Michel Barnier, ancien Premier ministre, était l'invité du Face-à-Face d'Apolline de Malherbe ce mardi 15 avril sur RMC et BFMTV.
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00:00Michel Barnier, un mot sur les plus fragiles, les plus âgés, la question aussi de la loi fin de vie qui commence à être discutée cette semaine.
00:07Bruno Retailleau, que vous soutenez pour LR, dit « Cette loi va dans le très mauvais sens. Demain, ce que je crains, c'est que ce soit beaucoup plus facile de demander la mort que d'avoir des soins.
00:16Au moment de votre mort, les uns et les autres vont se poser la question « Suis-je un fardeau pour la société ? »
00:20Est-ce que vous partagez son inquiétude ou est-ce qu'au contraire vous soutenez cette loi ?
00:24– Moi j'aurais sans doute, comme le Premier ministre l'a décidé, séparé les sujets des soins palliatifs qui ont une loi, celle de M. Leonetti,
00:33qui a été complétée depuis et qui est une loi qu'il faut appliquer, qui exige des moyens. La fin de vie, ce n'est pas soigné, c'est autre chose.
00:43Donc je crois qu'il faut faire très attention. Et je me pose des questions aussi sur le texte que j'ai vu, comme Bruno Retailleau, comme d'autres,
00:51au-delà des questions morales, qui va beaucoup trop loin. Voilà ce que je pense.
00:54– Ce texte en l'état va beaucoup trop loin.
00:56– Je pense tel qu'il est actuellement issu des débats parlementaires, il va trop loin.
01:00D'ailleurs, beaucoup de députés qui sont favorables à cette idée-là souhaitent revenir ou préciser un certain nombre de points.
01:07Je pense qu'il faut leur donner cette possibilité.
01:09– Merci, Michel Barnier.