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00:00Et on termine avec la reconnaissance de la Palestine, parce qu'effectivement Emmanuel Macron occupe la scène internationale ces derniers jours.
00:07Il y a deux jours, le chef de l'État a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin.
00:13Gilles-Gouilliam Golnadel, cette proposition d'Emmanuel Macron ?
00:17Moi sur le fond, je n'ai jamais été opposé aux deux États.
00:21Donc ça ne m'a jamais choqué.
00:24Sauf que la partie palestinienne n'a jamais été intéressée par la création d'un État palestinien.
00:29Et toujours intéressée par la destruction d'un État juif.
00:32A partir de là, le moment, il n'est pas très bien choisi par M. Macron.
00:37Parce que c'est en vérité, expliquer que finalement le 7 octobre ça a eu du bon,
00:41puisque ça donne la possibilité pour les Palestiniens d'avoir un État.
00:47Ce n'est pas le meilleur.
00:47Puis je vais vous dire autre chose.
00:48Il y a quelque chose qui me scandalise véritablement, sur le fond.
00:52Mais scandalisé.
00:53C'est que M. Macron a bien voulu marcher d'une certaine manière pour les civils palestiniens,
01:02mais il n'a pas voulu marcher pour les civils juifs français,
01:08contre l'antisémitisme des banlieues islamisées et de la France insoumise.
01:13Et ça, je ne suis pas prêt de lui pardonner.
01:15Et cette annonce a fait réagir la classe politique.
01:17On va écouter Léon Desfontaines, porte-parole du PCF.
01:20Il était l'invité ce matin d'Europe 1 et il salue cette décision.
01:24Je le salue.
01:24Je dis même enfin.
01:26Ça fait de nombreuses années, de nombreux mois,
01:30particulièrement depuis les bombardements à Gaza,
01:33que nous demandons à ce que la France puisse agir sur la scène internationale
01:36pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
01:40Et cela va de pair avec, en premier lieu, la reconnaissance de l'État palestinien
01:44et de l'État israélien sur les frontières de 1967,
01:47tout simplement comme le préconise le droit international.
01:49Et donc, je salue le fait que le président de la République daigne enfin le faire.
01:53On va suivre ça de près,
01:54mais je pense que c'est un formidable élan d'espoir pour toute la région.
01:58Le Hamas, au passage, a aussi salué cette annonce du président Emmanuel Macron.
02:04En fait, on se trompe de sujet,
02:05parce que la reconnaissance de l'État palestinien aujourd'hui ou demain,
02:10ne résoudra rien aux conflits qui les opposent à Israël.
02:14Ce n'est pas ça qui garantira la paix.
02:17Tant que le Hamas considère que la Palestine va de from the river to the sea
02:27et qu'elle ne peut exister qu'avec l'élimination d'Israël,
02:32on arrive finalement à une situation absolument catastrophique.
02:37Donc, le moment choisi par le président, précisément, il est incompréhensible.
02:42On a d'un côté une autorité palestinienne qui a été totalement délégitimée depuis des mois.
02:46Mais il parle de réciprocité, évidemment, Emmanuel Macron.
02:49Oui, bien sûr, mais aujourd'hui, ceux qui tiennent la route en Palestine, c'est le Hamas.
02:57Politiquement, ceux qui ont la main mise sur tout l'appareil en Palestine, c'est le Hamas.
03:03Donc, la reconnaissance de l'État palestinien, c'est finalement concourir à ce que des idées terroristes,
03:11mortifères, règnent sur ce territoire.
03:14Et vous y croyez à cette réciprocité, Gilles-William Gonadal ?
03:19Ah, il est positif. Non mais, en dehors de M. Macron.
03:23M. Macron, il a perdu sa majorité, il veut exister.
03:27Un jour, il est chef de guerre contre la Russie.
03:33Un autre jour, il va vous parler d'un État palestinien.
03:36Un troisième jour, il vous explique qu'il faut être très ferme avec les Amériens.
03:40« Je parle, donc je suis ».
03:43Au-delà de ça, moi, je vous le dis très franchement, c'est tellement compliqué.
03:48Les Arabes de Palestine considèrent que la Palestine, elle est arabe et musulmane.
03:56Point bas. C'est tout.
03:57« Je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je parle, je