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EXCLU - L'avocate des éditions Fayard, maitre Sarah Saldmann, réagit dans "Morandini Live" à la décision de la justice rendu contre la régie publicitaire ferroviaire MediaTransports

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Transcription
00:00Bonjour, merci d'être avec nous et de réagir à cette dépêche qui est tombée il y a quelques instants.
00:06Quels étaient vos arguments et qu'a répondu justement la justice ?
00:10Alors nous, on avait un argument très simple, c'est qu'un contrat avait été conclu entre Fayard et Médiatransport en octobre.
00:17Et en octobre, ils avaient tous les éléments, à savoir l'auteur du livre.
00:22Et donc si on a l'auteur du livre, on connaît sa fonction et sa place en politique.
00:26Ils avaient également le titre et le visuel était présent sur le compte Instagram de Jordan Bardella.
00:32Donc tous ces éléments fait qu'ils n'avaient aucun problème puisqu'ils ont signé le contrat sans difficulté.
00:37Et à la suite de cette signature, il est vrai que le syndicat Sudrail a fait savoir qu'il y aurait potentiellement des débordements
00:44si la campagne d'affichage avait lieu et qu'a fait Médiatransport.
00:48Eh bien, ils ont décidé de ne pas exécuter leurs obligations contractuelles et de ne pas procéder à cette campagne d'affichage.
00:56Donc le tribunal a reconnu qu'ils avaient tous les éléments hormis le visuel.
01:01Et encore, je précise qu'il était sur le compte Instagram de Jordan Bardella vu plus d'un million de fois.
01:06Et ils ont reconnu que cette inexécution contractuelle était fautive.
01:09Donc moi, ce que je déduis, c'est que Médiatransport ne peut pas, de façon arbitraire,
01:14décider de ne pas publier une campagne d'affichage d'un auteur qu'il n'apprécie plus ou qu'il n'apprécie pas.
01:21Voilà. Et c'est exactement ce que dit le tribunal, parce que je découvre en même temps...
01:23La dépêche vient de tomber. Je découvre exactement ce que dit le tribunal.
01:27Tous les éléments de cette campagne, en particulier le nom de l'auteur et le contexte dans lequel ce livre a été publié,
01:31a été connu par les signataires du contrat en octobre 2024, a estimé le tribunal.
01:36Comment ça se passe ? Il y a un dédommagement ? Il va y avoir une campagne gratuite ? Qu'est-ce qui se passe ?
01:43Il n'y a pas d'exécution forcée dans la mesure où les dates sont passées.
01:46La campagne d'affichage devait avoir lieu en novembre-décembre. C'était 15 jours.
01:52Et il n'y a pas de dommage-intérêt, puisque nous avions demandé l'exécution forcée du contrat
01:56et non pas la résiliation avec dommage-intérêt.
01:58Mais sur le principe, l'inexécution est fautive et c'est ce que l'on peut retenir.
02:04C'est une surprise pour vous, ce verdict ? C'est la première fois qu'il y a un verdict de ce type dans un conflit comme celui-là ?
02:11À ma connaissance, mais je dis bien à ma connaissance, c'est pas pour ça que c'est vrai à 100%,
02:18je n'ai jamais vu un média de transport condamné de cette fin, condamné, jugé pour une exécution fautive.
02:25C'est vrai que dans la plupart des décisions, la juridiction leur a donné raison. C'est vrai.
02:29Mais là, d'un point de vue purement juridique, si on enlève l'idéologie, la morale, etc.,
02:34dans la presse, on nous faisait croire que, et ça avait même été dit, qu'ils n'avaient pas tous les éléments.
02:38En réalité, ils les avaient.
02:40Merci beaucoup, maître Sarah Salman. Voilà, réaction en direct à cette info qui vient de tomber.
02:44Dans un instant, c'est Sonia Mavrouk. On se retrouve demain en direct à partir de 10h35 sur CNews.
02:47A demain. Et d'ici là, soyez prudents.

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