• il y a 21 heures
[#Interview Exclusive] Dr. Stéphane Germain Iloko, Candidat déclaré à la présidentielle


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00:00Alain-Claude Bilibinze doit savoir qu'il a affaire à un grand frère.
00:07Il doit savoir qu'il a affaire à un aîné.
00:10Il doit savoir qu'il a affaire à un cadre du pays.
00:14Il doit savoir qu'il a affaire à une élite.
00:17Il ne peut pas se comporter comme un mafieux.
00:31Mesdames et Messieurs, bonsoir et bienvenue sur Interview Exclusive.
00:36Ce soir, nous avons l'honneur de recevoir le Dr Stéphane Germain-Iloko,
00:40président du mouvement Large Rassemblement Arc-en-Ciel
00:44et membre fondateur de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
00:47Avec lui, nous allons longuement évoquer la crise qui sécoue la plateforme Ensemble pour le Gabon,
00:53mais aussi sa candidature à l'élection présidentielle du 12 avril prochain
00:58qui, il faut le dire, a un peu surpris tout le monde.
01:02Restez avec nous pour un entretien enrichissant.
01:08C'est bon ?
01:13Alors, bonsoir Stéphane Germain-Iloko et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:18Bien, écoutez, bonsoir Monsieur...
01:22C'est quoi votre prénom ?
01:24Alors, Monsieur Karl, c'est toujours un plaisir de vous rencontrer et d'échanger.
01:30Vous avez un très bon média qui porte beaucoup, qui relaie,
01:35et donc c'est une chance, c'est un privilège de pouvoir communiquer à travers votre média
01:42avec les compatriotes de Parlement.
01:47Merci. Alors, d'entrée de jeu, j'aimerais vous poser une question.
01:50Comment doit-on vous présenter ?
01:52Membre de la plateforme Ensemble pour le Gabon
01:55ou ancien membre de la plateforme Ensemble pour le Gabon ?
02:00Vous choisissez.
02:02Non, mais essayez, vous comprenez pourquoi je vous pose la question.
02:05Essayez un peu d'éclairer l'opinion là-dessus.
02:09Non, mais écoutez, je n'ai rien à dire.
02:12Je suis le docteur Stéphane Germain-Iloko Bousendi,
02:16membre fondateur de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
02:21J'ai créé la plateforme avec des frères et des amis
02:26issus des partis politiques, des associations et des groupes d'opinion.
02:32Nous avons estimé que le président Alain-Claude Bilibinze,
02:37pour son expérience et son expertise avérées,
02:42c'est un ancien député, c'est un ancien ministre,
02:47un ancien ministre d'État, vice-premier ministre et premier ministre.
02:51Personne dans notre plateforme n'a ce profil.
02:55Et donc, nous avons estimé qu'on pouvait lui faire cette fleur.
02:59Mais nous ne le regrettons pas.
03:01Je ne suis pas ancien, parce que vous savez,
03:05en tant que membre fondateur,
03:08je ne veux pas que le débat se focalise sur cette question.
03:12Nous ne discutons rien à ce sujet-là.
03:15En tant que membre, comme Alain-Claude Bilibinze, comme Makita,
03:19nous avons mis ensemble un certain nombre de choses.
03:24Il y a des objectifs que nous nous sommes assignés dans la plateforme.
03:30Nous avons fait les statuts, le règlement intérieur et la charte de valeurs,
03:35que nous n'avons même pas encore signé.
03:38Beaucoup de nos compatriotes nous ont laissés.
03:42C'est le cas du docteur Nicolas Sélé, qui n'est plus là, qui est parti.
03:48Ça n'a gêné personne.
03:50C'est le cas de tous les présidents, au moins une dizaine de présidents de partis,
03:56qui ont quitté la plateforme.
03:59C'est le cas, bien sûr, de certains leaders,
04:02comme Jean-François, qui ont quitté la plateforme.
04:05En réalité, il n'y a pas de problème.
04:09Je ne l'ai pas démissionné.
04:11Nous retenons que le docteur Hiddeko est un membre de la plateforme Ensemble au Gabon.
04:16Dimanche soir, vous avez fait un post Facebook
04:19dans lequel vous preniez vos distances avec le président de la plateforme,
04:23Alain-Claude Bilibinze, par rapport à son positionnement,
04:26puisqu'il demandait le report de la présidentielle.
04:29Était-ce le lieu idéal pour dévoiler vos divergences ?
04:35Vous savez, monsieur, vous me donnez l'occasion de parler de quelque chose de fondamental.
04:41Lorsque nous avons mis la plateforme en place,
04:44nous nous sommes accordés sur un certain nombre de questions.
04:48Aucune décision ne pouvait être prise au nom de la plateforme
04:53par un quelconque membre de la plateforme,
04:56sans en informer le reste des membres.
04:59Nous avons par exemple le président Alain-Claude Bilibinze,
05:03qui avait été invité par le président de la transition.
05:06Nous avons débattu de cette question.
05:08Il n'est pas parti.
05:10Nous avons le docteur Hiddeko, votre humble serviteur,
05:15qui avait été invité lors d'une cérémonie de promulgation de la Constitution
05:21par le président de la transition.
05:24J'ai dit que j'ai combattu cette Constitution.
05:29Je ne pouvais pas aller assister à cette manifestation-là.
05:36Et nous nous sommes accordés.
05:39J'ai les textes.
05:41Donc, vous ne pouvez pas engager la plateforme
05:46si vous n'avez pas pris le soin de vous rapprocher des membres de la plateforme.
05:54Oui, mais d'accord, docteur.
05:56Au-delà du fond même,
05:58la conférence de presse que vous décriez a eu lieu le samedi.
06:03Après cette conférence de presse, pourquoi,
06:06ou peut-être que vous l'avez fait,
06:08avez-vous seulement décoché votre téléphone
06:10pour appeler le président de la plateforme
06:12et lui manifester votre mécontentement ?
06:14Est-ce que vous aviez besoin de le faire sur la place publique ?
06:18Mais le président de la plateforme n'est pas un familier,
06:22ce n'est pas un ami.
06:24Les rapports que j'ai avec le président de la plateforme,
06:26je les ai à travers le colonel Makita
06:30ou à travers le pasteur Mounanga.
06:32Il ne m'appelle pas.
06:34Alain-Claude ne m'appelle pas.
06:36Je ne suis pas son ami,
06:38je ne suis pas son familier.
06:40Alors que ça devait être différent.
06:43Lorsqu'il y a eu cette conférence de presse,
06:45j'ai découvert qu'il y avait une conférence de presse
06:48animée conjointement par l'ancien vice-président Maganga Moussavou,
06:53l'ancien ministre Aliak Baronanga
06:56et le président de la plateforme.
06:58J'ai dit que c'était une fois de trop.
07:01Il y avait déjà une première conférence de presse
07:03animée par les quatre compatriotes.
07:05J'ai dit, pourquoi vous allez à une conférence de presse
07:09sans vous référer à la vie des membres de la plateforme ?
07:17Ils ont tenu cette première conférence de presse,
07:19j'ai réagi.
07:20Le premier ministre Alain-Claude Bidemizé m'a envoyé un texto.
07:24Vous allez me dire que c'est contradictoire,
07:26il ne m'appelle pas.
07:27Non, il m'appelle quand il veut, il m'écrit quand il veut.
07:30J'ai le texte.
07:31J'ai dit, docteur, là vous avez dépassé les limites.
07:37Il faut qu'on se retrouve pour en parler.
07:41J'ai dit, d'accord, on peut se retrouver quand ?
07:43Même ce matin.
07:44Il dit, non, je voyage.
07:45Le président de la plateforme, Alain-Claude Bidemizé,
07:48il voyage quand il veut.
07:50Il informe tous ses collaborateurs, sauf docteur Hiloco.
07:53Je ne suis pas au courant de ces mouvements.
07:55Et vous voulez dire que nous sommes proches.
07:57Ce n'est pas grave.
07:58Ça, c'est la première conférence de presse.
08:01La deuxième conférence de presse, je la découvre à la télévision.
08:05Je dis, mais quand même, on doit reporter la date des élections.
08:10C'est possible, pourquoi ?
08:12Je ne suis pas accroché à une date.
08:14On dénonce le fait que la liste électorale n'est pas biométrique.
08:19C'est normal, je ne suis pas contre.
08:21Mais qui a décidé de ça ?
08:23A quel moment nous avons parlé de ça dans notre plateforme ?
08:26Et si le président de la plateforme, Alain-Claude Bidemizé,
08:29de surcroît, pendant un article,
08:33il signe le président de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
08:36Je dis, il y a un problème.
08:38Moi, je dis qu'il y a un problème.
08:40Et j'ai écrit sur ma page Facebook,
08:42je dis, la plateforme, les questions sur le report de la date des élections
08:49et bien sûr, la liste électorale,
08:52n'ont pas fait partie d'un débat au sein de la plateforme.
08:55Donc, je ne me sens pas concerné par cette question-là.
08:58Et s'il vous plaît, le président de la plateforme m'a appelé au téléphone dimanche.
09:04Docteur, oui, c'est le président Alain-Claude Bidemizé.
09:09Ah, bonjour Président.
09:10Vous êtes toujours à Port Gentil ?
09:12Je dis, non Monsieur le Président, je suis rentré.
09:14Est-ce qu'on peut se voir mercredi ?
09:17Je dis, pas de problème Monsieur le Président.
09:19Je lui dis, à quelle heure ?
09:21Il dit, à 10h.
09:22Je dis, à 10h Monsieur le Président.
09:24Monsieur le Président, Alain-Claude Bidemizé,
09:27mercredi hier.
09:29Entre nous, excusez-moi, il n'est pas venu.
09:32Il ne m'a même pas appelé.
09:33Je suis resté là une heure de temps.
09:37Ça s'appelle comment ?
09:39Je vous laisse le soin des qualités.
09:40Non, je ne dis pas, je ne dis pas.
09:42Je suis resté, je suis rentré chez moi.
09:45Je suis allé la veille dire au colonel Makita.
09:48J'ai dit, colonel, vous êtes un grand, vous êtes mon grand frère.
09:53Ce que le Président Alain-Claude fait n'est pas bon.
09:57J'ai dit, ce n'est pas bon.
10:00Et je ne suis pas d'accord.
10:01Est-ce qu'il est candidat ?
10:02Est-ce que le Président Alain-Claude Bidemizé est candidat ?
10:05Alors, au regard de tous les points que vous mentionnez,
10:07moi j'ai envie de vous poser une question.
10:09Est-ce que la rupture est consommée
10:11entre l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bidemizé
10:14et le docteur Stéphane Germain Iloco ?
10:17Non, mais posez la question au Président Alain-Claude.
10:19Je vous ai en face de moi.
10:21Pourquoi vous me posez la question ?
10:23J'ai attendu un rendez-vous hier.
10:26Le Président n'est pas venu.
10:29J'imagine qu'il était empêché.
10:31Et après, on me dit qu'il a voyagé.
10:33Mais vous trouvez normal
10:35que le Président de la plateforme voyage
10:39à deux ou trois jours de la fin du dépôt de candidature
10:42et les membres de la plateforme,
10:44en tout cas moi, docteur Iloco, je ne suis pas au courant.
10:47Est-ce que vous trouvez ça normal ?
10:49Est-ce que vous trouvez normal
10:51que le Président de la plateforme Ensemble pour le Gabon,
10:53empêché, prenons-le comme ça,
10:55ne soit pas capable, je dis bien capable,
10:58d'appeler son grand frère,
11:00j'ai 63 ans, il est né en 67,
11:03il doit avoir 58 ans,
11:05pour dire, grand frère, docteur,
11:07je ne peux pas venir à la réunion,
11:09on peut reporter ça une autre fois.
11:11Vous trouvez que c'est normal ?
11:13Et vous trouvez que c'est normal
11:15que le Président de la plateforme Ensemble pour le Gabon,
11:17l'ancien Premier ministre du Gabon,
11:19ne soit pas capable de dire, docteur,
11:21je n'ai pas pu honorer notre rendez-vous,
11:23bon, mais écoutez, vraiment,
11:25excusez-moi, on peut le faire une...
11:27Vous trouvez que c'est normal ?
11:29Et moi, je dis que ce n'est pas normal.
11:31Et moi, je dis que les Gabonais ne sont pas,
11:33excusez-moi, les Gabonais qui se permettent
11:35de parler des choses
11:37qu'ils ne maîtrisent pas,
11:39ne sont pas sérieux.
11:41Alors, on va en revenir, docteur,
11:43mais pardonnez-moi,
11:45j'aimerais revenir sur une séquence.
11:47La page Facebook de Gabon Media Time
11:49a particulièrement été animée
11:51mercredi soir.
11:53Vous êtes allé personnellement répondre
11:55à des commentaires, et vous n'êtes pas allé
11:57les mains mortes, puisque vous avez
11:59étalé sur la place publique
12:01les problèmes internes à la plateforme.
12:03Vous dites notamment avoir été évincé du forum WhatsApp.
12:05Vous dites que sans vous,
12:07la plateforme ne s'en remettra pas,
12:09etc.
12:11N'est-ce pas un spectacle indécent
12:13que Ensemble pour le Gabon offre aux Gabonais ?
12:15Qui offre ce spectacle indécent ?
12:17Qui intervient
12:19sur les pages
12:21Facebook et WhatsApp ?
12:23Gigla,
12:25c'est le neveu
12:27d'Alain-Claude Bilibinze.
12:29C'est lui qui a
12:31pondu un communiqué.
12:33Il dit qu'il ne peut intervenir
12:35au nom de la plateforme
12:37que le président Alain-Claude Bilibinze.
12:39Gigla n'est pas membre de la plateforme.
12:41C'est Gigla
12:43qui a dit que celui qui interviendrait
12:45désormais, j'ai le communiqué,
12:47au nom de la plateforme
12:49Ensemble pour le Gabon, sera
12:51exclu. C'est Gigla,
12:53le neveu d'Alain-Claude Bilibinze.
12:57C'est André Mour.
12:59Je cite le nom et il me suit.
13:01Il a pondu un article hier
13:03pour dire que Dr Hiloco ne vaut rien du tout.
13:05Il n'a personne derrière lui.
13:07D'abord,
13:09sa décision ne porte pas.
13:11C'est André Mour,
13:13je cite son nom,
13:15qui me traite.
13:17Il n'est pas membre de la plateforme.
13:19Il m'a sorti
13:21de la plateforme.
13:23Moi, je suis suspendu
13:25de la plateforme par les parents
13:27d'Alain-Claude Bilibinze,
13:29le président. Ce n'est pas Alain-Claude.
13:31Et moi,
13:33je réagis sur la plateforme.
13:35Nous sommes,
13:37on va dire, 5 cadres.
13:41On nous appelle les cadres dirigeants.
13:43C'est Norbert Ngoa,
13:45c'est Makita, le colonel,
13:47c'est le pasteur,
13:49c'est Magui,
13:51c'est Dr Hiloco. Nous sommes 5.
13:53C'est nous à la limite.
13:55On n'a pas de poste.
13:57On a dans notre plateforme un président.
13:59Il n'y a pas de vice-président.
14:01Il n'y a rien.
14:03Vous trouvez que c'est une bonne plateforme ?
14:05C'est sérieux.
14:07Moi, je dis,
14:09Alain-Claude et ses neveux estiment que c'est leur affaire.
14:11Ils m'ont supprimé de la plateforme.
14:13Ils n'ont même pas eu
14:15le temps de me présenter
14:17devant un conseil de discipline
14:19ou devant un conseil de direction
14:21et de discuter
14:23et de comprendre ce que j'ai fait.
14:25Alain-Claude n'est pas candidat.
14:27Il en fait un mystère.
14:29Moi, je dois rester là 6 mois
14:31et attendre qu'Alain-Claude nous surprenne.
14:33D'accord. Pardonnez-moi, docteur,
14:35mais je reviens encore sur ma question.
14:37Que dites-vous à ces Gabonais
14:39qui croient en vous et qui observent
14:41sur les réseaux sociaux
14:43des déchirements des personnalités
14:45d'Ensemble pour le Gabon ?
14:47Que leur dites-vous ?
14:49Non, il n'y a pas de déchirements.
14:51Moi, je ne me sens pas conservé
14:53par les déchirements.
14:55Alain-Claude Bilibinze, c'est le président
14:57de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
14:59Il n'y a pas de débat.
15:01Il n'y a donc pas de déchirements.
15:03Alain-Claude Bilibinze doit nous dire
15:05s'il est candidat
15:07ou s'il n'est pas candidat.
15:09Il ne le dit pas à Magi,
15:11à qui il demande
15:13d'aller prendre le dossier
15:15au ministère de l'Intérieur.
15:17Elle se présente
15:19comme étant candidate au lieu de dire
15:21qu'elle est envoyée par le président Alain-Claude Bilibinze.
15:23Alain-Claude Bilibinze
15:25doit dire aux autres
15:27s'il est candidat.
15:29Au CEDOC, on a vu son attestation
15:31sur son certificat de résidence.
15:33Pourquoi il est dans la clandestinité ?
15:35Est-ce qu'il veut être candidat ?
15:37J'ai dit qu'Alain-Claude
15:39est obligé
15:41d'être candidat.
15:43C'est dans son intérêt.
15:45Sinon, il est fini.
15:47Merci Stéphane Germain Iloko
15:49pour ces réponses.
15:51Nous marquons une courte pause
15:53et nous venons juste après
15:55la candidature
15:57déclarée.
15:59Nous allons parler
16:01juste après cette courte pause.
16:25Nous allons parler juste après cette courte pause.
16:55Nous sommes de retour sur ce plateau
16:57avec le docteur Stéphane Germain Iloko
16:59qui donne sa part de vérité
17:01sur la crise qui prévaut
17:03au sein de la plateforme
17:05Ensemble pour le Gabon.
17:07Parlons docteur de votre candidature
17:09si vous voulez bien.
17:11Je lisais en début d'émission
17:13que cette annonce a surpris plus d'un.
17:15Est-ce un projet
17:17que vous nourrissiez
17:19depuis le début ?
17:21Pourquoi n'avoir pas envisagé
17:23cette candidature
17:25en concertation
17:27avec vos amis d'Ensemble pour le Gabon ?
17:29Je vous ai dit que
17:31Ensemble pour le Gabon est une plateforme
17:33composée des partis politiques,
17:35des mouvements associatifs
17:37et des leaders d'opinion.
17:39C'est ça, Ensemble pour le Gabon.
17:41Nous sommes allés
17:43pour défendre
17:45le non pendant le référendum.
17:47Nous sommes tombés d'accord.
17:49Nous avons dit que cette constitution n'est pas bonne.
17:51Il ne faut pas la voter.
17:53Après le référendum,
17:55nous nous sommes retrouvés
17:57pour dire que c'est fini.
17:59La plateforme est morte.
18:01Elle a dit non.
18:03Il faut parler de l'élection présidentielle.
18:05Il y a eu même un débat.
18:07On doit créer un parti politique.
18:09J'ai dit clairement
18:11que je ne peux pas être dans un parti politique
18:13ici. Moi j'ai mon mouvement.
18:15Je suis
18:17depuis
18:19la nuit des temps un leader.
18:21J'étais au
18:23parti démocratique gabonais.
18:25Au parti démocratique gabonais,
18:27j'ai terminé conseiller du distingué camarade,
18:29porte-parole du parti.
18:31J'étais au sommet de la hiérarchie,
18:33de la pyramide politique
18:35de mon parti et donc de mon pays.
18:37J'étais candidat à la candidature
18:39en 2009.
18:41Au sein du parti démocratique gabonais,
18:43nous étions 8 candidats à la candidature.
18:45Ali Bongo Ndimba a été le candidat
18:47qui a été retenu par le parti.
18:4916 ans après,
18:51vous pensez que je ne suis pas prêt
18:53pour postuler, pour candidater
18:55à 63 ans.
18:57Je suis médecin.
18:59J'ai des préoccupations
19:01de ma corporation.
19:03Est-ce que vous savez
19:05qu'au Gabon, aujourd'hui,
19:07les déchets biomédicaux sont gérés
19:09comme les déchets ménagers, c'est-à-dire
19:11qu'ils sont versés à la poubelle et à Mindoube
19:13pour les déchets de Libreville ?
19:15Monsieur, c'est normal ?
19:17Est-ce que vous savez que les eaux usées
19:19issues des hôpitaux, monsieur,
19:21sont déversées dans la louée pour les hôpitaux
19:23d'Ovendo ? Je le dis, j'assume
19:25l'hôpital CHU d'Ovendo.
19:27Laissez-moi terminer, monsieur.
19:29L'hôpital général, le CHUL,
19:31l'hôpital Jeanne-et-Maurie,
19:33je ne parle que de ces 3 hôpitaux.
19:35Je ne parle pas de l'hôpital de Mélène.
19:37Je ne parle pas de l'hôpital d'Akanda.
19:39Monsieur, est-ce que vous savez que les déchets biomédicaux,
19:41les eaux usées issues des hôpitaux
19:43sont déversés dans l'hôcomo,
19:45c'est-à-dire en face de la présidence de la République ?
19:47Est-ce que vous savez ça ?
19:49Est-ce que vous trouvez qu'un médecin sérieux
19:51ne peut pas se préoccuper de ces questions-là ?
19:53Mais, monsieur, non !
19:55Vous avez demandé... Monsieur, non.
19:57Monsieur, non.
19:59Monsieur, non.
20:01Non, monsieur.
20:03Monsieur, laissez-moi terminer, s'il vous plaît.
20:05Parce que ce sont des problèmes sérieux.
20:07Et lorsque les gens
20:09s'investissent, lorsque les gens se mettent
20:11au service des Gabonais,
20:13nous nous faisons passer pour des idiots,
20:15pour des moins que rien, des faux candidats,
20:17des candidats achetés. Moi, je ne suis pas un candidat acheté, moi.
20:19Donc, excusez-moi
20:21si je vous ai interrompu.
20:23Je disais que je suis
20:25cohérent avec moi-même.
20:27Je suis membre, j'étais,
20:29s'ils considèrent que je suis parti,
20:31j'étais membre de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
20:33Ensemble pour le Gabon
20:35a obligatoirement,
20:37a nécessairement
20:39l'obligation d'avoir un candidat
20:41à cette élection présidentielle.
20:43Et le candidat le mieux placé
20:45de notre structure politique,
20:47c'est Alain Claude-Billy Binzet.
20:49Je le dis
20:51sans langue de bois.
20:53Mais si monsieur Alain Claude-Billy Binzet
20:55en fait un mystère, alors,
20:57il faut qu'il accepte que les autres aussi
20:59fassent des mystères. Moi, je suis
21:01candidat à l'élection présidentielle
21:03parce qu'Ensemble pour le Gabon,
21:05aujourd'hui, n'a pas de candidat.
21:07Et même s'il avait un candidat,
21:09monsieur Alain Claude-Billy Binzet
21:11ne m'a pas dit, si lui,
21:13il est candidat, quelle est la place
21:15que je devais occuper
21:17au sein de son dispositif de la campagne.
21:19Si monsieur Alain Claude-Billy Binzet
21:21est sérieux, donc il veut remporter
21:23une élection présidentielle, quelle est la
21:25place que je vais occuper
21:27à la fin, après l'élection présidentielle ?
21:29Ce sont des questions. On ne part pas dans
21:31une élection présidentielle parce qu'on a quelqu'un
21:33qui est ancien Premier ministre,
21:35on part dans une élection présidentielle
21:37parce qu'on a des objectifs à atteindre,
21:39parce qu'on a des objectifs. Moi, je suis demi-mongol,
21:41il n'y a pas la route chez moi. Et vous voulez quoi ?
21:43Est-ce que vous vous portez candidat pour faire pression
21:45sur Alain Claude-Billy Binzet afin qu'il
21:47se détermine ?
21:49Si vous voulez,
21:51si vous voulez le prendre comme ça,
21:53écoutez, Alain Claude-Billy
21:55Binzet doit savoir
21:57qu'il a affaire à
21:59un grand frère.
22:01Il doit savoir qu'il a affaire
22:03à un aîné. Il doit
22:05savoir qu'il a affaire à un
22:07cadre du pays. Il doit
22:09savoir qu'il a affaire à une élite.
22:11Il ne peut pas se comporter
22:13comme un mafieux. Il ne peut
22:15pas se comporter comme un feyman.
22:17Moi, je le dis.
22:19Ça ne veut pas dire que je l'insulte. Moi, je le respecte.
22:21Je suis le premier à le
22:23respecter. C'est un garçon qui est
22:25talentueux. Il parle bien. C'est ce
22:27qu'il sait faire. Il sait faire le mieux.
22:29Mais, excusez-moi,
22:31ce n'est pas sur un plateau de télévision qu'on le dit.
22:33J'ai dit au président Alain Claude-Billy Binzet
22:35nous ne sommes pas structurés.
22:37Nous ne pouvons pas gagner une campagne alors
22:39que nous ne sommes pas structurés.
22:41Ensemble,
22:43pour le Gabon, on n'a pas de vice-président.
22:45On n'a pas de secrétaire général. On n'a pas de trésorier.
22:47On n'a pas de commissaire. On n'a rien.
22:49Il n'y en a qu'un seul. Monsieur, c'est le président
22:51qui pense le matin et qui
22:53le fait le soir. Est-ce que c'est bon?
22:55Nous sommes en train de faire une tournée.
22:57J'ai dit au président de la plateforme. Ah, monsieur le
22:59président, nous allons faire une tournée.
23:01Mais, il nous faut une trousse médicale
23:03d'urgence. On fait le tour du Gabon
23:05avec le risque d'accident.
23:07Et on n'a pas une trousse médicale d'urgence.
23:09Vous trouvez que moi, Iloko, médecin,
23:11je dois me taire.
23:13Je ne peux pas me taire. Pas seulement
23:15pour moi, mais même pour lui-même, le président.
23:17Parce qu'il peut lui arriver un malaise.
23:19Donc, moi, je travaille là
23:21en tant que praticien, en tant qu'expert.
23:23Je dois mettre à la disposition
23:25de ma structure
23:27le minimum de connaissances que je connais.
23:29C'est moi qui ai géré
23:31la Cannes 2012.
23:33J'étais le coordonnateur général du comité
23:35santé pour les événements de masse.
23:37C'est moi qui ai géré la Cannes 2017.
23:39J'étais le coordonnateur général du comité
23:41santé pour les événements de masse. Et vous voyez
23:43que se déplacer de Libreville
23:45jusqu'à Makoku,
23:47avec des routes qui sont absolument
23:49dans une étape
23:51lamentable, vous pensez que je ne dois pas me
23:53préoccuper de l'état
23:55des mecs compatriotes.
23:57Nous étions à Lombardie dernièrement,
23:59où Gouane Orbert était grippé.
24:01Il avait une grippe.
24:03Il fallait qu'il ait les médicaments.
24:05Est-ce que le président de la plateforme
24:07sait qu'il y avait au moins 5 ou 6
24:09cas de grippe ?
24:11Et qui a payé les médicaments ?
24:13Qu'est-ce qu'on me reproche ? Moi, je ne
24:15n'insulte pas le président.
24:17On n'insulte pas un président,
24:19même s'il se comporte comme Alain Claude et ses neveux.
24:21Un président reste un président.
24:23Mais le président de la plateforme
24:25doit respecter les autres.
24:27Je n'ai pas l'impression que le président me respecte.
24:29Peut-être que je me trompe.
24:31Mais je n'ai pas l'impression
24:33qu'il respecte les autres.
24:35Alors docteur,
24:37avançons dans le débat, si vous voulez.
24:39J'aimerais vous poser une question
24:41frangeuse. Avez-vous été payé
24:43par le Bord de Mer pour fragiliser
24:45Alain Claude Guilleminier ? Je vous pose la question
24:47parce que plusieurs commentaires
24:49de Gabonais abondent dans ce sens.
24:51Et d'ailleurs, dans votre poste
24:53de dimanche dernier, vous avez évoqué
24:55la question. Est-ce que vous êtes
24:57un agent du CTRI ?
24:59Vous voulez que je vous dise la vérité ?
25:01Nous sommes là pour ça. Vous voulez que je vous dise la vérité ?
25:07J'ai honte.
25:09Et je suis
25:11dégoûté.
25:15Et je le dis.
25:17Que le président de la Transition
25:19m'écoute.
25:21Je ne suis pas l'ami
25:23du président de la Transition.
25:25Et le président de la Transition ne peut
25:27pas me payer.
25:29J'ai vu le président de la Transition une fois,
25:31une fois,
25:33ensemble avec mes amis de la plateforme
25:35Ensemble pour le Gabon.
25:37Il paraît qu'il a donné de l'argent.
25:39Et c'est de cet argent-là
25:41dont il s'agit probablement.
25:43J'ai appris
25:45qu'il a donné 100 millions à Alain Claude
25:48Mais Alain Claude nous a présenté
25:5050 millions. Et je le dis,
25:52je regarde Alain Claude dans les yeux.
25:54Il a dit 30 millions
25:56pour préparer la convention.
25:58Et 20 millions,
26:00on devait se présenter.
26:02Moi, j'ai eu 2 millions.
26:04Si c'est de cet argent-là
26:06qu'il s'agit. Donc, nous avons tous été
26:08achetés.
26:10Maintenant, s'agissant
26:12du problème
26:14qui s'est posé entre Alain Claude
26:16et moi.
26:18Vous négligez
26:20le président de la Transition.
26:22Et je ne sais pas pourquoi vous le faites.
26:24Quelqu'un qui a fait un coup d'état
26:26et quelqu'un qui est à la tête du pays
26:28depuis 2 ans.
26:30Vous pensez qu'il n'est pas assez fort
26:32pour espérer gagner
26:34une élection et détruire
26:36quelqu'un
26:38qui n'a pas les mêmes moyens que lui.
26:40Alain Claude Bilibinze n'a pas les moyens
26:42du président de la Transition.
26:44Alain Claude Bilibinze
26:46n'a pas une équipe.
26:48Le président de la Transition a une équipe.
26:50Alain Claude n'a pas
26:52un service de communication
26:54à la hauteur.
26:56Bien sûr, le président de la Transition n'a pas une...
26:58Mais le président de la Transition
27:00a les moyens de l'État.
27:02Et donc, vous pensez
27:04que je suis plus fort
27:06que les moyens de l'État. Je suis plus fort
27:08que l'armada du président de la Transition.
27:10Pour qu'il vienne acheter
27:12un petit iloko.
27:14Mais attends, c'est Alain Claude
27:16lui-même qui s'est détruit.
27:18Ce n'est pas le président de la Transition.
27:20Ne faites même pas cet honneur au président de la Transition.
27:22Le président
27:24de l'ensemble pour le Gabon
27:26s'est fracturé lui-même.
27:28Il n'a pas su
27:30gérer
27:32quelqu'un qui
27:34lui permettait de faire
27:36le véritable contrepoids
27:38au président de la Transition.
27:40Le président de la Transition est
27:42bataillé du Haut-Ogwe.
27:44Il est fan
27:46du Welentem. Cela veut dire qu'il y a un pont
27:48entre le Welentem
27:50et le Haut-Ogwe, politiquement.
27:52Alain Claude
27:54Bilibinze est fan
27:56de Makoku.
27:58Sa femme est fan du Welentem.
28:00Cela veut dire qu'il y a un pont entre
28:02le Welentem et le Gweivindo.
28:04Qu'est-ce qu'il reste au Gabon ?
28:06Il reste le Grand Sud.
28:08Moi, Iloco,
28:10je fais partie du Grand Sud.
28:12Je dis bien,
28:14retenez-le, je fais partie
28:16du Grand Sud.
28:18Alain Claude Bilibinze n'a même pas
28:20été capable
28:22de renifler, de flairer
28:24cela, de dire, mon Dieu, je suis de
28:26le Gweivindo, Iloco est de l'Angounier,
28:28on va faire un pont au Gweivindo-Gounier
28:30pour contrebalancer
28:32le pont Haut-Ogwe-Welentem.
28:34Mais
28:36il s'est fracturé.
28:38Alain Claude Bilibinze
28:40n'a pas d'équipe.
28:42Qui est le représentant d'Alain Claude
28:44dans le Moyen-Ogwe ?
28:46Qui est le représentant d'Alain Claude
28:48dans le Gwei-Maritime ? Qui est le représentant
28:50d'Alain Claude dans la Nianga ?
28:52Ce sont des choses que je dis.
28:54Est-ce qu'il a ça ?
28:56Moi, docteur Stéphane Germain
28:58Iloco Boussegui,
29:00ma sango de Mimongo,
29:02ma femme est ma sango de Koulamoutou.
29:04J'ai fait mes études
29:06à Port Gentil.
29:08J'ai joué dans l'équipe de l'Ogwe-Maritime,
29:10sélection civile, sélection scolaire.
29:12Donc, je suis de l'Ogwe-Maritime.
29:14J'ai joué à l'université
29:16Omar Bongo, à USM.
29:18J'ai des amis.
29:20Hier, j'ai vu Rémy Dabia, qui est de Lambaréné.
29:22Ma mère
29:24a travaillé à Lambaréné, infirmière
29:26accoucheuse. J'ai des amis
29:28à Lambaréné. J'ai dit à Alain Claude
29:30tu n'as pas plus
29:32de chance que ça d'avoir
29:34quelqu'un comme moi, juste coutumier,
29:36ancien international gabonais,
29:38médecin.
29:40Mais, mon Dieu !
29:42Mon Dieu !
29:44Et si le président de la transition,
29:46malheureusement,
29:48était faible,
29:50et qu'un jour, il souhaitait
29:52se rapprocher de moi,
29:54je ne le ferai pas maintenant.
29:56Parce que je veux le battre d'abord.
29:58Il faut que je batte
30:00le président de la transition,
30:02parce qu'il a lui aussi, je crois, qu'il m'a négligé.
30:04Il faut qu'il soit battu.
30:06Vous souhaitez battre le président de la transition,
30:08donc vous êtes toujours
30:10candidat déclaré.
30:12Est-ce que, pour finir,
30:14si Alain Claude Bilibidé
30:16a finalement se déclaré candidat,
30:18au-delà de vos divergences,
30:20est-ce que vous retirez votre candidature ?
30:22Pour finir.
30:24Votre question est incomplète.
30:26Il faut dire,
30:28le président Alain Claude Bilibidé
30:30venait à déclarer
30:32sa candidature.
30:34Il me disait qu'il est candidat.
30:36C'est la première chose.
30:38M. Alain Claude Bilibidé,
30:40même si nous ne nous sommes pas retrouvés hier,
30:42me dit, docteur, excusez-moi,
30:44j'avais un empêchement,
30:46mais est-ce qu'on peut se retrouver ?
30:48J'irai me retrouver avec le président Alain Claude Bilibidé.
30:50Un.
30:52Et il me dira qu'il est candidat,
30:54je respecterai son avis.
30:56S'il est candidat, il n'est pas le candidat
30:58de la plateforme.
31:00Mais s'il est le candidat de la plateforme,
31:02bien sûr, nous allons nous entendre
31:04dans le cadre. Si je suis encore membre,
31:06parce que j'ai été retiré
31:08de la plateforme par
31:10M. André Mourne.
31:12Donc je,
31:14j'irai discuter avec M. Alain Claude Bilibidé
31:16pour lui dire que M. Alain Claude Bilibidé,
31:18moi, docteur Iloko,
31:20j'ai 63 ans,
31:22vous êtes
31:24donc candidat à l'élection présidentielle.
31:26Quel est mon rôle ? Quel est ma place ?
31:28Qu'est-ce que je gagne ?
31:30Parce que moi, Iloko, je ne peux pas
31:32faire ce que j'ai fait avec
31:34Ali Bongo Ndiba. Je suis
31:36sorti de là avec une tension à 27.
31:38Je ne peux pas faire ce que
31:40j'ai fait avec Omar Bongo Ndiba.
31:42Je suis sorti de là, rien du tout.
31:44Moi,
31:46je ne peux discuter de ma candidature
31:48qu'avec Alain Claude
31:50Bilibidé. Je ne peux pas
31:52discuter de ma candidature
31:54avec quelqu'un d'autre. Et je voudrais que vous
31:56reteniez que je n'ai
31:58pas été acheté par le général
32:00Brice Colterro Liguengema, vraiment,
32:02sincèrement, excusez-moi,
32:04faites-le,
32:06je n'ai pas été acheté
32:08par le président
32:10Brice Colterro Liguengema pour
32:12affaiblir M. Alain Claude
32:14Bilibidé.
32:16Mais, retenez quand même,
32:18nous sommes des gabodins. Moi, je suis
32:20massango,
32:22demi-mongo,
32:24je suis biloblob,
32:26même si les gens viennent dire, oh, le tribalisme,
32:28c'est la vérité. C'est la vérité.
32:30Le Gabon fonctionne
32:32sur la base de la tribu, sur la base
32:34de l'ethnie, sur la base du clan.
32:36Il ne faut pas venir créer un nouveau Gabon.
32:38Mais, c'est sur ces tribus,
32:40ces clans doivent vivre
32:42en harmonie avec les autres clans.
32:44La femme
32:46de M.
32:48Brice Colterro Liguengema,
32:50la femme, la première dame,
32:52elle s'appelle Nyangi.
32:54Nyangi, c'est le nom de ma grand-mère.
32:56Nyangi,
32:58la femme d'Alain Claude
33:00Liguengema,
33:02elle est massango
33:04de mère, je crois,
33:06ou de père, je ne sais plus.
33:08Mais, elle est
33:10de la même tribu que moi du côté
33:12paternel. Donc, vous ne pouvez
33:14pas venir dire que les gens qui ont
33:16des acquaintances, si on doit
33:18se retrouver, qu'on ne se retrouve pas. Je suis
33:20contre son mari.
33:22Mais, c'est ma petite soeur.
33:24Je suis contre, même pas contre
33:26son mari. Je suis contre
33:28ce que son mari fait.
33:30Il a pris une mauvaise constitution.
33:32Je ne suis pas d'accord. Il a pris
33:34un mauvais code électoral. Je ne suis pas d'accord.
33:36Il nous a promis de ne pas
33:38se présenter. Il se présente.
33:40Il nous a dit qu'il va remettre le pouvoir au
33:42civil. Il ne
33:44remettra pas le pouvoir au civil.
33:46C'est ma petite soeur.
33:48Même si elle n'est pas venue me voir.
33:50Mais, Zika, c'est ma petite
33:52soeur. Et son mari ne fait pas bien.
33:54Donc, je ne peux pas
33:56soutenir son mari
33:58parce que c'est le mari de ma petite
34:00soeur. Je suis
34:02l'ami, le
34:04camarade,
34:06l'allié,
34:08le partenaire,
34:10jusqu'à preuve du contraire,
34:12Alain-Claude-Billy-Binzey.
34:14Si Alain-Claude-Billy-Binzey
34:16m'appelle aujourd'hui, il faut
34:18qu'il me dise ce que je serai
34:20s'il est
34:22candidat. Il faut qu'il me
34:24dise ce que je serai
34:26s'il n'est pas candidat.
34:28Mais moi, je suis candidat. Pourquoi?
34:30Je suis candidat pour protéger
34:32Assemble pour le Gabon
34:34parce que cette plateforme, c'est une
34:36très grande plateforme. C'est une
34:38alternance positive,
34:40une positive.
34:42Et elle est
34:44là pour barrer la route au
34:46CTRI. Donc, nous avons
34:48fait un travail. Voilà qui est clair. Merci
34:50à vous d'avoir accepté notre
34:52invitation. Vous êtes
34:54président du
34:56Mouvement Large Rassemblement
34:58Arc-en-Ciel et candidat déclaré
35:00à la présidentielle du 12 avril
35:02prochain. Merci à vous,
35:04nos internautes, pour votre fidélité.
35:06Je vous donne rendez-vous pour
35:08un prochain numéro d'Interview
35:10Exclusive. Bonne soirée chez vous.

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