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Le jeu de mon enfance
Transcription
00:00En français on dit qu'Animal Crossing n'est qu'un jeu vidéo, mais en poésie
00:03on dit « Je mène la vie dont j'ai toujours rêvé.
00:06Ma ville est ma deuxième maison, celle que j'ai choisie, celle que j'habille à ma
00:10façon.
00:11Chaque fossile déterré, chaque insecte attrapé, était une petite victoire, une histoire à
00:16raconter.
00:17Je crois que ce qui nous unit en tant que joueurs, c'est cette manière de perdre
00:21son temps.
00:22Le temps passé à discuter avec des villageois attachants, chez eux ou chez nous, pendant
00:26des heures, on adorait les taquiner d'un coup de filet sur la tête, ils avaient leur
00:30caractère, un peu bête, mais on ne pouvait pas les laisser déménager.
00:33Ce n'est pas pour rien qu'il fut le jeu du confinement, c'est comme si on redevenait
00:37cet enfant qui pouvait dire que l'argent tombait du ciel, même si souvent on se faisait
00:41surtout piquer par des abeilles.
00:42C'est surtout les chansons de Keke qui ont refait nos soirées, des mélodies en yaourt
00:46qu'on écoutait pourtant, premier degré.
00:48Ce jeu nous rend un peu fleur bleue, un peu peur bleue, quand au réveil c'est la taupe
00:52rosettie qui nous casse les oreilles.
00:54Animal Crossing est un refuge où l'on va et revient, on y redécouvre la beauté des
00:58choses simples du quotidien.

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