Pascal Praud a sérieusement égratigné Gabriel Attal dans L'Heure des Pros 2 sur CNews
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00:00c'est qu'officieusement, nous avons un deuxième candidat de la Macronie.
00:04On avait Édouard Philippe, fils ou enfant d'Alain Juppé,
00:09dont Emmanuel Macron a eu la garde pendant trois ans,
00:14et de l'autre, nous avons Gabriel Attal, enfant de la télé-réalité,
00:22d'une certaine manière, qui prend l'Elysée, peut-être la campagne de l'Elysée,
00:27pourquoi pas pour la Nouvelle Star, souvent il change de chanson, donc c'est bien,
00:31et on l'a vu hier, Gabriel Attal, et c'est le deuxième candidat,
00:36on a deux candidats de la Macronie, il y aura forcément un candidat du camp du Président,
00:41en attendant, pourquoi pas, Mme Braune-Pivet, en attendant, pourquoi pas, Gérald Darmanin.
00:46M. Bayrou, vous le mettez dans le camp du Président ?
00:49S'il entend être candidat, oui, il sera candidat de ce camp-là.
00:53Alors, comment vous décryptez ça, M. Attal, hier ?
00:56Ce qui était intéressant, c'est que le matin, il y avait Mme Braune qui était présente,
01:00le matin, il y avait Édouard Philippe, le matin, il y avait M. Bayrou,
01:04et le soir, il n'y avait personne. L'après-midi, ils ne sont pas venus.
01:07L'après-midi était réservé à Gabriel Attal.
01:09Élisabeth Braune était là pour le mettre à l'heure.
01:11Et il avait amené sa claque, puisque j'ai entendu « Attal Président »,
01:15les gens criaient « Attal Président, Attal Président ».
01:17C'était un discours, oui, un discours de candidat.
01:20Il a le droit, d'ailleurs.
01:21Naturellement, il a le droit.
01:23Là, effectivement, depuis hier, les choses sont quand même beaucoup plus claires, me semble-t-il.
01:27De clair. Mais alors, les deux candidats de la Macronie ?
01:31Donc, il va falloir juger.
01:32Moi, je pense que dans les sondages, à chaque fois, maintenant,
01:34il faut mettre Édouard Philippe, hypothèse Édouard Philippe, hypothèse...
01:38Mais c'est ce qu'on fait.
01:38Oui, c'est ce qui est fait, quand même, généralement, dans les dernières sondages.
01:42Ce qu'il faut faire dans les sondages, maintenant,
01:44bonsoir, c'est un sondage où les deux sont candidats.
01:46Ça, ça sera intéressant.
01:47Les deux sont candidats ensemble ?
01:49Oui, ensemble. Pas seulement une hypothèse, Attal, une hypothèse...
01:51Dans les sondages, Édouard Philippe devant très largement Gabriel Attal, par ailleurs.
01:55Mais ils ne sont jamais sondés en même temps s'ils étaient tous les deux candidats au premier tour.
01:58Ça, ça sera intéressant.
02:00J'ai du mal à saisir, très sincèrement, l'habileté du discours de M. Attal,
02:05qui, là, s'en prenait directement, donc, au Rassemblement national.
02:09Il voulait se laver de son péché d'avoir soutenu certains députés LFI.
02:16Il préfère le LFI, il a le droit.
02:17Non, mais il a...
02:18Il préfère LFI au Rassemblement national, il a le droit.
02:21Il en était fier, hier.
02:22Il en était fier. Il l'a maintenant revendiqué.
02:25Je pense que, comme, en vérité, il s'en soucie beaucoup,
02:30il a décidé, maintenant, de le revendiquer.
02:32C'est une forme particulière de russe politique qui m'échappe un peu.
02:37En tout cas, il va venir.
02:38Ça serait bien qu'un soir, il vienne sur ce plateau.
02:40On l'avait très bien reçu.
02:41On l'avait très bien reçu.
02:42Quand il était ministre des Comptes publics.
02:44Et on l'avait, puis même, toujours, avec beaucoup de...
02:47Mais c'est vrai qu'il change, il a beaucoup changé.
02:49Il était de centre droit quand il était à l'éducation nationale.
02:52Oui.
02:52Maintenant, il passe centre gauche.
02:54Oui, même pendant les élections législatives, il était extrême centre gauche.
02:59En effet, il est souple.
03:00Il est souple.