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Retrouvez le replay des qualifications du sprint par équipes des championnats du monde de ski de fond de Trondheim du 05/03/2025.

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Transcription
00:00Et si c'était aujourd'hui que l'équipe de France allait décrocher sa première médaille
00:26de ces championnats du monde de ski nordique à Trondheim en Norvège, on l'attend sur
00:31le Sprint Paris Clip.
00:32En tout cas, vous allez vivre les qualifications en direct avec Jules Chappaz et Richard Jouve
00:36bien sûr, et la course ensuite derrière.
00:38On va leur souhaiter bonne chance.
00:39En tout cas, nos consultants y croient.
00:41Il y en a peut-être un autre également qui y croit sur le plateau.
00:44On va lui faire un petit coucou avant de vous montrer, un petit peu récapituler ce qu'on
00:47a déjà vécu depuis le début.
00:49C'est Lucas Chanava.
00:50Merci beaucoup d'être avec nous.
00:51Ça va, Lucas ?
00:52Oui, merci de m'accueillir.
00:53Ça fait plaisir d'être là.
00:54Je précise bien sûr que vous étiez vous déjà à Trondheim, qu'on vous a suivi notamment
00:59sixième la semaine dernière déjà de la finale.
01:02Vous êtes rentré en finale sur le Sprint, d'ailleurs pas le Team Sprint, mais le Sprint.
01:06Et on va prendre de vos nouvelles, etc.
01:07Juste le temps pour moi de vous rappeler à vous qu'on est sur deux compétitions différentes
01:11bien sûr en ce moment, vous le savez.
01:13Il y a ces championnats du monde qu'on suit, les championnats du monde de Biathlon Junior
01:16également.
01:17On a déjà eu un cocorico ce matin avec la victoire française du côté du relais féminin
01:23également.
01:24C'est un super truc.
01:25On vivra bien sûr, on reste connecté avec la Suède et Ostersund et on vivra bien sûr
01:30le podium des filles qui ont énormément performé.
01:33Bon, Lucas, comment ça va ?
01:34Ça va bien.
01:35Pas trop déçu d'être en plateau avec nous ?
01:37Non.
01:38Parce que si t'es en plateau, ça veut dire que finalement, tu…
01:40Oui, je devais être remplaçant du Team Sprint donc je suis rentré plus tôt parce
01:45que j'ai deux ou trois soucis physiques à régler, des blessures, donc des examens
01:48à passer.
01:49Qu'est-ce qui se passe ?
01:50J'avais mal au dos depuis quelques semaines sur ma préparation finale avant les mondiaux.
01:55C'était un peu compliqué.
01:56Ça ne m'a pas du tout gêné pour la course, heureusement, mais maintenant, c'est l'heure
02:00de solutionner ces soucis-là.
02:01Bien sûr.
02:02Tu continueras à en parler avec Alban et Théo tout à l'heure pendant le commentaire
02:05puisque tu seras également avec eux.
02:07Mais moi, j'ai une vraie question à te poser.
02:09Qu'est-ce que tu attends de Jules et Richard aujourd'hui ?
02:11Pour moi, c'est une très grosse chance de médaille aujourd'hui.
02:16Moi, je les attends deuxième.
02:21Et si ça veut rire, pourquoi pas aller titiller les Norvégiens, mais c'est vrai que l'équipe
02:28de Norvège, elle est ultra-favorite et on a vu hier Valnès et Klebe qui sont vraiment
02:34en grande forme.
02:35Donc, je pense que ça va être très dur à aller chercher, mais je pense qu'ils peuvent
02:37être très proches et ils ont des qualités de fou, donc je pense que ça peut vraiment
02:40faire des belles choses aujourd'hui.
02:41Parle-nous de deux justement, de Jules et de Richard, comment ils sont aussi parce que
02:44nous, on les voit en interview, etc.
02:46Tu les connais très bien, comment ils sont au quotidien ?
02:47Ils sont très différents l'un de l'autre déjà.
02:50C'est plutôt une qualité du coup par équipe.
02:53Ils ont des énormes points forts là, aujourd'hui, c'est typiquement le genre de format qui
02:58leur va à merveille.
02:59Jules, c'est son surnom, c'est Tchoup, c'est plus la fougue, l'énergie et tout ça.
03:09Et Richard maintenant, il a le même âge que moi, donc on commence à avoir plus d'expérience
03:13et donc c'est plus justement la sagesse, les placements justes et tout, donc ensemble
03:17ça peut vraiment faire des belles choses, je pense.
03:19Tu sais quoi, on va les écouter justement au micro de notre envoyé spécial Tom Trichereau
03:22que tu as dû croiser d'ailleurs, c'était ce matin juste avant cette compétition.
03:26Je pense qu'on se sent bien, ça va être des conditions difficiles, mais on est là
03:32pour vivre ça.
03:33De toute façon, on est là pour tout donner.
03:34Moi, j'aime bien les conditions plus difficiles, donc j'ai hâte.
03:37On sait que les Mondiaux, ce n'est jamais une course facile, donc aujourd'hui, ça
03:42va être pluie, neige, conditions galères, il va falloir y aller, c'est tout.
03:46Juste une petite question, qu'est-ce qu'on peut attendre de vous en qualif ? Est-ce
03:49qu'il y a de la place pour sécuriser, mettre de la marge ou il faut tout donner dès le
03:52début et avoir la meilleure place ?
03:54Je pense que c'est important de faire une bonne qualif quand même pour bien lancer
03:57la journée.
03:58Ça va aussi conditionner un peu le départ des phases finales parce que c'est la mise
04:05en grille qui se fait sur la qualif et puis on a déjà vu des nations qui se font sortir
04:07en se donnant un peu de marge sur la qualif, donc non, je pense qu'on va la faire à
04:11bloc.
04:12Oui, il vaut mieux la faire à bloc, essayer de faire une bonne qualif, ça met toujours
04:17dans de bonnes conditions, de bonnes dispositions, donc essayez de faire le mieux possible.
04:21Et t'inspires quoi ces deux-là sur l'interview ?
04:24Oui, je les sens bien, je pense que comme ils disent, les conditions, elles sont vraiment
04:30particulières à Trondheim, donc ça sera le gros combat du jour.
04:32C'est la neige qui tombe en fait du coup ?
04:34Oui, c'est ça, ça neige sans arrêt, hier ça a neigé, ensuite ça a plu, ça change
04:40sans arrêt, donc c'est un gros challenge pour les techniciens aussi qui sont tout le
04:42temps dehors à tester des produits, des structures, tout ça, mais ça ce n'est pas le souci des
04:48athlètes.
04:49Il faut essayer d'évacuer ça parce qu'on fait confiance.
04:51Voilà, exactement, nous on se repose sur les techniciens, on sait qu'ils font du bon
04:54boulot et donc après on part confiants là-dessus.
04:56Et après comme ils ont dit, la qualif, je pense qu'il n'y aura pas de gestion puisque
05:01ça joue aussi un rôle important pour le placement sur la ligne de départ et dans
05:04des conditions comme ça et sur une piste comme ça en format championnat du monde,
05:08je pense que ce sera important de rester placé devant et donc je pense que c'est intéressant
05:12s'ils peuvent faire une bonne qualif tout de suite pour ne pas faire d'efforts superflus
05:16plus tard pour se replacer, surtout que là la qualif, il y a quand même un bon temps
05:20de récup entre la qualif et les phases finales, donc ils auront tout le temps de récupérer
05:24entre les deux.
05:25Phase finale à suivre à 14h30 avec nous également, mais restez avec nous parce qu'il y aura encore
05:28du biathlon interqualif, bref, je vous ai déjà expliqué, je vous réexpliquerai juste
05:31après.
05:32Tu vas filer rejoindre Théo Barbédouckis et Alban Gobert justement qui sont avec nous.
05:36Salut Théo, salut Alban.
05:37Alors là franchement, s'il ne nous a pas mis une grosse pression du côté de l'équipe
05:41de France pour avoir la médaille, je ne sais pas ce qu'il faut faire de plus.
05:43Oui, bonjour à toutes et à tous, bonjour Claire, bonjour Lucas, Alban, vous avez parié
05:47hier, c'est aujourd'hui ou jamais ? Alors pas jamais, parce qu'il y en aura encore
05:52après.
05:53Mais c'est vrai que ça me fait plaisir que Lucas aille dans mon sens, comme ça, ça
05:57m'enlève un peu de pression.
05:58On voit la start list justement Théo, alors déjà sur cette course féminine.
06:02Oui, on va commencer par les filles, on s'élancera de 15 secondes en 15 secondes exactement
06:06comme la qualification de la semaine dernière en individuel et Alban va ajouter finalement
06:11les temps de chaque paire pour finalement faire un temps global par équipe.
06:16Exactement, le cumul de chaque temps individuel fait le temps de l'équipe et détermine la
06:21mise en grille, comme en parlait Lucas, le meilleur temps cumulé égal dossard numéro
06:251, en tout cas emplacement numéro 1 sur la grille de départ et ainsi de suite.
06:30Donc c'est vrai que cette qualification a quand même une grande importance.
06:33On l'a vu tout au long des journées précédentes, le placement dès le début est très important
06:40et surtout à la fin et ce dernier virage qui est très traître.
06:42Théo, on a parlé un peu des ambitions du côté de l'équipe masculine, c'est vrai
06:46que je ne vous ai pas posé une seule fois la question du côté de l'équipe féminine.
06:49Oui, on a une paire, l'ENA Quintin-Melissa Gall, Melissa que l'on a vu sur le sprint
06:53individuel et le 10 km hier.
06:56Alors l'objectif ça va être de prendre la finale pour notre équipe française et puis
07:00ensuite pourquoi pas aller jouer dans les avant-postes.
07:03La priorité pour les filles d'abord c'est la qualif, c'est d'aller faire un gros temps.
07:09C'est que l'ENA a eu une grosse déception sur le sprint individuel en étant juste aux
07:13portes de cette qualification-là.
07:14C'est la troisième course pour Melissa dans ces championnats du monde déjà.
07:18La priorité ça va être de jouer au moins dans les 15 meilleurs temps.
07:22Clairement c'est de se qualifier pour cette phase finale, c'est très important, ça va
07:27être le premier step et à mon avis l'objectif premier à atteindre pour les filles.
07:31Clairement elles sont souvent à la limite.
07:35Sur un sprint en classique je dirais plutôt avantage à Melissa qui s'en sort à peine
07:40mieux que l'ENA.
07:41Et puis Melissa qui a eu le temps aussi de se mettre vraiment dans ces championnats du
07:44monde justement avec les trois courses dont vous parliez Théo.
07:48Je pense que l'ENA a une petite pression supplémentaire mais aussi peut-être un supplément d'âme
07:54et revancharde par rapport à ce sprint individuel manqué.
07:58Lucas, un mot sur ces conditions quand on se lève le matin et qu'on a un sprint par
08:03équipe à aller jouer là, on se dit mince ou c'est pas mal ?
08:07Non, on se dit c'est une chance.
08:09Non non, plutôt on part couteau entre les dents et là je pense qu'il faudra avoir le
08:14couteau entre les dents parce que vu les conditions ce sera un vrai combat.
08:17Et malgré les conditions, des tribunes qui sont toujours pleines du côté de Trondheim
08:20ça a dû vraiment vous faire plaisir et vous motiver un petit supplément de grinta.
08:27C'était fou, l'ambiance est folle là-bas et on voit que les Norvégiens font le déplacement,
08:32ils sont habitués à la pluie et à la neige.
08:33Même en pleine semaine ils sont là avec le départ de Kertunis Kanen, la paire finlandaise
08:40qui est une des favorites aujourd'hui à le banc avec Yasmine Younesou, l'autre finlandaise
08:44qui est ici.
08:46Tout à fait, les deux sarts rouges, on s'est lancé en premier, en tout cas on va lancer
08:52par groupe, c'est à dire que la paire numéro 1, qui est la deux sarts numéro 1, c'est
08:56pas pour rien non plus les Finlandaises.
08:58On va lancer d'abord Kertunis Kanen et puis après Néonationlingue, à l'instant même
09:03Katerina Enisch pour une paire allemande un peu recomposée.
09:08Peu new look, la paire allemande qui est championne olympique en titre du côté de Pékin mais
09:15ce n'était pas avec la même association puisque Katerina Enisch était là mais avec
09:19Victoria Karl aujourd'hui elle fera équipe avec Laura Gimler.
09:22Et on peut voir sur les deux sarts ce que je disais, avec le deux sarts numéro 5 d'Ottaweng
09:28qui se lance maintenant, on voit le petit 1 sur le côté, le petit 1 en rouge, donc
09:335-1, on va lancer toutes les premières relayeuses qui se lanceront en premier tout à l'heure
09:37et puis ensuite on fera un deuxième groupe dans le même ordre, deux sarts 1-2, 2-2 et
09:43ainsi de suite.
09:44C'est un peu compliqué la tâche du côté des Norvégiens, Lucas, on a aligné les deux
09:47finalistes de l'individuel alors que le réservoir fait qu'on pourrait avoir, d'ailleurs on a
09:52plusieurs équipes en Coupe du Monde mais au Championnat du Monde on a qu'une seule équipe
09:56par nation.
09:57Oui, au Championnat du Monde c'est réservé à une équipe par nation donc c'est vrai
09:59que pour les Norvégiens ça rend la tâche un peu compliquée de choisir une équipe
10:03et à la fois c'est un luxe puisqu'ils n'ont que le choix de mettre des bons athlètes
10:07donc eux c'est assez safe là-dessus.
10:10On aperçoit le Dosar9 juste derrière avec Mélissa Gall qui va s'élancer dans quelques
10:16instants.
10:17D'abord c'est Lacek, Jana Tova qui est partie, on a quelques intermédiaires alors qu'on a
10:25une chute de Katarina Inic.
10:28Et puis pas au bon moment, c'était au moment de la relance de repartir vraiment sur cette
10:33première descente.
10:34On est sur la même piste que sur le sprint individuel, c'est exactement la même piste
10:39donc on la connaît, vous la connaissez, puis là on peut avoir déjà des premières
10:43impressions sur la neige et les conditions du jour.
10:45Avec Jonas Sundling qui a pour repère donc Kertun Iskanen qui est un petit peu déçu
10:50quand même hier à Leban sur le 10 km, on l'attendait peut-être un petit peu.
10:54J'imagine que les Finlandaises globalement sont un peu frustrées et déçues de leur
10:58course distance puisqu'elles n'ont pas vraiment pesé sur le skiatelan et puis hier
11:03sur l'individuel c'était vraiment une course pour elles, individuel classique, c'est vraiment
11:07une course sur laquelle on attend les Finlandaises et c'est vrai qu'elles n'ont pas été dans
11:11le match du tout hier.
11:12Et là on le voit à l'image, alors ça écrase un peu, mais je pense que Jonas Sundling
11:15va encore faire une calife de merguez.
11:17Comme à son habitude, elle est tout le temps énorme sur les califes, après aussi remarque.
11:22C'est intéressant de voir aussi Jessie Diggins qui est de retour, qui s'est préservée,
11:27qui n'a pas couru l'individuel, elle qui avait quelques problèmes de pieds et qui
11:32là sur les 15 secondes je pense qu'elle a repris du temps sur Inic, qui on l'a vu
11:37est quand même tombée au pire moment.
11:39Elle a perdu 9 secondes sur le premier inter sur Jonas Sundling, la suédoise.
11:44Attention parce que parfois ça peut jouer à quelques secondes voire même quelques
11:47dixièmes cette calife dans les 15, même s'il devrait y avoir un petit peu de marge
11:52pour l'équipe allemande, normalement le cas.
11:54Après ça va être très serré, surtout que Laura Gimler a été malade en début mondial
11:59donc elle revient.
12:00Donc ça fait une entrée en compétition difficile pour elle aussi, il va falloir qu'elle assure
12:06et qu'elle rattrape ce retard là.
12:08Allez le premier temps de référence de Kertunis Kanen, on a vu cette dernière ligne droite
12:12qui a été très compliquée à fendre hier sur le 10 km classique avec cette amas de
12:17neige.
12:18Jonas Sundling est quasiment rentré déjà dans les skis de Kertunis Kanen, elle est
12:22en train de nous refaire la calife de la semaine dernière.
12:24Incroyable Jonas Sundling.
12:26Jonas Sundling qui en plus est propulsé après son titre, je pense qu'elle est en pleine
12:32confiance, elle est même libérée de pression, les suédoises le sont.
12:37On l'a vu, elle est revenu quasiment sur elle, elle part toutes ses 15 secondes, il
12:40fallait s'attendre à ce que ce soit important.
12:43Elle a quand même le meilleur temps à tous les intermédiaires Jonas Sundling sans grande
12:46surprise.
12:47C'est Lothar Heng qui est plutôt bien passé.
12:49Oui mais elle y s'est pas mal aussi aux 300 mètres avec seulement 5 secondes de retard
12:55déjà sur le meilleur temps certes de Jonas Sundling alors que Katarina Inisch en termine
13:00après cette chute de tout à l'heure.
13:02Jessie Diggins n'est pas loin également, elle va prendre un sacré éclat quand même
13:06Katarina Inisch même si elle essaie de limiter la casse, l'américaine n'est pas rentrée
13:11sur l'allemande, se fera un retard de 24 secondes quasiment sur la ligne, c'est déjà
13:15beaucoup pour l'Allemagne.
13:16C'est énorme et Melissa qui passe dans les temps de Katarina Inisch à 700 mètres à
13:2412 secondes de la tête de course.
13:25Un bon temps de Lothar Heng Lucas, la Norvégienne qui se rapproche à seulement 4 secondes,
13:30c'est la meilleure des autres.
13:31Elle est relativement proche de Sundling et on voit une calife super lente, c'est
13:37quand même un 3.5 en Sundling.
13:39C'est les conditions qui rendent très compliquée l'accroche et la glisse.
13:42On voit qu'elles n'ont aucune vitesse sur la ligne droite d'arrivée et du coup je
13:46pense dans les descentes non plus et ça va être physique, ça va être très dur.
13:50Arrivée de la paire italienne avec Katarina Gans qui fait équipe avec Federica Cassol
13:59et on attend Melissa Gall sur la ligne troisième temps, c'est très bien de la part des italiennes
14:04déjà.
14:05Jeanna Tova qui arrive dans un très très bon temps également, ça glisse bien du côté
14:13des tchèques a priori avec cette quatrième place provisoire à 11 secondes et on voit
14:20les Finlandaises, les Américaines, les Allemandes derrière des nations qui sont certes en pleine
14:26progression mais qu'on n'aurait pas mise parmi les favorites de cette calife alors
14:30que Melissa arrive.
14:31Il faut se battre là, chaque dixième compte sur cette ligne d'arrivée, en effet ça glisse
14:36pas.
14:37L'information qu'on a eu ce matin c'est que l'organisation, et c'est assez rare,
14:42a permis aux équipes d'avoir déjà deux paires de skis mais surtout il n'y avait
14:48pas de fluors de pré-test et ils ont permis aux athlètes d'aller directement sur la ligne
14:55de départ sans ces contrôles qui sont maintenant systématiques sur les Coupes du Monde.
15:02C'est dire que les conditions sont tellement changeantes que le travail des techniciens
15:06doit être très dur.
15:07Melissa Gall en pleine récupération avec ce neuvième temps provisoire pour la française
15:13qui fait équipe, on le rappelle, avec Lena Quintin, il faudrait que les équipes passent
15:17derrière quand même un petit peu pour qu'on souffre pour la qualification pour la part
15:20de nos françaises là parce qu'il y en a pas mal qui passent devant quand même pour
15:24l'instant.
15:25On est onzième.
15:26C'est la première de la paire qui est passée et on rappelle que c'est le cumul des deux
15:34temps.
15:35Il n'y a rien n'est fait encore.
15:36Il va falloir attendre de toute façon et toutes les équipes n'ont pas un niveau homogène
15:41donc il va falloir attendre quand même le deuxième hit et la deuxième vague avec ces
15:46dossards bleus.
15:47Qui ne va pas tarder d'ailleurs dans quelques instants après.
15:51Elles sont 27 sur cette ligne de départ.
15:54Oui, 27 nations.
15:55Ce qui fait Lucas, en phase finale, un peloton un peu plus fourni qu'en sprint individuel.
16:04Oui, c'est clair.
16:05C'est pour ça que les qualifs sont aussi importantes pour le placement sur la ligne
16:08de départ.
16:09D'autant plus en classique.
16:10Oui, d'autant plus en classique.
16:12Après, c'est vrai qu'avec les conditions, parfois quand ça neige, il ne faut pas forcément
16:16être devant.
16:17Parce que là, ça sera aussi très difficile de se replacer parce qu'il faudra aller forcément
16:22dans une trace non utilisée pour se replacer.
16:23Donc là, il faudra faire une bonne qualification.
16:27Qui dit trace non utilisée, dit trace plus lente.
16:29Oui, trace plus lente parce que les traces n'ont pas été skiées donc la neige n'a
16:32pas encore été tassée dans les traces et en plus on voit que les conditions changent
16:36sans arrêt.
16:37Ça s'est mis un petit peu à pleuvoir là et là ça repart un peu à la neige.
16:40Je crois que ce matin, ils avaient salé la piste mais que le sel n'a pas très bien
16:45pris et que du coup, ça rend encore les choses un petit peu plus compliquées puisque
16:49pas compactes.
16:50Tout à l'heure, on a vu qu'Iona Semling avait les gros paniers donc les bâtons enfoncent
16:57et ça se voit assez mais ça confirme ça.
16:59Ça passe vraiment à travers et donc ça cumule beaucoup de choses.
17:05C'est quoi un gros panier Alban ? Ce n'est pas le panier des courses du dimanche ?
17:11Vous pouvez penser à ce que vous voulez.
17:12On parle de bâton et c'est ce qui permet aux bâtons de ne pas traverser comme une
17:18flèche en fait.
17:19La pointe des bâtons, c'est vraiment comme une flèche, c'est une pointe en métal
17:24qui vient se planter dans la neige et pour éviter que le bâton traverse toute la couche
17:29de neige, on a un petit panier, un poket, un pot, ça peu importe, on le voit, ils sont
17:34jaunes au bas des bâtons et il y en a de différentes largeurs en fonction des conditions
17:40de neige.
17:41On n'a pas besoin d'avoir des pots très larges puisque la neige est très compacte
17:45et le bâton a moins tendance à traverser la neige.
17:47Sur des conditions comme celle-ci, les bâtons peuvent passer vraiment au travers et pour
17:51éviter que ça s'enfonce trop et qu'on perde trop d'efficacité dans la poussée,
17:54on a des paniers plus larges qui vont avoir une meilleure assise sur la neige et ça évite
17:58aux bâtons d'aller trop en profondeur.
18:01Lucas, est-ce que dans ces conditions-là, il y a des gabarits qui sont un petit peu
18:04favorisés par rapport à d'autres ?
18:07C'est sûr qu'en général, dans ces conditions, plus t'es léger, plus c'est intéressant.
18:12Après là…
18:15Les français, ils sont légers, non ?
18:17Pas vraiment !
18:19Je sais pas, j'essaye !
18:21C'est pas vraiment le truc sautonneux.
18:23Par rapport au lanceur de poids, oui.
18:25Non, par contre, l'avantage qu'ils ont, les français, c'est qu'ils sont très
18:29bons classiqueurs et qu'ils sont bons techniciens et là-dessus, ça fait la diff'.
18:36Sur ces neiges-là, c'est clair que ça fait une grosse différence.
18:38On a Mélissa Galles qui est toujours en 13ème position.
18:40Si on prend une image de la qualification, on va dire que les françaises passent le cut.
18:489 secondes de marge sur la Lettonie, qui est 16ème.
18:54Pour l'instant, attention aux chinoises.
18:56Voilà, on va reculer.
18:58Naran, 14ème place provisoire.
19:00Les chinoises qui n'ont pas forcément…
19:03Lucas me contredira et il peut le faire si je me trompe, mais qu'on voit pas forcément
19:08qu'ils se déplacent un petit peu moins sur les Coupes du Monde, etc.
19:10Mais qui avaient quand même préparé des équipes, notamment pour les Jeux Olympiques de Pékin.
19:13C'est une nation émergente, finalement ?
19:15Émergente, ça dépend de l'énergie qu'ils y mettent et qu'ils vont continuer d'y mettre
19:21pour arriver à former et entretenir des équipes nationales dans le ski de fond.
19:25Mais en tout cas, ce sont des équipes, ils ont des athlètes qui sont capables d'aller vite.
19:30Notamment en Vangue, chez les garçons qu'on voit régulièrement aux avant-postes.
19:33C'est quand même des nations qui sont capables de faire de belles choses
19:37et qui ont fait de belles choses par le passé.
19:40Alors, on attend le deuxième groupe qui va s'élancer dans quelques instants.
19:43Jules Chappaz, Richard Jouve, c'est dans 10 minutes à peine resté avec nous.
19:48C'est une très grande chance de médaille, ce relais par équipe sprint.
19:53On rappelle qu'on est en bronze du côté de Planitza.
19:56C'était Renaud G et Richard Jouve sur cette doublette-là.
20:01Oui, c'était en skate.
20:03Et pour le coup, Jules et Richard ont fait podium sur le dernier Team Sprint de l'année,
20:09et le seul Team Sprint de l'année.
20:10Donc, ils ont été deuxième et ils étaient au contact des Norvégiens.
20:14Ça présume de belles choses quand même.
20:17On va rester comme ça, juste au contact des Norvégiens.
20:19Ça nous intéresse.
20:21Et avant ça, il y a Lena qui va s'élancer bientôt.
20:25Et repartir dans le même sens que tout à l'heure avec Yasmin Jonsou,
20:30qui sera la première du deuxième groupe à s'élancer pour l'Irlande.
20:35On rappelle la situation un petit peu compliquée de l'Allemagne,
20:38qui a perdu du temps avec cette chute de Katarina Inisch.
20:42Alors, ce n'est pas de nature à menacer cette qualification,
20:45mais c'est peut-être de nature à menacer la bonne place sur la grille de départ de la finale.
20:51C'est sûr qu'elles ont perdu déjà des secondes, donc potentiellement des places.
20:54Très probablement des places sur cette ligne de départ.
20:57Il y aura un effort supplémentaire à fournir pour se placer.
21:00On sait aussi que sur un départ où on sait que le placement est très important,
21:04sur une piste où le placement est déterminant,
21:07on a encore plus d'électricité dans le peloton.
21:10Et c'est là où on risque le plus de tomber, de casser, etc.
21:13On le sent. 11ème ces Allemandes pour l'instant.
21:16Première réaction avec notre envoyé spécial Tom Trichereau en direct de Trondheim.
21:19Il est avec Alexandre Pouillet qui réagit à cette qualification de Mélissa Gall.
21:32Mélissa n'a pas fait une super relance, il n'y a pas beaucoup de vitesse dans le shoot.
21:39Elle est dans la descente pour l'instant.
21:41Après Sido Sarr, on a Weber qui est troisième à 12 secondes.
21:44On s'arrête très très très loin pour Mélissa.
21:49Vraiment, 26 secondes.
21:54Première réaction à chaud de l'entraîneur de l'équipe de France de ski de fond féminin.
21:59Certes c'est assez loin, mais on reste dans le coup pour la qualification, on le rappelle.
22:03Sur le papier, sur le résultat qu'on voit maintenant apparaître à l'écran,
22:08oui on est toujours dans le match, dans la course pour la qualif.
22:12Par contre on sent quand même pas mal de déception dans la voix d'Alex
22:16qui dit que ça va être très très très loin.
22:18C'est qu'il s'attendait à beaucoup mieux je l'imagine.
22:21Et on l'a entendu aussi et Lucas pourra en témoigner.
22:23Je pense que cette relance au sommet de la première bosse
22:26est déterminante et permet de lâcher beaucoup de secondes ou d'en gagner quelques-unes.
22:31C'est vrai que toute cette portion de glisse est hyper importante sur la phase de qualif.
22:35Et on a vite fait de lâcher beaucoup de temps.
22:38Troisième course pour Mélissa Gall aussi de ces championnats du monde.
22:42Ça commence aussi un petit peu à peser dans ces conditions difficiles.
22:45C'est sûr que les organismes sont beaucoup plus fatigués, même le moral.
22:50Quand on prend de la pluie ou de la neige tout au long des courses,
22:53à l'entraînement aussi, on l'a vu hier avec les images des garçons,
22:56il faut redoubler de vigilance pour ne pas tomber malade, pour ne pas se fatiguer.
23:02C'est vrai que les organismes globalement fatiguent beaucoup plus vite
23:06que dans des conditions idéales de grand soleil et de froid.
23:10Deux filles sont passées sous les 4 minutes dans cette qualification
23:13sur le premier groupe, Yona Sunling en 3'51'57.
23:16Meilleur temps et de loin avec 4 secondes d'avance sur l'Otaveng.
23:20La Norvégienne, le deuxième groupe, vient de s'élancer.
23:22Alban avec Yasmin Jonsou et ensuite Maïa Dahlqvist pour les Suédoises.
23:27Les Suédoises qui font figure de favorites quand même chez les filles.
23:33Le match Suède-Norvège, on l'a depuis le début de ces mondiaux,
23:37chez les garçons aussi, mais principalement chez les filles.
23:41On va les surveiller, je pense que ce sera le temps de référence
23:45et le meilleur placement sur la ligne tout à l'heure.
23:48Mais attention à des filles comme les Américaines qui ont montré par le passé
23:52qu'elles ont été championnes du monde aux championnats olympiques.
23:56Les Allemandes ? Les Américaines ?
24:00Il y a du beau monde quand même, il faudra voir ce que ça donne derrière.
24:06Mais au contact, à la bagarre, il peut y avoir des places à prendre sur le podium.
24:10Notamment avec les Suisses que l'on a vues très en forme depuis ce début de compétition.
24:14Oui, que ce soit chez les garçons.
24:16Cyril Fendrich d'ailleurs qui a fait un très beau 10 kilomètres.
24:19La famille.
24:22Avec Nadine Fendrich également qui était présente sur le sprint individuel.
24:27La belle surprise de l'Italie pour l'instant.
24:30La troisième place provisoire pour l'instant avec Katharina Gans.
24:34Il va falloir voir ce que donne maintenant Federica Cassol.
24:40Les Italiennes qui sont aussi en reconstruction depuis quelques années dans l'équipe féminine.
24:44L'équipe masculine notamment avec Federico Pellegrino qui tient toujours un petit peu et toujours là.
24:49Immortelle.
24:50C'est pareil, on a quand même des garçons qui reviennent.
24:52Il y a eu quand même pas mal de changements dans cette équipe italienne.
24:56On a revu Francesco De Fabiani qu'on ne voyait plus trop sur l'indie hier.
25:01Il y a eu un changement de régénération chez les Italiennes.
25:06Ils sont toujours présents et chez les gars il va falloir se méfier d'eux je pense.
25:12Oui, toujours.
25:13Il faut toujours se méfier des Italiennes.
25:15Surtout quand Federico Pellegrino est en forme comme ça.
25:20C'est toujours une menace.
25:22Et on l'a vu au sprint.
25:24Oui, c'est clair.
25:25On a vu Maya Dalkus, Lucas, un petit peu dévissée.
25:29Qu'est-ce qui explique un peu ça ?
25:31Si on pouvait expliquer un petit peu aux gens de voir leur télévision.
25:34Oui, c'est que parfois on a des pas de recul puisqu'en fait l'accroche n'est pas systématique.
25:40Et donc c'est vrai que des fois ça recule.
25:44Et là on voit aussi que les filles poussent beaucoup les skis.
25:46Notamment Yeonsoo.
25:47On voit qu'elle ne prend jamais de vitesse dans les portions de descente comme là.
25:53Et elle repasse tout de suite en classique, donc en alternatif comme ça.
25:56Et on voit quelques pas de recul parce que sans doute les skis sont fartés aussi un petit peu.
26:02Il faut toujours trouver le bon compromis entre l'accroche et la glisse.
26:05Hier il n'y en avait quasiment pas sur l'individuel, c'est ça ? Sur le 10 km ?
26:09D'après ce que j'ai compris hier, on était à la rap, Lucas.
26:12D'après ce que j'ai entendu des commentaires de Clément Paris à notre micro, au micro de Tom.
26:18C'est possible, neige tombante, neige humide.
26:21C'est fort probable que certains athlètes soient partis à la rap.
26:25Ça vient d'où cette expression, la rap ?
26:28On va demander aux anciens ?
26:30Je pense que ça ressemble à une rap à fromage un peu.
26:33Ça s'appelle du micropore.
26:35C'est très poreux et on le ponce au papier de verre pour que ça accroche.
26:40Et après si on le ponce trop fort, des fois ça peut faire coller la neige dessous.
26:44Et c'est là aussi l'enjeu des techniciens de mettre encore par dessus un liquide
26:49qui fait que la neige ne s'accroche pas mais qu'on peut quand même avoir cette accroche.
26:52C'est vraiment de la science et de la chimie.
26:56Les techniciens, on en parle régulièrement sur la chaîne par rapport au biathlon du travail des techniciens.
27:02Là, les techniciens, ce qu'ils font, avec le classique et l'accroche,
27:07c'est encore un niveau au-dessus en termes de casse-tête.
27:10Les Suédoises encore sur le point de rentrer sur la Finlande.
27:14Yasmin Jönsson qui a du mal à en terminer.
27:16Et même Maïa Dahlquist va quasiment lui reprendre.
27:23Sur les derniers mètres.
27:27Par contre, on voit Maïa Dahlquist quand même, malgré tout,
27:31elle arrive en 8ème position derrière Jessie Diggins sur le finish puisqu'on cumule les temps.
27:364'06'11, c'est plus lent.
27:38Ça veut dire que Yasmin Jönsson a entièrement sous-performé.
27:42Oui, alors je pense qu'il y a eu un petit temps.
27:4518ème Yasmin Jönsson.
27:46Quelques minutes juste de pause entre les deux 8.
27:50Il est possible qu'il y ait de la neige.
27:52Il est possible que, notamment pour Jönsson,
27:54elle se soit retrouvée avec des traces qui ont pris de la neige fraîche dans les traces.
27:58Et que malheureusement, le chasse-neige, pour ainsi dire,
28:02elle va faire la trace pour toutes les autres athlètes.
28:04Je pense qu'elle a bien lissé la piste là.
28:07Ce n'était pas le meilleur placement pour elle avec cette pause entre les deux.
28:12J'imagine qu'il n'y a pas eu d'ouvreur.
28:13Forcément, c'est elle qui a damé.
28:15Conséquence, les Norvégiennes ont failli reprendre cette première place cumulée à la Suède
28:20avec le temps énorme de Jonas Sundling.
28:23Première grosse surprise avec Federica Kassol qui vient quasiment égaler le temps de Sundling
28:28et les Italiennes qui vont sans doute s'élancer en première position tout à l'heure.
28:31En tout cas, sur la première ligne.
28:33Temps canon des Italiennes.
28:35On a bien fait d'en parler, de dire qu'elles étaient dangereuses présentes.
28:39Là, c'est une petite sensation quand même.
28:42Après, Kassol est souvent habitué à faire de très grosses qualifs.
28:45C'est vrai que c'est plus dur par la suite du tournoi.
28:48Mais ça reste une énorme qualif parce qu'elle est très proche de Sundling qui a détruit la course.
28:53Arrivée de Lena Quintin qui fait un excellent temps.
28:56C'est super, elle s'approche des meilleurs temps.
28:58Elle vient se glisser dans ce top 6.
29:00Magnifique de la part de Lena Quintin.
29:02La France qui remonte à la 7ème place au temps cumulé.
29:05Ça, c'est une super qualif de Lena.
29:07Bravo pour Lena.
29:09Lucas qui pourra bien nous parler de Lena.
29:12Ils sont dans le même ski-club du Grand Bornand.
29:15Ils ont l'habitude de se côtoyer.
29:17Ils se connaissent aussi très bien au-delà de l'équipe de France.
29:19Il y avait beaucoup de déceptions sur l'individuel, j'imagine.
29:22Au-delà des 30 pour Lena.
29:24Il y avait de l'envie aujourd'hui.
29:26Oui, je pense qu'elle a à coeur de prendre sa revanche.
29:29J'espère qu'elle a accumulé toute cette frustration pour la rendre sur la piste aujourd'hui.
29:34Ça a l'air de bien se transformer en tout cas.
29:37Allez, Magdalena Scherz, qui en a terminé également une des jumelles.
29:41Kaysi Kou pour l'Estonie qui va passer derrière la France.
29:44Notre équipe de France dans le top 10 pour l'instant de cette qualification.
29:47Ça sent bon la finale du côté de notre équipe de France.
29:50On attend les prochains danseurs.
29:52On va marquer juste une courte pause et on revient tout de suite
29:55pour le résultat définitif de cette qualif féminine.
29:57Et puis juste après, évidemment, vous avez rendez-vous avec Jules Chappaz
30:00et Richard Jouve pour la qualification masculine.
30:03A tout de suite.
30:08Superbe performance de notre équipe de France féminine
30:10qui intègre le top 10 de cette qualification avec la superbe qualif de Léna Quintin.
30:17On écoute justement Alex Pouillet, sa première réaction sur le bord de piste
30:21à ce temps canon de Léna Quintin.
30:28Et on a Léna à la dernière ligne droite.
30:32Elle fait une belle qualif, Léna.
30:33Franchement, c'est bien.
30:34C'est très bien.
30:35Très bien.
30:36Elle est cinquième à 8 secondes.
30:37Juste derrière Fenrich.
30:39La satisfaction de l'entraîneur Alexandre Pouillet, donc, sur le bord de piste.
30:43Et on enchaîne, messieurs, avec le grand moment de cette qualif
30:48avec la Norvège qui peint Eric Valnais, Johannes Klebe,
30:52la paire que tout le monde veut abattre.
30:55La grosse paire, là.
30:57Et on voit que Valnais est parti à fond.
30:59Oui, il n'est pas là pour s'amuser.
31:00Eric Valnais, notre paire française.
31:03On rappelle Richard Jouve, Jules Chappaz de Sars 5.
31:06C'est dans une minute à peine.
31:09Là, on est avec les Américains que l'on surveillera quand même.
31:12Gus Schumacher et Schumacher.
31:17On nous le dira Schumacher pour les deux, comme ça au moins.
31:20On ne se trompera pas.
31:22Il y en a un qu'on appellera Gus et l'autre JC et ça ira bien.
31:27Calé Alvarsson forfait.
31:30C'est Oskar Svensson qui s'élance pour la Suède.
31:33Et on a vu dans le portillon de départ, Jules Chappaz en train de se préparer.
31:37Notre finaliste.
31:39Puisque l'autre, il est avec nous.
31:41Juste à côté.
31:43Allez, mon gars.
31:45Et ça part avec plein d'intentions.
31:47Comme d'hab pour Choup.
31:49Hier, on voyait qu'on a vu les images de l'entraînement.
31:53C'était avant-hier.
31:56Non, hier, pardon.
31:58Et on voyait qu'il pleuvait énormément à ce moment-là.
32:02Et Choup disait qu'il avait énormément de puissance sur la dernière ligne droite.
32:06Et en poussée.
32:08Qu'il avait plus de mal à se mettre en comparaison.
32:11Richard Jouve avec qui il faisait le découpage.
32:14Il avait plus de mal à se mettre en comparaison.
32:17Il avait plus de mal à se mettre en mouvement et en rythme.
32:20Et il perdait un peu de temps sur la mise en jambes.
32:23Ici, pile poil, à ce moment-là où il faut sortir le classique.
32:26On voit que Van Ness arrive tout de suite à mettre énormément de fréquence dans les jambes.
32:30Je pense que déjà, on va avoir un sacré temps.
32:33Un sacré chrono.
32:35De référence avec Van Ness.
32:37Depuis qu'on a pris sa championnat du monde de ski nordique, Lucas.
32:40On a l'impression que cette boss, elle est vraiment en palier.
32:43Vraiment en escalier.
32:45C'est la même situation que tu as eu en la montant.
32:48Oui, c'est ça. Ils ont rajouté cette passerelle qu'on voit en dessous.
32:51Et ça a changé un peu par rapport à ce qu'on avait pris comme repère sur la coupe du monde de l'an passé.
32:56On arrive avec un peu plus d'élan dans le bas de boss.
32:59Et ça refait un replat au milieu.
33:01Ça fait deux marches.
33:03Et ça se ressent vachement en skiant.
33:06C'est important à chaque fois de relancer pour garder la vitesse en haut.
33:09La partie plate, juste après où arrive Svensson.
33:14C'est une partie hyper importante où il faut recréer de la vitesse.
33:17Et c'est la vitesse qu'on doit tenir jusqu'au sommet de boss.
33:19Et c'est là où les plus gros écarts se font.
33:21Jules Chapaz, juste derrière Oskar Svensson.
33:24Avec de l'activité, de la puissance pour Jules.
33:27C'est maintenant là où il faut vraiment qu'il arrive à mettre en route.
33:30Pour faire la différence et ne pas prendre perte sur le début de boss.
33:34Jules, à l'intermédiaire à 300 m.
33:36Il passait à 6 dixièmes derrière Valnais.
33:39C'est très bien, c'est un très bon début de course.
33:42Et devant Valnais à 700 m.
33:45L'arrivée d'Eric Valnais qui va aller juste au-delà des 3 minutes.
33:50Qualification de la Norvège à domicile.
33:53On le rappelle à Trondheim.
33:55Les Norvégiens qui ont brillé sur toutes les courses individuelles.
33:57Déjà dans ces championnats du monde.
33:59Temps de référence en 3'11'69 pour Eric Valnais.
34:02Il a aussi fait la trace un peu.
34:04Il poussait quand même les skis.
34:06Et ça va être des conditions bien difficiles.
34:08La Norvège qui est malheureusement comme les Fillins tout à l'heure.
34:12Il y a eu un vrai fait de course avec Yasmin Younesou.
34:17Qui a poussé la neige, qui a refait la trace pour tout le monde.
34:20Parce qu'il y a eu une mini-pause.
34:22Et avec ce qui est tombé entre temps.
34:24Ça a en tout cas changé la grille de départ pour les Finlandaises.
34:28Schumacher et Graz vont quand même tout de même passer derrière Valnais.
34:33Dans les mêmes eaux.
34:34800ème seulement.
34:35On sépare l'Américain de l'Italien.
34:38Car Svensson est juste derrière.
34:40C'est l'arrivée de Jules Chapaz également.
34:42Un peu moins rapide Svensson.
34:43Ça va passer derrière.
34:44Habitué des superbes dernières lignes droites.
34:47Jules sur l'indive.
34:49Et Jules est bien en forme.
34:51Il est là.
34:52Il va même quasiment reprendre le suédois.
34:54J'ai l'impression que ça va passer en tête pour Jules Chapaz.
34:57Content de cette qualification pour 2 secondes.
35:00Et 3 dixièmes.
35:01Superbe entrée en matière de notre équipe de France.
35:04Très bon ça.
35:05Lucas, on a l'habitude.
35:07Il y a une habitude qui a été prise.
35:09Et puis là il ne traîne pas.
35:10Il n'est pas marqué.
35:11C'est ce que j'avais dit.
35:12Il n'est pas marqué.
35:13Et c'est plutôt bon signe.
35:14Ce n'est pas surprenant non plus.
35:16J'allais te demander.
35:18On a l'habitude.
35:19Cette paire fonctionne comme ça.
35:21Avec Richard au finish.
35:23Là on voit que Jules semble avoir un gros gros finish.
35:27Est-ce qu'il aurait été intéressant d'inverser les choses ?
35:32Honnêtement, je pense que dans les deux sens, ça reste une paire incroyable.
35:36Les deux ont un super finish.
35:38C'est vrai que Choup a amélioré sa dernière ligne droite.
35:44Mais Richard en dernière ligne droite, il fait partie des 3 meilleurs classiqueurs.
35:51Il n'y a que Valnais et Klebe qui peuvent avoir une meilleure ligne droite que lui.
35:56Je pense que c'est un choix assez safe quand même.
35:59Et Richard, c'est un métronome.
36:01Il sera toujours dans le fight.
36:03Juste pour expliciter messieurs, l'ordre dans lequel on voit la qualif,
36:07ça va être l'ordre de tout à l'heure de la finale.
36:09On ne peut plus bouger.
36:10Ça veut dire que Jules sera en 1 et Richard en 2.
36:13Forcément.
36:14Forcément, ce sera comme ça pour tous les relais.
36:18Tous ceux qu'on voit là seront relayeurs 1.
36:20Et donc, ceux qui finiront le team sprint seront les...
36:24On n'a pas le droit de rechanger.
36:25Voilà, on n'a pas le droit de changer.
36:26Ce sera le numéro 2 qu'on voit sur les dossards.
36:28Et là, on ne voit que les numéros 1.
36:31Et puis, j'allais compléter ce que tu disais, Lika.
36:34C'est que certainement aussi, il y a quand même l'expérience de Richard
36:37et sur un finish, sur un emballage final, avec ce côté un peu chat qu'il a
36:42et cette intuition du placement, ça a son avantage sur un finish.
36:48Notamment comme celui-ci avec ce dernier virage.
36:50Voilà, exactement.
36:51Richard, il saura vraiment bien se placer.
36:53Il aura un super virage qu'on a vu.
36:55D'ailleurs, juste un petit mot sur le virage.
36:57On voit...
36:58Le fameux virage.
37:00... qu'ils ont placé les V-boards au milieu.
37:02Donc, la séparation.
37:03Et ça, c'est des V-boards qui vont être poussés à l'intérieur.
37:06Donc, le virage sera neuf, entre guillemets, pour le départ des finales d'âme.
37:11Donc, les garçons auront la trace des filles quand même juste avant.
37:14Voilà, exactement.
37:18Allez, on en termine de cette qualification avec l'équipe de France
37:20qui l'amène toujours avec ce temps en dessous des 3'10.
37:23Pour Jules Chapa, ça a été le seul à descendre en dessous de ces 3'10,
37:27pour l'instant, dans ce premier groupe.
37:29On rappelle que ça fonctionne avec un deuxième temps du deuxième relayer
37:34qui va se lancer dans quelques instants.
37:36Ce sera Richard Joux pour l'équipe de France.
37:38Ce sera Johannes Klebe pour l'équipe de Norvège.
37:42Ça va être intéressant de voir si le match,
37:46si Klebe, comment il va se positionner, comment il va se placer.
37:50Sachant que Klebe va partir dans la même condition que Younsou tout à l'heure.
37:54Il va y avoir un petit gap de quelques minutes
37:56entre la fin de ce premier hit de qualification et les 2 sars numéro 2.
38:01Ça a l'air de se calmer un petit peu quand même.
38:03C'est un peu trompeur.
38:04Suivant les images, suivant les endroits,
38:06on voit qu'il a l'air plutôt de pleuvoir à l'instant.
38:10Je pense que Younsou a vraiment, vraiment peu eu de chance quand même.
38:13Ça s'est quand même beaucoup plus ressenti sur sa course à elle.
38:18Même par rapport à Valnaise où je pense qu'il a été un petit peu influencé.
38:22Mais quand même, là on voit la pluie, ça va je pense moins jouer.
38:25Par contre, c'est vrai que si ça retourne à la neige,
38:27même pour une minute, ça colle tout le monde.
38:32Comment tu les as sentis, Richard et Jules, tout au long de la semaine ?
38:36Après ce sprint, il y a eu certes ta déception personnelle à toi.
38:39Est-ce que ça t'a surpris de voir Jules aussi en forme sur ce format-là en Inde ?
38:44Non, pas du tout.
38:46Parce qu'en plus, Jules était vraiment en forme les semaines qui précédaient les mondiaux.
38:51À Falun, il a fait un super sprint.
38:53Il était vraiment en forme et on sentait que sa forme montait.
38:56Les veilles de course, il était super bien.
38:58Donc non, pas du tout surpris.
39:00En plus, il a une super gestion des grands championnats, Jules.
39:04Ce n'est pas quelque chose qui l'inhibe ?
39:06Non, au contraire, c'est quelque chose qui le transcende.
39:08Et en plus, c'est des conditions où il s'en sort toujours très bien.
39:12Et en plus, pareil, pour faire le lien avec la course d'aujourd'hui,
39:17l'avantage de ces conditions un peu plus lentes et qu'on voit des qualifs en 3 minutes 10,
39:21c'est que Jules et Richard sont tous les deux très bons distanceurs.
39:24Et plus les qualifs sont longs, plus on va dans cette filière-là.
39:28Et du coup, c'est intéressant pour eux.
39:31A savoir que Clebeau et Valnais sont aussi bons sur la distance, comme on a pu le voir.
39:37Non, mais c'est un sacré bon teasing pour les relais de demain.
39:39Non, mais clairement, pour compléter ce que dit Lucas,
39:43c'est aussi que Richard, on le sait, il a l'habitude, il a eu l'habitude,
39:47il est monté sur les podiums en championnat du monde dans le relais,
39:50le relais distance en tant que classiqueur, premier relayeur.
39:54Donc c'est vraiment aussi ses qualités.
39:57Et puis Jules, on ne l'a jamais vu sur ces formats en grand championnat
40:00ou dans les relais sur une émission des Jeux Olympiques.
40:04C'est vrai qu'il a perdu sa jeunesse, mais rappelez juste que Jules,
40:07dans les années junior et U23, il a toujours eu cette qualité,
40:13cette force de pouvoir être aussi bon et aussi performant sur la distance que sur les sprints.
40:20Bien sûr, il y a une spécialisation là où il est encore.
40:23Il excelle particulièrement, mais il est très bon distanceur aussi.
40:27Et ces fibres-là et ces qualités-là, elles restent.
40:31C'est clair, c'est clair. Et aujourd'hui, elles vont servir ces qualités-là.
40:35Juste, messieurs, quand même une relative petite surprise de cette qualif.
40:38Pour l'instant, c'est la Suède qui est pour l'instant out.
40:41Bon, certes, pour quatre dixièmes, mais ce serait quand même une très,
40:45très grosse surprise si ce résultat tenait pour l'équipe de Suède.
40:50Moi, je pense quand même qu'il y a au fil des dossards.
40:54Alors là, on va rentrer sur des équipes qui clairement ne peuvent pas jouer.
40:57Mais par exemple, on voit l'Eton qui vient se positionner devant la Suède.
41:02Je pense quand même que la trace forcément accélère un petit peu au fil des passages.
41:07Je ne sais pas ce que tu en penses, Lucas.
41:08Oui, je pense que ça s'accélère un peu quand même parce que justement, ça va se humidifier.
41:13Et après, de toute façon, la Suède, ils n'ont pas non plus leur meilleure équipe.
41:18C'est sûr qu'ils ont Edwin Anger qui est en méga forme, mais ils ont un gars sur deux qui est excellent.
41:25Et pourquoi c'était Kalle Halvarsson qui a été annoncé sur le Team Sprint ?
41:30Lucas, tu sais pourquoi ?
41:31Non, je ne sais pas du tout.
41:32J'imagine pas.
41:33J'ai l'impression qu'il n'a pas fait une super course hier, donc peut-être qu'il s'est simplement senti pas bien.
41:38Mais je n'en sais rien.
41:40Il est malade, Kalle Halvarsson.
41:42Voilà, c'est pour ça.
41:43Allez, on va finir les derniers dossards.
41:45Notre équipe de France est toujours devant dans cette qualification.
41:48On attend le passage de Richard Jouve et de Johannes Klebe.
41:51C'est dans un instant.
41:52On se pose et on revient ici à Trondheim en direct.
41:58Passion de Johannes Klebe, le deuxième groupe qui s'apprête à s'élancer.
42:01Rappelons tout de même Alban Gobert, Lucas Canava que notre équipe de France est en tête pour l'instant de cette qualification masculine.
42:07Ça fait du bien, même si c'est un résultat intermédiaire de voir France devant la Norvège.
42:12Ça fait vraiment du bien, une énorme qualif' de Jules Chappaz.
42:15Cette image, Lucas, on va la garder jusqu'à 15-16 heures, c'est ça ?
42:18On va essayer de la garder au maximum.
42:22Allez, Johannes Klebe, on va entendre, laisser écouter les tribunes.
42:29Et là, il pleut vraiment fort.
42:41En quête d'un grand chlème historique, Johannes Klebe sur le Team Sprint.
42:45Désormais, après ses trois médailles d'or, déjà dans ses championnats du monde, chez lui à Trondheim.
42:50Le voici parti avec Eric Valneus pour une autre conquête.
42:53Notre équipe de France va tenter de l'en empêcher.
42:56C'est les plus gros concurrents à la Norvège aujourd'hui.
43:00Pour l'instant, Federico Pellegrino, vice-champion du monde en individuel.
43:05Il était dans la finale avec toi, Lucas.
43:07Toujours là, Pellegrino.
43:09Il a une faculté de pouvoir préparer les grands événements.
43:14Il est excellent là-dedans.
43:17Et la Suède qui doit un petit peu rétablir la vapeur.
43:21Edwin Anger est très en forme.
43:23Il l'a montré hier sur le 10 kilomètres.
43:25Malheureux, en revanche, sur le résultat final.
43:28Un peu malheureux, d'ailleurs, depuis le début des mondiaux.
43:33Allez, Richard, confirmez cette excellente qualification de Jules Chappaz.
43:38On a le meilleur temps, on le rappelle.
43:40Il faut aller concrétiser ce travail.
43:42Et c'est lancé en première ligne tout à l'heure.
43:44Il est parti fort.
43:46Il fait toujours grosse impression, Rich.
43:48Mais là, il est parti fort, quand même.
43:50Est-ce que de voir son pote, juste avant, aller taper un Norvégien,
43:54Lucas, ça met un petit shoot d'adrénaline supplémentaire et de motivation ?
43:59Je pense que ça l'a bien stimulé.
44:01De toute façon, on voit, les gars, ils ont les crocs.
44:04Ils ont vraiment envie.
44:07On a vu Valérie Augron.
44:09Ce n'est pas n'importe qui non plus.
44:10Ce n'était pas du tout le même rythme, gestuellement, juste après, sur le départ.
44:13Il faudra voir dans cette partie-là.
44:15Mais, Richard, là-dessus, je ne suis pas trop inquiet.
44:17Allez, Clébeu dans la bosse.
44:19On a vu Vorinen, celui qui a chipé la médaille de bronze à Jules Chappaz en individuel.
44:23Le Finlandais.
44:24Clébeu, on dirait presque qu'il gère.
44:26Mais il est toujours un peu comme ça, à poser son ski avant tout.
44:29C'est un ski constant, restable.
44:31Et sur la fin, il peut faire des gros écarts.
44:33Shoemaker, pour les Américains, on a les premiers pointages.
44:37Alban, vous nous tenez au courant.
44:38300 mètres, 700 mètres.
44:40Pour Richard, il s'est talonné face à Johannes Clébeu.
44:44Pellegrino est au début de cette bosse, lui.
44:48Richard qui passe à 1 seconde 3.
44:51On a des intermédiaires qui me paraissent un peu bizarres à 300 mètres.
44:55On va enlever un peu les autres personnes qui ne me semblent pas être forcément dans le coup.
44:59On avait Acola qui est parti très fort tout à l'heure à 300 mètres.
45:02Richard qui est vraiment dans le coup.
45:04Clébeu qui est à 9 dixièmes.
45:07Il est là-bas, Richard.
45:08Avec Edwin Anger au premier plan.
45:10Richard joue à l'arrière.
45:11Clébeu qui semble aller un poil plus vite que Jules Chapaz.
45:15Avec une petite seconde d'avance.
45:17Clébeu, je pense que c'est sur cette partie-là qu'il va vraiment faire la diff.
45:20Allez, le virage Clébeu.
45:22C'est là où il perd le moins de vitesse par rapport aux autres.
45:25Regardez comment il l'a passé.
45:26Il l'engrange.
45:27Il va arriver en survitesse sur cette dernière ligne droite.
45:30Et l'a conservé, poussé jusqu'au bout dans cette dernière ligne droite de Trondheim.
45:34Qu'il l'a vu si seulement.
45:37Qu'il l'a vu tellement gagné déjà.
45:39On voit que même pour lui ça colle.
45:42Allez-y, on gagne cette ligne droite.
45:44Ça va finir juste devant Jules Chapaz pour une seconde 8.
45:47Meilleur temps pour l'instant pour Clébeu dans cette qualification.
45:51Arrivée de Schoonmaker qui va sans doute passer derrière.
45:54Il est déconcertant Clébeu.
45:56On n'a même pas l'impression qu'il a fait une qualif.
45:58Est-ce que son cœur est monté seulement ?
46:00Il a replié ses skis et il est reparti.
46:02Ouais, il a fait comme Tchoup.
46:04Allez, Schoonmaker qui va passer assez loin quand même.
46:0811 secondes de Clébeu, 14ème temps provisoire.
46:12On attend l'arrivée de Richard Jouve.
46:14L'équipe de France toujours avec ce temps de 3'09 évidemment.
46:17Mais on n'a pas le deuxième relayer encore, Federico Pellegrino.
46:20Qui va passer lui aussi à une dizaine de secondes.
46:22Ce n'est pas une très très grosse qualif de la part de l'Italien.
46:26Ça peut-être ralentit quand même un petit peu.
46:28Un peu plus.
46:29Angers qui va s'incliner face à Jules Chappaz.
46:31Dans les temps d'Eric Valnais.
46:33Angers, il vient bien replacer la Suède.
46:35Ouais, quand même.
46:36Allez, le finish de Richard.
46:38Juste derrière, on l'attend.
46:40Notre équipe de France, elle est là.
46:42Richard Jouve qui en termine.
46:43Dans les derniers mètres.
46:44C'est bloqué.
46:45Il est scotché.
46:46On a vu même le ski qui l'a ralenti.
46:48Ouais, mais c'est pas mal.
46:49Ça reste dans le top 10.
46:51À 7 secondes, moins de 7 secondes de la Norvège.
46:54Deuxième temps provisoire donc cumulé.
46:56Pour notre équipe de France.
46:58J'ai l'impression que Richard avait une trace plus à l'extérieur.
47:00Non, il est resté sur la dernière ?
47:01Ouais, j'ai l'impression aussi qu'il avait changé de trace.
47:03Mais on ne voyait pas de profil.
47:04Ouais, j'ai l'impression.
47:05Et si c'est le cas, c'est le seul à être...
47:07C'est exactement ce que je disais sur Valério.
47:09C'est qu'il a un style un peu différent.
47:11Il a un style plus long.
47:12Et en attendant, il fait une super caline.
47:13Enorme.
47:14Voir Hinnen aussi.
47:15Dans les très très bons temps.
47:16La Finlande qui passe l'équipe de France.
47:18Pour 5-10ème.
47:19Grâce à ce super dernier 100 mètres de Voir Hinnen.
47:25Qui avait déjà privé Jules Chappas de la médaille de bronze.
47:29En individuel sur cette même dernière ligne droite.
47:32Acola fait une grosse calife aussi.
47:34Il est dans le top 10.
47:3510ème pour l'instant.
47:3610ème temps de la calife.
47:37Ouais, les Finlandais, costauds.
47:39Les Finlandais, ils ont une belle paire.
47:41Acola, c'est un bon distanceur.
47:43Et avant, c'était un sprinter.
47:44Donc, pareil.
47:45Et là, l'équipe tchèque aussi.
47:47Ils ont équipé l'équipe.
47:48Ouais, Novak Tuz dans les temps de l'équipe de France.
47:52Trois secondes quand même de débours, certes.
47:54L'équipe tchèque sera à surveiller également.
47:57Parce que les deux montent en puissance.
47:59Novak fait de très bons championnats du monde.
48:01Ouais, et Novak c'est un distanceur aussi.
48:03Enfin, qui sait très bien sprinter.
48:04On l'a vu au sprint.
48:05Mais il est très bon classiqueur aussi.
48:08Et Tuz, son collègue qui est moins de 23 ans.
48:11Il monte bien en puissance.
48:13Et il est très en forme aussi.
48:15Je pense qu'il pourra être...
48:16A voir comment il passe les tours dans le team sprint.
48:19Mais il peut être très très fort.
48:21Ouais, finalement, c'est vrai que c'est la Suède.
48:23Avec cette paire un petit peu hétérogène.
48:27Même Envy Danger, il passe à quasiment 5 secondes.
48:29Sixième temps provisoire.
48:31Avec James Cluniey.
48:34Les Britanniques qui vont essayer d'aller...
48:35Ouais, 12ème pour l'instant.
48:37C'est le moins bon temps cumulé.
48:39En attendant les autres équipes.
48:45On attend la Suède pour l'instant.
48:47Qui maintient cette position dans les 15.
48:49Ça devrait passer pour Edwin Hunger et Oskar Svensson.
48:53Ouais, je pense que ça va passer.
48:55Mais ça ne les place pas bien sur la ligne.
48:57Les Estoniens qui passent devant, par exemple.
49:00Ah non, juste derrière.
49:02Parce que c'est juste devant Svensson.
49:05À l'indive.
49:07Au temps cumulé, pardon.
49:09En bas à droite, vous avez les temps individuels de chaque athlète.
49:14Et en haut à gauche, le cumul par équipe.
49:18Avec l'équipe de France.
49:20Donc 3ème de cette qualification.
49:23Ça ne devrait pas changer.
49:25Même s'il reste d'autres dossards.
49:27Ce que je vous propose, messieurs, c'est d'entendre Jules Chappaz.
49:30Première réaction au micro de Tom Trichereau.
49:32C'est en direct de Trondheim.
49:36Juste un petit moment.
49:38On parlait de ces conditions changeantes.
49:40C'était assez piégeux.
49:41Et vous, vous avez fait un temps super finalement.
49:44Franchement, je me suis régalé.
49:46C'était trop bien.
49:47Je n'ai pas senti les conditions.
49:49Je trouvais que la piste était vraiment bien préparée.
49:51Ils ont salé hier.
49:52Enfin ce matin.
49:53Et il y a une toute petite mèche par-dessus.
49:55Mais franchement, je me fais vraiment plaisir.
49:57Et voilà.
49:58Maintenant, il n'y a plus qu'à.
49:59Je suis en bonne forme.
50:01Je pense que c'est vraiment notre gros objectif avec Richard.
50:03Notre gros objectif de la saison.
50:05Moi, je suis content.
50:06Je lance bien ma journée.
50:07Mais maintenant, la journée va être longue.
50:09C'est dans plus de 3 heures la finale.
50:11Donc il va falloir bien faire une bonne récup.
50:13Bien manger.
50:15Bien se reposer.
50:16Et repartir au chauffe en pleine forme.
50:18Et après, on verra ce qui peut se passer.
50:20Ça va être quoi le programme, Lucas ?
50:22Justement, il a touché un peu du doigt, de la bouche.
50:25Jules ?
50:26Alors là, comme il dit, il y a pas mal de temps.
50:28Donc c'est un temps à bien gérer.
50:30Parce que c'est le temps important pour avoir la meilleure récup possible.
50:33Donc il va partir faire une petite récup active d'abord.
50:35Donc skiotter ou trottiner un petit peu.
50:39Ensuite, il va passer.
50:42Déjà, tout de suite après la qualif, le premier truc important, c'était de se changer.
50:46Comme on l'a vu, il était au sec.
50:48Surtout dans ces conditions.
50:50Ensuite, il va skier un petit peu active pour récupérer.
50:53Et ensuite, on a les kinés qui rentrent en jeu.
50:55Où on va faire un peu des massages.
50:57Des massages drainants.
50:58Des mobilisations.
51:00Pour ensuite avoir un temps plus calme.
51:03Pour laisser retomber un petit peu la pression.
51:05Et ce moment là.
51:06Et avant de justement se relancer à nouveau.
51:08Et se réchauffer.
51:09Une heure en général avant les phases finales.
51:11Juste pour les gens qui nous regardent, Lucas.
51:13Plus de récupération sur ce modèle de team sprint mondiaux.
51:17Que ce qu'il y avait en individuel pour vous.
51:19Lorsque vous avez enchaîné qualif et phase finale.
51:21Ouais.
51:22Alors je n'ai pas les horaires exacts en tête.
51:23Parce que ça peut changer.
51:24Mais il me semble que c'est plus long.
51:26Et comme il avait l'air de dire Tchoup.
51:28Ça a l'air...
51:30Tchoup c'est Jules par exemple.
51:32Je sais que je ne l'ai pas titillé.
51:33Mais c'est son surnom.
51:35Mais du coup, Jules il disait que c'était assez long.
51:37Et là on voit Wang avec le neige.
51:40Ouais ça va.
51:41C'est beau.
51:42J'ai parlé de l'équipe chinoise tout à l'heure.
51:44Wang c'est un super athlète de Chine.
51:46Qui fait des grosses coupes du monde.
51:49On voit que c'est serré derrière.
51:51Ça s'empile quand même.
51:52Rappelons quand même que...
51:57Que la France est toujours en 3ème position.
51:59J'ai regardé les temps individuels.
52:00Mais sur mon écran, je n'ai plus les bons temps.
52:02Alors c'est pas grave.
52:04On a les Suédois quand même en 12ème position.
52:07Et la Chine qui a cherché une qualification provisoire sur le fil.
52:12Il va falloir attendre.
52:16Ce serait beau.
52:18Finalement il y a quand même de beaux écarts au cumul.
52:21L'Italie finalement derrière les Polonais en 7ème position en 11 secondes.
52:24Il va falloir compter sur les qualités de Pellegrino.
52:30A se replacer, être bien joueur.
52:32Et on sait que c'est au contact qu'il est le meilleur de toute façon.
52:35En plus, lui pour le coup, ça l'avantage quand même beaucoup ses conditions.
52:38Puisque ça sera sans doute une dernière ligne droite avec beaucoup de rythme à mettre.
52:42Et lui, il sait en mettre du rythme.
52:44Et il est très fort en alterne aussi.
52:46Donc dans les bosses, ça peut aller vite.
52:56Les derniers dossards qui en terminent avec l'Islande.
53:00Notamment qui terminera loin aux côtés des Coréens.
53:04Là on est avec les Irlandais.
53:06Tiens, un carton jaune, Lucas.
53:09Pour le Slobène.
53:11Alors on n'a pas vu ce qui s'est passé.
53:13Mais qu'est-ce qu'on peut...
53:15On n'a pas le droit de reprendre des pas de skate notamment.
53:19Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui ce soit la faute.
53:22Il a peut-être fait une faute dans un changement de trace.
53:25Si on fait trop de changements de trace, on peut avoir un carton.
53:28Si on change de trajectoire.
53:32Ou peut-être simplement qu'il n'a pas vu une entrée de zone.
53:35Parce que quand il y a des traces, on n'a pas le droit de faire de pas tournant tout court.
53:38Et peut-être que là les traces se sont un petit peu dégradées.
53:40Et il n'a pas vu qu'il était à l'entrée de traces.
53:42Je ne sais pas du tout.
53:44C'est le modèle football, Lucas, ces cartons jaunes.
53:46Lorsqu'on en a un deuxième, on est disqualifié ?
53:49Ou il y a d'autres alternatives ?
53:51C'est ça, c'est le modèle football.
53:53Deux cartons jaunes égale disqualification.
53:56Très simple.
53:58Est-ce qu'on se les traîne ces cartons jaunes en Coupe du Monde ?
54:00En Coupe du Monde, oui.
54:02Si on prend un carton sur la première Coupe du Monde, on se le traîne tout l'hiver.
54:05Mais à l'exception des Mondiaux, où les cartons sont remis à zéro dès la première course des Mondiaux.
54:11C'est pour ça qu'il n'y a pas d'athlète avec des cartons.
54:14Au Mondiaux.
54:16Tu es un adepte des cartons, toi ?
54:18Non, moi j'en prends très peu.
54:21Je discipline les changements de traces.
54:25Ce qui est bon à savoir, c'est qu'on ne peut pas racheter les cartons des autres.
54:30C'est vrai qu'il y a peu de disqualifications.
54:34Globalement, c'est assez rare.
54:37Après, on a vu que ça a été beaucoup plus strict sur les dernières Coupes du Monde, avant les Mondiaux.
54:43Je ne sais pas si c'est une volonté de la FISE.
54:45Il peut aussi y avoir des obstructions.
54:47Pas en qualif, mais sur les phases finales.
54:49Si on accroche ou on gêne un adversaire, on peut être sous le coup d'un carton.
54:55On peut même être ranked last, classé en dernier.
55:01C'est ce qui est arrivé plusieurs fois, notamment à Pellegrino et à Even Nortug, sur les deux dernières Coupes du Monde de sprint.
55:08J'ai l'impression que tu me parles de deux garçons qui ne sont pas les plus réputés pour être les plus propres à la confrontation directe.
55:17C'est vrai que c'est deux gars dont on se méfie.
55:21On sait qu'ils sont un peu dirty dans ce sens-là.
55:25Ils ont tendance, s'ils se sentent un peu en danger, à aller sur la personne qui est en train de le doubler.
55:32Maintenant, c'est pénalisé.
55:39C'est plutôt une bonne chose.
55:41Ça nous rappelle, Alban, ce qui s'est passé en Compagnie Nordique.
55:44C'est vrai que j'avais aussi cette image en tête.
55:47Cette dernière ligne droite, c'est toujours compliqué.
55:52Là, on est à l'entrée des sapinettes.
55:55Là, il y a des juges.
55:57Il y a des gens qui sont là pour juger.
55:59La règle de base, c'est qu'on n'a pas le droit de changer.
56:01On peut changer avant l'entrée des sapinettes.
56:05C'est-à-dire que la ligne droite d'arrivée, on le voit.
56:07Il y a des petites branches de sapin qui permettent de délimiter des couloirs,
56:11que ce soit en classique ou des traces en classique.
56:14Il y a quand même les traces.
56:15C'est lisible.
56:16En skating, il n'y a rien.
56:17Il n'y a pas de traces.
56:19On a besoin de les matérialiser avec ces sapinettes.
56:22À partir de là, on voit très nettement là où elle démarre.
56:26À partir de cet endroit-là, on n'a plus le droit de se décaler et de changer de couloir.
56:29En tout cas, s'il y a un autre athlète derrière nous, pour ne pas le gêner.
56:34Après, le jeu, c'est de pouvoir se placer au bon endroit, au bon moment, à l'entrée du couloir
56:39pour pouvoir potentiellement gêner avant l'entrée du couloir un athlète qui serait derrière
56:44ou éviter ou prendre la meilleure ligne de toute façon.
56:47Là, c'est vrai qu'on a eu un petit coup d'œil.
56:51Entre l'Impartheur, l'Autriche et le Japon sur le relais,
56:55notamment en mixte, en combinaison nordique, plutôt dans la semaine.
57:01C'est l'équipe d'Haïti qui était alignée, qui était masculine.
57:07Ils ne seront pas sur ces finales.
57:11Ça va passer pour la Chine, très clairement.
57:14On attend, ce seront les derniers qualifiés.
57:16Dans quelques instants, vous voyez le petit Q à droite de chaque ligne.
57:20C'est pour ceux qui sont désormais qualifiés.
57:22On attend les derniers concurrents.
57:24C'est pour ça qu'il y a toujours un doute.
57:28Même si bien entendu, le Portugal ne viendra pas prendre la place de qualification
57:33pour les Chinois qu'on retrouvera en 15e position tout à l'heure.
57:39Avec le dossard portugais qui en termine, Felipe Cabrita.
57:48L'Espagne aussi qui a fait de belles qualifs.
57:51Oui, ils ont deux jeunes athlètes qui sont vraiment rapides sur les qualifs en classique.
57:56Ils ont fait un super début d'hiver où ils passaient les qualifs en classique.
58:00C'est assez nouveau pour eux.
58:02Ils ne les passaient pas ric-rac.
58:04Ils les passaient dans les cinq meilleurs.
58:07Donc ils avaient une belle équipe.
58:09Le classement de cette qualification masculine avec la Norvège,
58:12grâce à Johannes Klebe, notamment, sur son deuxième relais qui vient prendre la tête.
58:16L'équipe de France est troisième.
58:18Elle se lancera en première ligne.
58:20On le rappelle également de l'équipe féminine en super 9e position
58:24avec Mélissa Gall et Léna Quintin.
58:26On aura donc nos deux équipes françaises pour la phase finale.
58:29Et ça, on est ravis.
58:31On est plus que ravis même.
58:32Théo Barbier de Viquille, bien sûr.
58:34Venez me rejoindre tous les trois en plateau avec vos compagnons,
58:38notamment Lucas et Alban.
58:40On va pouvoir débriefer tout ça.
58:42On va pouvoir se préparer également pour la course.
58:43Et puis, on fera aussi un tour du côté du bilatlon.
58:45On rappelle qu'il y a eu une médaille d'or,
58:47le titre de championne du monde pour les juniors en relais.
58:51Ce matin, on prendra le temps d'en reparler et de vivre surtout le podium.

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