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00:00Alors six mois d'action dense et de combat, ce sont les paroles de Bruno Retailleau qui décrit la place Beauvau comme étant le ministère de la gestion des crises.
00:09Alexandre Chauveau, malgré sa liberté revendiquée, le ministre agit dans un cadre très contraint.
00:15Oui, il le reconnaît d'ailleurs sans difficulté. Pas de majorité à l'Assemblée, un gouvernement composite et des sujets qui ne dépendent pas uniquement de son ministère.
00:23Mais Bruno Retailleau revendique sa liberté d'action dans le cadre qui lui est imposé.
00:27Beaucoup de Françaises et de Français ont à nouveau confiance. Mais ils savent parfaitement.
00:31Les limites qui nous sont imposées, ils les connaissent. Ils ne demandent pas la lune.
00:36Simplement, ils ne souhaitent pas qu'on renonce à nos convictions, qu'on dise les choses telles qu'elles sont, ni qu'on ne renonce à avoir des résultats.
00:43Alors si des résultats commencent à apparaître sur certains sujets, le dossier algérien semble plus compliqué.
00:48Bruno Retailleau a plaidé le rapport de force avec Alger. L'Elysée et le Quai d'Orsay ont finalement repris le dialogue.
00:54Mais le locataire de la place Beauvau maintient malgré tout sa ligne.
00:57Moi j'assume d'avoir posé un rapport de force, d'avoir dit ce que j'avais à dire.
01:01C'est normal que quand on a une sortie de crise, il y a la diplomatie, il y a le dialogue.
01:05Moi je veux sortir de cette crise, mais je ne veux pas en sortir avec des faux semblants.
01:09Le juge de paix c'est les résultats, c'est tout.
01:12Bruno Retailleau qui, malgré ses contraintes, écarte pour l'instant tout départ de la place Beauvau.
01:16Et ce, peu importe le résultat de l'élection à la présidence des Républicains.
01:20Merci.
01:21Merci.