Les États-Unis et l'Ukraine ont réussi à s'entendre sur un accord pour un cessez-le-feu ce mardi en Arabie saoudite. Le projet doit encore être validé par la Russie, mais les Américains ont d'ores et déjà annoncé la levée "immédiate" de la suspension de leur aide militaire. Ce mercredi, le président américain rencontre le Premier ministre irlandais dans le bureau ovale.
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00:00de recevoir le Premier ministre irlandais,
00:03M. Martin.
00:08C'est un grand honneur de le recevoir ici.
00:13Donc, comme je le disais,
00:16on se connaît depuis longtemps, n'est-ce pas ?
00:20C'est un grand honneur.
00:23Merci pour le déplacement.
00:26Nous avons d'excellentes relations commerciales avec l'Irlande.
00:30Elles vont croître encore.
00:32Nous avons une bonne relation personnelle aussi.
00:36J'aimerais vous accueillir comme il se doit à Washington, D.C.
00:39et aux Etats-Unis d'Amérique. Merci.
00:42Merci, M. le Président.
00:44C'est un honneur d'être avec vous
00:45pour célébrer la Saint-Patrick avec vous, à vos côtés.
00:48Merci pour votre hospitalité.
00:52Et un grand bravo pour vos actions pour la paix,
00:58notamment, parce que cela avance bien.
01:03Vous faites un excellent travail pour votre pays.
01:11Nous vous regardons de très près.
01:14Encore une fois, un plaisir d'être ici.
01:17Très grand honneur de vous recevoir,
01:19un peuple extraordinaire.
01:21Je connais de nombreux Irlandais ici, à New York,
01:26personnes qui vivaient en Irlande, ce pays merveilleux,
01:31mais qui vivent maintenant ici.
01:32Ils continuent d'aimer avec grande ferveur l'Irlande.
01:37Oui, ils reviennent en Irlande régulièrement
01:41pour les vacances, rendre visite à leur famille.
01:46...
01:58Des questions ?
01:59...
02:07Inquiétez-vous face aux droits de douane imposés par l'UE ?
02:14...
02:20Je ne pense pas que le Premier ministre
02:23semble être nerveux.
02:25Nous avons un déficit commercial important
02:29vis-à-vis de l'Irlande.
02:31Ils sont malins et ils ont pris
02:34toutes nos entreprises pharmaceutiques.
02:37C'est bien malheureux, d'ailleurs,
02:39et ils ont fait un travail formidable.
02:43Je ne sais pas si je puis dire, ils sont malins.
02:46Ils ont pris nos entreprises pharmaceutiques,
02:48entre autres, par des règles de fiscalité avantageuses,
02:53et ils en ont profité.
02:57Ils ont profité de présidents incompétents.
03:02Nous avons perdu des pans entiers de notre économie.
03:04L'Union européenne nous maltraite,
03:07et ce, depuis très longtemps.
03:10Déjà, durant mon 1er mandat,
03:13nous avons résolu un certain nombre de problèmes.
03:16A l'époque, mais tout ça pour dire
03:18que l'Union européenne est très dure avec nous.
03:21C'est maintenant notre tour d'agir.
03:26Ils ont maltraité nos entreprises.
03:29Ils ont poursuivi en justice Apple
03:33pour des milliards.
03:36Ils ne l'utilisent pas.
03:38Ils le font par tous les moyens.
03:42Nous allons appliquer
03:44des droits de douane réciproques.
03:48Comme vous le savez,
03:51s'ils nous imposent
03:5325%, 20%, 10%,
03:56ou 2%, ou 200% même,
03:59nous leur rendrons l'appareil.
04:03Je ne sais pas pourquoi tout le monde se fâche.
04:08Je ne sais pas pourquoi tout le monde se fâche.
04:11Si on est dans un tel état, c'est équitable.
04:15On a eu le même problème avec l'Ontario,
04:19et ils ont abandonné ces plans
04:24parce que le coût de l'électricité touche directement
04:28la population au Canada et ici.
04:32Ce serait terrible.
04:36Et notre pays ne devrait pas
04:39permettre l'électricité d'être générée ailleurs qu'ici.
04:49Nous avons constaté de nombreuses politiques commerciales
04:52désastreuses.
04:54La situation est maintenant bien meilleure.
04:56Grâce à ma victoire,
04:58sans quoi nous aurions vécu
05:03un moment terrible.
05:06La bourse chute à cause de nos 3 décesseurs.
05:10Nous avons traversé des périodes terribles,
05:13la guerre, l'inflation.
05:15Donc c'est bien ça la cause, mais tout va s'améliorer.
05:17Le prix des oeufs, vous voyez,
05:22il chute de près de 30%.
05:25Il a chuté de près de 30% ces derniers jours.
05:29On a un excellent secrétaire à l'agriculture.
05:33Qui a fait baisser le prix des oeufs de façon considérable.
05:37Et puis il y a d'autres résultats importants.
05:40Le prix du pétrole a baissé à 65$ par baril.
05:47Nous avons accéléré notre action politique
05:51pour faire baisser le prix du pétrole.
05:55L'énergie va également devenir moins chère.
05:59Les prix vont baisser.
06:00Nous faisons un travail très, très positif.
06:04Les droits de douane abordés sont des droits de douane réciproques.
06:12Parfois, on va aller un peu au-dessus
06:14pour contrebalancer les pratiques passées.
06:20Mais nous mettons fin à toutes ces mauvaises pratiques contre nous.
06:24...
06:28Certains des ministères
06:31ont limogé la moitié de leur personnel.
06:35Notamment le ministère de l'Education.
06:38Un commentaire.
06:40C'est bien dommage, mais certains ne travaillaient pas,
06:44n'allaient pas au bureau.
06:49Et nous les avons remerciés.
06:53J'ai rencontré un certain nombre de personnes ces derniers mois.
06:57Nous voulons limoger ceux qui ne font pas un bon travail
07:02ou ceux qui ne travaillent pas.
07:04Nous gardons les meilleurs.
07:06Linda McMahon, la ministre de l'Education,
07:10se connaît très bien en affaires.
07:12Elle a gardé les meilleurs éléments.
07:17...
07:19Notre pays a été très mal géré.
07:23Ici et dans d'autres domaines.
07:25On voit dans certains contrats, je peux vous en parler
07:29pendant des jours et des jours,
07:31des centaines de milliards de dollars évaporés
07:35à cause de la fraude et du gaspillage.
07:39Le département de l'Education, le ministère de l'Education,
07:43l'a vécu tout particulièrement.
07:46On a pu limoger un bon nombre de personnes,
07:51car elles ne faisaient pas un bon travail.
07:55Vous voyez les chiffres de l'éducation.
07:59Nous sommes en 38e ou 39e sur 40.
08:03Et nous avons été 40e les derniers sous Biden,
08:07alors que nous sommes les 1ers en 30e sur 40.
08:11Les derniers sous Biden, alors que nous sommes les 1ers
08:16en termes de coûts par élève.
08:18Mais nous avons un rêve.
08:22Nous allons déléguer l'éducation aux Etats.
08:26Plutôt que d'avoir des bureaucrates à Washington,
08:29les Etats s'en chargeront.
08:32Le Norvège, le Danemark, la Suède, la Finlande
08:37ont d'excellents résultats.
08:39La Chine aussi a d'excellents résultats éducatifs.
08:43Bravo à eux.
08:471,4 milliard de Chinois, ils sont dans les 10 premiers.
08:51Ce n'est pas une question de taille.
08:54Parfois, on dit que c'est difficile d'avoir des bons résultats
08:57quand on a un grand pays, mais la Chine s'en tient très bien.
09:00On va déléguer l'éducation à l'Iowa, l'Indiana
09:04et dans les Etats qui peuvent avoir de très bons résultats.
09:08On va avoir d'aussi bons résultats que la Norvège,
09:14que le Danemark.
09:19Oui, il y aura peut-être 5 ou 10 Etats qui ne tiendront pas
09:23de bons résultats, mais ce sera amélioré.
09:26Ce que l'on veut faire, c'est laisser la liberté scolaire.
09:30Mais nous voulons déléguer l'éducation aux Etats.
09:37Les parents devront avoir la main sur l'éducation
09:42de leurs enfants.
09:44Les gouverneurs vont s'en charger.
09:47Je me déplace souvent dans les Etats et je vois des bâtiments
09:52consacrés à l'éducation.
09:54Ces bâtiments sont vides et personne ne va y travailler.
09:58Une réunion avec Poutine, avez-vous un calendrier ?
10:05Aucun commentaire.
10:07Nous avons obtenu d'excellents résultats hier.
10:11Cessez-le-feu complet lorsqu'il sera activé, déployé.
10:17Nous avons une bonne relation avec les 2 parties.
10:21Des équipes se déplacent en Russie actuellement
10:26et nous allons voir si nous obtiendrons un cessez-le-feu
10:29de la Russie et ce sera déjà 80% du travail accompli
10:33pour mettre fin à cette tuerie.
10:36En moyenne, entre 2 000 et 3 000 personnes meurent par semaine
10:42dans cette guerre stupide qui n'aurait jamais dû éclater.
10:49Monsieur, vous avez des commentaires à faire ?
10:53Oui, alors, nous parlons au téléphone et en personne
10:59via nos représentants.
11:03Nous sommes dans une bonne situation.
11:05Le président ukrainien a donné son accord pour un cessez-le-feu.
11:08Nous verrons ce que les Russes vont dire
11:10et nous vous tiendrons informés.
11:17Est-ce que le cessez-le-feu va tenir ?
11:20Je n'ai pas parlé à mon homologue.
11:24Les Ukrainiens viennent de donner leur accord.
11:27Le message est jusqu'ici positif.
11:31Mais il faut l'accord des Russes. Cette situation est grave.
11:34Nous risquons la 3e guerre mondiale.
11:38Biden n'aurait jamais dû laisser faire cette guerre.
11:41C'est à cause de son incompétence, tout comme le 7 octobre.
11:51La manière dont ils sont sortis de l'Afghanistan,
11:54l'inflation...
11:56Nous avons une inflation très basse.
12:00Je vous le fais remarquer.
12:03Très rapidement.
12:06L'inflation a été extrêmement basse pendant mon 1er mandat.
12:12Nous sommes passés de pratiquement une inflation
12:15quasiment inexistante à une inflation très importante
12:18sous Biden.
12:30...
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12:52De quel boycott parlez-vous ?
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14:50...
14:53meurent chaque semaine. Ces gens ont des familles, des pères, des mères, des soeurs, des frères,
15:00des amis, et ils meurent. J'ai vu les images satellites. Ça ressemble vraiment à la bataille
15:10de Gettysburg. Une des plus horribles batailles de tous les temps. Vous avez des gamins qui sont
15:20étendus dans des champs. Parce qu'aujourd'hui, avec les drones et tous les types d'armes,
15:27et je ne vais même pas parler des obus nucléaires, des missiles nucléaires, mais vous avez des armes
15:36aujourd'hui qui sont tellement puissantes. Et je vois tous ces gamins, les photos de gamins
15:41étendus dans des champs, morts, des gamins magnifiques et ils sont morts. Ils ne sont pas
15:49irlandais non plus. Mais nous travaillons très dur pour en finir avec cette guerre. C'est fou.
15:55Et tout cela ne mènera nulle part. C'est une situation horrible. Et je crois que nous avons
16:03une chance d'y arriver. On a fait la moitié du chemin avec le cessez-le-feu. Et si on arrive
16:09à faire en sorte que la Russie s'arrête et d'avoir un cessez-le-feu complet, je pense que la guerre
16:16ne recommencera plus jamais. Votre relation avec Israël, il y a eu beaucoup de discussions.
16:29Avez-vous parlé avec le Premier ministre Netanyahou récemment ? Vous n'êtes pas israélienne,
16:40ça c'est sûr, vu votre question. Ça c'est certain. Mais une question intéressante que
16:45vous venez de poser. On parle de tout. Israël a été assiégé. Ils ont dû se défendre. Le 7 octobre
16:55a été quelque chose d'horrible. Les gens n'aiment pas en parler mais c'était vraiment un jour horrible
16:58dans l'histoire du monde. Et c'est incroyable que les gens n'en parlent plus. Mais ça c'est
17:07d'autres images. Vous voyez, en tant que président, on voit des images qu'on aimerait ne pas voir. Mais
17:12moi, je les vois. Et c'était un jour horrible dans l'histoire du monde. On travaille très dur avec
17:18Israël pour voir si on peut résoudre le problème. J'ai vu que dix otages ont été vraiment traités
17:27très mal. Et j'ai demandé, est-ce qu'ils ont été bien traités ? En 500 jours, l'un est resté plus de
17:35300 jours. Je leur ai demandé, ils étaient dix. Est-ce qu'on n'a jamais fait preuve de gentillesse
17:40avec vous ? Est-ce qu'ils ont déjà dit, ne vous inquiétez pas, tout ira bien ? Est-ce qu'ils vous
17:47ont donné une tranche de pain en plus, par exemple ? Et les gens disaient, ils ont répondu, non,
17:53rien du tout. Il n'y avait que de la haine en face. Et je crois que c'est un vrai problème.
18:00Vous savez, l'Irlande traverse une crise du logement. Et vous avez une expérience,
18:08vous, en tant qu'homme d'affaires. Comment est-ce que l'Etat peut construire des dizaines de
18:14milieux d'appartements ? Vous savez pourquoi ils ont une crise de logement ? Parce que le pays va
18:17très bien. Ils n'arrivent pas à en construire assez vite. C'est un bon problème. Merci pour
18:22cette réponse, Monsieur le Président Trump. Tout le monde devrait avoir ce problème,
18:29croyez-moi. Je connais ce monsieur, il résoudra le problème. Vis-à-vis l'Union européenne,
18:37allez-vous répondre ? Vous allez répliquer ? Oui, bien sûr. L'Union européenne a été créée
18:45pour tirer profit des Etats-Unis. Est-ce que l'Irlande arnaque les Etats-Unis ? Oui,
18:51bien sûr. J'ai beaucoup de respect pour l'Irlande. Et ils ont bien fait de faire ce qu'ils ont fait.
18:58Mais les Etats-Unis n'auraient jamais dû laisser ça. Mais ici, ils n'avaient pas
19:06aucune idée de ce qu'ils faisaient. L'Irlande a toutes nos entreprises pharmaceutiques,
19:11maintenant. C'est une île magnifique, 5 millions d'habitants. Et il y a toutes les entreprises
19:20pharmaceutiques américaines. Vous parliez du logement. Moi, vous savez, je suis propriétaire
19:29de certaines terres en Irlande. Mais j'aimerais que les Etats-Unis n'aient pas été aussi bêtes
19:37pendant toutes ces années. Et je ne parle pas que de l'Irlande. Je parle de leur relation
19:41avec tout le monde. Je regardais les accords commerciaux. Il fallait que quelqu'un règle
19:50ce problème. Et personne n'allait s'y atteler. J'ai regardé ces accords commerciaux et je me
19:56suis dit, mais comment est-il possible que tout cela se soit produit ? Qui aurait pu être aussi
20:01bête pour laisser tout ça se faire ? Par exemple, quand les entreprises pharmaceutiques ont commencé
20:07à migrer vers l'Irlande, moi, je leur aurais dit, ok, vous allez en Irlande, très bien. Mais si vous
20:14voulez vendre quoi que ce soit aux Etats-Unis, je vais mettre des droits de douane de 200%. Ce qui
20:19veut dire que vous ne pourrez plus jamais rien vendre aux Etats-Unis. Et vous savez ce qu'ils
20:22auraient fait ? Eh bien, ils seraient restés. Il est tellement chanceux que je n'ai pas été au pouvoir
20:30à cette époque-là. Oui, nous prévoyons de réduire les impôts si les démocrates se comportent bien.
20:40Mais vous avez vu, ils ne savent même pas ce qu'ils font. Vous l'avez vu durant mon discours de
20:43l'autre soir. Deux femmes ont été tuées par des clandestins. L'une a un cancer.
20:52Et beaucoup d'autres problèmes, d'ailleurs. Il y avait des problèmes qui avaient des vraies
20:57difficultés. Mais on parlait de deux jeunes filles magnifiques, Lake et Riley. Vous connaissez leur
21:06histoire. Et vraiment, c'était une très mauvaise soirée pour les démocrates. J'ai vu deux mères
21:14inconsolables qui pleuraient. Leurs filles avaient été détruites, tuées. Et il y avait ce jeune
21:26homme qui adore la police. Lui, il a le cancer. Et les démocrates qui étaient là, ils n'ont même pas
21:39applaudi. Personne ne s'est levé. Ils étaient là, très froids. Je crois qu'ils sont vraiment
21:45malades. Il y a quelque chose qui ne va pas avec eux. C'est la seule chose qu'ils ont aimé, c'est
21:52quand on a été question des morts en Ukraine. Ça, ça les rendait heureux. Pocahontas, elle était
21:59très heureuse. Elle a applaudi à ce moment-là. Et je l'ai regardé, j'ai dit « Ah, Pocahontas,
22:03ces gens sont des malades. Ils ne savent pas ce qu'il se passe dans le monde. Les démocrates
22:08doivent se ressaisir. Et s'ils ne le font pas, vous aurez des impôts qui vont augmenter. Et les
22:18gens vont rejeter la faute sur les démocrates. Pour moi, Schumer, c'est un palestinien. Pour moi,
22:24il s'est transformé en palestinien. Avant, il était juif, mais il ne l'est plus. Il est palestinien
22:28maintenant. Il y a eu des incohérences. Non, il n'y a que NBC qui a des incohérences. Une des
22:43pires chaînes de télévision d'ailleurs. Vous parlez d'incohérence. Vous savez, moi, j'ai le
22:47droit d'ajuster. Et j'ai été appelé par les constructeurs automobiles, General Motors, Ford,
22:58les trois ou quatre plus grandes marques, et ils m'ont demandé d'en faire une faveur. Est-ce que
23:05je pouvais retarder ça pendant quatre semaines pour que ce ne soit pas une catastrophe pour eux ? Ils
23:12aiment ce que je fais, vous savez, mais ils avaient un problème. Et je ne suis pas, vous savez,
23:18un bloc de granit. Je suis souple. Ce n'est pas de l'incohérence, c'est de la souplesse. Je pense
23:26que vous voulez aussi que je sois souple. Oui, je serai toujours souple. Mais le 2 avril, vous savez,
23:37ça va être un grand jour pour les Etats-Unis d'Amérique. Les Etats-Unis d'Amérique vont
23:42reprendre ce qui leur a été volé par d'autres pays et par des dirigeants américains incompétents,
23:49très incompétents. Je vous ai donné l'exemple de l'Irlande. Moi, je n'aurais jamais laissé ça.
23:54Ça n'aurait jamais pu se produire. Nous allons récupérer notre richesse et les entreprises qui
24:01sont parties sont en train de revenir. La plus grande entreprise de puces, de micropuces,
24:08je ne sais pas pourquoi je les ai appelés. C'est eux qui m'ont appelé. Ils m'ont appelé parce que
24:16l'élection s'est très bien passée. On a vraiment connu une victoire extraordinaire. On a gagné tous
24:22les Etats-clés. On a gagné avec plusieurs millions de voix d'avance. On a gagné la plupart des
24:29circonscriptions. Et quand vous regardez la carte, elle était totalement rouge, c'est-à-dire
24:37républicaine. Bien sûr, ce n'est pas une référence au communisme. Ce pays avait besoin de quelqu'un pour
24:49le défendre. On se faisait arnaquer avec tous ces clandestins qui venaient de prison, d'asile
24:58psychiatrique, tous ces membres des gangs, des trafiquants de drogue qui se déversaient dans
25:03notre pays avec ces frontières grandes ouvertes. Je suis tellement en colère à propos des quatre
25:09dernières années, ce qu'ils ont fait à ce pays entre l'inflation. Mais ce qui me gêne le plus,
25:14c'est qu'ils ont laissé des millions de personnes se déverser dans notre pays, des meurtriers,
25:20des assassins, des trafiquants de drogue, des membres de gang. Les pires gens ont été
25:27autorisés à entrer dans notre pays. Mais nous, on va les virer. Je voudrais remercier Tom Homan,
25:32qui fait un travail formidable. Je voudrais remercier tous ceux qui font un travail formidable.
25:37Mais on n'aurait jamais dû avoir faire cela, ça n'aurait jamais dû se produire. Et on va se relancer
25:46également sur le plan économique. Je pense que les marchés vont augmenter, la bourse va grimper
25:54en flèche. J'ai parlé hier à un événement de la Business Roundtable. Eh bien, il y a eu plus de
26:00public que jamais. Et vous aviez des PDG, les personnes qui sont en charge des entreprises,
26:08les 150 plus grandes entreprises. 150 personnes sont venues, chaque entreprise a été représentée.
26:14C'est la première fois de l'histoire. On a eu une conversation formidable, ça s'est très bien passé.
26:23Je vais vous dire, il y a beaucoup d'optimisme sur notre pays en termes de régulation, en termes de
26:29baisse d'impôts. Et vous savez, ce serait bien si les démocrates faisaient ce qui est juste pour
26:37notre pays, pour une fois. Parce qu'ils se sont vraiment perdus. Ils croient que tous ces gens
26:48qui se déversent dans notre pays, tous ces meurtriers... On a plus de 11 000 assassins
26:55qui sont rentrés dans notre pays. Et la moitié de ceux-ci ont tué plus d'une personne. Mais on
27:02va les virer. Qui aurait laissé ça se produire ? Qui aurait laissé des hommes concourir dans des
27:11compétitions sportives féminines ? J'ai vu ça à la télévision ce matin. Un démocrate qui disait
27:17« Oui, il faudrait que... Non, les hommes ne devraient pas pouvoir concourir. Cela fait du mal
27:23aux femmes. Et vraiment, cela est mauvais pour les femmes. Il y a toutes ces histoires de transgenres,
27:33on n'entend plus parler que de ça. Mais c'est pour ça qu'on a gagné l'élection, avec un écart si
27:39grand. Les démocrates devraient nous proposer des bonnes politiques fiscales pour que l'Irlande
27:48et d'autres pays ne puissent plus prendre nos entreprises. Et il le comprend très bien. Vous
27:53avez fait la bonne chose. Je ne suis pas en colère contre vous. Je respecte ce que vous avez fait.
27:57Vous avez fait un bon boulot. Mais ici, on n'a pas fait un bon boulot. Et c'en est où ? Je
28:09ne sais pas. Oui, on aimerait récupérer ces entreprises, mais il va se battre. Si je peux
28:16intervenir un instant, ça va dans les deux sens. On investit beaucoup plus aux Etats-Unis qu'avant.
28:23Vous savez Ryanair, par exemple, une des plus grandes compagnies aériennes. Et ils achètent
28:33plus de Boeing que n'importe quelle autre compagnie aérienne. Ryanair et une autre
28:42entreprise irlandaise ont beaucoup travaillé avec Boeing, de grands investissements. Il y a
28:50beaucoup de compagnies irlandaises ici également, qui sont installées aux Etats-Unis. Beaucoup,
28:59et qui créent des milliers d'emplois aux Etats-Unis. Et c'est normal, c'est juste. Et c'est comme ça
29:05que ça devrait se produire. Je pense que nous avons une très bonne relation, un partenariat
29:10historique. Nous avons amené de la valeur ajoutée ici. Je comprends tout à fait ce que vous nous
29:18dites. Mais je crois que c'est un partenariat qu'on peut développer à l'avenir. Et c'est normal.
29:26Je voudrais simplement dire ceci. On peut parler de Ryanair, bien sûr, mais il y a un déficit. Et
29:37je ne parle pas d'un petit déficit, je parle d'un grand déficit commercial avec l'Irlande et avec
29:42d'autres pays. Et on veut bien sûr essayer de combler ce déficit, mais on va travailler ensemble.
29:48Mais ce déficit commercial, il est très grand.
29:52Vous disiez que la balle était dans le camp de la Russie. Est-ce que vous allez mettre la pression
30:03sur la Russie ? Oui, on pourrait. J'espère que cela ne sera pas nécessaire, mais bien sûr qu'on
30:08peut faire pression sur la Russie. Souvenez-vous de ceci. La Russie a pris la Géorgie à bouche. Ils
30:19ont pris la Crimée à M. Obama, Barack Hussein Obama. Ils ont essayé de tout prendre à Biden.
30:28Ils voulaient tout le pays. Et à qui n'ont-ils jamais rien pris ? Eh bien, c'est Trump. Moi,
30:35je suis celui qui a arrêté Nord Stream 2, le plus grand pipeline du monde. Je l'ai arrêté. C'était
30:41mort. Et Biden est arrivé, il l'a prouvé. Personne n'en parle. Ce que j'ai fait à la Russie, j'étais
30:47très dur. J'étais le plus dur avec la Russie. Ils ne m'ont jamais rien pris à moi. Ils ont tout
30:53pris à Obama, Bush et à Joe Landormy. Avec Biden, ils voulaient prendre tout le pays. Mais j'ai
31:03empêché cela. Oui, bien sûr, on pourrait faire des choses qui ne seraient pas très plaisantes,
31:08des choses sur le plan économique, financier. Je ne veux pas le faire, bien sûr, car moi,
31:13ce que je veux, c'est la paix. Mais dans un sens économique, bien sûr qu'on pourrait faire des
31:19choses qui seraient dévastatrices pour la Russie. Mais je ne veux pas aller sur ce chemin-là. Nous
31:24voulons la paix et on est proche de quelque chose. L'Ukraine, déjà, s'est mise d'accord avec nous.
31:33Vous savez, l'Ukraine, c'était les plus difficiles à convaincre. Ils étaient là il y a une semaine,
31:38des choses intéressantes se sont produites. Quelqu'un qui était là et qui ne semblait
31:42ne pas vouloir la paix. Maintenant, il est d'accord. Donc, on va voir ce qui va se passer.
31:45Félicitations pour la baisse de l'inflation, le prix du pétrole qui baisse.
31:58Et bienvenue aux Etats-Unis, au premier ministre irlandais. Rendre sa grandeur à l'Amérique.
32:15Et que pensez-vous de rendre l'Irlande, à l'Irlande, sa grandeur ? Que feriez-vous
32:23pour renforcer votre pays ? Alors, le premier problème en Irlande, c'est le logement, la crise
32:30du logement. On doit construire davantage de logements. Il faut que ça aille plus vite pour
32:36que les jeunes puissent s'acheter un logement ou pouvoir louer un logement. Ça, c'est ma priorité
32:45numéro un. Les Irlandais sont très appréciés dans le monde. Pourquoi avez-vous laissé Rosie O'Donnell
33:01déménager en Irlande ? Vous savez que Rosie O'Donnell vit en Irlande ? Vous savez qui c'est ?
33:07Vous la connaissez ? C'est mieux de ne pas la connaître. Allez-vous parler au président de vos
33:23opinions sur Gaza ? L'un des pays, l'un des trois pays d'Europe qui a reconnu la Palestine.
33:29Allez-vous en parler avec le président Trump ? Je n'ai pas besoin de l'en informer, il est déjà
33:35au courant. Nous partageons les efforts de paix du président et il a obtenu un cessez-le-feu
33:46immédiatement. Ça fait longtemps que nous appelons un cessez-le-feu. Nous voulions consolider la paix
33:51et on voulait que les otages soient libérés. Je l'ai dit dès le premier jour, c'est horrible de
33:56prendre des otages. Moi, je suis allé dans un des kibbutz après le 7 octobre en solidarité avec
34:04les Israéliens. Mais les gens l'ont oublié. Une ou deux semaines après, je me suis rendu. J'ai
34:11vu le kibbutz et c'était très choquant. On pouvait voir la vie d'avant l'assaut et je m'en
34:20souviens encore. Ça fait longtemps que je m'intéresse au Moyen-Orient. C'est un sujet très
34:25complexe. Mais il faut libérer les otages, tous les otages. Ça fait trop longtemps. Et ensuite,
34:33il faut un cessez-le-feu consolidé. Il faut davantage d'aide humanitaire qui entre à Gaza.
34:38Encore une fois, trop d'enfants affamés et il faut l'aide humanitaire et c'est ce qui motive
34:47les Irlandais. Nous avons toujours voulu une solution à deux États. Bien sûr, c'est devenu
34:55de plus en plus difficile, mais notre position a toujours été celle-là. Nous aussi, nous avons eu
35:01les mêmes problèmes en Irlande. Nous avons connu ce genre de difficultés, les gens qui se haïssent,
35:07les actes de violence perpétrés et on s'en est sorti. Et nous espérons que les populations
35:16juives et arabes puissent aussi faire la paix. Vous savez, des enfants ont été tués des deux
35:20côtés et il faut arriver à une paix. C'est un monde difficile. Quand le président parle
35:30d'expulser les Palestiniens de Gaza, vous savez, non, personne ne va expulser des Palestiniens.
35:35De quel média êtes-vous ? Ah bah écoutez, ça ne m'étonne pas.
35:39Alors, qu'est-ce que vous pensez du propos du président sur les entreprises pharmaceutiques ?
35:50Eh bien, je pense que les entreprises américaines, en Irlande, pharmaceutiques, se portent très bien.
35:55Je pense que tout cela est lié à notre partenariat. Je pense qu'on va pouvoir en discuter,
36:03mais ces entreprises peuvent croître aux Etats-Unis et certains ont annoncé des investissements.
36:13Plusieurs entreprises différentes ont fait ce genre d'annonce. Un investissement de 50 milliards
36:25vient d'être annoncé. Vous savez, ils ont beaucoup investi en Irlande et l'Irlande, vous savez,
36:30a été positive pour ces entreprises-là. Les salariés sont de bonne qualité et vous savez,
36:37durant le Covid-19, de nombreux PDG m'ont dit que les usines en Irlande sont les seules qui
36:42n'ont jamais fermé durant le Covid. Pas un seul jour. La productivité est bonne.
36:46Monsieur le Président, propos de Vladimir Poutine, quand vous allez lui parler de cet accord,
37:03qu'est-ce qu'en pensez-vous ? Moi, je n'évalue pas des pourcentages, des choses comme ça. Je pense
37:10que la Russie devrait le faire. Vous savez, la situation est très complexe. Je dirais que d'un
37:18côté, c'est réglé. On a parlé de terre et d'autres choses. On ne parle pas seulement d'un cessez-le-feu.
37:26On essaie de réfléchir notamment à la question des territoires, à qui vont être ces territoires.
37:34On a parlé des détails. On ne veut pas perdre notre temps. Parce que vous savez, les gens meurent
37:41tous les jours. Nous sommes là, assis, et peut-être que deux personnes sont mortes depuis que nous
37:45avons commencé à parler. Vous savez, c'est vraiment, tout est plat. Le terrain est très plat,
37:51il n'y a pas de protection. La seule chose qui arrête les balles, eh bien, ce sont les corps
37:56humains, de jeunes corps humains. Et vous savez, ils arrêtent de nombreuses balles parce qu'il y
38:02en a beaucoup qui sifflent dans les airs. Et il n'y a pas de protection, c'est un désastre.
38:07J'espère qu'il approuvera un cessez-le-feu.