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  • 25/03/2025
Les jets de bouteille, la ferveur marseillaise, sa famille... Pour Brut, Rémy Buisine s'est entretenu avec le capitaine de l'OM, Dimitri Payet.

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Sport
Transcription
00:00Bonjour Dimitri Payet, merci beaucoup de nous accorder cette interview sur Brut.
00:03Cette saison ça ne s'est pas forcément toujours passé comme prévu,
00:07c'est ce qui s'est passé il y a quelques semaines, il y a quelques mois.
00:13D'un point de vue personnel, comment toi tu as vécu ces événements ?
00:16Difficilement, parce qu'au-delà de la douleur physique,
00:21c'est surtout le ressenti d'être le coupable,
00:27alors qu'on est victime de ce qui s'est passé.
00:32C'est vrai qu'il y a eu ce premier acte à Nice, le deuxième à Lyon.
00:49La deuxième fois a été plus difficile à digérer,
00:50parce que j'ai compris qu'il n'y aurait pas de solidarité
00:55entre nos joueurs, entre le club, entre les dirigeants.
01:00Et c'est là où je me suis dit que c'était peut-être plus grave que ce que je pensais.
01:03Ce qui était le plus dur, c'est au-delà des actes, le manque de solidarité derrière ?
01:06Oui bien sûr, parce que sur les deux matches, les deux incidents,
01:10les seules excuses que j'ai eues et que j'ai senties que c'était sincère, c'était Christophe Galtier.
01:14Il y a eu des excuses de la part des dirigeants de Nice,
01:16mais c'était en commission et je pense que c'était plus pour se défendre devant la commission.
01:21Je n'ai pas senti de sincérité dans ces excuses-là, à Lyon non plus.
01:26À Lyon, il y a eu des tweets de faits, mais pareil, je pense que c'était plus pour se défendre.
01:31Mais il n'y a pas eu de nouvelles de demandées, que ce soit des joueurs, que ce soit de l'arbitre, des délégués.
01:39Donc c'est là où j'ai compris qu'il y avait beaucoup de travail à faire pour un truc « normal ».
01:46Comment tu as vécu ces deux heures-là ?
01:48Mentalement, c'est difficile. On se dit que c'est la deuxième fois.
01:51On pense aussi aux proches et à nos proches qui doivent s'inquiéter
01:55parce qu'à Nice, il y a quand même eu un envahissement de terrain aussi, chose qui n'est pas banale.
02:00Au-delà de la rancœur, ce que j'ai voulu, c'est commencer à trouver des solutions pour que cela n'arrive plus.
02:04Et je l'ai dit, que ce soit sur Payet, sur Neymar, Mbappé ou Aouar,
02:11il n'y a plus de club, il n'y a plus de rivalité, c'est vraiment protéger les voix.
02:16Ce travail, j'imagine que c'était aussi dans un cadre familial avec tes proches
02:19pour te ressourcer, pour trouver l'équilibre. Comment ils ont vécu ça ?
02:22Difficile parce que c'est vrai que les deux fois, les enfants étaient devant la télé.
02:26Ils ont vu ça en direct donc forcément, c'était un peu la panique pour eux.
02:30J'ai essayé rapidement de leur donner des nouvelles pour leur dire qu'il y avait un de grave.
02:35Ce n'est pas des belles images à voir pour des enfants, que ce soit les miens ou d'autres d'ailleurs.
02:40C'est aussi sensibiliser ces enfants-là qui sont des supporters de main
02:44et qui, je l'espère, ne feront pas les mêmes erreurs que d'autres.
02:48Il y a eu cette tribune du Monde, tu avais quand même des mots forts.
02:51Est-ce que je dois arrêter de tirer les corners ? Est-ce que je dois arrêter de jouer au football ?
02:54Est-ce que tu y as pensé à un moment ou à un autre ?
02:56Pas arrêter de jouer au football parce que je ne suis pas quelqu'un qui baisse les bras.
03:00Et on ne m'empêchera pas de faire ce que j'aime, de faire ma passion.
03:03Mais c'était surtout pour dire est-ce que nous, nous sommes fautifs aujourd'hui, les joueurs ?
03:07C'est vrai que ça a fait beaucoup écrire, ça a fait beaucoup parler.
03:10Mais qui a donné le début d'une solution ? Qui a dit il faut faire ça vraiment pour que ça s'arrête ? Personne.
03:16Est-ce que c'est aussi l'adaptation vis-à-vis de ton propre comportement ?
03:19Tu disais que tu es une personne qui aime bien charrier, célébrer les buts d'une certaine façon.
03:23Et quelque part, tu as dû modifier ça ?
03:25Oui, parce que je me suis posé des questions.
03:27Pourquoi autant de haine ? Pourquoi on en est arrivé là ?
03:30C'est vrai que je suis assez chambreur des fois en conférence de presse ou avant les matchs.
03:35Mais c'est vraiment du second degré.
03:37Mais je me suis dit que peut-être que le camp d'en face ou les supporters d'en face le prennent au premier.
03:42Et c'est ce qui amène peut-être une haine et une violence envers moi ou envers mon équipe dans les stades.
03:47Donc j'ai dit que je commencerais déjà par enlever ça.
03:50Ça sera déjà ça de fait.
03:52Quelque part, il y a aussi d'autres qui l'apprécient et qui se disent finalement que le chambrage ça fait aussi partie du football.
03:55Oui, moi j'aime bien parce que je fais partie de l'ancienne école.
03:58Et c'est vrai qu'avant les matchs, ça avait tendance à se charrier un peu.
04:01Aujourd'hui, tout est obligé à faire le buzz, à faire monter la sauce et de la mauvaise façon.
04:05Donc pour éviter tout incident, j'ai préféré dire que j'ai arrêté tout ça.
04:10Après le match face à Nice, c'est le fait aussi d'être satisfait que les choses avancent peut-être aussi dans le bon sens.
04:15Il y a peut-être une prise de conscience quelque part.
04:17J'ai l'impression. En tout cas, je pense qu'on a joué à Nice en Coupe de France un match très important.
04:26Bon, il n'y avait pas de supporters marseillais certes, mais il n'y a pas eu d'incident.
04:31Et je trouve que la fête est plus belle comme ça.
04:33Et je l'ai dit, j'ai même vu des supporters, un supporter qui avait essayé de lancer un bonbon, mais qui a été repris par d'autres supporters.
04:41Ça m'a fait plaisir parce que je me suis dit que si entre supporters, déjà, il commence à rectifier le tir, c'est qu'on avance. C'est bon signe.
04:51Parlons peut-être de Marseille. Justement, tu as un lien très fort avec cette ville, avec ce club.
04:55Je me dirais simplement, pourquoi Marseille plus que Nantes, Saint-Etienne ou Lille ?
04:59Qu'est-ce qu'il y a de plus ici qu'on ne voit peut-être pas ailleurs, que tu n'as pas connu ailleurs ?
05:02Cette ferveur.
05:12J'ai fait quasiment les plus grands clubs en France, avec Nantes, Lille, Saint-Etienne.
05:21Mais quand on a connu ici, c'est compliqué d'aller ailleurs.
05:25Il y a quelque chose ici qui m'attire, c'est d'être sans cesse sous pression, sans cesse attendu.
05:30Et on ne peut pas se reposer sur ce qu'on a déjà fait ou sur le match d'avant.
05:34On peut faire six mois au top niveau et rater deux matchs et on vous tombe dessus.
05:40Donc, ça pousse à travailler, à travailler dur.
05:43Et surtout, c'est aussi le fait de jouer dans ce stade-là.
05:46Moi, j'ai toujours dit que je jouais au foot pour être dans ce genre de stade.
05:50Ce n'est pas justement l'exigence.
05:52Comment on compose avec ça au quotidien ?
05:55Parce que c'est vrai qu'on peut être adjulé un match, on peut être sifflé deux semaines après.
05:59Ce n'est jamais évident, j'imagine ?
06:01Non, ce n'est pas évident.
06:02Mais c'est ce que je dis souvent aux nouveaux qui arrivent.
06:06C'est que quand ça va bien, c'est facile de jouer ici.
06:08Parce que tout va bien.
06:09Mais par contre, quand on joue là-dedans et que ça siffle, ce n'est pas la même chose.
06:14Et il ne faut pas se cacher.
06:15Marseille peut vous sublimer comme Marseille peut vous éteindre.
06:19On a vu de très grands joueurs qui sont passés ici,
06:22mais qui n'ont pas réussi à supporter cette pression quotidienne.
06:25Toi, tu regardes un petit peu les réseaux sociaux ?
06:27Oui, je regarde.
06:28Je me balade quand j'ai un peu de temps sur les réseaux.
06:30Comment tu as pu vivre, par exemple, des moments où sur les réseaux sociaux,
06:34il y avait beaucoup d'attaques ?
06:35Par exemple, sur ton physique, sur ton état de forme.
06:37Comment tu l'as vécu, ces moments-là,
06:39où il y avait des commentaires qui étaient d'une violence parfois même inouïe ?
06:42Ça me faisait plus rire les montages que les commentaires en eux-mêmes.
06:45Parce que quand on est chambreur, il faut savoir aussi se faire chambrer.
06:49Donc, ça fait partie du jeu.
06:51Mais non, honnêtement, il n'y a pas une critique plus qu'une autre qui m'a touché.
06:55C'était global.
06:57Mais comme je l'ai dit, quand je ne suis pas bon sur le terrain,
07:00je n'ai pas besoin de lire ou de regarder la télé pour le savoir.
07:02Quand je sors de mon match, c'est le premier que je n'ai pas été bon.
07:05Et j'essaie de faire en sorte de trouver les solutions pour travailler
07:08et retrouver au plus vite mon meilleur niveau.
07:10Est-ce que pour toi, grand joueur, ça aime forcément avec palmarès ?
07:12Comment tu vis un peu ce moment peut-être aujourd'hui ?
07:14Tout grand joueur doit laisser une trace indélébile là où il est passé.
07:20Et pour laisser une trace, il est mieux de gagner quelque chose.
07:23On va dire que c'est la petite ligne qui me manque aujourd'hui
07:26pour définitivement entrer dans l'histoire de ce club-là.
07:28Qu'est-ce que tu as envie que les gens retiennent de toi le jour où tu arrêtes ta carrière ?
07:33Le jour où c'est ton dernier match, les adieux au Vélodrome ?
07:35Ce que j'aimerais, c'est qu'ils se souviennent d'un joueur passionné,
07:39un mec qui aime le foot, qui est heureux, je ne dirais pas que quand il est sur le terrain,
07:43mais surtout quand il est sur le terrain, surtout sur ce terrain-là aussi, sur ce Vélodrome.
07:47Tu parles justement du dernier match, c'est un truc auquel tu penses des fois,
07:51où tu te dis que c'est le plus tard possible.
07:53Dans cinq ans, on a vu qu'il y a des joueurs qui ont une très longue longévité.
07:56J'ai dit que j'arrêterais quand mon corps me demandera d'arrêter,
08:01parce que c'est ça aussi, si on veut continuer dans un club comme Marseille,
08:04et jouer au haut niveau, il faut que le corps suive.
08:07Et c'est sûr qu'avec l'âge, ça va être plus compliqué,
08:09donc à moi de faire ce qu'il faut pour que je puisse évoluer à un niveau assez correct
08:13pour pouvoir continuer dans ce club.
08:15Parce que c'est vrai que quand on raccroche après, c'est une autre vie qui commence.
08:18T'as peur de l'après, non ?
08:19Pas du tout. Non, pas du tout, parce que j'ai une famille,
08:23et j'ai loupé plein de moments avec eux,
08:25donc ça va me permettre aussi de passer du temps avec ma famille,
08:27mais je sais que je ne serai forcément pas loin du football,
08:30et j'ai trois fils qui jouent, donc je serai encore quelques années sur les terrains, je pense.
08:35Une question que certains peuvent se poser pour ceux qui ne font pas forcément le foot,
08:37c'est comment, quand on est footballeur, qu'on gagne plutôt bien sa vie,
08:40qu'on arrive à rester proche des réalités de la vie,
08:44des réalités que peuvent vivre parfois les propres supporters.
08:46On sait qu'autour de l'OM, il y a beaucoup de supporters qui font des sacrifices énormes
08:49pour payer leur abonnement, les déplacements, etc.
08:51Comment on arrive, en vivant une vie différente, à garder ses pieds sur terre ?
08:58Aujourd'hui, honnêtement, ce qui me manque, c'est des choses que je ne peux plus faire,
09:03des choses simples, des choses…
09:06Tu penses à quoi ?
09:07Hier, j'étais à Monoprix, faire mes courses en claquettes,
09:10et je vois que les gens qui me regardent, ils me regardent en disant « mais c'est pas normal »,
09:15alors que oui, c'est normal.
09:17Et ça, c'est des trucs que je ne pouvais pas faire,
09:21aller chercher mes enfants à l'école sans être emmerdé,
09:23ou passer du temps avec ma famille au restaurant sans que des gens viennent vous déranger.
09:28C'est ces petits trucs-là qu'on va dire qu'il me manque, moi.
09:33Mais après, sur l'argent, je sais que c'est plutôt tabou,
09:36mais j'ai un rapport à l'argent.
09:38Je pense que c'est bien d'en gagner, bien évidemment,
09:41de mettre sa famille à l'abri, de profiter.
09:44L'argent, c'est être libre.
09:46On peut partir en vacances, on peut faire plein de choses.
09:49Mais je l'ai vécu, notamment à West Ham,
09:52c'est pas forcément ce qui vous rend heureux.
09:54Et si j'ai fait le choix de revenir ici, c'était pour ça.
09:57C'était pour ma famille.
09:59Et depuis qu'on est ici, c'est sûr que c'est beaucoup mieux.
10:02Et quand je suis bien dans ma famille, je suis bien sur le terrain.
10:05L'équilibre familial, ça a toujours été ta priorité ?
10:08C'est primordial, parce que j'ai eu des enfants très tôt.
10:10C'est sûr que quand ça a grandi, ne pas arrêter de bouger, c'est compliqué.
10:14Et je trouve que ce premier passage ici, on avait trouvé une stabilité
10:18qui était bonne pour les enfants, pour moi, pour ma femme.
10:22Et à West Ham, sportivement, c'était top pour moi,
10:25mais c'était plus compliqué pour eux.
10:28Forcément, il y avait un décalage entre moi sur le terrain et moi à la maison.
10:32Je savais que ça ne pouvait pas tenir éternellement.
10:35Il y a un autre sujet aussi, on en parle parfois,
10:38c'est le sujet de l'équipe de France, c'est toujours dans un compte à tête.
10:40C'est comme la retraite.
10:42Tant que pour moi, j'aurais un niveau qui peut être international, j'y penserais.
10:47Et après, je l'ai dit aussi, on voit les listes de sélection.
10:51Il faut la gagner cette place, il y a du monde, il y a du beau monde.
10:54Je ne sais pas que j'ai fait mon temps, mais j'ai eu mes belles années en sélection.
10:57Et s'il faut revenir, je reviendrai, il n'y a pas de souci.
11:00Mais si ça ne revient pas, je n'ai pas de regrets.
11:02Quand on parle des 23 ans, on peut peut-être faire un petit mot sur l'OM,
11:05où il y a deux jeunes joueurs qui sont révélés cette année,
11:09avec Saliba Goendouzi, qui a été appelé en équipe de France.
11:12Toi, tu leur transmets un peu ton vécu, ton expérience ?
11:15Oui, j'essaie surtout de les calmer.
11:18Parce que Matteo, il est un peu taré.
11:22Il a tendance à être un peu foufou.
11:25J'essaie d'être la parole du sage.
11:28Mais c'est bien, parce que c'est un gagnant.
11:31C'est un mec qui veut aller de l'avant.
11:34Ils savent où ils veulent aller.
11:37Et s'ils sont aujourd'hui avec Léa, ce n'est pas un hasard.
11:40Toi, ton rôle en vestiaire, tu le qualifies fréquemment à titre capitaine.
11:43Mais c'est quoi, grand frère ?
11:45Même pas. Il y a un dégain qui m'inspecte dans ce vestiaire.
11:49Non, pas grand frère.
11:52C'est difficile, parce que je suis le chambreur.
11:55Mais quand il faut être sérieux, il faut être sérieux.
11:58C'est facile de gérer un vestiaire comme celui-là.
12:01Il n'y a pas de clan, tout le monde est ensemble.
12:04C'est plutôt cool.
12:06Après, c'est plus les gérer sur leur expérience.
12:08Parce que c'est vrai qu'on en manque.
12:10On a un groupe jeune.
12:12On apprend encore.
12:14Et pour apprendre, malheureusement, il faut perdre parfois.
12:18C'est excitant, je l'ai dit.
12:20Je préfère avoir joué à cette deuxième place.
12:23Jusqu'au bout avec un calendrier qui est quand même assez chargé.
12:27Un quart de finale de Coupe d'Europe.
12:29Je pense qu'on a, en tout cas, je l'espère, une belle fin de saison à vivre.
12:42Je ne sais même pas ce que je vais faire demain.
12:46Dans 10 ans, j'en aurai combien ? 45 ?
12:49Tu verrais plus sur un bon entraîneur, à diriger un club.
12:53Ce serait quoi un peu l'idée pour toi ?
12:55Je voulais continuer, après ma carrière de joueur, à aider le club à grandir.
12:58Donc si je peux être ici, ce serait l'idéal.
13:01J'espère qu'on se dira 10 ans plus tard qu'on aura gagné ça, ça, ça.
13:06Et que Marseille fera partie des grands clubs.
13:09En France, c'est déjà fait.
13:11Mais en Europe, pourquoi pas ?
13:13On sait que quand le président de la République est venu à Marseille,
13:15il était justement joint à son dépassement.
13:18Est-ce que ça peut être quelque chose qui t'intéresse un jour ?
13:20D'être un acteur aussi local, peut-être politique ?
13:25Pas politique en soi.
13:27Parce que ce n'est pas mon domaine, clairement.
13:32On est une ville magnifique.
13:34Mais malheureusement, on n'a pas tous sa chance quelques fois.
13:38Et nous, en tant que footballeurs, on a une image
13:41et on a peut-être des messages qu'on peut faire passer mieux que d'autres.
13:45Dans ces messages, la ville de Marseille est parfois aussi stigmatisée ?
13:49Oui, c'est Marseille, on va dire.
13:52Mais honnêtement, j'y vis.
13:54J'ai pu entendre beaucoup de choses.
13:55C'est vrai qu'on s'est posé la question avec ma femme
13:58avant de signer la première fois, en disant
14:00« Est-ce que Marseille, c'est ce qu'on voit à la télé ? »
14:02Je ne lui dirais pas que tout est faux.
14:04Mais c'est beaucoup exagéré.
14:07Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ?
14:09Avec tout ce qu'on voit à la télé aujourd'hui,
14:11si on est en bonne santé, c'est déjà bien.
14:14Mais après, je l'ai dit, d'être heureux.
14:17Je pense qu'à partir du moment où on est heureux dans sa vie,
14:20on sera heureux au travail et on sera heureux en général.

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