Manuel Valls à Saint-Paul
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00:005 morts d'attractions et de blessés, mais si le cyclone s'était produit dans la nuit,
00:06je pense que malheureusement nous aurions à déplorer beaucoup plus de victimes.
00:11Je vois des gens très volontaires, ils affichent un sourire là,
00:14j'imagine que parfois ils ont un coup au moral, mais ils sont en train de nettoyer les maisons.
00:20Et puis le deuxième point, qui est évidemment très important,
00:23c'est comment on anticipe ces phénomènes.
00:26Il y a un dossier que j'évoque depuis hier qui manifestement est essentiel,
00:31c'est l'entretien et le nettoiement des ravines,
00:35parce que si on n'est pas capable de revenir à ce qui peut-être se faisait il y a déjà quelques années,
00:42on peut avoir des phénomènes de bouchons, même si ici il y a des dispositifs,
00:46ça veut dire qu'à La Réunion il y a une culture, il y a une capacité à prévenir les risques naturels,
00:52mais ça nécessite du nettoiement, du déblayage, d'avoir des dispositifs extrêmement solides.
00:58C'est vrai qu'en quatre heures on a eu des niveaux d'eau qu'on n'avait jamais éteints,
01:02on parlait de 1980, en trois semaines il n'y avait plus beaucoup,
01:07mais là en quatre heures tous les records ont été dépassés.
01:12Donc ça veut dire qu'il faut poursuivre ce travail avec tous les services de l'État,
01:16et des collectivités territoriales il faut poursuivre ce travail.
01:20Et puis derrière avec la région, le département, les communes, l'État,
01:24nous allons mobiliser plusieurs centaines de millions d'euros pour venir en aide aux collectivités,
01:29aux filières de l'économie et de l'agriculture, reconstruire.
01:34Ça doit s'inscrire d'une manière plus générale dans un véritable plan de relance,
01:38un véritable contrat de développement pour La Réunion.
01:41Tout ce qui participe au volontariat, à l'engagement, il y avait des anciens militaires, des anciens sapeurs-pompiers,
01:46c'est souvent des gens qui ont déjà, tout au long de leur carrière professionnelle et de leur vie,
01:51énormément fait pour la collectivité.
01:56Mais on a besoin d'une collectivité, et ici on voit bien qu'il y a un esprit à La Réunion,
02:01et j'ai salué aussi quelqu'un qui est blessé, qui est un héros puisqu'il a sauvé un enfant de 9 ans.
02:08Comme hier, dans un quartier de Saint-Denis, j'ai pu voir aussi des personnes qui ont sauvé des voisins.
02:13Ils seront récompensés parce que c'est important.
02:16Ils n'ont pas fait pour ça, bien évidemment, mais qu'on mette en avant tous ces citoyens qui s'engagent.
02:23Tous ces dispositifs, monsieur le maire, bravo, sont des dispositifs utiles
02:27et que les habitants, que les voisins reconnaissent et apprécient et leur témoignent leur reconnaissance.
02:34Nous sommes en train d'évaluer les uns et les autres le montant des dégâts.
02:40Sans aucun doute, plusieurs dizaines de millions d'euros,
02:44entre ce que l'Etat met sur la table, 200 millions d'euros,
02:50un fonds spécial pour venir en aide aux collectivités, mais aussi aux secteurs économiques.
02:55Ce qui va être mobilisé, j'en parlais avec Huguette Bello, par la région et par le département aussi,
03:02parfois de manière ponctuelle sur des secteurs comme l'agriculture ou la canne,
03:06mais pour les collectivités territoriales qui ont déjà à faire face à beaucoup de défis, notamment sociaux.
03:12Mais les écoles qui ont été détruites ou endommagées doivent pouvoir bénéficier d'un soutien total de l'Etat.
03:18Et puis il y a les fonds fédéraux aussi qui seront mobilisés par la région.
03:22Donc c'est plusieurs centaines de millions d'euros qui vont être mobilisés.
03:25On va affiner. Il faut que cet argent arrive très vite, parce que dans les prochaines semaines,
03:32il faut que les dispositifs, il faut qu'on tire, nous aussi, les leçons parfois de dysfonctionnement.
03:36Mais tout ça, pour ce qui concerne l'argent de l'Etat, les finances de l'Etat, c'est à la main du préfet,
03:41sur la base de dossiers qui vont remonter des collectivités, et pour que ça aille plus vite.
03:45De toute façon, je reviens dans un mois. C'était prévu. Il n'y a rien d'exceptionnel.
03:48Ce sera l'occasion pour moi de faire non seulement un coin à Mayotte, puisque je m'y arrêterai aussi,
03:52mais ici, au-delà de ce qu'on va faire en termes de visite pour traiter d'autres sujets,
03:57il y en a beaucoup à La Réunion, je ferai un point avec tous les secteurs
04:00qui ont été impactés par le cyclone, et pour voir ce qui a été mis en œuvre,
04:04ce qui ne l'a pas été et pourquoi, et comment on peut accélérer les choses.
04:07Donc, on ne lâche rien, on ne lâche pas La Réunion, et on continuera à être présents
04:11et très vigilants sur ces investissements qui sont indispensables.
04:15C'est un message de soutien, de solidarité. Il n'y a pas besoin de leur dire qu'on ne lâche rien.
04:19Eux, ils ne lâchent rien, de toute façon, et ils sont extrêmement mobilisés.
04:22Mais la solidarité de la nation, la solidarité de l'Etat, et donc du gouvernement,
04:26que j'incarne par ma présence, sera bien là. On ne lâche rien.