[#Interview Exclusive] Marlène Fabienne Essola Efountame, membre de Ensemble pour le Gabon
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00:00Je ne dis pas que, bien évidemment, il y a eu des fonds, je ne peux pas l'affirmer
00:07parce que, vous pouvez poser la question à Monsieur Iloco, je n'étais pas là et je
00:12n'ai pas participé à un quelconque partage de ces fonds, je n'ai pas reçu une quelconque
00:16rétribution du fait de ces fonds.
00:17Tout ce que je sais, c'est que Monsieur Brice Clotaire ou Liguine Temma ne financent pas
00:22la plateforme Ensemble pour le Gabon et ne financent pas Monsieur Alain-Claude Bilibize.
00:25Mesdames et Messieurs, bonsoir et bienvenue sur Gabon Média Thaï.
00:39Nous sommes ce soir en compagnie de Marlène Fabienne Essoula, membre de Ensemble pour
00:45le Gabon, dans le cadre de notre émission exclusive avec qui nous allons aborder un certain
00:51nombre de questions en lien avec la présidentielle du 12 avril prochain.
00:55Nous allons notamment évoquer la question du rejet de sa candidature par la Commission
01:01nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum, mais aussi
01:07des candidats dont les dossiers ont été retenus.
01:09Mais avant, nous allons évoquer la crise que traverse l'Ensemble pour le Gabon dont
01:15elle est membre.
01:16Bonsoir Marlène Fabienne Essoula et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:20Bonsoir.
01:22Gabon Média Thaï, j'espère que vous allez bien.
01:23Marlène Fabienne Essoula et Foncam.
01:27D'accord.
01:28Merci pour la précision.
01:29Alors d'entre Dieu, j'aimerais vous poser cette question de manière un peu ironique
01:32disons-le.
01:33Comment se porte la plateforme Ensemble pour le Gabon aujourd'hui et en êtes-vous encore
01:38membre ?
01:39Je pense que vous avez la réponse à votre question parce qu'il y avait des éléments
01:42de Gabon Média Thaï tout à l'heure à la déclaration de candidature de Monsieur
01:46Alain-Claude Bilibize et vous avez très bien vu que la plateforme se porte bien parce
01:50que les membres de la plateforme étaient là pour justement assister à cette déclaration
01:55de la plateforme et moi j'y étais justement.
01:58Au-delà d'y être arrivée un peu en retard mais la plateforme se porte bien, nous ne
02:04souffrons bien évidemment d'aucune discorde aujourd'hui, il n'y a pas d'éclaboussement,
02:09j'ai lu les médias ces derniers jours au titre de ma candidature à la présidentielle,
02:15j'ai parlé de tous les commentaires pour dire que voilà la plateforme avait éclaté
02:20et qu'aujourd'hui Alain-Claude serait seul, ce n'est pas du tout vrai.
02:24Je suis une citoyenne gabonaise, Alain-Claude, Monsieur Alain-Claude Bilibize, candidat à
02:31l'élection présidentielle du 12 avril, tout aussi est candidat justement à cette
02:35élection présidentielle, je le suis encore parce que bien évidemment nous disposons
02:39des voies de recours donc il faut naturellement aller jusqu'au bout du processus juridique
02:45pour la validation au nom de ces candidatures mais je voudrais rappeler que vous savez dans
02:49toute société humaine tout le monde ne peut pas forcément être en face d'avec ce qui
02:55est proposé et je pense que si à un moment donné il y a une personne qui a fait un bon
03:01chemin avec nous et que finalement il ne peut pas se retrouver dans la plateforme, il est
03:05libre de partir.
03:06Et le juillet revient évidemment de tous ces droits tout aussi civils et politiques.
03:10Est-ce que Stéphane Germain-Hilloco, le docteur, est encore membre de la plateforme
03:15en son prologuement ?
03:16Écoutez, je ne saurais le dire, je ne saurais vous l'insirmer ou l'assirmer, tout ce
03:21que je sais c'est que moi j'étais membre de la plateforme avant Monsieur Germain-Hilloco,
03:26il est arrivé à la plateforme, j'étais là et nous avons passé de bons moments avec
03:30lui, de bons moments patriotiques, nous avons fait le combat bien évidemment du référendum
03:35ensemble, c'était les moments de conviction et nous avons fait récemment bien évidemment
03:40le ACBBN Gabon Tour, c'était tout aussi des moments de bienveillance, de patriotisme,
03:47de fraternité entre tous les membres et il n'y avait aucune once d'un quelconque problème.
03:52Je suis tout aussi surprise comme beaucoup de nos compatriotes et d'ailleurs des membres
03:56de la plateforme de voir tout ce qui est dit et tout ce qui est justement jeté dans la
04:02place publique, qui ne correspond vraiment à rien à la réalité de notre plateforme
04:06et des relations qui peuvent y être ou du moins une organisation de cette plateforme-là.
04:11Donc moi je pense que c'est un compatriote, je ne peux pas faire bien évidemment dans
04:16l'injure, c'est un aîné, c'est un compatriote, nous respectons pleinement la
04:21justice de tous ses droits, d'ailleurs il a dit, je pense ici avec vous, que peut-être
04:26il y aura une opportunité de discuter à nouveau avec le président de la plateforme,
04:30peut-être pour lui faire montre de ses griefs ou peut-être des choses qu'il pourrait
04:36avoir à lui reprocher, il l'a peut-être fait devant vous, il aurait peut-être bien
04:40fallu qu'il fasse bien évidemment ses différentes récriminations, acquis de droits, mais bon,
04:47après chacun est libre d'agir comme il veut, mais moi je voudrais rester respectueuse de
04:51ce compatriote, d'ailleurs il est candidat à l'élection présidentielle, rien ne nous
04:55dit de même qu'il rejoindra, enfin il retrouvera la maison.
04:58Et puis bon, si c'est le cas, tant mieux, si ce n'est pas le cas, on lui souhaite
05:01bonne chance, de toute façon.
05:02Alors dans ce même studio, justement la semaine dernière, le docteur Iloco a déballé les
05:07divergences qui l'opposent à Alain-Claude-Bilet-Binzey, président de la plateforme, moi la question
05:13que j'ai envie de vous poser, c'est comment se prennent les décisions au sein d'Ensemble
05:17pour le Gabon, parce que si l'on en croit le docteur Iloco, Alain-Claude-Bilet-Binzey
05:21fonctionnerait en vase clos avec une poignée de fidèles, excluant certains cadres, dont
05:27lui.
05:28Qu'avez-vous à dire à ce sujet ?
05:29Je ne pense pas que ce soit le fonctionnement de monsieur Alain-Claude-Bilet-Binzey, président
05:35de la plateforme.
05:36Je pense que toutes les décisions qui engagent la plateforme se discutent en plénière,
05:43et au sortir de cette plénière, nous nous convenons de ce qui a été retenu par la
05:48majorité, et puis c'est ce qui est appliqué, à mon sens, c'est la réalité.
05:54Bien évidemment, peut-être qu'il a voulu avoir une relation assez particulière avec
05:59le président, qui serait peut-être amicale, qui serait de confidence, qui serait… je
06:04ne sais pas.
06:05Mais après, je ne peux pas imposer à des adultes vaccinés de devenir amis ou de devenir
06:11confidents.
06:12Je pense qu'on est en politique, et quand il y a des intérêts qui engagent la vie de
06:15la plateforme, toute la plateforme est conviée à des discussions sur la question, et nous
06:21finissons par avoir, bien évidemment, une position qui est publiée, qui est rendue
06:26publique.
06:27Donc, je ne pense pas qu'il y ait une certaine gouvernance à UCLO dans l'organisation
06:34de la plateforme.
06:35La plateforme décide par consensus, et c'est d'ailleurs écrit dans les textes que nous
06:39avons naturellement adoptés tous ensemble, au-delà de ce que j'ai entendu, que M.
06:45Lequeu ait dit qu'on n'est pas signé, on a décidé d'une forme d'organisation
06:49qui correspond à tout le monde aujourd'hui, qui obéit aux principes de liberté de toutes
06:53les figures politiques et publiques qui, bien évidemment, composent la plateforme.
06:59Et c'est d'ailleurs au titre de cette liberté qu'on peut se permettre, par exemple,
07:02aujourd'hui, d'être candidate à l'élection présidentielle, en même temps que le président
07:07de la plateforme, M.
07:08Alain-Claude Bilibize.
07:09Donc, il n'y a pas, en réalité, de problème.
07:11En tout cas, nous n'étions pas au courant de ce que M.
07:15Germain et Lequeu avaient des difficultés avec ce fonctionnement.
07:19Permettez-moi, si vous voulez bien, de revenir sur un sujet qui a fait polémique, justement,
07:24à la faveur de cette interview que Stéphane Germain-Ilopo a accordée à Gabon Media Time.
07:30Ce dernier a affirmé qu'Alain-Claude Bilibize aurait reçu 100 millions de francs CFA du
07:35président de la transition et il a également indiqué que dans cette enveloppe, le désormais
07:45candidat d'Ensemble pour le Gabon n'aurait déclaré que 50 millions de francs CFA.
07:51La question que je voudrais vous poser, est-ce que le président Olivier Nguema finance Ensemble
07:58pour le Gabon ? Priez-vous, en particulier, est-ce que vous avez eu votre part ?
08:01Stéphane Germain-Ilopo.
08:02Eh bien, dis donc, j'aimerais tout de suite vous dire à qui incombe la charge de la preuve.
08:07Parce que nous sommes quand même là dans des révélations graves.
08:10Il ne suffit pas pour un individu de venir s'asseoir sur un plateau télé et de faire
08:15des déclarations de cette nature.
08:16Il aurait fallu pour vous, Gabon Media Time, de vous poser la question, de vous établir
08:22la réalité de ces faits.
08:23Parce que je vous assure, moi, je ne suis au courant de rien.
08:25Stéphane Germain-Alors, il a quand même avancé un certain nombre de détails.
08:28100 millions de francs CFA du président de la transition, 50 millions déclarés par
08:33Alain-Claude Bilibize.
08:34Ensuite, dans les éléments…
08:37Stéphane Germain-Vous savez, les détails font partie de l'histoire.
08:42Moi, je suis une contrice, j'espère que ça se dit, si quelqu'un qui fait des contes.
08:46Moi, je peux vous fabriquer une très belle histoire avec des détails aussi précis que
08:52possible et puis vous allez avaler.
08:54Stéphane Germain-Madame, pardonnez-moi, mais quel intérêt avait-il à avancer des affirmations
08:59aussi graves ?
09:00Stéphane Germain-Je vous renvoie à la charge de la preuve.
09:03Il vous a fait des déclarations, posez-lui la question, demandez-lui d'établir la
09:07réalité de ces faits.
09:09Personnellement, je n'étais au courant d'aucun fonds donné par monsieur Oligui.
09:14Je sais qu'il y a eu des compatriotes, des amis de la plateforme Ensemble pour le Gabon
09:19qui sont allés à la présidence.
09:21J'ai été invitée, je ne suis pas allée.
09:23Et parmi ces compatriotes qui sont allés à la présidence, bien évidemment, peut-être
09:29comme c'est une mauvaise pratique au Gabon, il faut le dire, c'est pour cela qu'il
09:34est important de demander aux Gabonais qu'est-ce qui est le problème dans ce pays ? Comment
09:40pouvons-nous occulter le fait qu'il y ait un corrupteur si tant est que c'était
09:45de l'œuvre de la corruption ? Et bien évidemment, dénoncer le fait qu'il y ait un corrompu.
09:50Pourquoi demandez-vous de faire des efforts à certains compatriotes qui seraient corrompus
09:55alors que le corrupteur en chef est assis à la présidence de la République, qui donne
09:59de l'argent à des individus parce qu'ils sont venus bien évidemment discuter du Gabon
10:04Je ne pense pas que M. Brice Clotaire ou Lydie Nguema, président de la transition, finance
10:08la plateforme.
10:09La plateforme, elle est financée par le président de la plateforme, il faut le dire.
10:15Et nous autres, nous essayons d'être de contribution à hauteur de nos capacités.
10:18Quelqu'un qui peut mettre un petit véhicule à disposition quand on doit se déplacer,
10:23quelqu'un qui peut mettre son intelligence à disposition, quelqu'un qui peut mettre…
10:26Nous devions tous être de contribution.
10:29Comment dire M. Hiloco ? Combien a-t-il apporté en termes de contribution financière à la
10:34plateforme, en termes de contribution matérielle à la plateforme ? C'est de tout cela bien
10:38évidemment dont on parle, l'engagement politique.
10:42Il ne doit pas juste être, nous allons derrière l'ancien Premier ministre, il a l'argent,
10:46il va nous entretenir.
10:47Mais à partir de cet instant, vous n'avez plus votre liberté tout aussi.
10:51Il faut que chacun contribue à hauteur de ses capacités contributives.
10:56Je n'ai pas d'argent, je contribue ce que je peux.
10:58Si c'est bien évidemment mon intelligence que je peux mettre à contribution, je mets
11:01mon intelligence à contribution.
11:03Mais celui qui a des moyens financiers, il met ses moyens financiers à contribution.
11:06La réalité est qu'aujourd'hui, il n'y a aucune ligne de financement qui provient
11:12de la présidence au sein de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
11:15Je ne dis pas que bien évidemment il y a eu des fonds.
11:19Je ne peux pas l'affirmer parce que, vous pouvez poser la question à M. Hiloco, je n'étais pas là.
11:25Et je n'ai pas participé à un quelconque partage de ces fonds, je n'ai pas reçu une
11:29quelconque rétribution du fait de ces fonds.
11:31Tout ce que je sais, c'est que M. Brice Clotaire Oligingema ne finance pas la plateforme Ensemble
11:36pour le Gabon et ne finance pas M. Alain Clobilibizeux.
11:39Et je le dis avec beaucoup, beaucoup de clarté et il faut que nos compatriotes comprennent
11:44et que si vraiment M. Brice Clotaire Oligingema a donné de l'argent à la plateforme, c'est
11:50M. Brice Clotaire Oligingema qui est à blâmer parce qu'il doit justifier de chaque cent
11:55francs qu'il sort de sa poche, ou du moins, parce qu'on ne peut même pas parler de sa
11:58poche, il y a confusion facilement à établir.
12:01Chaque cent francs qui sort de l'argent du contribuable, il doit le justifier.
12:05Il faut justifier la dépense publique parce que c'est 100 millions quand même, ça ne
12:11sort pas de sa poche, c'est l'argent de l'État, au titre de quoi on va donner 100 millions
12:16à des individus.
12:17Si c'est au titre de notre combat, bien évidemment pour le référendum, parce que oui, nous avons
12:21dépensé de l'argent pour ce référendum, j'en ai dépensé.
12:24Le président de la plateforme, Ensemble pour le Gabon, a quasiment financé, bien évidemment,
12:29ce référendum pour la campagne du non.
12:32Il est de bonne alloi que l'État rembourse, puisque l'État a financé la campagne du
12:36vie.
12:37Mais ça ne doit pas se passer sous fond de petits cocas ou d'argent de taxi.
12:42M. Allianz Club de Lille ne se balade pas en taxi et il n'a pas besoin du carburant
12:46de M. Brice Clotaire Oligingema pour se déplacer.
12:48Voilà qui est clair.
12:49Non, il faut vraiment que ce soit très clair.
12:52Si il y a de l'argent, il faut que les Gabonais posent la question à M. Brice Clotaire Oligingema
12:58de justifier cette dépense de 100 millions.
13:01100 millions, ça nourrit de nombreuses familles au Gabon.
13:04Et si c'est pour rembourser les frais engagés au moment du référendum, il faut que ce
13:10soit clairement établi avec une justification comptable qui dit qu'Ensemble pour le Gabon
13:16s'est investi dans une campagne référendaire à ses fonds.
13:19Il est de bonne loi, il est correct, bien évidemment, que l'État rembourse.
13:24Et là, il y a une traçabilité comptable et financière.
13:27Mais quand on n'est pas passé à cela, s'il vous plaît, moi je ne veux pas venir
13:30être d'informations aux affirmations.
13:32M. Brice Clotaire Oligingema Merci pour ces réponses.
13:33Nous allons faire une courte pause et revenons juste après pour parler de la question de
13:38votre candidatieux.
13:39M. Brice Clotaire Oligingema Avec plaisir.
13:49M. Brice Clotaire Oligingema Avec plaisir.
14:19M. Brice Clotaire Oligingema Nous sommes de retour sur ce plateau avec
14:39Marlène Fabienne Essola-Effuntam qui donne son regard sur la présidentielle à venir.
14:45Passons à présent, si vous voulez bien, sur votre candidature.
14:49Je vous demandais en début d'émission comment se porte le mouvement Ensemble pour le Gabon.
14:54Alors, vous avez déposé votre candidature à la présidentielle qui n'a pas été retenue.
14:58Mais à côté, nous avons également Alain-Claude Birebindje dont la candidature a été retenue,
15:03mais également celle du docteur Iloko dont on l'ignore s'il est toujours membre de
15:10la plateforme.
15:12Comment cela s'explique-t-il pour des personnes qui ont quand même mené une mini-tournée
15:17nationale sous le signe de l'unité ? Pourquoi autant de candidatures ?
15:22M. Brice Clotaire Oligingema Déjà, je vous remercie pour la question
15:25parce que ça permet à nos compatriotes de comprendre ce qu'il se passe.
15:29J'ai vu que ces derniers jours, c'est allé un peu à tous les couteaux sur les réseaux
15:32sociaux.
15:33Mais je voudrais déjà rappeler que nous sommes une plateforme.
15:36Une plateforme n'est pas un parti politique.
15:39Une plateforme, bien évidemment, c'est un regroupement de partis politiques, de personnalités
15:45publiques et de compatriotes engagés.
15:48Et à ce titre, chacun jouit d'une certaine liberté, bien évidemment, dans l'expression
15:54de sa citoyenneté.
15:55Même si, au nom de la plateforme, on ne va pas s'engager comme cela à se prononcer
16:01alors que, bien évidemment, nous ne l'avons pas décidé.
16:03Parce que pour se prononcer au nom de la plateforme, il faut bien que nous l'ayons décidé,
16:07comme je vous l'ai dit, en plénière.
16:08Sinon, c'est le président qui s'exprime au nom de la plateforme.
16:11Mais au nom de nos individualités, de nos singularités, nous avons bien évidemment
16:16le droit de nous prononcer.
16:18D'ailleurs, j'ai créé mon parti politique, La République, c'est nous, et depuis quelques
16:23semaines déjà, je fais des activités autour, bien évidemment, de la vie de ce parti politique.
16:28Cela n'est bien évidemment d'aucune contradiction avec ce qui se fait à Ensemble pour le Gabon.
16:33Et M. Alain-Claude Bilibizot, lui aussi, il obéit, bien évidemment, à cette réalité-là
16:38et jouit de cette liberté-là.
16:40C'est-à-dire qu'il y a des choses qu'il peut faire qui engagent la vie de la plateforme
16:44et il y a des choses qu'il fait qui n'engagent pas la vie de la plateforme, qui engagent
16:48sa personnalité politique, sa personnalité publique.
16:52C'est d'ailleurs à ce titre qu'il y a eu justement ce qui s'est fait avec les
16:56autres leaders, M. Mandanda Moussavou, M. Onanga, c'est bien comme cela, et M. Alain-Claude
17:06Bilibizot.
17:07Il y avait le professeur Alain-Claude Bilibizot tout aussi, et bien le docteur Ali Akbar,
17:10je voulais dire, et le professeur M. Alain-Claude Bilibizot, ce sont là des personnalités
17:15qui ne parlent pas au nom de leur configuration politique, au nom de leurs étiquettes politiques,
17:20au nom de ceux que ce sont des Gabonais qui ont un vécu, qui ont un passé, peut-être
17:25un passif, mais bien évidemment qui décident de prendre une position dans une situation
17:29qui concerne l'intégrité de leur pays.
17:31Cela n'a pas engagé la plateforme, parce que M. Alain-Claude ne s'y était pas engagé
17:35au nom de la plateforme.
17:36Seulement, j'y étais à cette rencontre, j'y étais parce que bien évidemment je
17:40suis de partage à certaines positions, et puis je me dis voilà, c'est une expression
17:45républicaine qui se fait, pourquoi ne pas y participer ? Mais ce n'était pas la
17:49plateforme.
17:50Pourquoi plusieurs candidatures aujourd'hui ?
17:52On peut même partir d'une histoire simple.
17:54Moi, ma candidature, elle n'est pas, comme je l'entends sur les réseaux sociaux, fantaisiste.
17:58Je suis gabonaise.
18:00Mon placenta, que vous qui connaissez la tradition, est enterré dans les terres de ce pays.
18:07De père, de mère, eux-mêmes nés de père, de mère, gabonaise.
18:11Je n'aime pas me revendiquer ces réductions, parce que je pense que c'est réducteur.
18:17Cependant, chers compatriotes, ce que je voudrais comprendre et ce que je voudrais qu'on m'explique
18:23dans un jeu démocratique, nous sommes membres de la plateforme.
18:27Nous ne sommes qu'au début d'une élection.
18:29Nous ne savons même pas si elle va se terminer dans les délais, dans les temps.
18:33Mais comment nous priver d'une opportunité de choix ? Comment nous priver d'une opportunité
18:40de décision à la fin ?
18:41La question ne se pose pas à ce niveau.
18:43Bien sûr qu'elle se pose.
18:44Vous êtes un collectif.
18:45Bien sûr qu'une plateforme, si vous décidez en consensus.
18:50Est-ce que le fait qu'il y ait trois candidats de la plateforme Ensemble pour le Gabon
18:53ne dénotera pas une impréparation collective ?
18:57Souvenons-nous de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
19:00Alternance 2023.
19:02La plateforme existait avant l'élection présidentielle de 2023.
19:06Chaque candidat de cette plateforme est allé déposer sa candidature au titre de son nom,
19:13au titre de son parti politique.
19:15Cela n'a pas empêché qu'à la fin, on désigne un candidat qui a finalement représenté
19:22la plateforme Alternance 2023.
19:24Après, cela peut être vu comme une stratégie, comme je l'entends.
19:28C'est tout à votre appréciation.
19:30Mais ce que je voudrais dire, je ne suis pas dans une optique de vouloir faire buzz.
19:35Pour faire le buzz, je n'ai pas besoin de me porter candidate à l'élection présidentielle.
19:39J'utilise mon téléphone, je crée le buzz.
19:41Si tant est qu'il faut les créer, et bien, ça prend toujours.
19:44Je ne suis pas inconnue, bien évidemment, des réseaux sociaux ou de la télévision.
19:49Donc, je pense que je peux être en capacité de savoir ce qui peut faire buzz, si j'ai
19:53juste envie de faire le buzz.
19:55Je suis une citoyenne portée par, bien évidemment, des convictions très fortes.
20:00Voir au Gabon une république effective.
20:03Au titre de cela, permettez-moi, vu que vous comprenez que parfois, les Gabonais puissent
20:09se dire qu'ils ne se retrouvent plus, puisque, dans le même temps, vous déposez votre candidature
20:15et on vous voit assister à un événement politique organisé par le président de la
20:20plateforme à laquelle vous appartenez.
20:22Vous lui faites ombrage par votre candidature.
20:24En quoi je pourrais faire ombrage à la candidature de M. Allondra ?
20:28Il y a l'éclatement des voix.
20:29Il n'y a pas d'éclatement de voix.
20:31Je viens de vous expliquer, expliciter même, un processus que l'on a vécu, bien évidemment
20:37à l'occasion de l'élection de 2023, avec Alternance 2023.
20:39Est-ce qu'il y a eu éclatement de voix ? Non.
20:42Je vous dis que nous sommes dans un processus, bien évidemment, qui ne fait que commencer.
20:47Au-delà de tous les grièves que nous pouvons lui porter, il faut donner l'opportunité
20:52à chaque citoyen, bien évidemment, de se déployer au maximum de ses aspirations.
20:57J'ai l'ambition de gouverner ce pays.
20:59J'ai l'ambition d'être présidente de ce pays.
21:02L'opportunité m'est donnée, pourquoi je la refuserais ?
21:05Je suis déjà en politique, malgré moi.
21:07Je ne me suis pas assise et pris la décision que je m'engage en politique.
21:10J'ai voulu être d'expression citoyenne sur les questions qui étaient en inconformité
21:14avec nos droits.
21:15Et malheureusement, ça m'a condamné à un engagement politique.
21:18Mais cela ne veut pas dire que je n'ai jamais eu de projet politique.
21:20J'ai fait Sciences Po, entre autres, au-delà d'être juriste.
21:23Et à ce titre, bien évidemment, j'ai voulu voir la science politique se déployer dans
21:28l'action politique, ce qui n'est pas jusque-là le cas aujourd'hui.
21:31Et c'est d'ailleurs pour cela que, depuis 2020, j'ai créé un projet de société.
21:35Le projet de société que je devais soumettre aux Gabonais, ou que je vais soumettre, parce
21:39que je ne suis pas encore éliminée, il y a encore des voies de recours.
21:41Il faut attendre, bien évidemment, que nous les épuisions.
21:45Sur le sens de ma prochaine question, justement, votre candidature a été recalée.
21:48Vous me laissez quand même...
21:50Très rapidement.
21:51Bien sûr.
21:52J'étais en train de dire que, eh bien, quand on décide de se porter candidat, ce n'est
21:56pas parce que, bien évidemment, on a vu X ou Y à la télé, pour passer à la télé,
21:59je n'ai pas besoin d'être candidat.
22:00Je peux être, bien évidemment, porte-parole d'Alain Claude et passer à la télé tous
22:04les jours, de monsieur le président de la plateforme.
22:06Ce que je voudrais dire, ce que je voudrais que les Gabonais comprennent, c'est que nous
22:10sommes citoyens et qu'une démocratie, c'est la possibilité donnée à chaque citoyen
22:15d'aspirer à la gouvernance de son pays.
22:17C'est cela la démocratie.
22:19Une démocratie, c'est que les mêmes citoyens sont alternativement gouvernants et gouvernés.
22:24Sur votre engagement, vous ne vous sentez pas même de le mener dans le cadre d'une
22:29candidature.
22:30Vous me laissez aller jusqu'au bout.
22:31Je vais juste...
22:32J'entends...
22:33Je vais venir lancer...
22:34J'entends...
22:35J'entends...
22:36Non, est-ce que...
22:37Lorsqu'Ensemble pour le Gabon affirme, par exemple, que Stéphane Germain-Hiloko est
22:42un infiltré du CTRI, vous, qui estimez que vous entendez saisir la cour constitutionnelle
22:48pour des recours, est-ce que vous ne vous reconnaissez pas également dans cette configuration,
22:52étant donné que votre candidature, nécessairement, fait ombrage à Aneko Bilebizi ?
22:57Je le dis encore une fois, il faut laisser l'opportunité à nos compatriotes, ceux-là
23:03établis dans leur maturité citoyenne, de comprendre.
23:05Et je pense que les compatriotes comprennent ce qui se passe.
23:07Je le dis encore une fois, j'ai fait un combat contre la Constitution, adopté par référendum.
23:14Et ce combat reposait sur des piliers de notre État, en tant que souveraineté, en tant
23:22que, bien évidemment, instrument accessible dans ce village planétaire qui est la communauté
23:29internationale.
23:30Et il y a toutes ces violations.
23:33Aujourd'hui, j'attendais l'opportunité d'être préjudiciée.
23:36Et cette candidature vient de me donner cette opportunité d'être préjudiciée par cette
23:42Constitution, d'être préjudiciée par ce code électoral.
23:44Et me voilà donc en capacité, avec toute la qualité, d'agir, bien évidemment de saisir
23:49la Cour constitutionnelle pour l'amener à déclarer l'inconstitutionnalité et l'illégalité
23:55du code électoral, mais aussi de la Constitution.
23:58Vous savez, un combat juridique ne se fait pas comme on l'entend sur les réseaux sociaux.
24:02Mais elle savait qu'elle n'a pas troncé un corps, mais elle savait qu'elle n'a pas d'acte
24:07de mariage, elle n'a même pas d'acte de naissance, j'ai entendu, elle n'a pas 30
24:11millions.
24:12Mais moi, je voudrais qu'il y ait au Gabon un État de droit.
24:16Et dans un État de droit, il faut le dire à nos compatriotes, une loi, même adoptée
24:22par un Parlement régulièrement établi, c'est-à-dire issue du suffrage universel
24:28direct, issue de la souveraineté nationale dont chacun de nous ici disposons, et que
24:35nous transférons au travers de ce pouvoir de représentation, même une loi adoptée
24:40par ce Parlement peut être révisée, peut être modifiée, peut être abrogée.
24:45Combien de fois des lois qui sont adoptées par un Parlement nommé, qui ne juisent d'aucune
24:53souveraineté nationale, qui ne juisent bien évidemment de toutes les prérogatives qu'on
24:58peut reconnaître bien évidemment à cette institution, c'est une institution le Parlement.
25:02Donc pour vous dire, il faut aller jusqu'au bout de ces combats, je me suis battue contre
25:07ce projet de constitution, je me suis opposée à ce projet bien évidemment, ou du moins
25:12à ce projet de code électoral, et me voilà dans l'opportunité manifeste, eh bien de
25:17porter une véritable contradiction, une véritable opposition, en invitant les juges de la cour
25:22constitutionnelle à dire enfin le droit.
25:25Alors si au terme de vos différents recours, votre procédure n'aboutissait pas, est-ce
25:30que vous soutiendrez Alain Cloby-Lévillé ?
25:33Déjà, si ma candidature bien évidemment n'aboutissait pas, je vous l'ai dit, je
25:37suis toujours membre de la plateforme Ensemble pour le Gabon, ce qui naturellement m'amènera,
25:41parce que la plateforme à un moment donné va être bien évidemment dans la nécessité
25:46de se positionner dans le choix d'un candidat.
25:49Alain Cloby-Lévillé, je n'ai pas envie de prêter les expressions du PDG pour dire
25:54candidat naturel.
25:55S'il se révèle être le seul candidat de la plateforme à compétir, bien évidemment
26:01que je le soutiendrai.
26:02Mais nous n'en sommes pas là.
26:03Nous n'en sommes pas là.
26:05Je voudrais quand même rappeler que si ma procédure n'aboutissait pas, ce qui est
26:09bien dans tout ce qui est constitutif des violations qui nous sont opposées et qui
26:13nous empêchent bien évidemment de candidater ou du moins de concourir à ces présidentielles
26:182025, c'est que bon nombre des dispositions qui garantissent bien évidemment un certain
26:25nombre de droits qui sont violés par les militaires, qui ont imposé une constitution,
26:30qui ont imposé un code électoral taillé à leur costume, eh bien sont internationales
26:37ou internationales pour ce qui est des dispositions.
26:39Et à partir de ces instruments internationaux, nous disposons aussi des juridictions internationales
26:46qui garantissent de l'effectivité pour chaque État bien évidemment de ses dispositions.
26:51Je vais vous prendre un exemple simple, les 30 millions, c'est banal pour beaucoup de
26:55gabonais.
26:56C'est un sujet de moquerie pour d'autres qui disent voilà il n'a pas d'argent
27:00ou il n'a pas d'argent.
27:01Comment on peut être sérieux et se porter candidat alors qu'on n'a pas les 30 millions
27:05à exiger ? Mais parmi tous ces gabonais qui le disent, il n'y en a aucun qui se
27:09dit mais attends, est-ce que c'est normal de demander 30 millions à un candidat pour
27:16avoir l'ambition de proposer un projet de société aux gabonais ? Encore une fois,
27:23c'est illégal.
27:24Nous avons des textes dans ce pays qui interdisent.
27:27La première démocratie du monde, elle est quand même dirigée par une élite qui pour
27:33participer à une élection devrait avoir beaucoup de moyens.
27:35Je parle des États-Unis.
27:36Non, vous parlez des moyens de campagne, vous parlez des conditions bien évidemment de
27:40participer à une élection.
27:41Mais d'accord, n'empêche qu'il faut…
27:43Non, les moyens de campagne c'est autre chose.
27:45Voyez-vous, il y a juste deux jours ou trois jours où j'ai parlé de ma candidature
27:49mais je peux vous assurer que depuis que je l'ai fait, je reçois des appels de partout,
27:52des compatriotes qui veulent contribuer, qui veulent mettre de leur argent, qui veulent
27:56mettre de leur véhicule, qui veulent investir.
27:58Déjà, nous sommes dans une élection précipitée.
28:00Personne n'a eu le temps.
28:03Le maître des horloges et de l'agenda, ou du moins des agendas, c'est Brice Clotaire
28:08Oligingema.
28:09A sa convenance.
28:10Il est en campagne depuis plus d'un an et ça ne choque personne.
28:13Alors même qu'il dépose sa candidature le matin, il utilise les moyens d'État
28:17pour faire le tour du Gabon, bien évidemment pour faire sa campagne, pour parler de sa
28:21candidature.
28:23Est-ce que dans un État de droit, c'est normal ? Alors même que la campagne n'est
28:25pas ouverte et donc la propagande électorale non plus.
28:28Voyez-vous donc, chers compatriotes, moi j'ai l'ambition que dans ce pays, nous
28:32soyons en phase avec les institutions.
28:35Ils ont dit venir rétablir les institutions de la République ? Par jure ! Ils ont dit
28:41restaurer le pouvoir aux civils ? Par jure ! Ils ont dit être des arbitres d'une élection
28:46libre, transparente et équitable ? Par jure ! Mon Dieu, dans quel pays vivons-nous ?
28:51Comment pouvons-nous faire des déclarations sous serment sans pour autant que l'on remarque
28:59le caractère illégal de leur violation, le caractère infractionnel de leur violation ?
29:05Comment c'est possible ? Aucun journaliste ne se pose la question.
29:08Aucun journaliste n'ouvre un débat sur la violation du serment de Brice Clotaire au
29:13Ligue du Gouvernement pour ne parler que de cela.
29:16Il a pris des engagements, solennellement, sous serment et il décide de les fouler
29:22aux pieds, de les piétiner.
29:23Personne n'ose dire quoi que ce soit, chers compatriotes.
29:26Je pense que nous avons longtemps fait le cunnabélisme, nous avons longtemps caressé
29:32dans le sens du poil les élites, nous sommes longtemps constitués des vassaux où chacun
29:39va essayer de convaincre le chef, le roi, qu'il est le meilleur pour essayer de faire
29:44huisseler sur sa petite population, sa petite famille, quelques biens et privilèges indus
29:49reçus.
29:50Je voudrais qu'aujourd'hui, nous soyons en conscience de faire la République.
29:54Et quand on veut faire la République, on part par le fondamental, le respect des règles,
29:59le respect de nos institutions.
30:00Les militaires nous ont promis de restaurer les institutions.
30:02Pouvez-vous me dire une seule institution qui a été restaurée dans ce pays ?
30:05Je vous laisse l'honneur de répondre.
30:07Non mais je voudrais bien peut-être, vous êtes plus aguerri que moi dans le sens de
30:11l'information.
30:12Vous suivez l'actualité, vous voyez tout ce qui se passe dans le pays, vous êtes journaliste.
30:15Est-ce que vous avez à me donner une seule institution qui a été restaurée pendant
30:20cette période de transition, cher compatriote ? Tout honnêtement.
30:22Je ne saurai pas vous répondre.
30:24Allez-y, je vais vous dire.
30:25Cela veut dire non.
30:26Cela veut dire non.
30:27Je ne vais pas vous mettre plus en danger que cela.
30:29J'espère qu'après cette interview, vous n'allez pas vous retrouver en train de chercher
30:33le travail de masse parce que malheureusement, on est encore dans ce système.
30:35On va essayer.
30:36Le système de règlement.
30:37Une toute dernière question.
30:38Nous sommes malheureusement.
30:39Mais nous n'avons pas fini.
30:40Nous sommes malheureusement pris par l'OTAN.
30:42Je suis désolé.
30:43Allez-y.
30:44J'aimerais vous poser cette question.
30:45D'accord.
30:46Que pour le renforcement de la candidature d'Alain-Claude-Bilet-Binze, vous appelez par
30:51exemple le docteur Iloko à se désister au profit du candidat d'Ansen-Polo-Gavon, d'autant
30:58plus que ce dernier ne l'exclut pas totalement.
31:02Écoutez, moi, je voudrais déjà rappeler un fait.
31:06Tout être humain a besoin d'être valorisé.
31:10Tout être humain a besoin d'être considéré.
31:13Et je pense qu'aujourd'hui, le docteur Iloko, quand moi j'ai pris la peine de regarder la
31:19vidéo hier soir d'ailleurs, entièrement, j'ai compris un besoin de considération peut-être
31:26de la part de monsieur Alain-Claude, que j'ai peut-être appelé un besoin d'être en conséquence
31:30avec lui, d'être son ami, peut-être.
31:32D'ailleurs, est-ce qu'ils se sont parlé depuis ?
31:33Je ne peux pas vous dire parce que je ne sais pas.
31:36Malheureusement, je ne suis pas encore en capacité de gérer l'agenda de monsieur Alain-Claude
31:40Bilibizeu, ni même celui de monsieur Iloko.
31:42Mais je voudrais dire que monsieur Iloko, je l'ai vu s'engager à nos côtés pour des
31:47valeurs.
31:48Vous comprenez ? C'est-à-dire, sauf si on me dit que maintenant, demain, c'était une
31:52prétention ou c'était juste pour faire genre.
31:55Mais quand il a rejoint la plateforme, c'était sur les valeurs et il est conscient, je le
32:01pense, que ces valeurs ne peuvent pas se retrouver du jour au lendemain dans le camp d'en face.
32:05Il est conscient, je le pense, que ces valeurs ne sont pour l'instant dans ce qui se configure
32:09de la présidentielle à venir que dans le camp d'ensemble pour nos gavons.
32:15Et donc, chez monsieur Alain-Claude Bilibizeu, au-delà de tout ce qui a pu être dit, je
32:20ne vais pas revenir dessus, moi je me dis que les êtres humains ont besoin, certains
32:25un peu plus que d'autres, de considération et de valorisation.
32:28Peut-être, sans le savoir, le président de la plateforme n'a pas su lire le besoin
32:36de cette considération, de cette valorisation de notre compatriote Iloco et vu, lui c'est
32:45quelqu'un qui va chaud, vu peut-être le temps qui s'écoulait dans cette déclaration
32:53de candidature, il a peut-être eu peur que finalement il ne fasse pas.
32:57Mais moi je peux vous assurer qu'Alain-Claude Bilibizeu, président de la plateforme, ne
33:02peut pas être celui-là qui décide du jour au lendemain de devenir candidat à une élection.
33:07Ça part d'une réflexion bien mûrie.
33:10Il avait sa position depuis longtemps et la pression de monsieur Iloco ou de Marlène
33:15et Sola ou de qui que ce soit d'autres ne pouvait pas la mener à changer sa manière
33:19de fonctionner.
33:20C'est aussi cela un leader.
33:21Un leader n'est pas là pour essayer de rassurer tout le monde parce que tout le monde ne va
33:25pas bien.
33:26Il y a un temps où il faut à un moment donné responsabiliser chacun et il faut que
33:31nous aussi nous ayons une certaine conscience quand on décide d'appartenir à une plateforme
33:35dirigée par un individu parce qu'on lui reconnaît quand même des valeurs.
33:39Donc moi je pense, je ne dirais pas que je fais un appel aux docteurs Iloco à rejoindre
33:44la plateforme.
33:45C'est sa maison.
33:46Il y a participé et nous a vendu des valeurs et c'est au titre de ces valeurs que nous
33:50nous sommes retrouvés.
33:51Donc au titre de ces valeurs, je pense que si demain il faut finalement avoir un choix
33:56à faire entre Brice Loterro de Guignema et le président de la plateforme Alain-Claude
34:01Bilibize, c'est naturellement le président de la plateforme Alain-Claude Bilibize que
34:05Monsieur le docteur Iloco choisirait.
34:08C'est sur ces mots positifs que nous mettons un terme à cette émission.
34:12Merci à vous.
34:13Merci à vous.
34:14Fabienne Essela et Funtam, membres de la plateforme Ensemble pour le Gabon d'avoir accepté notre
34:19invitation.
34:20Merci également à vous chers internautes pour votre fidélité.
34:23Je vous donne rendez-vous la prochaine fois pour un nouveau numéro.