Chemises flottantes, robes suspendues, chaussures orphelines… Non, ce n’est pas un vide-grenier géant, mais bien une œuvre d’art. Trois musées départementaux ont été littéralement habillés de vêtements colorés. Derrière cette métamorphose textile : Kaarina Kaikkonen, une artiste finlandaise au flair poétique, invitée dans le cadre de la saison culturelle “Des habits et nous”.
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TVTranscription
00:00Musique
00:00Bonjour, nous sommes au musée Hébert,
00:25un des musées du département de l'Isère, un des 12 musées du réseau des musées départementaux.
00:30Nous sommes très heureux d'accueillir ici l'artiste Karina Kaikkonen
00:35qui est venue travailler dans nos murs pour présenter des œuvres à la fois dans le musée
00:41mais aussi à l'extérieur pour faire une installation sur la terrasse supérieure
00:46qu'on peut apercevoir derrière moi.
00:48Alors cette exposition s'inscrit dans le cadre de la saison culturelle des Habits et nous
00:51qui propose des expositions, toute une programmation extrêmement riche
00:57mais aussi des cartes blanches.
00:58On invite des artistes et on a invité Karina Kaikkonen à participer à cette saison culturelle
01:03et elle s'est emparée de trois lieux, trois musées.
01:07Le musée Hébert, le musée archéologique et le musée dauphinois
01:12et dans lesquels elle est venue travailler dans ces lieux pour créer in situ des œuvres d'art
01:20qui sont uniques et qui répondent à l'architecture et à l'esprit des lieux.
01:24Je m'appelle Karina Kaikkonen, l'artiste de Finlande, et je faisais de l'art,
01:39comme des établissements, des établissements, des établissements, des établissements,
01:44mais souvent j'utilise toutes les chaussures que quelqu'un a déjà utilisé.
01:50La histoire, pourquoi j'utilise toutes les chaussures,
01:55c'est d'un enfant, quand mon père m'aimait en front de mes yeux
01:59par un état d'un cœur.
02:02Après sa mort, j'ai très mouillé, et j'ai voulu m'avoir des chaussures
02:09et des chaussures autour de moi.
02:11Et j'ai ressenti beaucoup plus de l'amour que j'avais des chaussures.
02:17Et je pense que un peu de l'énergie de l'amour est toujours resté dans la chaussure.
02:25Et ça donne un peu de l'énergie pour mon art, aussi.
02:29Mais aussi, ici, j'ai l'idée de l'eau.
02:33Et quand j'étais ici, à Grenoble, j'étais pensé de l'Isère river,
02:37qui est très vite élevé.
02:41Donc, le mouvement, en la façon dont nous, les gens,
02:45nous sommes dans le flou, comme l'eau,
02:48nous ne pouvons pas arrêter dans un moment,
02:51mais le temps continue.
02:54Ce travail, qui est au-dessus, dans le terrasse,
02:57parce que j'ai fallu en amour de la vue des montagnes de Grenoble,
03:03et j'ai vraiment envie de faire quelque chose là-bas.
03:06Donc, le titre pour ce art-là est « Open All Your Curtains ».
03:12« Open your heart » et « Open your mind » pour le monde.
03:16Et très facilement, les gens vivent dans une petite boule,
03:20certaine genre de culture, certaine genre de couleur,
03:24et nous sommes ici, et le monde est au-dessus.
03:28C'est le symbole de « Open your mind ».
03:31Ok, allons-y voir mon travail au Musée Argeologie.
03:46Bienvenue au Musée archéologique Saint-Laurent,
03:52qui est consacré à la présentation des vestiges qui ont été découverts ici,
03:57et qui retrace 2000 ans d'une partie de l'histoire de Grenoble,
04:00et notamment son histoire funéraire.
04:02C'est la quatrième année que le Musée archéologique
04:05accueille une carte blanche d'art contemporain.
04:08La carte blanche s'appelle « Mes oiseaux de passage »,
04:11et nous sommes ravis d'accueillir Karina Kaikkonen dans notre musée.
04:16L'exposition se décline en deux temps.
04:20Il y a tout d'abord une œuvre extérieure installée sur la façade du musée.
04:25C'est une œuvre monumentale composée de 500 chemises,
04:28plus de 500 chemises,
04:29et qui représente les ailes d'un oiseau
04:31qui viendrait protéger le bâtiment
04:35et qui rappelle que les êtres humains ne sont que de passage sur terre.
04:39Et ensuite, le visiteur est invité à rentrer à l'intérieur du musée
04:43pour découvrir des œuvres sensibles.
04:45C'est un dialogue entre les générations passées, les générations présentes,
04:49tout l'héritage qu'on a reçu de toutes ces personnes,
04:54et puis l'expression aussi de ses émotions plus personnelles
04:58en liant avec son histoire d'enfance et le décès de son père.
05:02Tout se retranscrit dans ces quatre œuvres extrêmement sensibles
05:05qu'on retrouve à l'intérieur du musée.
05:07C'est le musée de l'archéologie,
05:08le musée de l'archéologie.
05:17C'est le musée de l'archéologie de Grenoble.
05:22Et j'étais tellement honnête que j'ai pu faire des œuvres
05:26dans ce lieu spécial.
05:29Il y a tellement de générations,
05:32depuis plusieurs centuries,
05:34qui sont toujours ici.
05:36J'ai toujours ressenti.
05:38J'ai toujours eu l'arché d'art.
05:41J'ai eu l'arché,
05:42j'ai l'arché et je me sens.
05:44J'ai aussi l'arché.
05:45J'ai l'arché d'art.
05:46Il y a beaucoup de graves ici, et des générations, et la mort est aussi ici.
05:52Par exemple, cette artographie, qui est derrière moi,
05:58c'est de la mère.
06:02C'est une très ancienne robe,
06:06et c'est upside-down.
06:08C'est une sorte de crucifix,
06:10c'est une sorte de statement pour la belle place,
06:14qui est à l'autre côté de la chambre.
06:17Mais cette mère est en train de vivre pour la nouvelle vie.
06:25Et vous voyez la petite flower,
06:29et elle est connectée à l'autre travail,
06:33qui est en haut, sur l'autre côté.
06:37Et il y a aussi une flower, la petite fille,
06:40qui a donné la vie.
06:42Le titre est «Destiny».
06:44Et c'est aussi comment les mères, dans la histoire,
06:49les femmes n'étaient pas libres.
06:51Elles devaient se marrer,
06:52elles devaient se donner la vie pour les enfants.
06:54Elles n'étaient pas libres
06:56pour faire leurs propres choix dans la vie.
06:59Et peut-être que la chambre catholique
07:01est toujours contrôle,
07:03qu'on ne peut pas avoir l'abortion,
07:05ou autre chose.
07:07Donc, c'est aussi la chambre des femmes.
07:10Dans la crypte, c'est une sorte de triptyque.
07:13Le titre est « Losing a Part ».
07:16Donc, pour moi, ce travail est…
07:18Parce que nous sommes…
07:20Vous ne pouvez pas se concentrer à l'autre moment.
07:23Parce que le temps passe,
07:25et les gens viennent et viennent,
07:27et aussi la relation de famille,
07:30vous pouvez aller,
07:31vous pouvez écrire et vous perdrez.
07:33Donc, c'est la chambre des parts.
07:35Pour moi, je suis en la chambre,
07:38une petite fille.
07:40Mais ma mère est là,
07:42et ses soins sont…
07:45…entendent une nouvelle vie,
07:46en forme de la chambre,
07:48ou quelque chose,
07:49et la autre partie,
07:51la image de la mère,
07:53qui perdent la contrôle,
07:55qui perdent la vie.
07:57et vous ne pouvez pas contrôler votre vie.
08:00Ok.
08:01Folluez-moi.
08:02Donc, allons voir mon travail
08:04au Musée d'Aufinois.
08:20Bienvenue au Musée d'Aufinois
08:22pour la visite de la troisième exposition
08:25de la carte blanche à Karina Kaikkonen.
08:27Karina Kaikkonen est en résidence ici
08:30depuis maintenant un peu plus d'un mois.
08:32Elle a travaillé in situ dans nos murs
08:35pour créer trois installations
08:37en écho à l'ancien couvent de Sainte-Marie-d'Auf,
08:40dans lequel on se trouve aujourd'hui
08:41le Musée d'Aufinois.
08:42Karina Kaikkonen va vous présenter
08:44son exposition qui s'intitule
08:46J'aimerais tant éclore,
08:47dans laquelle elle présente trois installations.
08:49Une installation monumentale
08:51qui se trouve juste derrière nous,
08:52qui est visible depuis le centre-ville,
08:55depuis le pont Saint-Laurent.
08:56Donc, n'hésitez pas à lever la tête.
08:57Et deux installations situées à l'intérieur du musée,
08:59dans le cœur des religieuses
09:00et dans la chapelle du Musée d'Aufinois.
09:02Nous sommes maintenant au Musée d'Aufinois.
09:17Nous sommes maintenant au Musée d'Aufinois.
09:19Et toutes les artes que j'ai fait pour ce musée
09:23sont liées à la histoire du musée
09:27comme un monastère pour les nonnes.
09:30Je viens d'un protestant pays
09:33comme Finland.
09:34Pour moi, c'était incroyable
09:36la histoire de ce bâtiment.
09:38J'ai lu que les familles
09:41ont donné leurs enfants
09:43pour être éducées
09:45comme nonnes.
09:47Ils ont été séparés
09:49de leurs familles
09:51et ils ne pouvaient pas
09:53fall en love avec les hommes
09:55ou avoir des enfants
09:56ou autre chose comme ça.
09:58Donc, j'ai pensé
10:00qu'ils devraient
10:01encore des rêves
10:03de la vie
10:06et ils ne pouvaient pas
10:08de la vie.
10:09J'ai pensé
10:10de ce qu'ils pouvaient
10:14avoir pensé
10:16quand ils étaient
10:18ici,
10:19ils ne pouvaient pas
10:20rencontrer leur famille.
10:22Ils ne pouvaient pas
10:23rencontrer leur famille
10:24comme une fenêtre
10:26entre eux
10:28et je pense que
10:30ce n'était pas très bon pour eux.
10:32Donc, j'ai pensé
10:33sur ces petites filles
10:35et j'ai pensé
10:38«I Would Love to Blossom»
10:40est le titre pour ça.
10:43J'ai fait
10:44« Les petites filles
10:45dans le air ».
10:46J'ai pensé
10:47à tous,
10:48pas à tous,
10:49à tous,
10:50à tous.
10:51Donc,
10:52c'est pourquoi
10:53j'ai pensé
10:54à utiliser
10:55les anciens
10:56des personnes
10:57aujourd'hui,
10:58pour connecter
10:59la histoire
11:00des personnes
11:01aujourd'hui,
11:02pour sentir
11:03comment ça
11:05se sentira
11:06si vous donnez
11:07votre fille
11:08à être une naine.
11:09Comment ça se sentira
11:10pour la mère ?
11:11Comment ça se sentira
11:12pour la fille ?
11:13J'ai pensé
11:14comme artiste,
11:15j'ai pensé
11:16que je suis la fille
11:18et ça me fait
11:20à tous.
11:30On espère
11:31que cette visite guidée
11:32des trois expositions
11:33de Karina Kaikkonen
11:34dans les musées
11:35du département de l'ISER
11:36vous a plu.
11:37Vous pouvez retrouver
11:38tout le programme
11:39de visites guidées
11:40et d'animations
11:41qui accompagnent
11:42ces expositions
11:43sur le réseau des musées,
11:44musee.isaf.fr.