Si Marine Le Pen entretient d'aussi bonnes relations avec Vladimir Poutine, c'est en grande partie grâce à cet oligarque russe. Mais au fait, qui est Konstantin Malofeev ?
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00:00L'histoire de Malafeef
00:10Bien sûr, Marine est la meilleure choix que Hollande,
00:16parce qu'elle parle des valeurs françaises,
00:21elle parle de la France.
00:22L'histoire de Malafeef
00:28Malafeef a tenté d'éviter les sanctions
00:31en utilisant des conspirateurs
00:33pour acquérir et diriger des médias sur l'Europe.
00:37C'est une personnalité à part en Russie.
00:40C'est quelqu'un qui représente
00:42le renouveau de cette grande Russie
00:45voulu par Vladimir Poutine.
00:46Il a commencé à travailler dans une banque d'investissement
00:49qui avait pignon sur rue en Russie.
00:51Ensuite, trois ou quatre ans plus tard,
00:53il a créé Marshall Group,
00:55un puissant fonds d'investissement en Russie.
00:57Là où il investit le plus, c'est dans les techs,
01:00le multimédia et les communications.
01:03Pour preuve, il est aujourd'hui l'un des investisseurs
01:05les plus importants de Rostelecom,
01:07qui est le premier groupe de télécommunications en Russie.
01:09Il a monté un média qui s'appelle Tsargrad,
01:12qui est clairement un média conservateur,
01:16voire presque chrétien orthodoxe radical,
01:21dans sa ligne éditoriale.
01:22Tous les idéaux progressistes,
01:24à savoir l'IVG, le mariage gay, etc.,
01:27c'est quelque chose qu'il ne peut pas supporter.
01:30Mais vraiment, ça devient épidermique pour lui.
01:33Et évidemment, il va regarder du côté des partis européens
01:37qui, potentiellement, pourraient l'aider
01:39à appliquer cette idéologie-là en Europe de l'Ouest.
01:43Il est tout à fait conscient que la Russie
01:47est d'une certaine manière perçue avec méfiance
01:51par la plupart des partenaires européens.
01:53Et il cherche des relais en Europe.
01:55Il y a aujourd'hui une grande nation,
01:57une seule, qui, au plus haut niveau de l'État,
02:00avec Vladimir Poutine, défend les valeurs traditionnelles.
02:04Pour le Front National, il y avait deux personnalités,
02:07Emeric Choprade et Marion Maréchal-Le Pen
02:09au moment où elle était à l'OFN.
02:11C'est du win-win, on va dire.
02:13C'est-à-dire que, côté russe,
02:15ça leur permet de miser sur des partis
02:18qui, potentiellement, peuvent appuyer
02:20cette idéologie-là en Europe de l'Ouest.
02:22C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'opposition
02:24à l'OFN.
02:25C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'opposition
02:27à l'OFN.
02:28C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'opposition
02:30à l'OFN.
02:31Qui, potentiellement, peuvent prendre le pouvoir
02:34dans certains pays en Europe.
02:35Et, côté parti européen,
02:38lorsqu'on a du mal à faire financer
02:40certaines campagnes,
02:41et ça, pour le coup, c'est un état de fait,
02:43oui, effectivement, le Front National
02:44a eu du mal à lever des fonds
02:46auprès des banques européennes,
02:47en l'occurrence des banques françaises.
02:49Lorsqu'on leur propose la possibilité
02:51de pouvoir émettre des crédits
02:53avec des taux d'intérêt particulièrement bas,
02:55voilà, c'est toujours intéressant.
03:02Le seul parti politique à valider, en fait,
03:06l'annexion de la Crimée par la Russie,
03:08en France,
03:09c'est le Front National.
03:21J'ai la conviction qu'on n'a pas pu déceler
03:24tous les financements, en fait.
03:26Surtout que c'est des personnes qui utilisent
03:28tous les financements, en fait.
03:29Surtout que c'est des personnes qui utilisent
03:31des structures, qui vont utiliser
03:32des structures plus petites,
03:33qui vont utiliser ensuite des grosses structures,
03:34qui ensuite vont utiliser d'autres structures.
03:35Ça peut être effectivement des principes
03:38de matrioshka, si j'ose dire.
03:40C'est, on veut une poupée,
03:41on en prend une plus petite,
03:42on en prend une plus petite,
03:43on en prend une plus petite.
03:44En tout cas, ce qui est certain,
03:45c'est que ce sont souvent, très souvent,
03:47des structures qui sont soit,
03:49on va dire, sous son autorité,
03:51mais sous son autorité, je veux dire, contractuelle,
03:55soit sous son autorité idéologique.
04:26Si j'ai été obligée d'aller faire un prêt à l'étranger...
04:29Donc, vous l'avez fait ?
04:30Mais bien sûr !
04:31Mais tout le monde le sait,
04:32c'est de l'autorité publique.
04:33C'est parce qu'aucune banque française
04:37n'a voulu m'accorder de prêt.
04:55Les premières mesures que je prendrai vis-à-vis de la Russie,
04:58ce serait de réfléchir à la levée des sanctions, bien entendu,
05:01car j'ai toujours été opposée à ces sanctions,
05:04que je trouvais en même temps profondément injustes
05:06et tout à fait contre-productives.
05:25Ce n'est pas un don qui a été fait, c'est un prêt.
05:39Et un prêt, ça a des conséquences.
05:41Cette créance, en fait, tant qu'elle n'est pas payée complètement,
05:45eh bien, à un moment, il faudra rendre des comptes.
05:48Je suis une femme absolument et totalement libre
05:52et que je défends parce que je suis une patriote
05:54et que je l'ai démontré toute ma vie,
05:56la France et les Français, toujours, en toutes circonstances.