• avant-hier
[#LeCanapéRouge] Angélique Ngoma, Secrétaire Générale du PDG

📱066441717 📞 011775663

̂ :

🔗 https://lc.cx/9dgPhl

#GMTTv
#GMT
#Gabon

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Mesdames, Messieurs, bienvenue sur le canapé rouge de Gabon Media Time, votre rendez-vous
00:22incontournable pour décrypter les enjeux politiques et sociaux du Gabon.
00:26Aujourd'hui, nous recevons Angéline Goma, députée à l'Assemblée nationale et secrétaire
00:31générale du Parti démocratique gabonais, ancienne membre du gouvernement de 1997 à
00:362012.
00:37Elle a marqué l'histoire en devenant la première femme ministre de la Défense au
00:42Gabon.
00:43Au fil des ans, elle a occupé de nombreuses responsabilités ministérielles, notamment
00:47dans les domaines de la santé, des affaires sociales, du travail, de la condition féminine
00:53et de la solidarité nationale.
00:55Son parcours témoigne d'un engagement constant en faveur du développement, de la coopération
01:01internationale et de la promotion des droits des femmes.
01:03Alors que le Parti démocratique gabonais traverse une période de refondation et de
01:10recomposition politique, Angéline Goma, en tant que secrétaire générale du Parti,
01:15joue un rôle clé dans la redéfinition de la ligne politique et dans sa capacité à
01:21retrouver sa place sur l'échiquier national.
01:25Dans un contexte marqué par les luttes internes, la restructuration du Parti démocratique
01:32gabonais et l'élection présidentielle du 12 avril 2025, notre invitée viendra nous
01:38apporter son éclairage sur l'avenir du PDG, ses reformes et les défis de la transition
01:45politique en cours.
01:47Madame Angéline Goma, bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:51Merci de me convier à cet échange qui, pour moi, me donne l'opportunité de partager
02:01un certain nombre de préoccupations ou d'attentes et aussi d'orientations avec les populations
02:09gabonaises.
02:11Très bien, comme il est de coutume sur le canapé rouge, la première question que je
02:16vais vous poser est celle de savoir comment vous portez en cette période de transition
02:22politique au Gabon.
02:24Je me porte bien, comme une Gabonaise prompte à apporter sa modeste contribution à la
02:32reconstruction de notre beau pays, le Gabon.
02:36Le PDG est actuellement divisé en deux factions, notamment entre votre camp, dirigé par Bled Bembe,
02:46et celui d'Ali Agba Onanga Yobege.
02:49Comment expliquez-vous ces dissensions et quelle est votre position sur cette crise
02:55interne ?
02:56Je m'en voudrais de laisser prévaloir cette forme de question, je voudrais tout simplement
03:03donner l'opportunité aux populations gabonaises et même au-delà de se remettre en mémoire
03:10les événements que nous avons traversés depuis le 30 août 2023.
03:15A cette date bien précise, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais,
03:21le distingué camarade président, a été mis en résidence surveillé.
03:26Il s'avère que dans les statuts qui étaient les nôtres à cette époque, aucune disposition
03:32n'était prévue quant au fonctionnement de notre parti.
03:36C'est ainsi que le secrétaire général adjoint à l'intérimaire, assurant l'intérim du
03:43secrétaire général, a trouvé juste et d'ailleurs judicieux de convoquer non seulement le comité
03:50permanent du bureau politique, mais aussi le conseil consultatif des Sages et le bureau
03:56politique, pour mettre en place un bureau transitoire afin d'assurer la fonctionnalité
04:03de notre parti.
04:04Parce qu'il faut le dire, l'avènement du coup de libération n'a pas dissous les
04:09partis politiques, en d'ailleurs déçus plutôt les tendances majorité et opposition,
04:15laissant ainsi, dans le respect de la démocratie, les partis politiques ou toute autre forme
04:20d'association s'exprimer librement.
04:23Mais nous avons traversé cette étape extrêmement difficile pour la vie de notre parti.
04:29C'est donc ainsi que le secrétaire général intérimaire, avec les instances que j'ai
04:35citées tantôt, a mis en place un bureau intermédiaire, pour ne pas dire transitoire,
04:41qui avait pour mission principale d'assurer le fonctionnement quotidien du parti, d'assurer
04:48la phase conclusive des assises d'autocritique et de refondation de notre parti, et bien
04:54évidemment la dernière qui consistait à organiser un congrès, et c'est ce que nous
05:01avons fait le 30 janvier 2025.
05:04Est-ce que ce congrès était inclusif ? Qu'est-ce qui justifie la prise de position de l'autre
05:12faction ?
05:13La inclusivité de toute chose est l'implication de tous dans le respect de la norme, et il
05:19s'avère que durant la phase de transition, les membres de la transition ont jugé nécessaire
05:25de repartir aux fondamentaux, et ces fondamentaux, contenus dans les statuts de 2008, qui ont
05:32permis de fonctionner durant la phase, et les statuts de 2008 dans ces articles disposent,
05:39que c'est le bureau politique qui convoque le congrès extraordinaire, et c'est ce qui
05:44s'est passé le 29 janvier, le bureau politique du parti démocratique gabonais s'est réuni
05:51et a pris la résolution de convoquer le congrès extraordinaire.
05:55Dans la vie et dans l'analyse, il y a un choix, ou alors on se dit que tout est fini,
06:01que tout est perdu pour nous, ou alors on pense que tout de même, ce parti fondé par
06:07Omar Bongo Ndimba, un 12 mars 1968, dans la province de Loguélolo, mérite tout de
06:15même d'avoir sa place sur l'échiquier national.
06:19Au-delà de ce que l'on peut dire, au-delà de ce que l'on peut faire, n'oublions pas
06:24l'histoire, nous parlons de 1968, entre 1960 et cette date, notre pays a été confronté
06:33à une bousculade extrême, ayant entraîné même un coup d'état, avec des dissensions
06:38où les Gabonais avaient du mal à se parler, le parti démocratique gabonais ayant vu le
06:44jour était le creuset de l'unité nationale, que l'on soit du nord, du sud, de l'est
06:50à l'ouest, ou du centre, on avait l'opportunité de se retrouver au sein de ce parti.
06:55Mais oui, comme dans toute évolution, même dans la vie humaine de chacun d'entre nous,
07:00il y a des moments où on peut enregistrer des ruptures, où on peut enregistrer des
07:06moments de remise en question, et n'oublions pas la prophétie de notre président, qui
07:12avait dit ceci, je cite, « Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que
07:18nous sommes en train de faire, un jour viendra où il nous sanctionnera ».
07:22Et nous constatons, oui, qu'au sein du parti démocratique gabonais, la perfection n'existant
07:28pas de ce monde, nous avons peut-être, à certains moments, posé des actes qui aujourd'hui
07:34nous ont conduit à la situation que nous avons traversée.
07:37Alors nous acceptons de nous remettre en cause, et c'est en toute humilité, en toute
07:43simplicité, que nous avançons, et que nous avons à un moment donné demandé pardon.
07:48Pardon aux militants du parti démocratique gabonais pour ne pas avoir honoré les engagements
07:55et pris pardon au peuple gabonais pour avoir traversé cette situation, parce que si la
08:02chose s'était déroulée correctement, on n'aurait pas connu le coup de libération.
08:06Et c'est parce que le président de la transition nous invite tous à reconstruire ce pays,
08:13le Gabon, que nous pensons que nous avons aussi un peu à apporter pour remettre correctement
08:19sur les rails ce pays, le Gabon, en apportant modestement notre contribution pour faire
08:25avancer notre pays.
08:27Très bien, alors est-ce qu'au final un retour à la maison est possible pour les dissidents ?
08:36Je ne sais pas ce que l'on entend par dissidents, à partir du moment où le parti démocratique
08:43gabonais a un siège, et que dans toute famille politique, comme je vous le disais tantôt,
08:50il peut y avoir des préoccupations.
08:52D'ailleurs, notre président fondateur aimait dire qu'il y a la place pour tout le monde
08:57dans la maison du père.
08:59Notre dévise nous invite d'ailleurs, dialogue, tolérance et paix.
09:05Les militants du parti démocratique gabonais, confrontés à quelques difficultés, que
09:10ce soit liées à notre fonctionnement ou à leur positionnement au sein du parti, savent
09:17pertinemment ce qu'il y a à faire, parce qu'il y a un homme hiérarchique à respecter
09:22bien évidemment, mais que nous restons ouverts à l'échange, au dialogue.
09:27D'accord.
09:28Votre récente désignation en tant que secrétaire générale du parti intervient dans un contexte
09:34de refondation.
09:35Quelles sont les principales réformes que vous souhaitez mettre en place pour redynamiser
09:39le PDG ?
09:40Le parti démocratique gabonais, comme nous aimons à le dire, est une lourde machine
09:47composée d'hommes et de femmes de tout âge, engagés et déterminés à défendre
09:54les idéaux de ce parti et à jouer modestement leur rôle dans l'essor de notre pays, le
10:01Gabon, avec leur qualité, avec leurs défauts, mais avec ceci de particulier, l'amour de
10:08leur pays.
10:09Notre parti a organisé des assises d'autocritiques sur l'ensemble du territoire national à
10:17la suite du coup de libération, donnant ainsi l'opportunité aux militants, quelle que
10:22soit leur zone de résidence, à Zézélé, à Makatamangoi, à Mimongo, à Mayumba, à
10:29Ndindi, à Kulamoutou et autres, sur l'ensemble du territoire, à donner leur lecture de
10:36la vie du parti, parce que quand on chute, c'est que forcément, il y a quelque chose
10:42qui ne va pas.
10:43Mais le plus important est de prendre la décision de se relever et c'est ainsi que la phase
10:48critique organisée le 16 mars 2024 a donné quelques orientations aux dirigeants du parti
10:55démocratique gabonais pour mettre au centre de nos préoccupations nos militants, pour
11:01mettre au centre de nos préoccupations l'échange, pour mettre au centre de nos préoccupations
11:07la base.
11:08C'est donc sur la base de ces orientations qu'un certain nombre d'éléments ont été
11:13mis en œuvre, que durant la phase transitoire, une charte a été prise, comme je vous l'ai
11:19dit tantôt, basée sur les statuts de 2008, mais aussi de 2003, et que nous avons pu élaborer
11:26une feuille de route à 20 points.
11:28Certains de ces points ont pu être mis en exécution, mais le plus gros, c'est bien
11:33évidemment l'organisation de ce congrès extraordinaire le 30 janvier 2025.
11:40Maintenant, dans les réformes, oui, il y a des réformes.
11:43Nous devons nous ouvrir.
11:45Ces réformes vont dans le sens de la modification déjà de nos textes, parce que nous sommes
11:52dans une société normalisée, et que pour toute structure, notamment politique comme
11:57la nôtre, il faut des statuts et un règlement intérieur, une charte de valeur par exemple,
12:04et ce sont ces éléments qui servent de guide au parti démocratique gabonais.
12:08Avant le congrès du 30 janvier et après le congrès du 30 janvier, le PDG a enregistré
12:15des départs.
12:16Certains militants dénoncent une trahison du parti envers ses principes fondateurs.
12:22Que répondez-vous à ces accusations et comment comptez-vous restaurer l'unité du PDG ?
12:30J'essaie de comprendre qu'est-ce qu'on entend par trahison, qui avons-nous abandonné
12:37au bord de la route, qui avons-nous trahi en l'état actuel des choses.
12:44Quand en 1968 le PDG a vu le jour, c'était le parti unique, il était le creuset de l'unité
12:53nationale.
12:54Ça a pu intégrer l'ensemble des cadres dirigeants, c'était le parti de masse, pour
13:03qu'à l'intérieur on puisse asseoir des stratégies et douanes qui concourent au développement
13:08de notre pays, quelle que soit la classe sociale, en apportant des infrastructures
13:14ici et là, en assurant le développement du nord, du sud, de l'est à l'ouest de
13:19notre pays, le Gabon, puis est arrivé le vent de l'est, ce vent de l'est qui a fait
13:24en sorte que l'on puisse revoir la lecture politique de nos états en nous réouvrant
13:31au multipartisme.
13:33Pendant un moment, oui, il y a eu des réticences.
13:36Oui, notre président fondateur s'était replié à cela, non pas qu'il était contre,
13:41puisque c'était un chantre du dialogue, mais parce qu'il craignait les affres de
13:46la réouverture en mémoire de ce que nous avons traversé durant les années 60.
13:51Mais sa sagesse a pris le dessus, donnant ainsi la possibilité à notre pays de repartir
13:59sur la voie du multipartisme.
14:01La politique a un coût, la politique a un prix, et c'est peut-être ce prix que nous
14:07avons payé durant ces années, parce qu'il fallait assurer la stabilité de notre pays
14:13tout en maintenant notre place sur le plan international, dans le concert des nations.
14:18Nous avons peut-être, par nos attitudes, nos comportements, mis à l'écart les préoccupations
14:25du peuple gabonais, nous n'avons peut-être pas suivi un certain nombre de choses, encore
14:31quand vous regardez les textes du parti démocratique gabonais, rien n'est à l'encontre de l'évolution
14:37de notre pays.
14:38Déjà dans le petit livre vert en 1977, notre président fondateur se préoccupait de la
14:44préservation de l'environnement, donc c'est déjà dire qu'on était avant-gardiste sur
14:50un certain nombre de choses, mais nous sommes des humains, comme je l'ai dit tantôt, avec
14:54nos défauts et nos qualités.
14:56Aujourd'hui, il n'est pas question pour nous de nous déjuger, de jeter la pierre à d'autres,
15:02mais plutôt, dans le cadre d'un engagement collectif, d'assumer notre part de responsabilité
15:10et de nous dire que nous avons chuté, nous sommes tombés, nous devons pouvoir nous nourrir
15:16de nos expériences, de ce que nous avons vécu, pour ne pas commettre les mêmes erreurs,
15:22autant pour le fonctionnement de notre parti que pour notre engagement pour un Gabon sain,
15:28pour un Gabon prospère, pour un Gabon uni.
15:31Et donc, nous apportons aux côtés de ce que la transition est en train de faire.
15:36Il faut être réaliste, il faut regarder l'avenir en face.
15:40Le changement, ce n'est pas simplement à l'autre qu'il faut le demander, mais c'est
15:44aussi à soi-même.
15:46Donc, admettre que le parti démocratique gabonais, le 7 septembre 2023, avait pris l'engagement
15:54de soutenir le CTRI, au vu de ce qui commençait à se faire, au vu de ce qui se fait.
16:01Quand tu reconnais que tu t'es arrêté à un moment donné du chemin et que ce que tu
16:07as fait a certainement causé du tort aux uns et aux autres, il faut saluer ce que l'on
16:13apporte en plus.
16:15La critique est bonne, mais l'art est souvent aisé.
16:18Et ce qui nous importe, c'est le développement de notre pays, le Gabon.
16:23Ce qui nous importe, c'est de vivre ensemble des Gabonaises et des Gabonais.
16:28Ce qui nous importe, c'est notre ouverture à la communauté internationale et de démontrer
16:34en toute foi, en toute honnêteté et en toute sincérité la volonté qui est la nôtre
16:40d'accompagner les autorités du CTRI, parce que nous voyons ce qui se fait pour le Gabon,
16:46parce que nous voyons les améliorations qui sont à apporter, parce que nous avons accepté
16:51de reconnaître nos erreurs.
16:52Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous parlons du PDG dans l'air du temps.
16:58Il y en a qui reprochent au PDG de soutenir les militaires qui ont débarqué le PDG du
17:07pouvoir ?
17:08Vous savez, ce qui est arrivé, à moins d'avoir un voile sur le visage, ce qui est
17:16arrivé, c'est nous qui avions le pouvoir.
17:18Si nous étions aussi bons, aussi parfaits que ça, si nous étions aussi nettes que
17:25ça, est-ce que vous pensez que cette situation aurait pu subvenir ?
17:28Nous avons connu des soubresauts, oui, en 1990, c'était difficile pour nous.
17:34Il a fallu la sagesse, la compréhension des autorités, mais aussi des militants
17:40du Parti démocratique gabonais.
17:43Nous avons observé un profit bas.
17:45Vous me direz que la politique, c'est certainement la technique, la tactique et la stratégie.
17:51Oui, nous le savons, mais pour qui on le fait ? Pour le peuple gabonais ? Et à défaut
17:56de se braquer, pour quelles raisons devons-nous nous braquer ?
18:00C'est comme on le dit dans nos traditions, vous aviez l'enclume entre les mains.
18:04L'enclume, chez nous, est un trésor, vous l'avez et vous le perdez, et vous voulez
18:09accuser qui d'autre si ce n'est vous-même ?
18:12Et d'ailleurs, dans nos traditions, dans nos familles, quand il y a un problème, qui
18:17on accuse chez les matrilinières ? C'est l'oncle maternel, parce que c'est de lui
18:22que ressort l'autorité de la famille, on ne voit pas quelqu'un d'autre.
18:27Et l'oncle ne se déjuge pas de sa responsabilité, il lui revient plutôt de comprendre les
18:34origines et d'apporter des solutions.
18:37Et comme nous sommes ouverts au peuple, et comme nous sommes aussi attachés à notre
18:42culture, et parce que notre ambition, c'est d'abord notre pays, oui, nous nous soumettons
18:48à ce qui se passe, oui, nous comprenons, et nous allons occuper notre place, rien que
18:54la place qui est celle du Parti démocratique gabonais, sans jeter la pierre à qui que
18:59ce soit, sans rejeter qui que ce soit, mais nous demandons tout simplement aux uns et
19:04aux autres de bien se regarder aussi, de bien voir dans chacun d'entre nous ce que nous
19:11pouvons tous apporter.
19:12Notre hymne national nous y invite tous, sans exclusion, et c'est parce que nous avons été
19:19appelés dans l'inclusivité, que les militants du Parti démocratique gabonais sont là, maintenant.
19:27Parlons de démission, le Parti démocratique gabonais est ouvert à tous, l'emblème est
19:33représenté par la main, l'emblème de notre parti c'est tout un symbole d'unité, de
19:41cohésion, de liberté, de compréhension, de complémentarité.
19:45Et à partir de ce moment, ceux qui sont arrivés, sont arrivés, ceux qui estiment qu'ils ne
19:50sont plus en phase avec le Parti démocratique gabonais, démissionnent, mais en toute simplicité,
19:57parce que le Parti appartient à ses militants, ce sont ses militants qui portent, qui posent
20:04des actes.
20:05Ont-ils posé des actes sains ? Ont-ils posé des actes contraires au vivre ensemble ? Alors
20:12l'histoire de notre pays nous le dira, et d'ailleurs, c'est l'occasion pour moi de
20:18vous dire que présentement, depuis les événements que nous traversons, le Parti démocratique
20:24gabonais enregistre près de 4 500 nouveaux adhérents, nouveaux, sans compter ceux qui
20:30bien évidemment réactualisent leurs fiches.
20:33Nous comprenons que les gabonais puissent ne plus être en compréhension, en complémentarité
20:41avec les idéaux du Parti démocratique gabonais qui n'ont pas changé, c'est servir le
20:47peuple, c'est être à côté du peuple, c'est le dialogue, c'est la tolérance et c'est
20:54la paix.
20:55Nous sommes aujourd'hui en situation difficile, oui, nous n'avons plus l'approche matérielle
21:01et financière qui était la nôtre, mais il y a une chose que nous n'avons pas perdue.
21:06Pour ceux qui sont restés au PDG, c'est la fidélité, c'est la loyauté, c'est l'engagement,
21:13c'est le respect des responsabilités, parce qu'on vient dans un parti, non pas pour être
21:19à la recherche de quelques responsabilités que ce soit, mais parce qu'on pense que l'on
21:24peut y apporter, mais qu'on peut aussi s'enrichir de ce que le Parti démocratique présente
21:30et comme aimaient à le dire certains de nos responsables politiques, s'engager c'est du
21:35donnant-donnant, tu apportes ce que tu as et ce que tu sais et le parti met à ta disposition
21:42ce qu'il peut avoir.
21:44Très bien. Le PDG par la voix de son vice-président Paul Dioghenba avait annoncé sa participation
21:52à toutes les élections à venir, sans écarter l'éventualité d'une candidature à la présidentielle
21:57du 12 avril 2025. Qu'est-ce qui explique ce changement de cap alors que votre formation
22:03politique se présentait récemment comme un soutien aux nouvelles autorités de la transition ?
22:09Nous n'avons nullement changé de cap, nous sommes fidèles à nos engagements et il a été
22:16dit que toutes les élections sont ouvertes, qu'elles soient présidentielles, législatives
22:22ou locales et le moment venu en ce qui concerne l'élection présidentielle, le Parti démocratique
22:28gabonais donnera sa position, elle s'engagera en politique, elle s'engagera pour défendre
22:34la position qui est la sienne. On nous reproche de saluer et d'apprécier ce qui se passe
22:40autour de nous. Oui, nous voyons que notre pays, le Gabon, est dans le sens de l'évolution,
22:46dans le sens des avancées tracées, dans le sens des avancées améliorées. Et pourquoi
22:53voulez-vous que l'on soit contre ça ? Et oui, il y aura, le Code électoral le dit,
22:58il y a 145 postes de sièges de députés, il y a des sièges de sénateurs. Oui, nous nous préparons
23:05en tant que force politique pour être présente et occuper la place qui sera la nôtre, dans le
23:12respect, en toute simplicité et en toute humilité. Face à la montée de nouvelles forces politiques et
23:19à la volonté de rupture exprimée par une partie de la population, volonté qui a d'ailleurs été
23:25explicite et explicitée par les conclusions du dialogue national qui appelaient à la suspension,
23:33ou alors à la suspension pendant cinq ans du Parti démocratique gabonais, peut-il encore,
23:40enfin le PDG peut-il encore prétendre jouer un rôle majeur dans le paysage politique aujourd'hui ?
23:45Mon passage au ministère de la Défense nous fait comprendre que c'est le terrain qui guide la
23:52manœuvre. Au-delà de tout ce que l'on peut dire et de tout ce que l'on peut faire, les Gabonaises et les
23:59Gabonais seront emmenés au moment du vote à apprécier les candidats, les personnes qui pour
24:07elles sont à même de défendre leurs intérêts. Mais ce qu'il faut aussi dire déjà, c'est que le
24:14Parti démocratique gabonais s'inscrit dans une ouverture. Nous nous sommes adaptés en 1990 avec
24:22le retour au multipartisme. Nous nous adaptons aux positions qui sont les nôtres, en sachant bien
24:30évidemment mettre en avant l'intérêt que nous avons pour notre pays le Gabon. Le Parti démocratique
24:38gabonais n'est pas un parti fermé aux évolutions. Hier, dans le cadre de nos statuts, si le président
24:45de la République est du Parti démocratique gabonais, il était du fait le candidat naturel à l'élection
24:53présidentielle. Aujourd'hui, le président de la transition n'est pas le militant du Parti
25:04démocratique gabonais. Donc nous avons modifié nos textes pour nous adapter à la donne actuelle.
25:11C'est ce qui est d'ailleurs, entre autres, ressort du congrès extraordinaire que nous avons tenu le
25:1730 janvier 2025. Un congrès qui a vu la participation des statutaires contenus dans les statuts de 2008,
25:26qui sont les statuts qui nous ont servi de base. Des délégations sont venues de l'intérieur du
25:32pays pour y assister. Les membres du bureau politique y ont assisté. Vous comprenez avec
25:38moi que dans la phase de la transition, qui est la nôtre, traversant des moments troubles et une
25:44transition saluée par la communauté tant nationale qu'internationale, et d'ailleurs dans certains
25:50organismes internationaux, le lexique international va changer. Parce qu'on parlera maintenant de
25:56transition, et notamment celle du Gabon, comme celle qui n'a pas enregistré une seule goutte de
26:02sang, ou sans effusion de sang, ou il n'y a pas eu de casse. C'est un exemple. Et pourquoi voulez-vous
26:08que le Parti démocratique gabonais soit en marge de cette adaptation ? Oui, nos statuts vont être
26:14adaptés à ce que la base souhaite, et que déjà nous avons apporté des modifications. Hier encore,
26:21les secrétaires nationaux étaient chargés de l'animation politique des provinces. Aujourd'hui,
26:27c'est le secrétaire provincial qui lui vit au quotidien les réalités de notre pays qui va se
26:34charger de l'animation politique au sein de notre province. Laissez-nous le temps de nous adapter,
26:40de nous retourner. Laissez-nous le temps de nous ouvrir, mais nous le démontrons déjà. Pour nous,
26:45l'OCTR n'est pas considéré comme les bourreaux du Parti démocratique gabonais. Quand on leur
26:51attache à la prophétie de notre président fondateur, on se dit tout simplement que c'est
26:57certes un mal parce que nous avons perdu le pouvoir, mais c'est nécessaire pour le Parti
27:02démocratique gabonais, et nécessaire pour notre pays le Gabon, pour nous permettre d'avancer et
27:08avoir une autre lecture de l'évolution de notre pays le Gabon. Ce que nous retenons,
27:14nous sommes avant tout gabonaises et gabonais. Nous voulons nous servir de ce qui s'est passé
27:24et qui n'a pas marché pour nous améliorer, et je puis vous assurer que nous sommes convaincus de
27:31engager à cela. C'est vrai que quand on est fautif, malgré la bonne volonté que l'on peut
27:38démontrer, il est difficile que l'on se comprenne. Mais le Parti démocratique gabonais n'invite pas
27:44ses militants à se mettre dans la rue. Pour quelles raisons ? Le Parti démocratique gabonais
27:50n'invite pas ses militants à être contre les autorités actuelles. Pour quelles finalités
27:57on le ferait ? Le Parti démocratique gabonais tend la main en disant « nous sommes là,
28:02nous sommes aussi des gabonaises et des gabonais comme les autres ». Dans ce que nous avions fait
28:08à l'époque, il y avait des gouvernements de large ouverture, de large consensus. Dans
28:15les responsabilités administratives, il n'y avait pas que des gabonais issus du Parti démocratique
28:22gabonais. Il y avait tout le monde. Mais seulement l'histoire nous enseigne qu'en cela,
28:26on fait deux fois confiance à tout le monde. On ne sait pas qui vous trahira. Mais nous disons
28:33simplement que nous vivons notre histoire et que nous rentrons dans la nouvelle histoire du Parti
28:39démocratique gabonais, aux côtés des autres gabonais. Notre histoire, c'est le président
28:46fondateur. Notre histoire, c'est le distingué camarade président. Notre histoire, c'est le
28:52président du Parti démocratique gabonais. C'est donc parler de l'évolution du Parti à nos jours,
28:58avec les différentes étapes, avec les différents événements que nous avons connus, sans nous
29:03renier, sans rejeter. Mais c'est parce que le Parti démocratique gabonais appartient à ses
29:09militantes et militants. C'est aussi notre part d'héritage. Et c'est parce que nous voulons que
29:15ce Parti démocratique gabonais se reconstruise, réévolue, ait toujours sa place au niveau de
29:21l'échiquier national, que nous avons accepté de nous relancer, que nous avons accepté cette
29:28résilience, que nous avons accepté de nous remettre en cause pour le bien de chacun d'entre nous.
29:35Vous dites que le CTRI n'est pas le bourreau du Parti démocratique gabonais. Le dire donne
29:42du grain à moudre à ceux qui taxent le CTRI. D'être une aile du PDG, on entend par exemple des
29:52acronymes CTRI, PDG, que reprenez-vous ? C'est de la distraction pure et simple. Un parti doit
30:00avoir un projet. Un parti doit avoir un programme. Et quand nous allons sur le terrain, nous parlons
30:07de notre pays le Gabon et nous parlons du Parti démocratique gabonais. Nous ne parlons pas d'autres
30:13choses. Nous parlons de nos faiblesses et nous parlons aussi de nos forces. Et ce sont nos
30:18faiblesses que nous voulons améliorer. Que chacun qui veut apporter sa contribution vienne avec des
30:26propositions concrètes, du haute-toit pour que je m'y mette. Est-ce la solution pour l'évolution
30:32de notre pays le Gabon ? Nous pensons que nous avons beaucoup à faire. Nous avons parcouru un
30:38chemin. Nos anciens savent où était le Gabon en 1960, ce qu'il est devenu par la suite, ce que nous
30:45avons fait et ce que nous n'avons pas pu faire, que nous acceptons, que nous assumons en toute
30:50humilité. Nous reconnaissons les avancées que nous enregistrons aujourd'hui. Il ne s'agit pas du
30:56CTRI-PDG. Avons-nous tort ? Au contraire, vous savez, lors du dialogue national qui n'était pas
31:03souverain, qui a fait un certain nombre de propositions. Ce n'est pas facile de s'entendre
31:10pendant que vous êtes avec des voisins et que l'on vous dit qu'on ne veut pas de toi, qu'on ne veut
31:16plus de toi et que de fois le voisin qui a changé de veste était une imminente personnalité du
31:23PDG. Par loyauté, comme dans une famille, nous faisions des débats en interne, ne sortait que la
31:31conclusion. Cela ne veut pas dire qu'on n'ait pas dit un certain nombre de choses. Cela ne veut pas
31:36dire que le conseil de discipline ne se soit pas tenu pour reprimer un certain nombre de
31:41comportements des camarades du PDG. Cela ne veut pas dire qu'on n'en pensait pas moins. Mais,
31:48comme on le dit, un homme politique, ça la boucle ou ça démissionne. Par loyauté, je le répète,
31:53par fidélité, par respect pour nos engagements, nous sommes restés au PDG avec la détermination
32:01d'ouvrir une nouvelle page, avec la volonté affichée d'écrire une nouvelle page, une nouvelle
32:09histoire du PDG au sein de ce que nous vivons actuellement dans notre pays, le Gabon.
32:16Le président du Parti démocratique gabonnais, Blaise Bembet, a annoncé, juste après son élection,
32:25remobiliser, haranguer le PDG, remobiliser le Parti démocratique gabonnais. Il a annoncé la création,
32:35la réactivation des groupes sociaux, culturels. Est-ce que vous pouvez essayer de nous entretenir
32:41là-dessus ? Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est une méthodologie qui est déjà mise en place ? Comment
32:46ça pourrait se passer ? Parce que je présume qu'il y en a qui sont nostalgiques du passé et qui
32:50voudraient voir comment ça se remet en scène. Vous savez, les sages nous disent qu'au corps de
32:57garde, un vieux assis voit plus loin qu'un jeune debout. Et que dans la vie de la société, il
33:08faut savoir tirer le bon côté des choses. Le Parti démocratique gabonnais, je vous l'ai dit
33:13tantôt, ce sont ses militantes et ses militants. Hier encore, les décisions concernant l'évolution de
33:21la femme, la prise en compte des préoccupations de la jeune fille, étaient définies au sein d'un
33:27conseil national de la femme, qui à l'époque était présidée par l'épouse du président fondateur du
33:35Parti démocratique gabonnais. Et avec les évolutions, comme vous pouvez le constater,
33:41différents départements ministériels ont eu la préoccupation d'asseoir des stratégies
33:49inhérentes à l'implication de la femme aux États-Unis dans la société gabonaise. Et le
33:55Parti démocratique gabonnais est composé de jeunes et des femmes. Les groupes socioculturels sont des
34:01îlots de réflexion, des laboratoires où l'on puise la richesse sur les actions à mener.
34:08Contrairement à toute autre chose, il y a encore quelques mois, le Parti démocratique gabonnais,
34:15aux côtés du gouvernement, a célébré l'Octobre rouge, parce qu'il y a aussi des femmes qui
34:22traversent des moments difficiles où nous avons enregistré la perte de certaines de nos militantes
34:28parce qu'elles étaient atteintes du cancer. Donc les problèmes sociétaux nous interpellent.
34:32Les groupes socioculturels, il n'y a pas que la danse. La secrétaire générale, que je suis,
34:38aime danser, oui, parce que ça fait partie de ma culture. Elle s'exprime aussi par le chant,
34:44oui, parce que quand je perds un être cher et que je me mets à pleurer, j'exprime des mots de
34:50tristesse. C'est par le chant. Et quand je suis en joie, je le traduis aussi par le chant. Sinon,
34:57l'harmonie qu'apporte la musique ne se ferait pas. On emploie un certain nombre d'instruments.
35:03Non seulement c'est l'harmonie des mots ou des sons, mais nous, c'est dans l'harmonie aussi du
35:10gestuel. Donc les groupes socioculturels, oui, ça fait partie des éléments qui concourent à
35:17l'expression du Parti démocratique gabonnais sur le terrain, avec des femmes engagées et déterminées
35:24de toutes les couches sociales de la société. Et il est donc tout à fait indiqué que l'on
35:30puisse jeter un regard particulier vers ces femmes. D'accord. Le PDG a toujours été associé au régime
35:37Bongo. Comment comptez-vous dissocier l'image du Parti, de cet héritage plutôt, pour gagner la
35:47confiance de l'opinion publique ? L'histoire elle-même s'est inscrite dans ce sens. Nous
35:55avions pour président fondateur le président Omar Bongo-Ondimba. Nous avions pour distingué
36:01camarades présidents le président Ali Bongo-Ondimba, tous deux présidents de la République. Aujourd'hui,
36:09le Parti démocratique gabonais n'est pas au pouvoir. Donc il faut que le Parti s'adapte à
36:16cette évolution de l'histoire qui s'écrit devant nous. Et le président du Parti actuellement,
36:24comme vous-même vous l'avez dit, est un Gabonais qui a fait ses classes au sein du Parti démocratique
36:29gabonais. Et l'écriture fait dire, et dans la modification d'ailleurs de nos statuts, que nous
36:35devons bien évidemment avancer et évoluer, parce que c'est le Parti des militantes et des militants.
36:42Nous ne renions pas notre histoire. Nous n'oublions pas d'où nous venons. Nous n'ignorons pas ceux
36:52qui, aux côtés du président fondateur, ont mis en place ce creuset de l'unité nationale. Et je me
36:59souviens encore de ces derniers cris quand nous accompagnons tous le président Omar Bongo-Ondimba
37:05dans sa dernière demeure. La paix, rien que la paix. Il est reconnu sur le plan international comme
37:13étant le chantre de la paix. Et dans notre histoire, on dit qu'un homme ne meurt pas. Il ne meurt pas
37:19parce qu'il vit de par ses oeuvres. Et le président Omar Bongo en a laissé. Et il est fondateur d'un
37:25parti. Et vous comprenez aisément pourquoi nous repartons toujours à la base. Dans l'acte de
37:30naissance de tout être humain, il est inscrit le nom du père et de la mère. Quelle que soit
37:36l'évolution que l'on a, même si on le perd en chemin, même si on est élevé par la suite par
37:43un autre parent, on vous demandera toujours quel est votre père. Secrétaire général que je suis
37:48actuellement, on est de passage. Une fois que j'aurai rempli ma mission et que les camarades
37:54militantes et militants auraient jugé utile de mettre en place un autre secrétaire général,
38:00le secrétaire général Angélique Ngomba ne fera plus que être dans l'histoire ancienne du parti.
38:09On parlera du nouveau secrétaire général. C'est l'évolution en toutes choses et on
38:14le vit dans chacun de nos pays. Mais l'histoire de notre parti, nous ne l'oublions pas. Ce n'est
38:19pas possible. Madame Ngomba, nous arrivons au terme de cette interview. Quel message
38:25souhaitez-vous adresser aux militants du PDG et à la population gabonaise dans cette période
38:30cruciale pour l'avenir du pays ? Je voudrais dire au peuple gabonais, solliciter encore une fois
38:38leur compréhension. Leur dire que le parti, le parti démocratique gabonais, qui a été au pouvoir
38:49plusieurs années durant, a fait ce qu'il a pu. Il a connu des périodes d'aisance,
38:55mais aussi des périodes difficiles. Nous n'avons peut-être pas souvent communiqué,
39:01assis à côté du soleil, on a peut-être pensé que c'était tout ce qu'il y avait de mieux. Nous
39:09avons peut-être oublié notre engagement. Nous avons peut-être oublié la politique générale
39:15à l'issue de chacun de nos congrès. Nous avons peut-être oublié les engagements que nous avons
39:21pris. Mais il est à retenir une chose, que la volonté du parti démocratique gabonais était de
39:28satisfaire les besoins des populations gabonaises. À un moment donné, nous nous sommes écartés du
39:34chemin. Nous demandons encore pardon au peuple gabonais. Nous demandons encore pardon aux
39:43militants du parti démocratique gabonais. Nous n'avons certainement pas fait tout ce qu'ils
39:48attendaient de nous. Aujourd'hui, nous constatons des ouvertures. Aujourd'hui, nous voyons des
39:56infrastructures qui s'installent ici et là, des choses qui auraient pu être faites parce qu'il
40:02y avait déjà eu un début de réalisation. Un homme politique est celui qui sait reconnaître ses erreurs
40:09et qui accepte d'aller de l'avant et ne pas rester à l'endroit où il a chuté. Quand on le
40:16dit, Nelson Mandela l'avait aussi dit. Et nous savons aussi qu'un homme politique est un homme
40:22seul. Au moment où il faut prendre des décisions, vous êtes seul. La victoire a beaucoup de pères
40:28et de mères. L'échec n'a malheureusement qu'une seule personne. Et tout ce qui est défaut, c'est
40:34nous. Nous ne nous déjugeons pas. Nous ne refusons pas notre responsabilité. Nous demandons tout
40:40simplement aux uns aux autres qu'aux côtés des autres Gabonais, nous voulons aussi apporter
40:46notre pierre à la reconstruction de notre pays, le Gabon, comme nous y invite le président de
40:53la transition. Madame Goma, merci pour cet échange. Alors que l'élection présidentielle du 12 avril
41:00approche, nous suivrons avec attention la capacité du Parti démocratique gabonais à se réinventer et
41:06à peser dans les futures orientations du pays. Merci d'avoir été notre invité sur le canapé rouge.
41:13Notre volonté est d'être aux côtés des autres Gabonais en tant que formation politique. Notre
41:21volonté est d'apporter notre contribution à la réécriture de l'histoire de notre pays.
41:29Notre volonté est de faire en sorte que ce que nous sommes puisse être reconnu comme tel,
41:35parce que nous sommes avant tout des Gabonaises et des Gabonais. Merci madame. C'est moi qui vous remercie.

Recommandations