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Lors d'une réunion en visioconférence aux côtés d'une vingtaine de dirigeants le 15 mars, le Premier ministre britannique avait évoqué l'idée d'une "coalition des volontaires" pour sécuriser l'Ukraine, en cas de cessez-le-feu avec la Russie.

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Transcription
00:00Écoutez, cette idée, cette proposition, elle est globalement très bien accueillie ici en Ukraine,
00:05notamment parce que depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche,
00:09les États-Unis ne sont plus vraiment considérés par les Ukrainiens comme un allié à 100% fiable
00:15et que donc ils ont tendance à placer tous leurs espoirs plutôt vers les pays européens.
00:20Néanmoins, ils sont très prudents, les Ukrainiens, ils ont du mal à se projeter
00:26vers cette proposition de coalition des volontaires. Pourquoi ?
00:29Parce que pour eux, un cessez-le-feu est encore très loin d'être acquis.
00:34Écoutez leur réaction en micro de Théo Touchet et André Maliouk.
00:38Oui, c'est important pour que la Russie n'attaque pas à nouveau pour contenir la Fédération de Russie.
00:44Ça va aider nos gars. Si ça peut nous aider, ça serait super.
00:48Mais on a déjà vu comment la Russie tient ses promesses,
00:52comment elle ne les respecte pas même par rapport à un cessez-le-feu.
00:58Peut-être qu'il y aura un cessez-le-feu et que cette force d'interposition va marcher.
01:01Mais je ne pense pas que cela arrivera.
01:04Reste que la Russie s'est d'ores et déjà montrée extrêmement hostile à cette proposition.
01:11Il y a quelques jours, la porte-parole de la diplomatie du Kremlin a tout simplement expliqué
01:16que la présence de troupes étrangères sur le sol ukrainien
01:19serait considérée comme un conflit armé direct.

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