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Le professeur Rémi Philippot, chirurgien orthopédiste originaire de Montpellier, est devenu une référence au CHU de Saint-Étienne. Spécialiste du membre inférieur, il a soigné de nombreux sportifs de haut niveau comme Djibril Cissé, Jérémy Clément et Chris Froome. En 2019, il a opéré Froome après une grave chute, confirmant son expertise en traumatologie. Sous sa direction, le CHU s'est doté du robot Mako pour des interventions ultra-précises. Il continue d'innover pour améliorer la récupération des patients.

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Transcription
00:00Je suis le professeur Rémi Philippot, je suis professeur au centre hospitalier universitaire de Saint-Etienne
00:05et je suis ici pour apporter mon expérience à la prise en charge des sportifs de très haut niveau.
00:11Le dernier en date, Christopher Froome, et puis d'autres comme Brandao, Djibril Sissé au tout début de mon expérience,
00:21c'est Jérémy Clément, Dylan Ferrandis, Damani Dembele, etc.
00:30Je suis d'une famille qui a grandi, qui m'a fait grandir dans le milieu médical,
00:57dans cette culture du milieu médical, avec un père qui était chirurgien, un grand-père chirurgien, un oncle chirurgien.
01:04Ils étaient tous chirurgiens ophtalmologues et donc j'ai baigné là-dedans depuis tout petit.
01:09C'est mon père d'ailleurs qui m'a mis un peu le pied à l'étrier une fois que j'ai commencé mes études de médecine,
01:14qui m'a emmené au bloc opératoire et j'ai passé de très longues heures avec lui.
01:19J'ai vu mon père exercer une chirurgie qui était source d'une grande reconnaissance de la part des patients,
01:28c'était une chirurgie fonctionnelle.
01:29Il redonnait la vue et c'est vrai qu'il se nourrissait de la reconnaissance de ses patients,
01:35et c'est quelque chose de très important.
01:38Et j'ai toujours voulu faire une chirurgie dite de réparation fonctionnelle.
01:42À la fin de nos études, en fait, on a un tronc commun qui dure six ans et à la fin de ces six années de médecine,
01:50tronc commun, on passe un concours qui est le concours de l'internat et on se doit de choisir l'endroit
01:55où on va exercer, où on va apprendre et on choisit en même temps sa spécialité.
01:59Je savais que je voulais faire de l'orthopédie et je me suis renseigné pas mal.
02:03Et il est vrai que l'école Bousquet était une école renommée partout en France et en Europe à l'époque.
02:07Et c'est pour ça que j'ai été attiré pour venir à Saint-Etienne dans ce bastion, on va dire, de l'orthopédie française.
02:15Je n'ai pas connu Gilles Bousquet, mais j'ai connu ses élèves et j'ai connu ses amis.
02:21Je connais maintenant certains de ses enfants, mais il a laissé une trace indélébile dans le service.
02:26Et même encore actuellement, sa présence se plane sur l'ambiance du service,
02:32sur l'organisation du service et sur la renommée du service.
02:37À la fin de mon cursus d'orthopédie, j'ai décidé de partir me perfectionner dans le service du professeur Moyen.
02:49Bernard Moyen, qui était un grand ami justement de Gilles Bousquet.
02:54Ils étaient un peu de la même génération, ils avaient tous les deux exercé ensemble leur art.
02:59Et Bernard Moyen était quelqu'un de très connu dans la prise en charge justement des sportifs de haut niveau.
03:04Il était le chirurgien de l'Olympique lyonnais et il opérait de très nombreuses stars du calcio, de tout le championnat français.
03:13Et donc c'était une expérience enrichissante que d'aller là-bas pour apprendre spécifiquement la chirurgie ligamentaire du genou,
03:21parce qu'il ne faisait quasiment que ça.
03:23Il a été le précurseur de très nombreuses techniques qui sont encore aujourd'hui réalisées, utilisées par de nombreux chirurgiens.
03:30Et donc j'ai passé presque deux ans à ses côtés.
03:34Bernard Moyen m'a appris comment gérer d'une part la pression qu'on peut avoir lorsqu'on prend en charge un sportif de haut niveau.
03:41Il m'a appris que pour un sportif de haut niveau, il fallait être agressif dans les techniques que l'on utilisait.
03:49C'est-à-dire que la technique que l'on va utiliser pour quelqu'un qui n'a pas de vélité sportive particulière ne sera pas la même que pour un sportif de haut niveau.
03:57C'est-à-dire qu'il faut vraiment être, sans être vulgaire, mais il faut être agressif dans la prise en charge, il faut être réactif, il faut être rapide.
04:08Et il ne faut pas hésiter à réparer des structures, même si l'on pense qu'elles peuvent potentiellement cicatriser.
04:15Voilà, parce que ça permet d'accélérer.
04:17On a des impératifs de récupération rapide.
04:19Et donc il faut mettre tout en œuvre pour que le sportif récupère rapidement, au plus vite et pour le mieux.
04:25Et l'entourage, là aussi, c'est une gestion que j'ai découverte à ses côtés, parce qu'un sportif de haut niveau, il n'y a pas que le sportif.
04:32Il y a son agent, il y a les différents conseillers, il y a la famille, il y a le président du club, il y a les kinés, etc.
04:39Et il faut toujours trouver des interlocuteurs de qualité, qui comprennent un peu le langage médical, qui sont capables de retranscrire ensuite les messages importants vers l'entourage.
04:52Et donc c'était ça son conseil, c'était lorsque tu prends en charge un sportif de très haut niveau, dans l'entourage, il faut repérer la personne qui sera capable de transcrire et de retranscrire le message médical pour qu'elle soit le mieux interprétée par tout le monde.
05:08La nouvelle, la blessure, c'est Djibril 6.
05:10Oui, on peut considérer que, malheureusement, sur cette action, le chinois est pour rien, mais au moment où il se réceptionne, il y a une grave blessure, on ne va pas prendre la place des médecins,
05:23et pratiquement dans la foulée, pénalty obtenu par Zidane, et tiré par Zidane, et raté par Zidane.
05:29Alors le 6 juin 2006, j'étais de garde, donc je finissais ma formation, j'étais encore interne, j'étais un vieil interne à l'époque,
05:37et j'étais de garde avec le professeur Frédéric Farizon.
05:41Et ce soir-là, France-Chine, un jour fois Guichard, et on regardait le match en direct, et on voit la blessure de Djibril 6, une fracture du tibia.
05:52Donc ça a été un événement, parce que ce genre de fracture traumatique à haute énergie, on savait très bien que ça allait venir chez nous au CHU, ce qui s'est passé.
06:04Et donc on a reçu Djibril, et justement il a fallu mettre en application tous les conseils que l'on avait pu recevoir,
06:15que Gilles Bousquet avait donné aussi à Frédéric Farizon, qui était son élève de cœur.
06:20Et donc nous avons pris en charge Djibril, l'entourage, et par la suite, avec Frédéric Farizon,
06:27j'ai eu la joie d'être associé à toute la prise en charge de Djibril 6C, jusqu'à son retour sur le terrain.
06:40Deux ans avant, il avait déjà cassé l'autre tibia, lorsqu'il était à Liverpool.
06:45Donc voilà, c'était un coutumier du fait.
06:47Il n'y avait pas de complications particulières, mais il y a toujours toute une légende qui circule,
06:56dès lors qu'il y a un sportif de haut niveau qui se blesse, etc.
06:58Non, c'était une fracture du tibia tout à fait simple, comme on a vu, traumatique.
07:03Lorsqu'on voit bien le mécanisme, avec un joueur de l'équipe adverse qui vient lui mettre un petit coup,
07:08alors qu'il avait le tibia qui était en pleine tension, comme un roseau qui se serait cassé.
07:13Voilà, non, ça a été une prise en charge tout à fait classique, une récupération relativement rapide,
07:18avec des soins réguliers, il est venu régulièrement sur Saint-Etienne,
07:22il a eu la joie de venir manger à l'internat avec l'ensemble des internes du CHU,
07:27avec lesquels d'ailleurs il a pu partager certains moments, c'était fort sympathique de sa part.
07:32Regardez surtout la cheville, c'est très très...
07:35C'est surtout un peu de l'oeil qui reste comme ça derrière, regardez, là la cheville est complètement brisée, regardez.
07:40Ah oui, c'est possible, c'est très compliqué de regarder ce genre d'image,
07:44mais c'est probablement l'une des images de la soirée.
07:46On va donner la priorité au jeu, Xavier, vous allez nous donner forcément des nouvelles de...
07:50Alors, la blessure de Jérémy Clément, je me rappelle très bien,
07:52parce que moi j'ai été au ski à la CUSA,
07:55et je reçois un coup de fil, on me dit, voilà, il y a cette blessure grave qui vient de se produire, etc.
08:01Et donc, du coup, on organise tout son transfert sur le CHU.
08:06Moi, je reviens, alors en réalité, j'étais en train de revenir,
08:09donc c'était le retour, c'était un samedi soir,
08:11et c'était un match contre Nice, avec Valentin et ses RIC,
08:14qui malheureusement avaient mal contrôlé un geste.
08:17Donc là, oui, une blessure grave, une fracture ouverte,
08:19une fracture ouverte avec toutes les complications potentielles que ça peut avoir.
08:23C'était une fracture tibia perronée, avec une fracture qui touchait l'articulation,
08:27et surtout, le pronostic dans les fractures ouvertes, c'est vraiment,
08:31il faut une prise en charge rapide,
08:33il faut très rapidement aller enlever l'ensemble des microbes,
08:36parce que ça peut contaminer l'articulation.
08:38L'os, c'est quelque chose qui se contamine très rapidement.
08:42Et donc, c'était ça toute la difficulté,
08:45c'était de gérer à la fois la consolidation osseuse,
08:48de gérer le fait qu'on puisse tout nettoyer de manière très, très, très méticuleuse,
08:52enlever tous les petits bouts de terre, d'herbe, etc. qui étaient dans l'os,
08:56parce que tout ça, potentiellement, derrière, ça pouvait s'infecter.
08:59Et j'avais bien sympathisé avec Bandao,
09:25qui était un garçon charmant, bien élevé,
09:27et en réalité, il a fait une grosse blessure musculaire
09:29qui nécessitait un traitement chirurgical au niveau de la hanche.
09:33Et l'anecdote, on va dire, rigolote,
09:36c'est que j'ai opéré Bandao le jour de son procès,
09:40où il était convoqué dans son jugement,
09:43suite à son altercation avec Thiago Mota,
09:45dans les couloirs du stade,
09:49et il me semble bien que c'était au PSG.
09:50Une déflagration.
09:52Chris Froome ne participera pas au prochain Tour de France.
09:56Mercredi, lors de la reconnaissance du contrôle à montre du Dauphiné,
09:59l'anglais chute très lourdement.
10:02Fracture ouverte du fémur,
10:03fracture du coude,
10:04de la hanche et des côtes.
10:06Je partais en Chine.
10:07Je partais opérer en Chine,
10:10parce que j'avais pas mal de collaborations en Chine,
10:12où je vais régulièrement pour opérer,
10:16faire un peu des présentations, des congrès.
10:19Et j'étais à l'aéroport,
10:20et je reçois un coup de téléphone du grand patron,
10:23le professeur Molex de réanimation de Saint-Etienne,
10:26qui me dit, voilà, on est très embêté,
10:28il y a Froome qui s'est polytraumatisé,
10:32et on le rapatrie à Saint-Etienne,
10:34il faut absolument que tu reviennes,
10:37voilà, il faut une prise en charge professorale,
10:39il faut qu'il y ait quelqu'un d'expérience.
10:40Donc du coup, j'ai laissé mes petits comparses
10:43avec qui je devais partir en Chine,
10:44et je suis revenu pour prendre en charge Christopher.
10:47Alors la complexité, en fait,
10:50ce qu'il faut bien se rendre compte,
10:51c'est que Christopher Froome a subi un polytraumatisme.
10:54Un polytraumatisme, ça veut dire que
10:56c'est une association de lésions
10:58qui peut potentiellement donner la mort.
11:02C'est-à-dire que c'est des lésions,
11:04et ces lésions peuvent potentiellement se décompenser
11:06et peuvent générer la mort.
11:08des lésions orthopédiques, avec des lésions viscérales,
11:11des lésions thoraciques,
11:12des lésions de la colonne vertébrale,
11:14et tout ça cumulé fait que le patient peut basculer
11:17et peut perdre la vie.
11:19Donc c'est la définition du polytraumatisme.
11:22Donc il y avait la gestion, on va dire,
11:25à ce niveau-là, mais il y avait aussi,
11:27et c'est là où j'étais content d'avoir,
11:29appris aux côtés de mes maîtres,
11:31la gestion de l'entourage.
11:33L'entourage, c'est-à-dire que Inéos,
11:35parce qu'il était dans l'équipe Inéos,
11:37Inéos, c'est l'équipe la plus riche du cyclisme actuel,
11:42avec un staff médical ultra étoffé,
11:44des médecins ultra performants,
11:47qui sont tous des anciens médecins
11:50de l'équipe de rugby anglaise,
11:52de l'équipe du Pays de Galles, etc.
11:54Avec des référents chirurgicaux en Angleterre, etc.
11:58Donc c'est un staff qui est ultra complet,
12:01et lorsque l'on va prendre en charge
12:03un de leurs membres,
12:06eh bien, ils demandent des garanties,
12:08ils demandent exactement ce qu'on va réaliser,
12:11et puis là, on a une obligation de résultat.
12:13Et avant même d'avoir fait le moindre geste chirurgical,
12:17on a déjà débriefé dix fois le dossier,
12:19ils ont appelé tous les chirurgiens
12:21qu'ils pouvaient appeler pour savoir
12:22si la conduite à tenir que j'avais définie convenait
12:25était justifiée, était logique, etc.
12:29Donc après, on opère un peu sous pression.
12:32Voilà.
12:33Placé en soins intensifs,
12:35Chris Froome est opéré pendant huit heures.
12:37Trois jours après l'accident,
12:39il poste cette photo sur les réseaux sociaux.
12:41Voilà, c'est le docteur Giorgio Grasta
12:42qui avait pris en charge,
12:43notre chirurgien de l'équipe,
12:45qui avait pris en charge sa fracture complexe du coude.
12:47Moi, je m'étais occupé du fémur.
12:49Voilà, il y avait d'autres lésions,
12:50mais tout ça a permis que trois semaines après,
12:53il était dans sa piscine,
12:54il nageait, il pédalait, etc.
12:56Donc, c'était vraiment,
12:57il s'est allé extrêmement rapidement.
13:00Il a pu bénéficier de soins,
13:02on va dire, post-opératoires
13:04que personne ne pourrait obtenir actuellement.
13:10Des soins, des caissons hyperbars,
13:13des soins vraiment ultra sophistiqués,
13:16justifiés,
13:17qui lui ont permis de récupérer,
13:19justement, de manière très, très rapide,
13:20mais vraiment, on va dire,
13:22une prise en charge ultra optimale
13:24avec deux préparateurs physiques
13:27en permanence à côté de lui,
13:29des kinés, etc.
13:30Il avait médicalisé complètement sa maison.
13:32Voilà, un vrai guerrier,
13:34on va dire,
13:35il se battait au quotidien pour son retour.
13:38On a fait tout le suivi,
13:40tout le suivi,
13:41j'ai fait tout le suivi,
13:42jusqu'à ce qu'il reprenne le vélo
13:44sur des longues distances,
13:45sans difficulté, etc.
13:47J'ai assisté,
13:48non sans une certaine émotion,
13:49à son premier tour,
13:51parce qu'il habite à Saint-Raphaël,
13:53dans le sud de la France,
13:54et juste à côté de chez lui,
13:55il y a un vélodrome.
13:57Le premier jour,
13:58il a pu aller pédaler sur le vélodrome, etc.
14:00Donc, je suis descendu très régulièrement
14:02pour suivre la progression,
14:03en collaboration avec les médecins,
14:04les kinés, etc.
14:05Donc, c'était vraiment un suivi,
14:07c'était quotidien.
14:08J'avais tous les jours un rapport
14:10me disant comment il progressait,
14:12où on en était, etc.
14:14C'était vraiment un suivi
14:16de très très haut niveau,
14:19comme jamais je n'ai vu,
14:21et comme je pense,
14:22jamais je ne reverrai.
14:24Et après,
14:25là où j'ai pu être extrêmement heureux,
14:27c'est de le voir finir deuxième,
14:29dans l'étape de l'Alpe d'Huez,
14:30la dernière fois qu'ils sont montés
14:32à l'Alpe d'Huez,
14:32le Tour de France n'est plus repassé depuis,
14:34il s'est battu,
14:35il est resté au coude à coude,
14:36avec Tim Pitcock jusqu'à la montée,
14:40il s'est fait lâcher
14:41dans les derniers hectomètres,
14:42mais ça faisait quand même chaud au cœur
14:43de voir ce coureur
14:46qui avait quand même un certain âge
14:47au moment de sa blessure,
14:48il était plus sur la fin de sa carrière
14:49que sur le début,
14:50qui réussissait à faire une performance
14:51de très haut niveau,
14:53deux ans après un tel traumatisme.
14:54Ah oui, alors ça c'était en 2012,
15:01c'était en 2012,
15:02j'étais de garde sur Saint-Etienne,
15:06tranquillement,
15:06et là je reçois le coup de fil
15:08d'un père qui me dit
15:09voilà mon fils est un motard,
15:12il fait du supercross à très haut niveau,
15:14je fais très bien,
15:15il me dit voilà,
15:15il a une fracture du fémur,
15:16il est dans le camping-car,
15:17je le ramène en Rhône-Alpes,
15:20donc en fait c'était Dylan Ferrandi,
15:22qui depuis est devenu multiple fois
15:25champion du monde,
15:26champion de la Super League,
15:27etc. en supercross,
15:29et en réalité il s'était cassé le fémur
15:31vers Monza en Italie,
15:33son père ne voulant pas
15:34le faire prendre en charge en Italie,
15:36il a mis dans le camping-car,
15:37l'a ramené sans aucun soin,
15:38sans rien,
15:39et j'ai vu ce gamin
15:41qui avait une petite vingtaine d'années
15:43à l'époque,
15:44débarquer après 1000 km en camping-car
15:47et une fracture du fémur,
15:48c'était vraiment un cas hors norme.
15:52Le CHU,
15:54on a eu la chance d'avoir
15:55une succession
15:57de gouvernants au sein de ce CHU
16:00qui ont toujours tenté
16:03de tirer le CHU vers l'excellence,
16:06et je pense honnêtement
16:07qu'ils y sont arrivés,
16:09ils y sont arrivés
16:10parce qu'on se retrouve
16:11avec des chirurgiens,
16:13pas qu'en orthopédie,
16:14avec des chirurgiens
16:16dans différentes spécialités,
16:17en gynécologie,
16:19en ophtalmologie,
16:20en chirurgie cardiaque,
16:22avec vraiment des chirurgiens
16:24de très haut niveau
16:25et surtout des moyens techniques
16:28de très haut niveau.
16:29C'est-à-dire qu'on n'a rien,
16:31mais rien à envier
16:32à des CHU tels que le CHU de Lyon,
16:35tel que le plus grand CHU parisien.
16:38On a les dernières technologies,
16:40souvent les premières,
16:42que ce soit dans les chirurgies robotisées,
16:45dans les techniques de chirurgie
16:49réfractives laser pour les ophtalmo,
16:51etc.
16:52Et on a vraiment un outil d'excellence.
16:54On a un outil d'excellence
16:55et je pense que les Ligériens
16:57sont fiers de leur CHU
17:00et ça fait partie un peu
17:02des fleurons, je dirais,
17:03français,
17:04en termes de technologie
17:05et de compétences.
17:06Sous-titrage Société Radio-Canada

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