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Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, fait le point sur l'enquête autour de Mohamed Amra: «On a laissé aucune chance aux deux personnes qui sont décédées».

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Transcription
00:00Les auditions glaçantes des agents pénitentiaires qui ont survécu à cette attaque sanglante sont très claires.
00:08Mohamed Hamra n'a pas été surpris par cette agression.
00:12Il s'y attendait au contraire
00:14et il a activement participé à s'extraire du fourgon pour rejoindre une équipe qu'il connaissait et qui ne l'a jamais menacé.
00:23Il faut souligner cette violence
00:26inégalée qui s'est déchaînée à ce moment-là.
00:29On n'a laissé aucune chance aux deux personnes qui
00:34sont décédées sur le liet des faits.
00:36Les chauffeurs des véhicules qui sont restés vivants ont été pris d'une telle sidération
00:42que lorsqu'on a demandé à l'un d'entre eux de donner les clés pour pouvoir extraire
00:46Mohamed Hamra, il était dans l'incapacité de retrouver les clés et c'est un des membres du commando qui les a cherchées à sa place.
00:54Bien sûr, il y a des agents pénitentiaires qui ont fait usage de leurs armes en riposte.
01:00Cela n'a hélas pas suffi à protéger ceux qui ont été victimes dans les circonstances que j'ai déjà décrites.
01:12La violence du commando est telle qu'un autre exemple que je peux vous citer, l'un des agents pénitentiaires alors même qu'il était
01:21allongé au sol et ne constituait pour le commando plus aucune menace, a été encore victime d'un tir dans le genou qu'il a très grièvement atteint.
01:31Mohamed Hamra et donc ses quatre comparses sont repartis ensuite à bord du véhicule qui ont été retrouvés incendiés.
01:40Je l'ai déjà eu l'occasion de préciser, mais sans doute vous en doutiez vous,
01:44ces véhicules avaient été précédemment volés et avaient vu leur plaque d'immatriculation maquillée.

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