sarrazin.
00:41:14Après son gros gala et sa blessure.
00:41:17Il avait chuté à Bormio en Italie à l'entraînement.
00:41:20Avant d'être opéré d'un hématome intracrânien.
00:41:23Mais les nouvelles sont plutôt bonnes.
00:41:26Il a parlé au journal L'Equipe.
00:41:29Les progrès sont plus rapides que prévus.
00:41:32La principale séquelle aujourd'hui concerne les yeux.
00:41:35J'ai encore une vision double.
00:41:38Reprendre le sport fait partie de mon objectif.
00:41:41Je vois au jour le jour.
00:41:44J'essaie déjà de récupérer à 100% de la chute.
00:41:47Je ne me pose pas la question de reprendre la compétition.
00:41:50Reskier un jour, oui.
00:41:53Mais en compétition, je sens que j'ai toujours cette flamme en moi.
00:41:56Il réfléchit double.
00:41:59Il a fait rêver la France pendant les Jeux.
00:42:02Il avait eu deux titres.
00:42:05Un titre en individuel, un titre par équipe.
00:42:08Il garde un grand souvenir du moment où sa catégorie
00:42:11les plus 90 a été tirée.
00:42:14Au moment où ça fait plus de 90,
00:42:17c'est tout le stade qui crie.
00:42:20Les petits moments marrants, c'est que j'ai de la famille
00:42:23et des amis qui étaient à côté des Japonais.
00:42:26C'est les seuls qui sont restés assis.
00:42:29Tout le monde crie et les Japonais baissent la tête.
00:42:32C'est un pénalty au final du Coupe du Monde.
00:42:35C'est une énorme responsabilité et une grosse pression.
00:42:38Une grosse pression, mais tu as un public
00:42:41et une effervescence dans la salle qui fait qu'on est porté.
00:42:44La fatigue, les courbatures ou l'hésitation,
00:42:47tu y vas, tu fonces.
00:42:50C'est le moment où tu te dis qu'il faut finir.
00:42:53Je sais que là, je vais l'éclater.
00:42:56Dans ma tête, je dois me buffer.
00:42:59J'ai beaucoup de respect pour lui,
00:43:02mais dans ce passage, à ce moment-là, c'est un ennemi.
00:43:05– Voilà, Saito, 171 kilos, projeté deux fois,
00:43:08à peu près en 30 minutes chrono.
00:43:11Merci Gérard Bourgoin, la disparition de l'ancien président
00:43:14de l'AGOCR à l'âge de 85 ans.
00:43:18Gérard Bourgoin était l'un des maillons forts de la GIA,
00:43:21dont les grandes heures sont résumées par le titre
00:43:24Coupe Championnat 96. Vous avez vu là, Jean-Claude Hamel,
00:43:27le président gestionnaire, Bourgoin l'industriel facilitateur
00:43:30et puis Guiraud évidemment pour la partie sportive.
00:43:33Gérard Bourgoin fut également président de l'AGOCR,
00:43:36deux ans entre 2011 et 2013. Gérard Bourgoin fut aussi
00:43:39président de la Ligue, comme Vincent Labrune,
00:43:42entre Noël Legrette en 2000 jusqu'en 2002 et Frédéric Thiriez.
00:43:45Dans nos archives qui sont riches, j'ai trouvé une pépite.
00:43:48Nous sommes le 19 avril 2002, c'est le jour où Gérard Bourgoin
00:43:52démissionne de son poste de président de la Ligue,
00:43:55démission plutôt contraint la démission, vous allez vous en rendre compte,
00:43:58vous allez redécouvrir des visages connus, comme celui de Jean-Michel Aulas,
00:44:01de Noël Legrette et même de l'autre tienou,
00:44:04de notre petite tienne, Étienne Moity.
00:44:06Vous allez voir, c'est un excellent reportage de Vincent Cueffet.
00:44:09Archive.
00:44:11– La Ligue n'est plus à un paradoxe près, livraison de champagne
00:44:14à l'instant même, dans une salle de réunion du Ciru d'Olive,
00:44:17le conseil d'administration démissionne pour provoquer de nouvelles élections
00:44:20et ainsi se débarrasser de Gérard Bourgoin, son président.
00:44:23– Non, non, je ne comprends pas que j'ai été démissionné,
00:44:26c'est moi qui ai signé, je n'ai absolument pas eu de fusil à canoncier sur le banc.
00:44:29– Vous n'avez pas le sentiment d'être trahi par la majorité
00:44:31que vous avez élue, justement ?
00:44:32– Non, toujours un peu triste lorsqu'on…
00:44:35beaucoup de gens pensent que l'image que vous avez pu donner
00:44:38d'une institution ne soit pas tout à fait celle que vous auriez souhaitée.
00:44:41Il suffit de suivre quotidiennement les comptes rendus dans les médias
00:44:47pour comprendre que la Ligue avait perdu une forme de crédibilité
00:44:54et l'institution doit être le garant de cette crédibilité,
00:44:59de tous les clubs, des gens qu'elle représente.
00:45:01Et donc à partir de là, il est apparu nécessaire de faire évoluer les choses.
00:45:06– L'encombrant Gérard Bourgoin a donc été lâché par ceux qui l'ont mis au pouvoir.
00:45:10À sa place, et à titre provisoire, paraît-il, Frédéric Thiriez,
00:45:13un nommé administrateur de la Ligue, avec déjà un discours de futur président.
00:45:17– J'ai quand même une ambition, c'est que la Ligue retrouve l'unité et la sérénité.
00:45:24– Un collade de circonstances.
00:45:27L'avocat sera entouré d'un bureau provisoire.
00:45:29Jean-Michel Aulas et Gervais Martel, évidemment, en font partie,
00:45:32mais aussi Noël Legras, à être appelé par ceux qui l'avaient poussé
00:45:35vers la sortie il y a deux ans.
00:45:36Ça sent le retour en grâce.
00:45:38– C'est une revanche personnelle, quand même, un petit peu, pour vous ?
00:45:40– Non, pas du tout.
00:45:42J'ai essayé d'interviewer pendant huit ans ensemble.
00:45:46C'est vrai que tout le monde a espéré.
00:45:48En disant que ça se passerait parfaitement bien.
00:45:50Comme ça ne se passe pas bien, je crois que les présidents ont pris une décision sage.
00:45:54– C'était une issue inéluctable, aujourd'hui ?
00:45:56– Ça me paraissait déjà de pire, comme ça.
00:45:58– Le conseil d'administration des missionnaires a déjeuné comme d'habitude,
00:46:01mais à cette fois-ci, laissé Gérard Bourgoin seul.
00:46:04Le désormais ex-président de la Ligue aura payé son côté franc-tireur, son bagout,
00:46:07et quelques erreurs stratégiques.
00:46:09Gérard Bourgoin souriant, comme d'habitude.
00:46:12– On vous dit au revoir, ou on vous dit quoi ?
00:46:14– Il me dit surtout pas adieu.
00:46:16– Mais affecté, difficile de digérer la trahison.
00:46:19De toute façon, à bientôt.
00:46:21Frédéric Thiriez va donc expédier les affaires courantes,
00:46:23en attendant les prochaines élections du 29 mai,
00:46:26où il pourrait bien devenir le nouveau président de la Ligue.
00:46:29– Voilà, on a pu redécouvrir notre GI de l'info, Étienne Moati.
00:46:33Moi, j'ai le souvenir, quand même, de l'éviction de Gérard Bourgoin.
00:46:37Il y avait eu trahison sur trahison, non ?
00:46:40Vous êtes reposé dans nos archives en 2002,
00:46:43il y avait eu des choses extrêmement…
00:46:45Enfin, incroyable pour la Ligue.
00:46:47– C'était l'œuvre de PGMDF.
00:46:49C'est comme ça que Gérard Bourgoin a appelé Jean-Michel Aulas,
00:46:52le plus grand mentor de France.
00:46:54Il le répétait, il ne l'appelait que comme ça.
00:46:57Et quand il m'a appelé, il me disait, t'as parlé avec PGMDF ?
00:47:00Et oui, on parle aussi avec Jean-Michel Aulas.
00:47:03Non, en fait, il ne devait pas être président de la Ligue.
00:47:05Jean-Michel Aulas avait plutôt prévu que ce soit André Soulier,
00:47:08l'avocat lyonnais, qui était un proche de lui.
00:47:11Et puis, finalement, Gérard Bourgoin, comme c'était un grand malin,
00:47:13il avait réussi à convaincre les autres qu'il ne fallait pas mettre Soulier.
00:47:16Et il était devenu président de la Ligue.
00:47:17– Et c'était pour révincer Noël Legras, déjà.
00:47:19– Ils ont révincé Noël Legras.
00:47:20– Il y avait trahison sur…
00:47:22Vous avez une anecdote à me raconter, comme ça, Gérard.
00:47:24Oui, vous en avez mille.
00:47:25Mais s'il y a un truc comme ça qui vous revient,
00:47:27est-ce qu'il y a un petit truc pour nos téléspectateurs, là, encore ?
00:47:29– Déjà, l'anecdote, ça va être la dernière.
00:47:31Parce que Gérard Bourgoin, il m'a appelé il y a quelques jours, au téléphone.
00:47:34Je faisais l'équipe du soir.
00:47:35Je crois que c'était mercredi.
00:47:37Il était assez particulier.
00:47:38Il ne pensait pas qu'on ne pouvait pas répondre au téléphone
00:47:40quand on était à la télé.
00:47:41Donc, lui, il me regardait à la télé.
00:47:43Et il m'a appelé.
00:47:44Il pensait que j'allais décrocher, qu'on allait commencer à parler.
00:47:46– C'est quand tu étais président ?
00:47:47– Non, c'était avant.
00:47:49Donc, voilà, c'était un personnage absolument hors du commun.
00:47:51Moi, je me suis pas mal empaillé avec lui quand il était président de la Ligue.
00:47:53Parce que c'était un peu freestyle, ce qu'il faisait.
00:47:55Mais finalement, il a été désigné président de la Ligue
00:47:59pour donner le pouvoir au grand club.
00:48:02Et lui, il a évidemment fait exactement le contraire.
00:48:04Puisque c'était le représentant d'un petit club, le club d'Auxerre.
00:48:07Donc, il avait une très forte personnalité.
00:48:09C'était quelqu'un d'assez incroyable.
00:48:11Moi, j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup d'affection pour lui, à la fin.
00:48:14– Les années Bourgoin, là, à la tête de la Ligue,
00:48:17est-ce que ça vous donne un regard, je ne sais pas,
00:48:18sur ce qui se passe actuellement à la Ligue ?
00:48:20Est-ce que, voilà, on va dire un peu toujours la même chose ?
00:48:23Est-ce que cette archive, elle est intéressante ?
00:48:27Parce qu'en fait, ça nous permet aussi de comprendre
00:48:29ce qui se passe et le dysfonctionnement de la Ligue.
00:48:31Est-ce que ça vous donne, je ne sais pas…
00:48:33– L'archive, elle commence avec une caisse de champagne
00:48:35et elle se termine par le mec qui part en Harley sur le trottoir.
00:48:38Donc, il est vrai, il est marrant.
00:48:40– Ça, c'est pour le décor, mais sinon…
00:48:41– Bien sûr.
00:48:42– Et entre-temps, tu as aperçu la tête de Philippe Diallo
00:48:44qui était déjà dans les murs.
00:48:46– Ce qui est assez marrant, c'est qu'en fait,
00:48:48Philippe Diallo, comme Gérard Bourgoin,
00:48:50il était absolument incontrôlable
00:48:52et qu'il ne connaissait pas très bien
00:48:54le fonctionnement des institutions.
00:48:56Ils avaient mis Philippe Diallo, pour le chapronner un petit peu,
00:48:59imaginer la personnalité de Philippe Diallo à côté de Gérard Bourgoin,
00:49:01c'était absolument l'eau et le feu.
00:49:04– Le feu et la glace.
00:49:06Justement, on ne va pas quitter la Ligue,
00:49:09puisque la semaine dernière, nous étions sur l'affaire Longoria-Mécontent,
00:49:12l'arbitrage de Jérémy Stignat à Auxerre
00:49:14qui avait évoqué le président de l'OM d'un corruption.
00:49:17Le syndicat des arbitres prévoyait d'exercer leur droit de retrait
00:49:20en cas de nouvelles atteintes à leur sphère privée
00:49:22les mettant en danger eux ou leurs proches.
00:49:24Et puis aujourd'hui, Benoît Millot a été confessé par vous, mon cher Étienne Moity,
00:49:27la semaine dernière, il nous dit ça, Benoît Millot,
00:49:29c'était une atteinte morale quand il a été dit
00:49:31que des arbitres pouvaient être corrompus.
00:49:33Là, ça vient toucher l'aspect de l'intimidation physique.
00:49:37Faut-il souhaiter une grève des arbitres ?
00:49:39Je crois qu'Hugo dit, pourquoi pas ?
00:49:41– Non mais en fait…
00:49:43– Pourquoi pas ?
00:49:44– Non mais je n'ai pas envie, je ne le souhaite pas.
00:49:46Je me dis, il serait censé le faire à un moment donné en fait.
00:49:53Même pas par rapport à ce qui s'est passé avec Millot
00:49:57mais tout ce qu'il y a eu avant
00:49:59et en fait l'hystérisation surtout des supporters
00:50:03et de l'environnement du foot autour des arbitres
00:50:08et d'un personnage, d'un être humain quelque part,
00:50:13ça m'a profondément dérangé.
00:50:16Avant le match, après le match, il y a vraiment une hystérisation.
00:50:20C'est monté en épingle, etc.
00:50:23Et à un moment donné, le mec, il n'a pas signé pour ça.
00:50:27Donc moi j'entends Ludo quand il dit
00:50:29qu'il faut une réforme de l'arbitrage.
00:50:32Pourquoi pas ?
00:50:33Mais j'ai envie qu'on me dise, qu'est-ce que ça veut dire une réforme ?
00:50:35Parce que ceux qui disent, il faut une réforme,
00:50:37comme Longoria par exemple, je vais prendre Longoria
00:50:39parce que c'est le dernier qui l'a dit.
00:50:40Longoria dit, il faut une réforme.
00:50:41Mais en fait, dire ça, c'est juste maquiller
00:50:45le fait de pouvoir critiquer l'arbitre
00:50:47pour obtenir des décisions à son avantage.
00:50:50Tout simplement, c'est la seule raison.
00:50:52Ils n'en ont rien à cirer qu'une réforme.
00:50:54Ils n'en ont rien à cirer.
00:50:55Moi, ce n'est pas mon propos.
00:50:56Oui, mais c'est quoi une réforme alors ?
00:50:58Tu ne peux pas changer l'eau en vin.
00:51:00Tu ne vas pas transformer tous les mecs en Pierluigi Colina
00:51:02en changeant les textes.
00:51:04Je ne sais pas, tu peux réfléchir.
00:51:06Est-ce que dans les décisions qui ont été prises ces derniers temps,
00:51:08refaire le film des derniers mois,
00:51:10est-ce que sur les cas qui sont similaires,
00:51:13est-ce que c'est bien d'avoir sur le même arbitre
00:51:15deux analyses différentes sur le même cas ?
00:51:17Est-ce que ça ne pose pas question ?
00:51:19L'uniformité sur les décisions d'un match à l'autre,
00:51:21tu ne les auras jamais.
00:51:22Ce ne sont pas des robots.
00:51:23Est-ce que c'est intelligent d'avoir un groupe de trois sur le terrain
00:51:28et d'avoir un groupe de trois dans un quart
00:51:31qui sont en concurrence ou qui ne s'apprécient pas ?
00:51:36Est-ce que ça, c'est une bonne idée ?
00:51:37C'est quoi ton option, par exemple, pour ça ?
00:51:39Moi, je ne suis pas payé pour ça.
00:51:40Payez-moi pour être directeur de l'arbitrage
00:51:42et je vais vous trouver des solutions.
00:51:43Il n'y a pas de problème.
00:51:44Payez-moi.
00:51:45Tu seras du coup obligé de te mettre du verbi sur la barre.
00:51:48Peut-être que tu peux avoir dit les choses différemment.
00:51:51Peut-être que tu peux avoir d'autres personnes.
00:51:53Peut-être que tu peux enlever le système de notation
00:51:56qui fait qu'à un moment donné, certains n'osent pas,
00:51:59certains osent, certains se permettent
00:52:01parce qu'ils sont en haut du classement
00:52:02et qu'ils sont à l'international.
00:52:03Moi, j'adore.
00:52:04D'autres se permettent un peu moins
00:52:05parce qu'ils sont un peu plus bas.
00:52:06Il n'y a qu'à Faucon et Patati.
00:52:09Restons comme ça.
00:52:11C'est génial.
00:52:12Très sincèrement, les arbitres, on les a énormément critiqués.
00:52:16On a fait beaucoup de sujets.
00:52:18Jusqu'à il y a un certain temps,
00:52:22j'ai plutôt l'impression que depuis l'arrivée aujourd'hui
00:52:26d'Anthony Gauthier, de Delerue…
00:52:28Mais arrête, c'est une catastrophe, Étienne.
00:52:30Anthony Gauthier, c'est une catastrophe.
00:52:32On ne l'a même pas vu.
00:52:34Dans l'épisode des 15 jours,
00:52:36on ne l'a même pas vu une seule fois.
00:52:37Il ne vient même pas défendre ses arbitres.
00:52:39Ses arbitres…
00:52:40Ludo, je t'ai déjà entendu dire ça.
00:52:44Le problème, c'est que tu ne lis pas le journal,
00:52:46tu ne regardes pas la télé,
00:52:47tu n'écoutes pas la radio
00:52:48parce qu'il n'est intervenu à peu près pas.
00:52:49Il est venu une fois dans le journal
00:52:51pour dire que c'est inadmissible.
00:52:53Mais ce n'est pas ce qu'on lui demande.
00:52:55Ludo, tu dis des choses qui sont factuellement fausses.
00:52:58Qu'est-ce qui est faux ?
00:52:59Anthony Gauthier, il passe son temps à intervenir
00:53:02et la direction de l'arbitrage,
00:53:04ils ont ouvert aux arbitres le fait d'intervenir
00:53:07et il y a eu des briefings.
00:53:08Moi, je dis juste…
00:53:09Si tu me laisses dire deux mots là-dessus,
00:53:11je dis juste que l'arbitrage français
00:53:13est très loin d'être parfait
00:53:14et qu'il y a encore pas mal de problèmes.
00:53:15Je vois plutôt une tendance qui est plutôt positive.
00:53:18Donc, on peut toujours dire
00:53:19que c'est de la faute des arbitres.
00:53:20Moi, je ne vois pas en ce moment dans le foot français
00:53:22que l'arbitrage soit le problème numéro un.
00:53:24Je vois aussi quand même,
00:53:25parce que je regarde les faits,
00:53:26je vois aussi quand même…
00:53:27Tu dois être le seul à avoir du positif.
00:53:28Je suis…
00:53:29Tu dois être le seul à avoir.
00:53:31Je vois aussi quand même,
00:53:32si tu me laisses terminer ma phrase,
00:53:34que François Le Textier,
00:53:38Clément Turpin, on peut ne pas les aimer,
00:53:41mais ils sont en haut de la hiérarchie mondiale aujourd'hui.
00:53:43Oui, mais là, on ne parle pas de ça.
00:53:44On parle de la Ligue 1.
00:53:45On ne parle pas de l'international.
00:53:46Parce que ce n'est pas la même chose.
00:53:47On ne parle pas de l'international.
00:53:48Je suis d'accord qu'il y a un problème
00:53:50d'harmonisation des décisions.
00:53:52Là, il y a un vrai problème.
00:53:53Je suis d'accord qu'il y a parfois
00:53:54un problème d'utilisation du VAR.
00:53:56Mais je ne suis pas d'accord pour dire
00:53:57que l'arbitrage, en ce moment,
00:53:59c'est le problème numéro un du foot français.
00:54:01Qui a dit ça ?
00:54:03Quand on t'écoute, c'est l'impression que tu l'as.
00:54:05On dit qu'en fait, le football est arrivé à un point
00:54:07où il faut des réformes dans tous les secteurs
00:54:09et que l'arbitrage ne peut pas y échapper.
00:54:11L'arbitrage français, il en a fait quelques-unes.
00:54:13En tout cas, ce n'est pas ça qui fait
00:54:14qu'une équipe ou une autre est avantagée.
00:54:15Parce que tout le monde subit
00:54:16des erreurs d'arbitrage dans la saison.
00:54:18Et donc, nous, acteurs du jeu,
00:54:20je dois tolérer que...
00:54:22Dans les années 90, dans les années 2000,
00:54:25quand tu jouais, il y avait des erreurs d'arbitrage
00:54:27et tous les clubs supportaient les erreurs d'arbitrage.
00:54:29Mais il y a des outils aujourd'hui qui t'aident.
00:54:31Pose !
00:54:32Excuse-moi.
00:54:33Pose.
00:54:43La semaine dernière, le syndicat des arbitres
00:54:45prévoyait d'exercer leurs droits de retrait.
00:54:47Bah oui, faut-il souhaiter une grève des arbitres
00:54:49gogumeliers, pourquoi pas ?
00:54:51Jérémy, une grève des arbitres,
00:54:53est-ce que c'est déjà arrivé par le passé,
00:54:55en Championnats de France ?
00:54:56Oui, mais c'est arrivé deux fois par le passé.
00:54:58La première, c'était en 2006.
00:55:00Les arbitres de Ligue 1 avaient repoussé
00:55:02les coups d'envoi de 10 minutes
00:55:04dans les 10 matchs de Ligue 1.
00:55:06Leur revendication, c'était un meilleur salaire
00:55:08et des meilleures conditions de travail.
00:55:10La deuxième fois où c'est arrivé, c'était en 2011.
00:55:12La raison, c'est le mécontentement des arbitres
00:55:14qui trouvent que les acteurs du foot les méprisent.
00:55:16Ils menacent à ce moment-là de repousser
00:55:18les coups d'envoi des matchs de 15 minutes.
00:55:20La réponse de la FFF, c'est d'envoyer
00:55:22les arbitres de National et de CFA.
00:55:24C'est la quatrième division du championnat.
00:55:26C'est la dernière fois que les arbitres ont fait grève.
00:55:28Grève des arbitres professionnels.
00:55:30Faut-il souhaiter une grève des arbitres pour vous ?
00:55:32On appelle une grève pour repousser
00:55:34les matchs de 15 minutes ?
00:55:36Non, une grève des arbitres.
00:55:38Qu'ils n'aillent pas arbitrer le championnat.
00:55:40Le droit de retrait, c'est ce qu'a dit
00:55:42le syndicat des arbitres.
00:55:44J'ai toujours été mauvais joueur,
00:55:46mauvais perdant et toujours en train de gueuler
00:55:48après les arbitres.
00:55:50Mais arrivé un certain moment,
00:55:52sans mauvais perdant,
00:55:54il faut que je regarde
00:55:56qu'on est dans un contexte inquiétant.
00:55:58Et que si, justement,
00:56:00ce n'est pas seulement nos arbitres pros,
00:56:02notre première, deuxième,
00:56:04troisième division,
00:56:06c'est tout le pays
00:56:08et tous les amateurs
00:56:10qui, justement, dans une période
00:56:12où on voit ce qu'on a pu voir
00:56:14dernièrement, ça peut partir
00:56:16en bril de tous les côtés.
00:56:18Si, justement, on faisait réaliser
00:56:20pas seulement dans le football
00:56:22que sans arbitre,
00:56:24quel que soit le sport,
00:56:26on ne peut pas jouer,
00:56:28peut-être que tout le monde prendrait
00:56:30un petit peu conscience,
00:56:32même les perdants comme moi,
00:56:34pour arriver un petit peu
00:56:36à se calmer. Ce que j'ai pu voir
00:56:38de Fonseca,
00:56:40sincèrement,
00:56:42je pensais que c'était un film.
00:56:44Je pensais qu'il y avait quelque chose,
00:56:46que c'était truqué. Je ne pensais pas
00:56:48que ce soit possible.
00:56:50– Vous voulez revenir un petit peu
00:56:52sur ce que vous avez appris par rapport à l'arbitrage ?
00:56:54Vous avez eu un petit débat…
00:56:56– Je ne veux pas me fâcher avec Étienne,
00:56:58parce qu'Étienne, il fait très bien son boulot,
00:57:00il a des gens,
00:57:02il les interview.
00:57:04– Parlez-nous de votre expérience.
00:57:06– Moi, je ne baigne pas dans le milieu
00:57:08de la langue de bois, parce que ce qu'ils font,
00:57:10c'est que de la langue de bois,
00:57:12sur ton interview, Anthony Gauthier, il vient,
00:57:14il dit que c'est inadmissible,
00:57:16il est lucide autour de la table
00:57:18pour venir faire une interview en disant
00:57:20que ce n'est pas bien, il faut arrêter.
00:57:22Lui, on le paye pour qu'il trouve des solutions,
00:57:24pour qu'il aille voir les gens, qu'il fasse de la médiation,
00:57:26il est payé pour ça.
00:57:28– Qu'est-ce qui vous remontait de la base ?
00:57:30– Et moi, dans ma période,
00:57:32et d'ailleurs, quelqu'un autour de la table
00:57:34pourra en témoigner, c'est qu'en off,
00:57:36– Ce n'est pas moi.
00:57:38– En off, on nous dit des choses
00:57:40que je ne retrouve pas dans le discours depuis.
00:57:42– Dans ce que vous lisez à la presse, d'accord.
00:57:44– On nous dit que les arbitres étaient seuls,
00:57:46quand ils prenaient des mauvaises décisions,
00:57:48jamais de débriefs,
00:57:50quand ils étaient dans l'œil du cyclone,
00:57:52jamais on venait les défendre,
00:57:54qu'il y avait des rivalités, des clans,
00:57:56donc je ne mens pas, Hugo était avec moi ce soir.
00:57:58– Non, c'est vrai, quelqu'un autour de la table,
00:58:00du coup, c'est moi.
00:58:02– Ce soir-là.
00:58:04– Il s'agit d'un arbitre, c'est ça que vous disiez.
00:58:06– Non mais moi, mon expérience avec un arbitre,
00:58:08qui a des meilleurs arbitres de Ligue 1,
00:58:10qui arbitre très souvent,
00:58:12on ne va pas dire qui c'est,
00:58:14mais il nous a donné son ressenti à l'hôtel
00:58:16de ce qui se passait, et effectivement,
00:58:18il parlait de clans.
00:58:20– Moi, ce que j'entends, c'est que c'est plutôt
00:58:22en amélioration par rapport aux époques précédentes,
00:58:24par rapport à l'époque Garibion, par rapport à l'époque Stéphane Lannoy,
00:58:26et que ça travaille un peu plus.
00:58:28– Les gars, Ludo et Hugo,
00:58:30ce sera l'occasion peut-être de rappeler vos contacts
00:58:32pour avoir un petit rifle.
00:58:34– Ou alors vous en trouverez un deuxième ce soir-là.
00:58:36– Mes amis, PSG-Liverpool,
00:58:38c'est la grande rencontre de la semaine mercredi
00:58:40avec le champion, vous avez quelques informations
00:58:42sur les indiscrétions concernant la compo de Louis-Henri Quay.
00:58:44Attention, devinez la compo de Louis-Henri Quay,
00:58:46il faut être fortiche.
00:58:48– Deux jours avant, les journalistes du journal
00:58:50ont beaucoup travaillé, Désiré Doué, il est favori
00:58:52pour une titularisation en attaque
00:58:54avec le Paris Saint-Germain
00:58:56dans le huitième allée, et il serait à la place
00:58:58de Kvar Hkelia, c'est une information de Vincent Duluc.
00:59:00– Et la ligne de l'équipe,
00:59:02demain, on parle de Lille, non ?
00:59:04– Le LOSC, effectivement, en ligne de l'équipe,
00:59:06une histoire à bâtir
00:59:08pour jouer le premier quart de finale
00:59:10de Ligue des champions de son histoire,
00:59:12ça serait le premier quart, s'il passait le cap
00:59:14de Dortmund, match allé, donc demain.
00:59:16– On va se rendre à Dortmund,
00:59:18y retrouver Candice Rolland, bonsoir Candice.
00:59:20Bruno Genesio a-t-il tous ses joueurs à disposition ?
00:59:22Vous avez compté les éventuels blessés.
00:59:24Bonsoir Candice, vous êtes là ?
00:59:28– Bonsoir Mémé, l'incertitude,
00:59:30côté Lillois, c'est la présence
00:59:32de Gabriel Gunnmundsson au coup d'envoi de la rencontre,
00:59:34le Suédois est grippé, il n'a pas participé
00:59:36au dernier entraînement Lillois,
00:59:38veille de match, une décision sera prise
00:59:40le matin même du match.
00:59:42Oussamé Sarraoui, lui, est forfait,
00:59:44il n'a pas fait le déplacement,
00:59:46tout comme Edon Gégrova, en revanche,
00:59:48Mathias Fernandez, pardon, est bien présent
00:59:50dans le groupe de 23 joueurs, emmené par Bruno Genesio.
00:59:52Rebondir après la claque
00:59:54face au Paris Saint-Germain,
00:59:56c'était le travail des derniers jours des Lillois,
00:59:58les Lillois qui retrouvent aussi une formule
01:00:00qu'ils connaissent bien en Ligue des champions,
01:00:02c'est confrontation, match allé-retour,
01:00:04ils avaient expérimenté ça en août dernier
01:00:06lors des qualifications,
01:00:08on en est déjà à 12 matchs de Ligue des champions
01:00:10pour les Lillois, depuis,
01:00:12toute cette campagne européenne, une force collective
01:00:14s'est dégagée de ce groupe, disait Bruno Genesio,
01:00:16je vous propose de l'écouter au micro de Corentin Roland.
01:00:20Sur les 12 matchs
01:00:22qu'on a disputés,
01:00:24on ressent cette volonté
01:00:26de refuser la défaite,
01:00:28d'aller chercher la victoire,
01:00:30et je pense que c'est aussi
01:00:32ce qui a fait notre force
01:00:34sur tous les matchs qu'on a joués
01:00:36depuis le début de saison,
01:00:38dans cette compétition.
01:00:40Voilà, Bruno Genesio, donc bon match demain,
01:00:42on aura évidemment une soirée spéciale consacrée
01:00:44au LOSC en déplacement à Dortmund
01:00:46pour ce huitième de finale, allez,
01:00:48et on va jouer ?
01:00:50C'est l'anniversaire aujourd'hui
01:00:52d'Antonio Runiguer, il a 32 ans aujourd'hui,
01:00:54le thème est le suivant,
01:00:56je suis considéré
01:00:58comme un joueur méchant.
01:01:00Oh non, mais ça c'est...
01:01:02C'est subjectif,
01:01:04français ou à l'international ?
01:01:06C'est tous des méchants, je confirme.
01:01:08Il y a de tout !
01:01:10Regardez, le premier indice,
01:01:12nous sommes le 6 juillet
01:01:141982.
01:01:16Ah bah c'est...
01:01:18Le Schumacher !
01:01:20Nous sommes en Coupe du Monde, nous sommes à la 50ème minute
01:01:22de France RFA, je dégomme littéralement
01:01:24Baptiston, alors le Schumacher,
01:01:26c'est subjectif, vous le considérez comme un joueur méchant,
01:01:28on est d'accord, non ?
01:01:30Le seul Schumacher pour moi qui existe,
01:01:32c'est Mickael Schumacher, aucun problème.
01:01:34Je suis considéré
01:01:36comme un joueur méchant, deuxième
01:01:38joueur à découvrir, dans ma carrière,
01:01:40j'ai tout gagné.
01:01:44Sergio Ramos.
01:01:46Coupe du Monde,
01:01:48en Ligue des Champions, j'ai dégommé
01:01:50le joueur du Réal, non, j'ai blessé
01:01:52Mohamed Salah, donc il va falloir que j'y arrive.
01:01:54Sergio Ramos,
01:01:56réponse du Gauguinet.
01:01:58Allez, troisième
01:02:00joueur méchant à découvrir, je suis désormais
01:02:02agent de joueurs.
01:02:04Cyril Roll. Je compte un record d'expulsion,
01:02:0627 cartons rouges, 187
01:02:08cartons jaunes, mes clubs Bastia, Lens,
01:02:10L'OM, Monaco, Bordeaux-Iles, Cyril Roll.
01:02:12Expérience joueur méchant.
01:02:14Je suis un joueur méchant, un petit joueur méchant.
01:02:16Attention, quatrième joueur méchant
01:02:18à découvrir, mes colères
01:02:20étaient spectaculaires.
01:02:22Vini Jones.
01:02:24Vini Jones, ça aurait pu être lui,
01:02:26mais non. En 2009,
01:02:28contre Retafé, j'ai frappé
01:02:30un joueur au sol.
01:02:32Ah putain.
01:02:34Ah je l'ai. Ah vous l'avez ?
01:02:36Non, non, non,
01:02:38il n'y a pas de joker.
01:02:40Encore énervé, j'avais frappé
01:02:42deux autres joueurs qui venaient me calmer.
01:02:44Le mec est...
01:02:46Et dernier indice,
01:02:48à Madrid, j'étais le partenaire de Sergio Ramos.
01:02:50Pépé !
01:02:52Bravo !
01:02:54Ah, joueur méchant
01:02:56par excellence, puisque le
01:02:58premier indice, c'est que j'ai stoppé la carrière
01:03:00de plusieurs joueurs.
01:03:02Golkocha ? Non, on l'a pas dit,
01:03:04mais non.
01:03:06J'ai blessé sérieusement Odo,
01:03:08Yannick Stopira.
01:03:10Roland-Courbis ?
01:03:12Non, c'est pas Roland.
01:03:14Il fait de l'huile Roland, il se dit
01:03:16je dois arrêter mon tour.
01:03:18Bravo Ludo,
01:03:20je suis le défenseur central de l'OM de Bernard Tapie,
01:03:22je suis brésilien, je suis Carlos Moser.
01:03:24Bonne réponse du Ludo.
01:03:26J'ai joué
01:03:28au Paris Saint-Germain.
01:03:32Luiz Fernandez ?
01:03:34Non, Heinze, non plus.
01:03:36Je souriais à l'arbitre
01:03:38après avoir mis un coup.
01:03:40Tiago Mota. Bonne réponse
01:03:42Etienne Moati, je suis né au Brésil, mais j'ai joué pour la sélection,
01:03:44je suis coach d'un très bon club italien,
01:03:46c'est Tiago Mota. Je souhaiterais
01:03:48Non, il n'y a pas de joker,
01:03:50n'insistez pas mon Ludo.
01:03:52Allez, mon surnom,
01:03:54La Tombeuse.
01:03:56J'ai appris ça.
01:03:58Tiens, le deuxième indice va peut-être
01:04:00vous mettre sur la voie. J'ai cassé la jambe
01:04:02d'un joueur français en 2010.
01:04:04C'est pas Roland-Garros.
01:04:06J'ai cassé la jambe d'un joueur français
01:04:08en 2010.
01:04:10Ce joueur,
01:04:12c'est Atem Ben Arfa.
01:04:14Qui lui a cassé la jambe en 2010 ?
01:04:16Jeanne Chant ?
01:04:18Non, c'est pas Céline Jeanne Chant.
01:04:20L'étang d'Angleterre à l'époque Atem.
01:04:22J'ai terminé une finale de Coupe du Monde
01:04:24miraculeusement
01:04:26De Jong.
01:04:28La gueule de Jong, coupable d'une semaine
01:04:30sur le torse de Xabi Alonso
01:04:32de la 27e minute de la finale de la Coupe du Monde 2010.
01:04:34Entre l'Espagne et les Pays-Bas.
01:04:36Un dernier pour la route.
01:04:38Pas mal celle-là.
01:04:40J'ai mis fin à la carrière du papa d'Arlinda Landa.
01:04:42Allez mon Ludo.
01:04:44On accouche ?
01:04:46Roy Keane.
01:04:48Roy Keane, moment d'opératoire.
01:04:50Le tacle, les deux pieds décollés.
01:04:52Mes duels avec Patrick Vieira sont légendaires.
01:04:54J'ai joué pour Manchester United.
01:04:56Le joueur méchant étant Roy Keane.
01:04:58Et il n'y avait pas...
01:05:00Il n'y avait pas Roland-Garros.
01:05:02Il y avait Bernard Boissier.
01:05:08J'avais Raymond Domenech.
01:05:10Et j'avais Anthony Goycoccia.
01:05:12Celui qui a blessé Maradé.
01:05:16Tu en as une petite pensée pour Herbert Léonard ?
01:05:18Qui était un joueur de foot amateur
01:05:20de grande qualité qui nous a quitté aujourd'hui.
01:05:22Qui était quelqu'un d'extrêmement sympathique.
01:05:26Gros bisous à vous.
01:05:28C'est LOSC face à Dortmund au Borussia.
01:05:30Allez pour le plaisir.
01:05:32Salut !

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