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Un rendez-vous 100% politique présenté par Gauthier Le Bret du lundi au vendredi de 21h à 23h30.

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00:00:00Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver pour ce dernier numéro de 100% politique de la semaine avec un horaire un peu particulier, vous l'avez compris, en raison de l'office de la passion que vous avez pu suivre en direct sur CNews pendant deux heures.
00:00:14Je salue Geoffroy Lejeune, comme tous les vendredis, qui est là de manière un peu décalée, Vincent Roy, Naïma M. Fadel et Eric Tegner.
00:00:20Bon, messieurs et madame, nous allons commencer par Rima Hassan, puisque hier nous en avons parlé, vous savez que mercredi elle a été entendue dans le cadre de deux affaires distinctes par les enquêteurs pendant de nombreuses heures en audition libre.
00:00:34Donc elle a fait le choix de se rendre à la convocation de la police et elle est sortie du silence. Et Jean-Luc Mélenchon, lui aussi.
00:00:41Mais d'abord, voyez le sujet de Mathilde Couvler-Fleurnoy qui revient sur les dernières déclarations de Rima Hassan.
00:00:47Rima Hassan a été entendue par la brigade de répression de la délinquance aux personnes.
00:00:54Une audition libre à laquelle l'eurodéputée de la France Insoumise s'est rendue de son plein gré ce mercredi.
00:00:59Hier, j'ai été auditionnée 11h30 au total, sans pause et sans interruption.
00:01:03Un exercice qui, je dois le dire, demande beaucoup de sang-froid.
00:01:06J'ai volontairement décidé à ce stade de ne pas me prévaloir de mon immunité.
00:01:10Et j'ai volontairement voulu me rendre à cette audition.
00:01:13La citoyenne et la femme politique que je suis n'a strictement rien à cacher de ces positions.
00:01:17Rima Hassan a été entendue dans le cadre de l'enquête pour apologie du terrorisme après des propos liés à la guerre au Proche-Orient.
00:01:24Sur son réseau social, elle explique que son audition portait sur deux affaires.
00:01:28Elle portait principalement sur une plainte déposée par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme
00:01:33sur un de mes tweets qui évoquaient le soulèvement des étudiants et étudiantes de Sciences Po.
00:01:37Et sur l'altercation sur X avec l'eurodéputé François-Xavier Bellamy.
00:01:41Concernant cette dernière affaire, François-Xavier Bellamy a déposé plainte contre Rima Hassan pour menace en juillet dernier.
00:01:48Il s'est exprimé il y a quelques semaines sur notre antenne.
00:01:51J'ai été obligé de reconnaître que quelque chose de très grave s'était passé.
00:01:55Parce que c'était ce message-là, c'était une série d'autres messages qui portaient explicitement des menaces de mort à mon endroit.
00:02:01Et donc j'ai été d'une certaine manière contraint de porter plainte.
00:02:04Rima Hassan doit être encore entendue selon elle sur quatre autres affaires.
00:02:08Le parquet de Paris indique que les investigations se poursuivent.
00:02:11Donc on sent la surprise dans l'expression de Rima Hassan pendant 11h30 comme si c'était horrible.
00:02:18Et qu'elle avait été reçue par, vous allez voir le tweet de Jean-Luc Mélenchon,
00:02:21mais on a l'impression qu'elle a été reçue par une police d'un régime despotique.
00:02:25Oui, quand vous dites à quelqu'un, en l'occurrence François-Xavier Bellamy,
00:02:28vous dormez bien, ça ne va pas durer.
00:02:31Bah oui, il y a des conséquences, Geoffroy Lejeune.
00:02:33Et ça peut être, Tara nous montre déjà le tweet de Jean-Luc Mélenchon.
00:02:36Hier, un interrogatoire policier de 11h30 pour Rima Hassan,
00:02:40députée européenne insoumise pour l'accusation absurde d'apologie du terrorisme par les amis du génocide,
00:02:45immédiatement transmis à la presse Bolloré.
00:02:48Vous voyez l'obsession de Jean-Luc Mélenchon.
00:02:50La République bananière est en place.
00:02:52Pouvoir illégitime, police abusive, ministre provocateur, presse de délation.
00:02:57Trump peut envoyer des stagiaires à Paris.
00:02:59Non, mais on a l'impression qu'on est en Allemagne de l'Est
00:03:01et que c'est la Stasie qui a reçu Rima Hassan.
00:03:04Si on lit Jean-Luc Mélenchon, Geoffroy Lejeune.
00:03:07Déjà, le tweet de Mélenchon m'amuserait presque
00:03:09parce qu'ils sont en train de découvrir la judiciarisation du débat public
00:03:12à laquelle ils ont contribué.
00:03:15Moi, par exemple, je vous ai déjà raconté cette histoire,
00:03:16mais j'ai été au tribunal, j'ai été entendu par la police,
00:03:19puis au tribunal pendant 13h la première fois,
00:03:21puis en appel pendant 13h également contre la France insoumise.
00:03:25Et à l'époque, ils trouvaient ça parfaitement normal, ça ne les dérangeait pas.
00:03:28Et ils étaient très contents que ça soit possible.
00:03:30Moi, je suis contre dans tous les cas.
00:03:31C'est-à-dire que je suis contre quand ça me concerne
00:03:33et je pense qu'on pourrait régler autrement les différents graves
00:03:36qu'on a avec la France insoumise qu'au tribunal.
00:03:38Les menaces de mort contre François-Xavier Bellamy, il y a quand même certaines limites.
00:03:40À l'exception des menaces de mort,
00:03:42qui pour le coup sont la limite que dans un pays civilisé,
00:03:45on essaie de ne pas franchir.
00:03:46Et la justice est justement là pour empêcher les gens qui ont fait ça de recommencer.
00:03:50Donc, premièrement déjà, ce sont des tartuffes.
00:03:52Ils dénoncent, quand ça les concerne, des choses qu'ils promeuvent le reste du temps.
00:03:55Ensuite, sur le reste, moi, j'ai été frappé par une chose
00:03:57dans la succession de tweets de Rima Hassan.
00:03:58C'est au contraire, je pense, la grande détermination qui est la sienne.
00:04:03C'est-à-dire que vous sentez une volonté de tout assumer,
00:04:07de tout mettre sur la place publique.
00:04:08Elle n'aurait plus de ne rien dire.
00:04:09On ne savait pas pour quelle affaire elle était entendue
00:04:10quand elle est rentrée en guerre, quand elle a été entendue.
00:04:13Et on ne savait pas ce qui lui était reproché.
00:04:15On ne connaissait pas le contenu de cette discussion, de cette audition.
00:04:18Oui, c'est elle qui donne les raisons de ces auditions.
00:04:21Exactement.
00:04:22Et elle indique son intention de faire de la judiciarisation
00:04:27et de ce procès qui va probablement lui arriver,
00:04:30un élément politique.
00:04:31Un événement politique.
00:04:32C'est-à-dire qu'ils politisent la justice quand ils attaquent,
00:04:34mais aussi quand ils se défendent.
00:04:35Et je pense que ça va être assez intéressant.
00:04:37Et l'état de notre droit, aujourd'hui, en matière de diffamation, de menaces, etc.,
00:04:41je pense, peut nous réserver des surprises.
00:04:43Mais moi, ce qui me fascine, Naïma, dans le tweet de Jean-Luc Mélenchon,
00:04:46c'est que franchement, quand on fait la lecture du tweet de Jean-Luc Mélenchon,
00:04:49on a l'impression qu'il nous parle d'une dictature
00:04:52où on a reçu Rima Hassan pendant 11h30,
00:04:56dans des locaux sombres,
00:04:58avec la manière dont il parle de la police.
00:05:01C'est toujours cette même haine contre les policiers.
00:05:03Enfin, que Rima Hassan aurait subi un traitement dégradant, ou que sais-je.
00:05:07Oui, il la victimise.
00:05:08Et puis, vous avez vu aussi ce qu'il dit.
00:05:10Il dit accusation d'apologie du terrorisme par les amis du génocide.
00:05:14Oui.
00:05:15Donc ça, c'est extrêmement grave.
00:05:16Ça veut dire qu'il donne aussi, encore une fois, une lecture.
00:05:19Police abusive.
00:05:20Voilà ce qu'il dit.
00:05:21Police abusive.
00:05:22Oui.
00:05:22En quoi la police a été abusive avec Rima Hassan ?
00:05:25Et les amis du génocide, de qui ils parlent ?
00:05:28C'est clairement, puisque pour eux, Israël commet un génocide.
00:05:31Donc, clairement, il cible aussi, encore une fois, dans un élan antisémite.
00:05:39C'est clairement ça qu'il est en train de faire.
00:05:41Et la victimisation qu'elle a, elle aussi, elle se positionne comme victime, tout simplement,
00:05:45parce qu'elle parle à son électorat.
00:05:47Toujours la même rhétorique.
00:05:50Ah oui, vous arrêtez là.
00:05:52Non, non, mais...
00:05:53Éric Tegner.
00:05:54Moi, ça m'abuse beaucoup, parce qu'il y a 15 jours,
00:05:56ces gens-là se disaient partisans de l'État de droit.
00:05:58Ils parlaient, vous savez, d'assaut du Capitole en parlant de Marine Le Pen sur la place Vauban.
00:06:03Ils essayaient d'expliquer qu'en fait, critiquer la justice, c'était d'extrême droite.
00:06:07Exactement.
00:06:07Et que critiquer la justice, c'était d'extrême droite.
00:06:10Alors, cette fois-ci, visiblement, ils ont l'air de la critiquer.
00:06:12Moi, effectivement, ça m'amuse beaucoup, cette façon de se victimiser.
00:06:16Je le sais d'autant plus que mercredi matin à 10h, je serai également à la BRDP.
00:06:20Donc, ce type de convocation, j'y suis habitué.
00:06:22Et croyez-moi, pour les téléspectateurs, en fait, c'est simple.
00:06:25Il y a un procureur qui va missionner des policiers.
00:06:27Les policiers reçoivent Rima Hassan.
00:06:29Moi, ils me recevront mercredi matin.
00:06:31Et en fait, vous avez le temps de témoigner.
00:06:32Donc, j'ai envie de dire qu'elle ait eu 11h30.
00:06:34Il lui permet justement de donner un 11h30 argumentaire.
00:06:35Si vous y passez à 11h30, vous diriez que vous n'allez pas être le soir dans 100% politique.
00:06:38Ne vous inquiétez pas.
00:06:39Ça va m'agacer.
00:06:40Je serai là à l'heure.
00:06:42Mais cette victimisation, c'est son objectif.
00:06:44Elle essaye justement d'importer le conflit israélo-palestinien en France,
00:06:48de se dresser comme une victime.
00:06:50Elle veut être la martyr de la cause palestinienne en France.
00:06:52Il faut dire qu'elle est entendue en auditeur libre, ce qui lui permet de s'exprimer.
00:06:57Elle n'a pas de devoir de réserve par rapport à ce que...
00:07:00La description de Jean-Luc Mélenchon est extraordinaire.
00:07:04Mais il y a effectivement une volonté de placer le débat politique au cœur de ce qui leur arrive,
00:07:11c'est-à-dire de l'événement judiciaire.
00:07:13Il faut politiser absolument tout.
00:07:15C'est la technique de Mélenchon et il y parvient, il y parvient très bien.
00:07:19On continue à mener le combat.
00:07:22Et c'est vrai que Geoffroy Rimassade représente quand même la quintessence de la stratégie de la France insoumise.
00:07:27Donc elle a été là pour importer, comme le disait Éric, le conflit entre Israël et le Hamas,
00:07:32à des fins purement électoralistes.
00:07:34Et en même temps, c'est le buzz permanent associé à la stratégie de l'intimidation.
00:07:40On va s'en prendre à TF1 quand vous interviewez Benyamin Netanyahou.
00:07:43On cible des journalistes sur les réseaux sociaux, menace de mort ses opposants politiques.
00:07:48Donc elle représente à elle seule la quintessence de la stratégie de LFI.
00:07:52Qui n'a pas si mal marché en réalité.
00:07:54Si vous regardez, vous venez de rappeler tout son PZ depuis qu'on la connaît,
00:07:57parce qu'on ne la connaît pas depuis si longtemps que ça.
00:07:58Non, un an, même pas.
00:07:59C'est ça exactement.
00:08:01Et pour l'instant, il faut dire qu'en fait, moi ce que je trouve dangereux dans ce que fait Rimahassade,
00:08:07indépendamment de ses idées, etc., c'est qu'elle est intelligente.
00:08:10C'est une des rares à la France Insoumise à être intelligente et structurée,
00:08:14notamment sur le sujet dont elle parle.
00:08:15Et d'ailleurs, vous remarquerez qu'elle ne parle pas beaucoup d'autres choses.
00:08:17En tout cas, on entend assez peu sur le reste.
00:08:19Parce qu'elle est assez intelligente pour ne pas parler quand elle ne sait pas ce dont elle parle.
00:08:22Le problème, c'est qu'après, vous avez les gens qui vont répéter mal ce qu'elle dit,
00:08:26c'est-à-dire les gens moins intelligents qu'elle à la France Insoumise.
00:08:28Et là, pour le coup, vous en trouvez des cohortes.
00:08:30Et après, vous avez ceux qui vont mal comprendre ce que des gens pas intelligents ont répété
00:08:33et qui vont passer à l'acte.
00:08:34Et là, pour le coup, vous avez une sorte de continuité
00:08:36qui, à la fin, donne des agressions.
00:08:38L'augmentation des acontis sémites, elle ne vient pas de nulle part.
00:08:41Et en revanche, c'est un climat, bien sûr.
00:08:45Et ce que je trouve super pervers dans sa manière de faire,
00:08:48c'est que justement, les mots sont très bien choisis.
00:08:50Quand elle tweet, elle ne fait pas du tout ça,
00:08:51sous le coup de la colère, etc., elle est très intelligente.
00:08:53Donc, vous avez à la fin un continuum
00:08:55qu'il est impossible d'établir juridiquement, judiciairement.
00:08:57Vous ne pouvez pas condamner quelqu'un dans certains cas,
00:09:00mais pourtant, ils auront une conséquence.
00:09:01Et je pense que c'est fait exprès.
00:09:02Éric Tegner, le mot de la fin sur Rima Hassan
00:09:06qui représente la quintessence de la stratégie de la France insoumise.
00:09:09La question, c'est, ils gagnent des électeurs.
00:09:11Mais combien vont-ils en perdre sur la route ?
00:09:14Villeneuve-Saint-Georges, que vous avez couvert, est un bon exemple.
00:09:16Louis Boyard fait un carton aux législatives.
00:09:19Il perd la municipale.
00:09:20Donc, est-ce que pour gagner un électorat,
00:09:23ils ne vont pas laisser ceux qui sont plus modérés
00:09:25sur le bord du chemin ?
00:09:26Non, moi, je pense qu'ils vont chercher un électorat
00:09:28qui ne se mobilise pas.
00:09:30Le cas de Villeneuve-Saint-Georges, c'est des élections municipales.
00:09:32Eux, ils sont sur une stratégie à 20 ou 25 ans.
00:09:35C'est ça l'objectif.
00:09:36Ce n'est pas simplement en 2027, c'est 2032, 2037.
00:09:39Ils sont sur une logique démographique.
00:09:41Et ça, c'est essentiel.
00:09:42Il faut rappeler que Rima Hassan, à l'origine,
00:09:44j'en parlais hier, est une apatride.
00:09:46On lui a donné la nationalité française.
00:09:48Et aujourd'hui, elle passe son temps,
00:09:49alors qu'elle a été quand même éduquée, élevée,
00:09:52aux frais du contribuable, avec l'école gratuite,
00:09:54avec l'université gratuite,
00:09:55ce qui lui a permis de mener un parcours juridique assez exemplaire.
00:09:59Et pour autant, aujourd'hui, son parcours matin, midi et soir,
00:10:02c'est d'insulter la France.
00:10:03Donc, elle parle quand même à ses quartiers,
00:10:05en leur disant quoi ?
00:10:05En leur disant, vous inquiétez pas,
00:10:07peut-être qu'aujourd'hui, on est minoritaire,
00:10:08et donc ça ne vous donne pas envie de voter.
00:10:10Mais dans 5 ans, dans 10 ans, dans 15 ans,
00:10:11la nouvelle France dont parle Jean-Luc Mélenchon,
00:10:13dont il a parlé lors de l'élection de Villeneuve-Saint-Georges,
00:10:16elle prendra sa revanche.
00:10:17Il y a une logique de revanche.
00:10:18Elle est dans la mobilisation,
00:10:19elle est dans la haine,
00:10:20et elle l'assume complètement.
00:10:21Donc, dans cette logique-là,
00:10:22d'un point de vue purement d'observateur,
00:10:25Jean-Luc Mélenchon a la bonne stratégie.
00:10:27Oui, je pense sur le long terme.
00:10:28Parce que vous savez, c'est pareil,
00:10:29gagner une élection présidentielle, ça sert à quoi ?
00:10:31Ça sert à quoi, en fait, si on n'a pas une politique ?
00:10:34Vous voyez, c'est ce qu'on voit depuis 30 ans.
00:10:35C'est la gauche ou la droite qui gagne,
00:10:37mais ils mènent à peu près la même politique.
00:10:39Jean-Luc Mélenchon, il fait le pari
00:10:40que si un jour l'extrême-gauche gagne,
00:10:42elle gagnera avec une légitimité,
00:10:43parce qu'ils auront été extrêmement clairs sur le programme.
00:10:47S'ils disent le programme, justement,
00:10:48c'est la nouvelle France, c'est de mettre à bas
00:10:49une France d'origine judéo-chrétienne, etc.
00:10:52Le jour où ils seront élus,
00:10:53ils pourront mettre en place un programme radical.
00:10:55C'est uniquement ça qui les intéresse,
00:10:56pas juste d'avoir des postes.
00:10:57Éric a raison.
00:10:58Jean-Luc Mélenchon est actuellement, je crois, au Québec.
00:11:00Il a déclaré que la langue française n'a pas d'avenir.
00:11:03Vous voyez qu'il travaille sur le long terme.
00:11:05Éric a raison.
00:11:06Il veut foutre en l'air jusqu'à ce qu'il fait le ciment.
00:11:11Notre pays, c'est la langue.
00:11:12C'est-à-dire qu'on se reconnaît au moins tous
00:11:14par la langue que l'on parle.
00:11:16Et hier, Antoine Léaumont a dit qu'il fallait supprimer
00:11:18des jours fériés religieux en France,
00:11:21évidemment, religion chrétienne,
00:11:23pour mettre un jour férié en échange
00:11:25pour célébrer la commune.
00:11:26Il va nous en inventer un pour célébrer
00:11:28la mort de Robespierre, enfin, pour s'en souvenir.
00:11:31Et donc, on va toucher, pourquoi pas,
00:11:32à Noël ou à Pâques.
00:11:33Et moi, je pense que le travail de sape,
00:11:37qui est fait tant par Jean-Luc Mélenchon
00:11:38que par Ibaassane et par d'autres,
00:11:41à la longue, il est tout de même payant.
00:11:44Olivier, vous avez raison, ce travail de sape ?
00:11:46Vous avez dit Olivier ?
00:11:47Il s'appelle Vincent.
00:11:49Il s'appelle Vincent.
00:11:49C'est Vincent.
00:11:49C'est Vincent Roy.
00:11:51Olivier, je ne sais pas qui c'est d'ailleurs, Olivier.
00:11:53On a la proche de Pâques.
00:11:54Non, mais c'est le monsieur avec la cravate verte,
00:11:56il s'appelle Vincent.
00:11:57Voilà, Vincent Roy.
00:11:58Ses parents auraient pu l'appeler Olivier,
00:12:00mais ils l'ont appelé Vincent.
00:12:01Je vous propose, puisque vous citiez Olivier,
00:12:04Jean-Luc Mélenchon, sur la langue française au Québec.
00:12:07La langue française n'a pas d'avenir.
00:12:08Écoutez Jean-Luc Mélenchon.
00:12:08Au fond, qui parle le plus français en tant que nation dans le monde,
00:12:16eh bien, c'est la République démocratique du Congo.
00:12:19C'est la raison pour laquelle il n'y a pas d'avenir
00:12:23à la langue française, ou dite française.
00:12:29Appelons-la la langue commune, entre vous et nous.
00:12:32Il n'y a pas d'avenir sans le processus humain fondamental
00:12:37de la créolisation.
00:12:40Bon, la langue dite française n'a pas d'avenir.
00:12:43Et hier, il voulait supprimer les jours fériés de la religion chrétienne.
00:12:48Il faut faire la commune.
00:12:48Ils veulent tout détruire.
00:12:50Et puis, il le dit clairement, il veut l'effacement de la France.
00:12:52D'ailleurs, même, il a repris le grand remplacement,
00:12:54en disant, oui, on veut le grand remplacement,
00:12:57on est dans le grand remplacement.
00:12:58Mais je voulais répondre, justement, à Vincent.
00:13:01C'est-à-dire qu'en fait, eux, ils sont dans la sape
00:13:04de ce qu'est la France.
00:13:05Ils veulent effacer ce qu'est la France.
00:13:08Ils ont un boulevard.
00:13:10Mais en face, ils ont qui ?
00:13:11Excusez-moi.
00:13:12Est-ce qu'aujourd'hui, vous avez notamment des partis politiques,
00:13:15des figures politiques qui se lèvent contre cela ?
00:13:20Est-ce que, justement, ils disent, aujourd'hui,
00:13:22il faut absolument qu'on défende ce qu'est la France,
00:13:25ses racines, son patrimoine, ses racines.
00:13:28Etienne, que même, on les inscrive dans la Constitution.
00:13:31Vous voyez, je vais très loin.
00:13:33Son identité, etc.
00:13:34Mais le problème de la France, aujourd'hui,
00:13:37c'est qu'elle a peu de gens qui la défendent.
00:13:40Et quand on veut la défendre, on est traité d'extrême droite.
00:13:44Eh bien, écoutez, si c'est ça, d'être extrême droite...
00:13:47Ça commence à faire du monde, maintenant.
00:13:48Oui, ça fait beaucoup de monde.
00:13:50Qui n'a pas été taxé d'extrême droite à 50 ans, a raté sa vie.
00:13:52Et j'irai plus loin aussi, par rapport au quartier.
00:13:55Vous avez raison que Rima, Hassan, Mélenchon ont une stratégie
00:13:59qui a été déjà théorisée par Terra Nova.
00:14:04Rappelez-vous, il faut aller vers cet électorat, etc.
00:14:07Mais aujourd'hui, qui va dans ces quartiers parler à ses habitants ?
00:14:10Parce que je peux vous dire qu'il y a peut-être des personnes
00:14:13qui peuvent écouter un autre discours,
00:14:16et notamment un discours qui ne fracture pas.
00:14:18Mais pardonnez-moi, Jean-Luc Mélenchon n'a pas complètement tort.
00:14:21C'est-à-dire que quand on entend la langue française n'a pas d'avenir...
00:14:24Il ne voit venir.
00:14:25Ce que je veux dire, il n'y a pas d'avenir automatique.
00:14:27Si personne la défend, quand il cite l'exemple du Congo,
00:14:30on entend souvent, par exemple, Nicolas Sarkozy parler du Nigeria,
00:14:33en disant que demain, ça sera un milliard d'habitants.
00:14:35Bien sûr qu'il y a un sujet sur cette question-là.
00:14:37C'est ça qui est intéressant d'ailleurs.
00:14:38C'est que cet homme qui, il y a 10 ans,
00:14:40disait que le grand emplacement, c'était une logique complotiste,
00:14:43aujourd'hui, il la valide complètement.
00:14:44Sauf que non seulement il la valide, mais il l'encourage.
00:14:47Et donc face à ça, il faut être capable de se dire que oui,
00:14:49la langue française, dans 30 ans,
00:14:51peut n'avoir rien à voir avec la France.
00:14:53Oui, mais ce qui me paraît très intéressant dans le discours de Mélenchon,
00:14:56c'est la volonté de couper l'homme de ses racines.
00:15:01Ça, c'est l'essence même du fascisme.
00:15:03Le fascisme veut à toute sorte couper les individus de leurs racines,
00:15:08de leurs traditions, pour de nouvelles racines fabriquées,
00:15:11inventées de toutes pièces par le fascisme dont je parle.
00:15:14D'où la phrase de Pasolini,
00:15:16qui est à mon avis absolument prémonitoire
00:15:19et qui fait écho à ce que dit Mélenchon,
00:15:21le fascisme reviendra et il s'appellera antifascisme.
00:15:25Bon, cette phrase vous fait réagir, Geoffroy Lallejeune,
00:15:27la langue dite française n'a pas d'avenir.
00:15:29Oui, oui, c'est facile.
00:15:30C'est la Nouvelle-France de Jean-Luc Mélenchon, sans doute.
00:15:32Et puis, moi, ce qui me fascine, c'est le mot « dite »,
00:15:35c'est-à-dire que, en fait, ce qui est français,
00:15:37ce qui est français ne l'est pas vraiment,
00:15:39appelons-la la langue commune, c'est autant à vous qu'à nous, etc.
00:15:41C'est à mourir de rire quand on se souvient
00:15:42de la longue histoire de la langue française,
00:15:44et notamment pour les Québécois.
00:15:45Parlez à Mathieu Boccoté du fait que c'est la langue dite française,
00:15:48il va vous arracher les yeux tout de suite.
00:15:50Et c'est du fascisme, c'est aussi un phénomène,
00:15:52c'est aussi l'état d'esprit des révolutionnaires.
00:15:54En fait, régénérer la race humaine, c'est les mots de Robespierre,
00:15:56et c'est l'inspiration de Jean-Luc Mélenchon.
00:16:01Moi, je suis inquiet d'une chose,
00:16:03c'est que je pense que beaucoup de gens pensent,
00:16:04comme vous, Gauthier,
00:16:05qu'ils gagnent des électeurs dans les quartiers,
00:16:07mais que, par contre, ils sont abandonnés par la partie la plus...
00:16:09Je pose la question.
00:16:11Je ne suis pas sûr.
00:16:11Le fond de ma pensée, c'est que je pense qu'un électeur de gauche,
00:16:14c'est comme un électeur de droite,
00:16:15à la fin, il veut gagner,
00:16:16et il va voter en se bouchant le nez, s'il faut.
00:16:17Et la vérité, c'est qu'on aura la réponse en 2027,
00:16:20ou 32, ou 37,
00:16:21et on saura dans très longtemps.
00:16:23Mais moi, j'attire juste votre attention sur une chose,
00:16:26c'est qu'on dit qu'il ne réussira pas depuis assez longtemps.
00:16:29En 2017, il n'est pas très loin du second tour de Jean-Luc Mélenchon.
00:16:32En 2022, encore moins.
00:16:33Et entre les deux, il y a 2019,
00:16:34et en 2019, ils font 6% aux européennes.
00:16:36À ce moment-là, tout le monde, moi le premier, dit
00:16:38« Bon, c'est fini, la France insoumise, il a raté son coup en 2017,
00:16:416%, on ne se remet pas d'une défaite comme ça, etc. »
00:16:43Les européennes de l'année dernière,
00:16:44ils ont fait quasiment 10%,
00:16:46c'est-à-dire plus qu'à l'époque.
00:16:48Alors, contre-temps, il avait fait un bon score en 2022.
00:16:49C'est le seul à avoir progressé à gauche.
00:16:51Exactement.
00:16:51Vous ajoutez à ça une autre chose,
00:16:53et là, pour le coup, on est dans la politique
00:16:54et la psychologie des politiques,
00:16:56mais ils n'ont pas perdu grand monde en route
00:16:57dans la gauche dite modérée.
00:16:59C'est-à-dire que quelqu'un comme François Hollande,
00:17:01par exemple, qui avait fait le CICE pendant son mandat,
00:17:03qui était soi-disant le tournant libéral de la gauche, etc.,
00:17:05il se fait élire avec lui,
00:17:06alors qu'ils se haïssent depuis 30 ans.
00:17:08Mélenchon a quitté le PS à cause de François Hollande,
00:17:10et ils finissent ensemble, il y a un an.
00:17:12Il peut critiquer tout ce qu'il veut.
00:17:13En réalité, aujourd'hui, ils sont alliés.
00:17:15En tout cas, à l'Assemblée Nationale,
00:17:16ils ont été élus ensemble.
00:17:17Et vous avez beaucoup de gens très raisonnables.
00:17:19Le PS qui finit par...
00:17:20François Hollande est dans le nouveau Front Populaire
00:17:21avec Raphaël Arnault.
00:17:22Exactement.
00:17:22Et ce phénomène-là, il est fascinant.
00:17:24Vous avez raison sur les électeurs.
00:17:26On verra pendant combien de temps ça dure,
00:17:33enfin, ils finissent toujours par se réunir.
00:17:34Donc moi, je me demande si ces stratégies,
00:17:36elles perdent tant de monde que ça en route.
00:17:37Et c'est le côté où, paradoxalement,
00:17:39c'est la progression de la droite
00:17:41qui pourrait permettre à l'extrême-gauche de gagner.
00:17:43C'est un peu le même phénomène médiatiquement.
00:17:45On a l'impression, avec la fermeture de C8,
00:17:47avec les tentatives de censure de ces derniers mois,
00:17:50que, dans le fond, la gauche n'a jamais été aussi hégémonique.
00:17:54Non, c'est le contraire.
00:17:55Parce qu'ils sont en train de perdre le contrôle,
00:17:57il y a une surréaction.
00:17:58Et donc, c'est ce qui peut créer, effectivement,
00:18:00une surmobilisation d'un électorat,
00:18:01y compris du centre-gauche,
00:18:03pour aller défendre les idées les plus radicales,
00:18:04pour faire le castor au moment de l'intro de tour.
00:18:06Rennes.
00:18:07Rennes est la capitale de la Bretagne.
00:18:09C'est aussi en train de devenir la capitale de l'insécurité.
00:18:11Il y a donc eu une nouvelle fusillade
00:18:13dans une sandwicherie en plein jour.
00:18:15Il y a un père qui était avec sa petite-fille de 6 ans,
00:18:17qui s'est couché, qui a fait barrage de son corps
00:18:19pour, évidemment, protéger sa petite-fille.
00:18:21Il y avait des élus de l'opposition dans la sandwicherie
00:18:23qui ont vu entrer ces individus armés d'armes de guerre
00:18:28pour tirer sur trois autres personnes
00:18:30qui ont été blessées.
00:18:32Et une quatrième au moment où ils ont pris la fuite.
00:18:35On était sur Europe 1 avec un des élus d'opposition
00:18:38qu'on va entendre aussi dans un instant,
00:18:39qui a rencontré ensuite la maire de Rennes,
00:18:42Mme Aperet,
00:18:43et qui nous expliquait,
00:18:44j'ai dit à Mme Aperet,
00:18:45je ne suis pas témoin, je suis victime.
00:18:47J'ai été sur la scène au moment où ça tirait.
00:18:51À la kalachnikov,
00:18:52et la maire de Rennes,
00:18:52vous savez ce qu'elle lui a répondu ?
00:18:53Elle lui a dit,
00:18:54non monsieur,
00:18:54ce n'était pas une kalachnikov.
00:18:56Voilà ce qu'elle lui a répondu.
00:18:57Voilà la compassion de Mme Aperet
00:18:59selon cet élu d'opposition
00:19:01que nous avions tout à l'heure sur Europe 1.
00:19:03Voyez le sujet,
00:19:04Chloé Tarka,
00:19:05Timothée Forget,
00:19:06avec le récit de Kylian Salé.
00:19:07C'est en pleine rue
00:19:09et en pleine journée
00:19:10que cette fusillade a eu lieu.
00:19:12Après avoir tiré dans un fast-food
00:19:14au fusil d'assaut
00:19:15et à l'arme de poids automatique,
00:19:17les trois suspects s'échappent
00:19:18à travers la dalle Kennedy.
00:19:20Les individus tirent en l'air
00:19:21pour éloigner les passants.
00:19:24Ils rejoignent leurs complices
00:19:25dans la voiture grise
00:19:26et s'échappent.
00:19:27Après cette fusillade,
00:19:29la CRS 82,
00:19:30composée d'une soixantaine de policiers,
00:19:32a été déployée sur place.
00:19:33J'ai voulu venir ici
00:19:35dès aujourd'hui
00:19:36pour dire toute la fermeté
00:19:39et toute la volonté
00:19:40qui est celle de l'Etat
00:19:42pour mettre frein
00:19:44à ces agissements criminels.
00:19:47Nous mettons des moyens en place
00:19:48qui sont conséquents.
00:19:50La fusillade a eu lieu
00:19:52ce jeudi après-midi
00:19:53dans cette enseigne de restauration rapide
00:19:55située au cœur d'un point de deal.
00:19:57Trois personnes ont été blessées par balle
00:19:59ainsi qu'une quatrième
00:20:00renversée par les agresseurs
00:20:01dans leur fuite en voiture
00:20:02et dont le pronostic vital est engagé.
00:20:05Le quartier Villejean
00:20:06est depuis plusieurs mois
00:20:07le théâtre de règlement de comptes
00:20:09sur fond de trafic de drogue.
00:20:10En janvier dernier,
00:20:11deux hommes avaient été blessés
00:20:13par des tirs
00:20:13près de la dalle Kennedy.
00:20:15Des scènes devenues banales
00:20:16pour ce syndicat de police.
00:20:18On n'est plus dans
00:20:19est-ce que ça va nous arriver,
00:20:20c'est quand est-ce que ça va revenir.
00:20:21On n'est plus choqués
00:20:22dans les endroits
00:20:22auxquels ça arrive.
00:20:24On n'est plus choqués
00:20:25de la manière dont c'est effectué.
00:20:26Là, on est en plein jour
00:20:27à 17h30 sur une dalle.
00:20:29Une enquête
00:20:30pour tentative d'homicide volontaire
00:20:31en bande organisée
00:20:32a été ouverte.
00:20:33Quatre personnes
00:20:34originaires de Paris,
00:20:35Marseille et Tours
00:20:36ont été interpellées.
00:20:38On va entendre dans un instant
00:20:39les élus d'opposition
00:20:40qui étaient dans cette sandwicherie
00:20:42et qui se sont retrouvés
00:20:43au milieu des tirs.
00:20:45Eric Tecner, j'ai une question.
00:20:46Quel est le point commun
00:20:47entre Grenoble,
00:20:49entre Rennes,
00:20:50entre Nantes,
00:20:51entre Lyon,
00:20:52entre Bordeaux,
00:20:54entre Paris ?
00:20:55Le point commun,
00:20:56c'est qu'il y a une insécurité
00:20:57énorme depuis quelques années
00:20:58qui vient notamment du fait
00:20:59que l'immigration ?
00:21:01Mauvaise réponse.
00:21:02Non, des maires écolos,
00:21:03socialistes.
00:21:04Oui, il y avait une réponse
00:21:04plus facile.
00:21:05Quelle est la réponse,
00:21:05je crois ?
00:21:06C'est la couleur politique
00:21:07des maires.
00:21:08Vous avez vu venir, Gautier.
00:21:09C'est que des maires de gauche.
00:21:11Donc, zéro pointé.
00:21:12Ce qui ne veut pas dire
00:21:12que ce que disait Eric
00:21:13était faux.
00:21:13Non, non, non.
00:21:14Je ne l'ai pas encore dit,
00:21:15vous l'avez deviné.
00:21:16Vous avez l'air
00:21:16de ne pas être d'accord,
00:21:17mais vous pensez la même chose.
00:21:18Rennes et social,
00:21:18je crois,
00:21:19depuis 1977.
00:21:20Avec une majorité,
00:21:21avec des écolos
00:21:22qui a dénoncé
00:21:23le pâton de Safran
00:21:24cette semaine.
00:21:25Mais Gautier,
00:21:25je ne parle pas
00:21:26en tant que journaliste,
00:21:27je parle en tant que breton
00:21:28pour le coup.
00:21:28La Bretagne,
00:21:29je suis désolé,
00:21:30ça a été de gauche
00:21:30depuis des années.
00:21:32Ça a toujours été de gauche
00:21:32et d'une certaine façon,
00:21:33c'était de gauche
00:21:34parce que c'était préservé.
00:21:35Et je veux vous dire,
00:21:36l'insécurité là
00:21:36fait qu'un jour,
00:21:37je l'espère,
00:21:38ça pourra basculer.
00:21:39Mais jamais ça n'a été
00:21:40dans cette situation.
00:21:42Parce que ce qui se passe
00:21:42à Brest,
00:21:43ce qui se passe à Saint-Brieuc
00:21:44que je connais bien,
00:21:45ce qui se passe à Rennes,
00:21:45c'est quoi ?
00:21:46C'est qu'en fait,
00:21:47il y a, oui,
00:21:47une immigration
00:21:48qui s'est répartie
00:21:49sur le territoire
00:21:49et qui a amené la délinquance.
00:21:50C'est une réalité
00:21:51et c'est pour ça que
00:21:52lorsqu'on en vient
00:21:53à se dire qu'il se passe
00:21:54ce type de phénomène
00:21:55aujourd'hui à Rennes,
00:21:56c'est quand même
00:21:56qu'on est mal barré.
00:21:57Mais vous voyez,
00:21:58je ne pointe pas la gauche
00:21:59pour pointer la gauche.
00:22:00C'est l'idéologie
00:22:01qui me fascine.
00:22:02Le refus d'armer
00:22:03la police municipale.
00:22:05Le refus dogmatique
00:22:07d'armer la police municipale.
00:22:09À Grenoble,
00:22:09le refus des caméras
00:22:10de vidéosurveillance.
00:22:11À Rennes aussi.
00:22:12Je suis pour respect
00:22:12à la vie privée.
00:22:15Vous vous retrouvez
00:22:15avec des enquêtes,
00:22:16vous ne pouvez pas les résoudre
00:22:17parce que vous n'avez pas
00:22:17les images.
00:22:18Alors que si vous aviez
00:22:19les images,
00:22:20ça serait beaucoup plus rapide
00:22:21de résoudre
00:22:21certaines enquêtes.
00:22:23C'est vraiment
00:22:24de l'idéologie pure.
00:22:25Mais moi,
00:22:25je suis d'accord
00:22:26avec vous, Gauthier,
00:22:27mais vraiment,
00:22:27quand vous êtes breton,
00:22:29en fait,
00:22:30le armer les gens,
00:22:32armer les policiers,
00:22:33oui, sur la région PACA,
00:22:34parce qu'ils ont des phénomènes
00:22:35d'insécurité
00:22:36depuis 50 ans.
00:22:37Mais jamais,
00:22:38il y a 15 ans,
00:22:39on pouvait se dire
00:22:39en Bretagne
00:22:40qu'il y avait besoin
00:22:42si les bretons
00:22:44ont un côté
00:22:45très babacool,
00:22:46ce n'est pas pour rien.
00:22:47C'est que ce phénomène-là,
00:22:48ils ne le connaissaient pas.
00:22:49Allez, dans un instant,
00:22:50on va entendre
00:22:50les élus d'opposition
00:22:52à la maire de Rennes
00:22:53qui ont assisté
00:22:54à cette fusillade,
00:22:55qui ont été victimes
00:22:56quelque part
00:22:57de cette fusillade
00:22:57puisqu'ils étaient
00:22:58dans cette sandwicherie
00:22:59au moment où ça s'est passé.
00:23:01Il y avait aussi
00:23:01une fillette de 6 ans.
00:23:02Donc maintenant,
00:23:03c'est en plein jour,
00:23:04c'est devant des enfants.
00:23:04Je rappelle qu'il y a
00:23:05quelques semaines,
00:23:06dans une célèbre enseigne
00:23:08de fast-food,
00:23:09il y avait une école
00:23:10qui faisait une sortie.
00:23:12Les élèves mangeaient
00:23:12dans ce fast-food.
00:23:13Il y a un homme
00:23:13qui est rentré
00:23:14avec un pistolet
00:23:15qui a mis une balle
00:23:16dans la tête
00:23:16à un autre
00:23:17devant toute une classe
00:23:19d'enfants.
00:23:19On en est là.
00:23:20C'est au milieu
00:23:21de tout le monde.
00:23:22Je ne parle même pas
00:23:22des balles perdues.
00:23:23La jeune Socaïda
00:23:24est en train de réviser
00:23:25dans sa chambre
00:23:26et qui a reçu
00:23:27une balle en pleine tête.
00:23:28Le petit gamin
00:23:29qui revenait de restaurant
00:23:30avec son nom
00:23:31qui a été tué.
00:23:32Absolument.
00:23:33Et le monsieur
00:23:33qui dormait dans son lit
00:23:34et qui a été aussi
00:23:35malheureusement tué.
00:23:37On continue à parler
00:23:39de tout cela
00:23:39et on entendra
00:23:40ces élus d'opposition
00:23:41qui ont assisté
00:23:42à cette scène horrible.
00:23:43A tout de suite.
00:23:48Ah, il n'y a pas
00:23:48de générique.
00:23:50D'accord, très bien.
00:23:51Je pensais
00:23:51qu'il y avait un générique.
00:23:53Donc, nous étions
00:23:54sur Rennes
00:23:55où vous savez
00:23:55qu'il y a eu
00:23:56une fusillade
00:23:58hier dans une sandwicherie
00:24:00faisant quatre victimes
00:24:02et il y a deux élus
00:24:04qui ont assisté
00:24:05à cette fusillade
00:24:06qui étaient eux-mêmes
00:24:07dans la sandwicherie.
00:24:08Deux élus de Rennes,
00:24:09deux élus d'opposition
00:24:09proposent d'écouter
00:24:10leur témoignage.
00:24:13J'ai vu une personne
00:24:14arriver, déterminée,
00:24:16arriver vite en marchant
00:24:17avec ce qui semblait être
00:24:19une espèce
00:24:20comme une kalachnikov,
00:24:21enfin un fusil d'assaut.
00:24:22Et là,
00:24:22ils ont levé l'arme.
00:24:24Les jeunes derrière nous
00:24:25se sont levés
00:24:26en disant
00:24:26c'est pas nous,
00:24:26c'est pas nous.
00:24:28Et mon collègue Nicolas
00:24:29m'a tiré par la veste
00:24:30et on s'est jeté au sol
00:24:32et les balles
00:24:32sont passées
00:24:33juste au-dessus de moi.
00:24:34Et puis,
00:24:34on a attendu après
00:24:35que ça arrête de tirer.
00:24:37On était au sol,
00:24:38les mains sur la tête.
00:24:39Ça fait du bruit,
00:24:40ça tire.
00:24:41Et puis,
00:24:42et là,
00:24:42les jeunes,
00:24:43les trois jeunes
00:24:43disent qu'ils ont été touchés,
00:24:45qu'ils ont pris une balle.
00:24:47Donc,
00:24:48je sais pas quoi,
00:24:495-6 secondes par terre
00:24:50et dès qu'il n'y a plus de bruit,
00:24:52je me relève
00:24:52pour voir s'ils sont partis.
00:24:55Et puis après,
00:24:56tout le monde se relève
00:24:56et puis on accompagne
00:24:58les jeunes.
00:24:58C'est quand même incroyable,
00:25:01Naïma,
00:25:01ce qui se passe à Rennes,
00:25:03ce qui se passe à Grenoble,
00:25:04ces règlements de comptes.
00:25:05Alors,
00:25:05cette semaine,
00:25:06on a eu des prisons
00:25:06qui ont été rafalées,
00:25:08des véhicules
00:25:09qui ont été incendiés
00:25:10d'agents pénitentiaires,
00:25:11des domiciles
00:25:12d'agents pénitentiaires
00:25:13qui ont été ciblés.
00:25:15Et Gérald Darmanin,
00:25:16il fait ce qu'il peut,
00:25:16mais il dit
00:25:17la République ne reculera pas,
00:25:19les narcotrafiquants
00:25:20reculeront,
00:25:20on gagnera la guerre,
00:25:22etc.
00:25:22Moi,
00:25:23je rappelle qu'à Saint-Ouen,
00:25:24c'est l'école qu'on a déplacée
00:25:25et qui était entourée
00:25:25de dealers.
00:25:26Et là,
00:25:26quand je vois ce qui se passe
00:25:27à Rennes,
00:25:28j'ai l'impression
00:25:28que la République recule
00:25:29et qu'il y a des quartiers
00:25:30où la République
00:25:31n'est plus chez elle.
00:25:33Oui,
00:25:33la République n'est plus
00:25:34chez elle,
00:25:35on a effectivement
00:25:35des quartiers
00:25:36où c'est devenu
00:25:37depuis des années
00:25:38des zones de non-droit.
00:25:39Le problème,
00:25:39c'est que ce n'est pas
00:25:40d'aujourd'hui,
00:25:41ça fait des décennies
00:25:41que malheureusement,
00:25:43on a laissé faire
00:25:44pour qu'aujourd'hui,
00:25:45on soit dans cette situation
00:25:46de mexicanisation,
00:25:48il faut le dire.
00:25:49Ce qui s'est passé
00:25:50avec les prisons
00:25:51est révélateur aussi
00:25:55de pire.
00:25:55Et puis moi,
00:25:56je vais vous dire aussi
00:25:57autre chose,
00:25:58c'est que ce qui s'est passé
00:25:59en juin 2023,
00:26:00pour moi,
00:26:01a été un immense révélateur.
00:26:04C'était cette guerrilla urbaine
00:26:05qui a gangréné
00:26:07tout l'hexagone,
00:26:09ce n'était pas rien.
00:26:10Et pourtant,
00:26:11qu'est-ce qu'on a fait ?
00:26:11Est-ce qu'on a répondu ?
00:26:13Est-ce que justement,
00:26:14on a mis en place
00:26:14des politiques adéquates ?
00:26:16Est-ce qu'on a répondu aussi
00:26:17face à tous ces mineurs
00:26:19qui ont été...
00:26:2050% de mineurs
00:26:21ont été embrigadés
00:26:22dans ces émeutes
00:26:23qui ont été...
00:26:24C'était des saccages,
00:26:25des incendies,
00:26:26c'était des commissariats
00:26:28qui ont été incendiés.
00:26:30Vous vous rendez compte ?
00:26:31Des commissariats
00:26:31où il y avait des policiers,
00:26:33c'est des écoles,
00:26:34des centres sociaux,
00:26:35etc.
00:26:35Et pourtant,
00:26:36on n'a rien fait.
00:26:37Moi,
00:26:37je pense qu'aujourd'hui,
00:26:38écoutez,
00:26:39je vais vous dire,
00:26:39moi,
00:26:40depuis longtemps,
00:26:41je le dis,
00:26:41et Samia Ghalil
00:26:42a dit avant moi,
00:26:43il faut envoyer l'armée
00:26:44aujourd'hui.
00:26:45Notre pays,
00:26:46nous ne pouvons plus attendre.
00:26:47Aujourd'hui,
00:26:47il faut envoyer l'armée
00:26:48pour enfin faire le travail
00:26:50qu'il faut faire
00:26:51pour ce pays.
00:26:51Ce n'est plus possible
00:26:53que nous soyons
00:26:53dans une situation
00:26:55d'insécurité
00:26:56et de non-protection
00:26:58des citoyens
00:26:58que nous sommes.
00:26:59C'est que si vous envoyez
00:27:00l'armée,
00:27:01c'est pour faire la guerre.
00:27:02Et donc,
00:27:03la guerre,
00:27:03il y a des morts.
00:27:04Et l'État n'est pas prêt
00:27:05à assumer ça.
00:27:06L'État n'est pas prêt
00:27:07à assumer
00:27:08que pour reprendre
00:27:09des quartiers,
00:27:10il faut envoyer l'armée
00:27:11et donc faire la guerre.
00:27:13Aucun gouvernement
00:27:13n'est prêt à assumer.
00:27:14Et c'est pour ça
00:27:15que les policiers,
00:27:15on leur dit,
00:27:16non,
00:27:16il ne faut pas aller
00:27:17dans ce quartier-là.
00:27:17Est-ce qu'on peut dire
00:27:18qu'aujourd'hui,
00:27:19vu la situation,
00:27:20on peut décréter
00:27:21une loi d'exception ?
00:27:23Est-ce qu'on peut
00:27:23donner des prérogatives
00:27:25à nos policiers
00:27:26et d'arrêter
00:27:27de les emmerder ?
00:27:27Aucun gouvernement
00:27:28n'assumera ça.
00:27:29Aujourd'hui,
00:27:30les gamins
00:27:31n'ont pas traîné
00:27:31dans la rue
00:27:32s'ils ont moins de 16 ans.
00:27:34Est-ce qu'on peut se dire
00:27:34qu'on peut mettre en place
00:27:35aussi un couvre-feu ?
00:27:37Je veux quand même
00:27:37vous montrer
00:27:37un autre exemple
00:27:38d'idéologie pure
00:27:39et la réponse
00:27:40de Bruno Retailleau.
00:27:42Pour faire la guerre
00:27:43au narcotrafic,
00:27:44on emploie des drones
00:27:45pour surveiller
00:27:47la Ligue des Droits de l'Homme
00:27:48est contre.
00:27:51La Ligue des Droits de l'Homme
00:27:52s'oppose
00:27:52à l'emploi
00:27:53de drones
00:27:54à Rennes.
00:27:55Pour les mêmes raisons
00:27:56que les maires
00:27:57ne veulent pas
00:27:57de gauche
00:27:59de caméras
00:27:59de vidéosurveillance.
00:28:00Regardez la réponse
00:28:01de Bruno Retailleau.
00:28:02La Ligue des Droits de l'Homme
00:28:03fait le jeu
00:28:03des narcotrafiquants
00:28:04et des voyous
00:28:05qui vivent
00:28:05de ce commerce de la mort
00:28:06en s'opposant
00:28:07au déploiement de drones
00:28:08qui permettent de réagir
00:28:09plus vite
00:28:10et de les interpeller.
00:28:11Cette organisation
00:28:11sous couvert de bons sentiments
00:28:12s'oppose
00:28:13à des droits
00:28:14les plus fondamentaux
00:28:15sans lequel les autres
00:28:16ne sont jamais garantis
00:28:17le droit à la sécurité.
00:28:19Les narcotrafiquants
00:28:19avec leurs moyens considérables
00:28:21ont accès aux technologies
00:28:22les plus modernes.
00:28:23Les forces de l'ordre
00:28:24ne doivent pas avoir
00:28:24une guerre de retard.
00:28:25La kyrielle de victimes
00:28:26du narcotrafic
00:28:27devrait davantage indigner
00:28:28la Ligue des Droits de l'Homme
00:28:29que la protection
00:28:30de la vie privée
00:28:31des criminels.
00:28:32C'est incroyable
00:28:33Geoffroy Lejeune
00:28:33cette idéologie
00:28:34jusqu'au boutiste.
00:28:36On s'oppose au drone
00:28:38pour surveiller
00:28:38les narcotrafiquants
00:28:39parce qu'il ne faut pas
00:28:40atteindre à leur vie privée.
00:28:41Je suis sans voix.
00:28:45Je n'avais pas vu
00:28:46cet échange.
00:28:48Non, non, mais écoutez
00:28:48il faudrait mettre
00:28:49avant de commencer
00:28:50à discuter de l'armée
00:28:51ou la police
00:28:52dans les banlieues
00:28:52il faudrait mettre
00:28:52hors d'état de nuire
00:28:53tous ces gens
00:28:53qui ont créé
00:28:54le système
00:28:55dans lequel on vit
00:28:56ont créé les conditions
00:28:57pour que ce soit possible
00:28:58c'est-à-dire que
00:28:58la Ligue des Droits de l'Homme
00:28:59il faudrait s'intéresser
00:29:01à leur subvention
00:29:01et décréter qu'à partir
00:29:03d'un certain nombre
00:29:04de positions comme celle-là
00:29:05on arrête de donner
00:29:06de l'argent à ces gens
00:29:07parce que ça ne représente rien
00:29:08ce n'est pas leurs adhérents
00:29:09qui les font vivre
00:29:09honnêtement
00:29:12ils n'ont pas un positionnement
00:29:13politique ou idéologique
00:29:14qui est légitime énormément
00:29:15pour intervenir
00:29:16dans le débat public
00:29:17ou dans les tribunaux
00:29:18parce qu'ils sont
00:29:18dans les tribunaux aussi
00:29:19ils nourrissent
00:29:20beaucoup de plaintes
00:29:21beaucoup de cabales
00:29:22contre des gens
00:29:24moi je me suis retrouvé
00:29:25au tribunal face à eux
00:29:25ils sont de tous les combats
00:29:26etc.
00:29:27Il faut arrêter
00:29:28de les financer
00:29:29et déjà on aura réglé
00:29:30une partie du problème
00:29:30c'est que dans le débat public
00:29:31en fait on n'entendra plus
00:29:32que des choses censées
00:29:32qui sont un peu conformes
00:29:33à ce que les gens pensent
00:29:35Eric ?
00:29:36Oui, avant de passer
00:29:37au stade de l'armée
00:29:38déjà appliquant
00:29:39ce qu'on peut faire
00:29:39Vous parliez de Samia Ghali
00:29:40tout à l'heure
00:29:41pardonnez-moi
00:29:42Samia Ghali
00:29:42dans les quartiers nord de Marseille
00:29:44c'est le communautarisme
00:29:45à foison
00:29:45moi je me rappelle
00:29:46de policiers
00:29:47de la BAC Nord
00:29:48qui m'expliquaient
00:29:49comment Samia Ghali
00:29:50avait suivi des revendications
00:29:52des gens des quartiers
00:29:52en installant des dodanes
00:29:54notamment dans certaines cités
00:29:55Les policiers de la BAC Nord
00:29:56très bon exemple
00:29:56dès qu'ils s'appètent
00:29:57on les lâche
00:29:58on leur met la tête dans le sable
00:30:00on les envoie en prison
00:30:01c'est ce que montrait
00:30:02le film BAC Nord
00:30:03Mais vous savez Gautier
00:30:03il y a une consigne
00:30:04qui est donnée
00:30:05Dès qu'il y a une course poursuite
00:30:08qui est initiée
00:30:09dans les quartiers nord
00:30:09il y a une consigne
00:30:10qui dit
00:30:11arrêtez la course poursuite
00:30:12et je voulais expliquer
00:30:13Samia Ghali
00:30:14qu'est-ce qu'elle a fait
00:30:14elle a fait construire
00:30:15des dodanes dans ces cités
00:30:17et donc notamment
00:30:18campagne l'évêque par exemple
00:30:19et sur revendication
00:30:21justement
00:30:21notamment des dealers
00:30:22et donc les policiers
00:30:23derrière
00:30:23pour faire une intervention
00:30:24de police
00:30:24c'était bien plus compliqué
00:30:26donc je vais vous dire
00:30:27il y a quand même
00:30:27des questions à poser
00:30:28sur les moyens
00:30:29qu'on va donner aux policiers
00:30:30qui sont parfois obligés
00:30:31de s'armer tout seul
00:30:32parce que lorsque
00:30:33vous allez les interroger
00:30:34sur les capacités
00:30:35ils sont obligés
00:30:35d'aller chez l'armurier
00:30:37de s'entraîner eux-mêmes
00:30:37etc.
00:30:38à côté
00:30:39et de faire des heures sup
00:30:40tout seul le week-end
00:30:41donc ça c'est un vrai problème
00:30:42c'est qu'on ne sait pas
00:30:43les soutenir
00:30:43et il y a un souci
00:30:44quand même à nouveau
00:30:45des élus locaux
00:30:46dans certains quartiers
00:30:47qui sont de cheville
00:30:47avec les cités
00:30:49quelques réactions
00:30:49quelques réactions
00:30:50vous faire écouter
00:30:50écouter le secrétaire
00:30:51régional Bretagne
00:30:52unité sur le ras-le-bol
00:30:54des policiers
00:30:54Rennes aujourd'hui
00:30:57est une ville
00:30:57où le narcotrafic
00:30:58s'est largement développé
00:30:59mais tous les autres
00:31:00trafics n'ont pas cessé
00:31:01et aujourd'hui
00:31:02on se retrouve
00:31:03et on le dit à chaque fois
00:31:04donc on en a un peu ras-le-bol
00:31:05de répéter la même chose
00:31:06alors peut-être
00:31:07que le ministre va venir
00:31:08peut-être qu'on va nous faire
00:31:09des grandes déclarations
00:31:10nous ce qu'il nous faut
00:31:11aujourd'hui
00:31:11c'est les moyens
00:31:12au niveau matériel
00:31:15les moyens humains
00:31:16pour fonctionner
00:31:17aujourd'hui
00:31:17c'est pas le cas
00:31:18et on n'a pas la hauteur
00:31:19on n'est pas à la hauteur
00:31:20des exigences
00:31:21que peuvent avoir
00:31:22nos concitoyens
00:31:23et ça c'est franchement
00:31:24c'est plus qu'une honte
00:31:26moi je suis extrêmement
00:31:27un peu déçu
00:31:28et honteux aussi
00:31:29de ne pas pouvoir apporter
00:31:30plus de sécurité
00:31:31mes collègues les premiers
00:31:32mais aujourd'hui
00:31:32on ne nous donne pas
00:31:33les moyens de travailler
00:31:34on se retrouve
00:31:34dans ces situations
00:31:35où malheureusement
00:31:37ce genre de fait
00:31:38sur Rennes
00:31:39ça devient presque quotidien
00:31:41aujourd'hui
00:31:42les narcotrafiquants
00:31:43sont mieux armés
00:31:44mieux équipés
00:31:45ont plus de moyens
00:31:46que les policiers
00:31:46Vincent
00:31:47c'est ce que disait
00:31:48Bruno Retailleau
00:31:48à propos de la Ligue
00:31:49des Droits de l'Homme
00:31:50pour utiliser une formule
00:31:51en la modifiant
00:31:53une formule célèbre
00:31:54d'Emmanuel Macron
00:31:55à propos de la Seine-Saint-Denis
00:31:57Rennes
00:31:57c'est devenu
00:31:58Marseille sans le soleil
00:31:59c'est la même chose
00:32:00il y a les mêmes problèmes
00:32:01ce qui me paraît très curieux
00:32:02dès lors que l'on veut
00:32:04traiter du narcotrafic
00:32:05vous dites qu'il n'y a pas
00:32:05de soleil en Bretagne
00:32:06c'est qu'il est toujours
00:32:08décorrélé
00:32:09on décorèle
00:32:10le problème
00:32:12parce que si vous voulez
00:32:13traiter du narcotrafic
00:32:14il vous faut aussi
00:32:15traiter de l'immigration
00:32:16parce que les phénomènes
00:32:17à mon sens
00:32:18sont liés
00:32:19mais je veux bien
00:32:20mais ça fait des dé...
00:32:22enfin
00:32:22oui mais
00:32:23en fait
00:32:24les choses n'arrivent pas
00:32:25les choses n'arrivent pas
00:32:26par hasard
00:32:27écoutez
00:32:28ça veut dire que
00:32:30tous ces jeunes
00:32:31qui sont dans les quartiers
00:32:32c'est pas des français
00:32:33c'est tous des immigrés
00:32:34aujourd'hui
00:32:37on a une situation
00:32:38où ça fait des décennies
00:32:40qu'on a des problèmes
00:32:41dans les quartiers
00:32:42des problèmes
00:32:43de nuisances
00:32:44que ça a commencé
00:32:45comme ça
00:32:45la politique de la ville
00:32:46d'ailleurs
00:32:47de le narcotrafic
00:32:48il a commencé
00:32:48dans les quartiers
00:32:49on le sait
00:32:50on travaillait
00:32:51nous en tant que délégués
00:32:52du préfet
00:32:53nos policiers
00:32:54ne rentrent pas
00:32:54dans les quartiers
00:32:55et pourtant
00:32:56c'est accepté
00:32:57c'est ça qui est choquant
00:32:59mais
00:32:59il ne rentre pas
00:33:00il n'y a aucune
00:33:01volonté
00:33:01juste vous dire
00:33:03mais oui
00:33:03mais justement
00:33:04qu'est-ce qu'on a fait
00:33:05aujourd'hui
00:33:05on n'a rien fait
00:33:06est-ce que c'est normal
00:33:07que des policiers
00:33:09qui ont des missions
00:33:10régaliennes
00:33:11ne rentrent pas
00:33:13dans les quartiers
00:33:13sans faire
00:33:14carillasser
00:33:15personne ne veut assumer
00:33:15personne ne veut assumer
00:33:16la confrontation
00:33:18et les conséquences
00:33:20de la confrontation
00:33:21donc on reste
00:33:22sur les belles paroles
00:33:22et d'ailleurs
00:33:23vous allez écouter
00:33:23le préfet
00:33:24j'ai rien contre le préfet
00:33:25il dit
00:33:26l'état sera ferme
00:33:27c'est la tolérance zéro
00:33:28à chaque fois
00:33:29tout ça c'est des mots
00:33:30à chaque fois
00:33:30c'est des mots
00:33:31écoutez le préfet
00:33:32ne peut fonctionner
00:33:34parole au préfet
00:33:35parole au préfet
00:33:36d'accord
00:33:37le préfet
00:33:37la volonté de l'état
00:33:39est ferme
00:33:41sera ferme à leur égard
00:33:42ça sera la tolérance zéro
00:33:43et c'est la justice
00:33:46qui aura
00:33:46se prononcer
00:33:47sur la situation
00:33:50des personnes
00:33:51qui ont été
00:33:51interpellées
00:33:52mais j'ai de bons espoirs
00:33:54que ceux
00:33:55qui étaient concernés
00:33:56par ce phénomène
00:33:58de violence
00:33:59ce phénomène criminel
00:34:00hier soir
00:34:00sont désormais
00:34:01entre les mains
00:34:02des services d'enquête
00:34:04et entre ceux
00:34:05de la justice
00:34:06et je souhaite
00:34:07bien sûr
00:34:07ardemment
00:34:08qu'une réponse
00:34:09ferme
00:34:09soit apportée
00:34:10donc le moment venu
00:34:11tout ça
00:34:12ce ne sont que des mots
00:34:13Geoffroy encore une fois
00:34:14c'est pas contre ce préfet
00:34:15les ministres disent pareil
00:34:17mais moi quand je vois
00:34:18le terrain
00:34:18quand vous avez des dealers
00:34:20et des écoliers
00:34:20c'est les écoliers
00:34:21que vous déplacez
00:34:22pour pas déranger les dealers
00:34:22c'est ça qui se passe
00:34:23donc la tolérance zéro
00:34:24la tolérance zéro
00:34:26ça serait d'aller à la confrontation
00:34:27et on n'y va pas
00:34:28ça serait d'empêcher
00:34:29le narcotrafic
00:34:30d'être une véritable pieuvre
00:34:31en France
00:34:31en fait la vérité
00:34:32vous l'avez dit plusieurs fois
00:34:33c'est une responsabilité politique
00:34:34c'est à dire que
00:34:34si jamais il devait y avoir
00:34:35confrontation
00:34:36ce serait une décision politique
00:34:37avant tout
00:34:37puisque ce qu'il s'agisse
00:34:39de la police d'ailleurs
00:34:39ou de l'armée
00:34:40elle agit sur un ordre politique
00:34:41la police maintient l'ordre
00:34:44quand le ministre de l'Intérieur
00:34:45lui demande
00:34:45l'armée tue sur ordre
00:34:47comme dit la formule
00:34:48quand le ministre de la Défense
00:34:49lui demande
00:34:49mais moi je pense
00:34:50qu'il y a des choses
00:34:51à faire avant ça
00:34:51c'est à dire que
00:34:52la responsabilité du politique
00:34:54ça aurait dû être
00:34:55et ça n'a pas été le cas
00:34:55et ça devrait être aujourd'hui
00:34:56d'essayer d'éviter
00:34:58la confrontation
00:34:59c'est à dire
00:34:59qu'il aurait fallu
00:35:00il y a 40 ans
00:35:01ou 30 ans
00:35:02ou 20 ans
00:35:02ou 10 ans
00:35:03ou 5 ans
00:35:04ne pas
00:35:05attendez parce que
00:35:06c'est pas fini
00:35:07ne pas criminaliser
00:35:09tous ceux qui ont pensé
00:35:09que l'immigration
00:35:10peut-être ne serait pas
00:35:10une chance pour la France
00:35:11ce discours-là
00:35:15n'a pas été entendu
00:35:16il a même été diabolisé
00:35:17et on en arrive
00:35:18là où on est aujourd'hui
00:35:19et maintenant
00:35:19une fois que
00:35:20ces gens-là sont là
00:35:21qui sont français en effet
00:35:22et qu'on ne peut pas
00:35:24s'en débarrasser
00:35:24comme on veut
00:35:25avant d'envoyer l'armée
00:35:26pour tuer
00:35:28des dizaines
00:35:28des centaines de personnes
00:35:29et ça n'exclut pas
00:35:31de les mettre en prison
00:35:32j'ai entendu une phrase
00:35:33dans le documentaire
00:35:33que vous avez diffusé
00:35:34cette semaine dans l'émission
00:35:35le soir sur le voile
00:35:37le sujet vous allez me dire
00:35:38n'a rien à voir
00:35:38mais il y a une phrase
00:35:38qui m'a beaucoup frappé
00:35:41c'est une jeune fille
00:35:41qui disait
00:35:42moi si le voile est interdit
00:35:44je vais réfléchir
00:35:45à mon plan B
00:35:45c'est-à-dire de repartir
00:35:46je crois qu'elle était
00:35:47franco-marocaine
00:35:48et je pense qu'il faut faire
00:35:49susciter exactement
00:35:51ce genre de réaction
00:35:53chez les gens
00:35:54chez les marco-trafiquants
00:35:55chez les bandits
00:35:55chez les voyous
00:35:57chez les racailles
00:35:57chez tous ceux qui flirtent
00:35:59avec l'islamisme
00:35:59etc.
00:36:00c'est leur rendre la vie
00:36:01tellement impossible
00:36:01et ça pour le coup
00:36:02c'est du ressort du politique
00:36:03qu'à un moment donné
00:36:04ils vont se poser la question
00:36:05dans un endroit
00:36:06où ils seront mieux
00:36:07et moins arcelés
00:36:07Vous n'avez pas tort
00:36:08Geoffroy
00:36:09mais je vais vous dire
00:36:09juste deux exemples
00:36:11on est incapable
00:36:12dans ce pays
00:36:13d'être exigeant
00:36:14et notamment
00:36:15de mener une politique forte
00:36:17je vous donne un exemple
00:36:18combien de fois
00:36:18on parle de l'expulsion
00:36:20des logements sociaux
00:36:22des familles
00:36:22qui posent problème
00:36:23et notamment
00:36:24des familles
00:36:24des narcotrafiquants
00:36:25on ne veut pas le faire
00:36:26sous prétexte
00:36:27qu'il faut les reloger
00:36:28et on a toujours
00:36:29des crédits d'orfraie
00:36:30quand on parle
00:36:31de la délinquance
00:36:32de la délinquance
00:36:34des mineurs
00:36:35de la délinquance
00:36:36des mineurs
00:36:36en disant
00:36:37on est un pays
00:36:38le plus généreux
00:36:39d'Europe
00:36:39il faut conditionner
00:36:40les allocations familiales
00:36:42comme les sociodémocrates
00:36:44au Danemark
00:36:45le font
00:36:45c'est des cris d'enfraie
00:36:46donc on ne fait rien
00:36:48si on n'est pas capable
00:36:49de voir le problème
00:36:49de l'immigration
00:36:50qui existe depuis des décennies
00:36:51ce qui me dérange
00:36:52c'est qu'on est en train
00:36:53de devenir un pays
00:36:53dans lequel à chaque coin de rue
00:36:55il y a un policier
00:36:55moi j'ai beau soutenir la police
00:36:57ça me dérange
00:36:58qu'aujourd'hui on soit obligé
00:36:59de pousser les enfants
00:37:00à rentrer dans un collège
00:37:01ou une maternelle
00:37:02avec des portiques de sécurité
00:37:03donc à force d'ouvrir
00:37:05justement nos frontières extérieures
00:37:06on se retrouve avec
00:37:07une tonne de séries
00:37:08de frontières intérieures
00:37:09oui mais la différence
00:37:10c'est que les prochaines décennies
00:37:11à venir
00:37:11on continue à faire
00:37:12rentrer de l'immigration
00:37:13ça continue
00:37:14et ça va s'accélérer
00:37:15et dans 30 ans
00:37:16le problème
00:37:17il sera encore plus grave
00:37:17Bernard Arnault
00:37:18alerte sur
00:37:20la bureaucratie européenne
00:37:22qui met des normes
00:37:22partout
00:37:23tout le temps
00:37:23et qui empêche
00:37:25le développement
00:37:26de notre agriculture
00:37:27notamment
00:37:28qui est en conseil d'administration
00:37:29alors moi
00:37:30ce qui me fascine
00:37:32c'est la médiocrité
00:37:34des réactions
00:37:34mais alors je vais vous montrer
00:37:35des réactions
00:37:35à ce que dit Bernard Arnault
00:37:37qui est plein de bon sens
00:37:37qui crée des milliers
00:37:39d'emplois en France
00:37:40qui fait vivre des milliers
00:37:41de familles
00:37:42à travers le monde
00:37:43et qui valorise
00:37:45le patrimoine français
00:37:46bien sûr
00:37:46200 000 personnes
00:37:47à travers le monde
00:37:49et
00:37:50en France
00:37:51non non alors
00:37:51moi j'ai cru que c'était en France
00:37:52mais je crois
00:37:53j'ai eu le débat
00:37:54c'est 30 000 en France
00:37:55200 000 à travers le monde
00:37:56on a eu le débat
00:37:56avec Elliot Deval
00:37:57tout à l'heure
00:37:57je croyais comme vous
00:37:58que c'était 200 000 en France
00:37:58même avec les sous-traitants
00:38:00etc
00:38:00écoutez
00:38:01en tout cas
00:38:01c'est des dizaines
00:38:02de milliers de personnes
00:38:03c'est très clair
00:38:03et moi ce qui m'intéresse
00:38:04c'est vraiment
00:38:05les réactions
00:38:07ça me fascine
00:38:08alors je vais vous les montrer
00:38:09dans un instant
00:38:09Sophie Binet
00:38:10Marine Tondelier
00:38:11Fabien Roussel
00:38:12qu'est-ce qu'ils ont créé
00:38:13ces gens dans leur vie
00:38:13qu'est-ce qu'ils ont créé
00:38:15et vous allez voir
00:38:16leurs réactions
00:38:16d'abord écoutez donc
00:38:17le patron de LVMH
00:38:18et moi je suis favorable
00:38:22je ne sais pas si ça pourra se faire
00:38:25mais à essayer de trouver
00:38:27la possibilité
00:38:28de créer une zone
00:38:29de libre-échange
00:38:30entre l'Europe
00:38:31et les Etats-Unis
00:38:32bon alors c'est pas toujours facile
00:38:33parce que l'Europe
00:38:34elle n'est pas dirigée
00:38:36par un pouvoir politique
00:38:37mais par un pouvoir bureaucratique
00:38:39qui passe son temps
00:38:40à éditer des réglementations
00:38:42qui s'imposent
00:38:43malheureusement
00:38:44à tous les Etats membres
00:38:46et qui d'ailleurs
00:38:47quelquefois
00:38:47comme la France
00:38:48en rajoute au passage
00:38:49pour compliquer encore
00:38:50la réglementation
00:38:51et qui pénalise
00:38:53beaucoup
00:38:54nos secteurs d'activité
00:38:56par exemple
00:38:57l'agriculture en France
00:38:58il ne se passe pas une semaine
00:39:01sans qu'on leur colle
00:39:01une nouvelle réglementation
00:39:02bon
00:39:04et alors
00:39:04donc écoutez les réactions
00:39:05ça va commencer
00:39:06donc la patronne
00:39:07de la CGT
00:39:08Sophie Binet
00:39:09Bernard Arnault
00:39:11depuis le début
00:39:11on a bien compris
00:39:12qu'il n'en a rien à faire
00:39:13de l'intérêt de la France
00:39:15de l'intérêt
00:39:16des Françaises
00:39:17et des Français
00:39:17et des salariés
00:39:18et que son seul objectif
00:39:19c'est de maximiser
00:39:20son profit
00:39:21je trouve que c'est scandaleux
00:39:23et que Bernard Arnault
00:39:25devrait au contraire
00:39:26utiliser les leviers
00:39:27qui sont à sa disposition
00:39:29pour amplifier
00:39:30le rapport de force
00:39:31de la France
00:39:31et de l'Europe
00:39:32dans ses négociations
00:39:33par exemple
00:39:33si LVMH dit
00:39:34qu'ils suspendent
00:39:36tous leurs investissements
00:39:37aux Etats-Unis
00:39:37évidemment que ça
00:39:38c'est un point d'appui
00:39:39bon
00:39:40sur l'échelle
00:39:41de la médiocrité
00:39:42pour une fois
00:39:42elle n'est pas
00:39:42au summum
00:39:43Marine Tondelier
00:39:45premier extrait
00:39:46alors là Marine Tondelier
00:39:47franchement j'ai lu ça
00:39:48j'avais envie
00:39:48de tomber de ma chaise
00:39:49donc regardez
00:39:50la patronne
00:39:51des écologistes
00:39:52qu'elle dit
00:39:52de Bernard Arnault
00:39:54le tweet
00:39:55après s'être plaint
00:39:56des méchants impôts
00:39:57dont il est victime
00:39:58Bernard Arnault
00:39:58adopte la rhétorique
00:39:59complotiste
00:40:00de l'extrême droite
00:40:01mais vous vous rendez compte
00:40:02de ce qu'elle dit
00:40:02il parle de la bureaucratie
00:40:04c'est une évidence
00:40:05que tout le monde dit
00:40:06on se passera
00:40:07des leçons politiques
00:40:08d'un PDG
00:40:09tellement clairvoyant
00:40:10dans son allégeance
00:40:11à Trump
00:40:12qu'il a perdu
00:40:13des milliards
00:40:13depuis son investiture
00:40:14mais vous vous rendez compte
00:40:15Geoffroy
00:40:16j'ai la même réflexion
00:40:18que vous
00:40:19à chaque fois
00:40:19que j'entends
00:40:20des gens répondre
00:40:21à Bernard Arnault
00:40:21je me dis
00:40:22qu'est-ce qu'ils ont fait
00:40:23de leur vie
00:40:23qu'est-ce qu'elle a fait
00:40:24Marine Tondelier
00:40:24c'est Pascal Proulx
00:40:25qui dit souvent ça
00:40:26mais il a raison
00:40:26il dit souvent
00:40:27qu'est-ce qu'elle ferait
00:40:28dans la vie
00:40:28si elle ne faisait pas
00:40:29de la politique
00:40:29la vérité c'est qu'on ne lui trouve pas
00:40:31un employeur
00:40:32qui a envie de la recruter
00:40:33et si demain
00:40:33elle arrête la politique
00:40:34je ne pense pas
00:40:35qu'il y ait un grand groupe
00:40:35du CAC 40
00:40:36qui veut la faire ancrer
00:40:37dans son conseil d'administration
00:40:38déjà rien que ça
00:40:39ça devrait les inciter
00:40:40à l'humilité
00:40:41et ensuite
00:40:41je le trouve presque gentil
00:40:44Bernard Arnault
00:40:44de continuer à donner
00:40:45entre guillemets
00:40:46parce qu'il prend la parole
00:40:47maintenant de plus en plus
00:40:48en tout cas
00:40:48il n'y a pas peu de temps
00:40:49il avait parlé des impôts
00:40:51il s'était insurgé
00:40:52contre l'augmentation des impôts
00:40:53qui était prévue par le gouvernement
00:40:54et en fait je me dis
00:40:56il pourrait faire tellement moins
00:40:57pour son pays en réalité
00:40:58on va me répondre
00:40:59oui alors il est parti
00:41:00en Belgique etc
00:41:01non non
00:41:01en fait donc
00:41:02on a pu
00:41:02j'ai pu vérifier sur mon téléphone
00:41:04pendant qu'on écoutait le sujet
00:41:05200 000 en France
00:41:07indirectement
00:41:08et directement
00:41:08c'est ça
00:41:09c'est 30 000 salariés directs
00:41:10qui sont salariés d'LVMH
00:41:11mais il y a 200 000 personnes
00:41:12qui dépendent financièrement
00:41:13d'LVMH
00:41:13pour leur travail
00:41:14200 000 personnes
00:41:16vous imaginez
00:41:16si demain ils décident
00:41:17d'abandonner la France
00:41:18parce qu'il en a marre de ça
00:41:18parce qu'il en a marre
00:41:19de l'augmentation des impôts
00:41:20et parce qu'il en a marre
00:41:21de se faire insulter
00:41:22mais vous vous rendez compte
00:41:27continue en fait
00:41:27à avoir cette volonté
00:41:29cette fibre
00:41:30cette fibre patriotique
00:41:32pour dire
00:41:33faites ça
00:41:33ou arrêtez de faire des bêtises
00:41:34parce que sinon
00:41:35ça va mal se passer
00:41:35et en plus il le fait
00:41:36moi pour le coup
00:41:37j'en ai parlé
00:41:37avec beaucoup de petits patrons
00:41:38notamment quand il avait parlé
00:41:40des impôts la dernière fois
00:41:41et en fait il parle un peu
00:41:42en leur nom
00:41:43alors je vous montre
00:41:44une autre réaction
00:41:45pour relancer le débat
00:41:45Fabien Roussel maintenant
00:41:47Fabien Roussel
00:41:47le grand industriel
00:41:49Fabien Roussel
00:41:50chante du communisme
00:41:51qui est une grande réussite économique
00:41:54le modèle communiste
00:41:55on se revendique toujours
00:41:56du communisme
00:41:56aujourd'hui en France
00:41:57après le bilan
00:41:58qu'a laissé l'URSS
00:41:59Cuba
00:42:00la Corée du Nord
00:42:01non mais formidable
00:42:02non mais franchement
00:42:03il devrait se regarder
00:42:04dans un miroir parfois
00:42:05Bernard Arano réussit l'exploit
00:42:07de défendre une zone
00:42:08de libre-échange
00:42:08entre l'Europe et les Etats-Unis
00:42:09en disant que ce serait
00:42:10une chance pour nos agriculteurs
00:42:11il est vendu aux américains
00:42:13il est dangereux
00:42:14200 000 personnes
00:42:16directement ou indirectement
00:42:18en France
00:42:19vivent grâce au groupe LVMH
00:42:20il est dangereux
00:42:21mais qui est Fabien Roussel ?
00:42:23Alors attendez
00:42:23il y a quand même une chose
00:42:24d'extrêmement rassurante
00:42:26sur tous les propos
00:42:28qu'on vient de lire
00:42:29là de Fabien Roussel
00:42:30de madame Tondelier
00:42:31et de madame Binet
00:42:32c'est qu'un sondage récent
00:42:34montre que les français
00:42:35font formidablement confiance
00:42:38à Bernard Arnault
00:42:40et n'ont aucune confiance
00:42:42dans leur politique
00:42:43et dans les partis politiques
00:42:44ça veut dire que vous avez
00:42:45ils ont plus confiance
00:42:46en l'entreprise
00:42:47que dans les partis politiques
00:42:47en l'entreprise
00:42:48que dans les médias
00:42:49et ils disent que
00:42:50Bernard Arnault
00:42:51a plus de pouvoir en France
00:42:52qu'Emmanuel Macron
00:42:52et donc ce que ça veut dire
00:42:55ça veut dire que vous avez
00:42:56des gens
00:42:57Fabien Roussel
00:42:57Marine Tondelier
00:42:58madame Binet
00:42:59qui font énormément de bruit
00:43:01autour de cela
00:43:02mais que les français
00:43:04eux dans leur fort intérieur
00:43:05font beaucoup plus confiance
00:43:07à Bernard Arnault
00:43:08qu'à ces gens là
00:43:09donc je trouve
00:43:09le sondage particulièrement
00:43:11rassurant
00:43:12sur ce que pensent
00:43:13les français
00:43:13Moi ce que je veux noter
00:43:15parce qu'on a parlé
00:43:15de l'extrême gauche
00:43:16c'est que ce qui est intéressant
00:43:17avec Bernard Arnault
00:43:17depuis plusieurs mois
00:43:18c'est pas tant que ce qu'il dit
00:43:20par rapport à la résonance
00:43:21que ça a l'extrême gauche
00:43:22que par rapport à la résonance
00:43:23que ça a entre guillemets
00:43:24dans son propre camp
00:43:25parce que Bernard Arnault
00:43:26était un soutien d'Emmanuel Macron
00:43:27de la première heure
00:43:28dans le fond
00:43:29quand Marine Tondelier
00:43:30utilise l'argumentaire
00:43:31en disant
00:43:32ce qu'il dit
00:43:33il reprend l'argumentaire
00:43:34de l'extrême droite
00:43:34en parlant de l'Union Européenne
00:43:36qui est dirigée
00:43:36par des bureaucrates
00:43:37dans les faits
00:43:38la majorité des dirigeants
00:43:40du bloc central aujourd'hui
00:43:41à chaque fois
00:43:42dès que quelqu'un osait dire
00:43:44qu'il y avait une bureaucratie
00:43:45à Bruxelles
00:43:45et que ça n'était pas des politiques
00:43:46on les considérait
00:43:47comme d'extrême droite
00:43:48donc c'est ça
00:43:49qui est intéressant
00:43:50malgré tout
00:43:50c'est que Bernard Arnault
00:43:52est en train d'essayer
00:43:52de réveiller
00:43:53le grand patronat
00:43:54notamment parce que
00:43:56Emmanuel Macron
00:43:56est très faible
00:43:57depuis les neuf derniers mois
00:43:58et il leur dit
00:43:59à un moment
00:43:59en fait aujourd'hui
00:44:00il faut être capable
00:44:01d'assumer les choses
00:44:02et c'est ça que je trouve
00:44:03le plus intéressant
00:44:04parce que vous savez
00:44:04qu'on est en France
00:44:05la France ça se dirige
00:44:06au centre gauche
00:44:07ou au centre droit
00:44:08et ce réveil est important
00:44:09et c'est la raison
00:44:10pour laquelle
00:44:10tous ces dirigeants
00:44:11du bloc central aujourd'hui
00:44:12doivent réaliser
00:44:13qu'à chaque fois
00:44:13les argumentaires pris
00:44:14par l'extrême gauche
00:44:15c'est eux qui les ont créés
00:44:16c'est eux qui les ont créés
00:44:17et donc ça leur retourne
00:44:18justement contre eux
00:44:19en ce moment
00:44:19Alors le ministre
00:44:20de l'économie et des finances
00:44:21a également réagi
00:44:22Eric Lombard
00:44:23la liberté d'expression
00:44:24dans notre pays
00:44:25est totale
00:44:26donc je ne commande pas
00:44:26les propos d'un grand dirigeant
00:44:27c'est une période
00:44:28qui demande l'unité de la nation
00:44:29qui demande l'unité
00:44:30des Européens
00:44:31nous allons être solidaires
00:44:32dans une phase
00:44:33où la négociation est âpre
00:44:35nous sommes ambitieux
00:44:36nous avons les moyens
00:44:37de rééquilibrer
00:44:37la discussion
00:44:38avec les Américains
00:44:40donc réponse
00:44:41plutôt modérée
00:44:42du ministre
00:44:43de l'économie
00:44:44et des finances
00:44:44même s'il appelle
00:44:46à l'unité de la nation
00:44:47comme si Bernard Arnault
00:44:49n'était pas
00:44:49dans l'unité de la nation
00:44:51il émet des critiques
00:44:52dans le débat public
00:44:53qui me semblent-ils
00:44:54légitimes
00:44:54et plutôt constructives
00:44:55et plutôt constructives
00:44:56écoutez Michel-Edouard Leclerc
00:44:58Trump est monté
00:45:01comme un ouvrant-outan
00:45:02sur son ring
00:45:04il ne faut pas
00:45:06que Bernard Arnault
00:45:07Saadet
00:45:08le patron de CGA
00:45:09CGM
00:45:10le transporteur
00:45:11ou Schneider Electric
00:45:13il ne faut pas
00:45:13qu'ils aillent signer
00:45:14leur accord
00:45:15avant que l'Europe
00:45:16n'ait négocié
00:45:17sinon on a l'air minable
00:45:19moi je lance un appel
00:45:20à Bernard Arnault
00:45:21fais société
00:45:23fais nation
00:45:24ça ne t'empêchera pas
00:45:26d'investir aux Etats-Unis
00:45:27mais nos salariés
00:45:29nos collaborateurs
00:45:30ont besoin que
00:45:31les patrons
00:45:32jouent patriotes
00:45:33c'est tactique
00:45:35on ne va pas
00:45:36une négo
00:45:37en ordre dispersé
00:45:38Eric Tegner
00:45:39je ne vais pas être méchant
00:45:40vis-à-vis de monsieur Leclerc
00:45:41dans les faits
00:45:41les gens pensent
00:45:42que c'est lui
00:45:42qui dirige tout ça
00:45:43aujourd'hui
00:45:43il profite beaucoup
00:45:44de l'image de Leclerc
00:45:45il en conditionne
00:45:46une petite franchise
00:45:47et il n'a absolument
00:45:48aucun pouvoir
00:45:48donc en termes
00:45:49de création d'emplois
00:45:50Bernard Arnault
00:45:51aujourd'hui
00:45:51est quand même
00:45:52très largement devant
00:45:53je ne sais pas
00:45:55la première fois
00:45:55qu'il y a des échanges
00:45:56entre Michel-Édouard Leclerc
00:45:57et Bernard Arnault
00:45:58en fait non
00:45:58c'est plutôt Bernard Arnault
00:45:59qui dit quelque chose
00:46:00et ensuite
00:46:00Michel-Édouard Leclerc
00:46:01arrive pour le tacler
00:46:02mais là il est en train
00:46:03de dire
00:46:03Michel-Édouard Leclerc
00:46:04c'est la nouvelle
00:46:06propagande
00:46:06du cercle de la raison
00:46:09donc c'est pas forcément
00:46:10que lui
00:46:11ils disent tout ça
00:46:12ils sont devenus
00:46:13patriotes
00:46:13ils sont devenus
00:46:14protectionnistes
00:46:15européens
00:46:16rassurez-vous
00:46:16pas français
00:46:17au moment où
00:46:17Donald Trump
00:46:18a fait son
00:46:20make America
00:46:20great again
00:46:21moi je suis assez fasciné
00:46:22et je pense qu'ils sont
00:46:23en train de passer à côté
00:46:23un peu comme si
00:46:25après la chute
00:46:26du mur de Berlin
00:46:26vous n'aviez pas compris
00:46:27que le communisme
00:46:27était terminé
00:46:28ça a mis un peu de temps
00:46:29à se terminer
00:46:29mais comme s'il n'avait
00:46:30pas compris ça
00:46:30je pense en fait
00:46:31que l'arrivée
00:46:32de Donald Trump
00:46:33au pouvoir
00:46:33est la conséquence
00:46:34le symptôme
00:46:37de la détestation
00:46:39des classes moyennes
00:46:40occidentales
00:46:41pour le libre-échange
00:46:42échevelé
00:46:43des 30 années précédentes
00:46:44donc lui
00:46:45c'est un symptôme de ça
00:46:46il est élu pour ça
00:46:47et il applique la politique
00:46:49que ses électeurs
00:46:49lui demandent d'appliquer
00:46:50mais en fait
00:46:51la vérité c'est que
00:46:51dans toutes les grandes
00:46:52économies occidentales
00:46:53il y a ce phénomène là
00:46:54y compris en France
00:46:55d'ailleurs pour l'instant
00:46:55il n'est pas traduit politiquement
00:46:56mais il existe aussi
00:46:57donc c'est presque
00:46:58une question de sens
00:46:59de l'histoire
00:47:00un peu comme je parlais
00:47:00de la chute du mur
00:47:02le mur du libre-échange
00:47:05est tombé
00:47:05et maintenant
00:47:06le monde va s'adapter à ça
00:47:07et c'est le moment
00:47:09où nos grands dirigeants
00:47:11sont là en train de dire
00:47:12non c'est méchant
00:47:12il faut qu'on arrive
00:47:13à être patriote
00:47:15et à sauver nos accords
00:47:16avec les intels et intels
00:47:17je pense que ça ne marchera pas
00:47:17Alors Jordan Bardella
00:47:19saluait les propos
00:47:20de Bernard Arnault
00:47:20tout comme Marine Le Pen
00:47:21je propose de voir le tweet
00:47:22de la patronne du groupe RN
00:47:23à l'Assemblée
00:47:24qui a donc réagi
00:47:26positivement
00:47:27aux critiques de Bernard Arnault
00:47:28contre la bureaucratie
00:47:29conclusion il étant
00:47:30que l'Union Européenne
00:47:31s'affranchisse des postures
00:47:32hors sol des technocrates
00:47:33qui la dirigent
00:47:34et que l'Etat français
00:47:35qui s'est mis au service
00:47:35de la bureaucratie de Bruxelles
00:47:38retrouve le sens
00:47:38de l'intérêt national
00:47:39moi je ne comprends pas
00:47:40Naïma M. Fadel
00:47:41le tweet de Marine Tondelier
00:47:42pour elle critiquer
00:47:43la bureaucratie
00:47:44c'est être complotiste
00:47:46d'extrême droite
00:47:46comment on peut aller
00:47:47trouver ça ?
00:47:48les normes
00:47:50les agriculteurs
00:47:51n'arrêtent pas de parler
00:47:52de leurs normes
00:47:53prises à Bruxelles
00:47:54et souvent
00:47:55on en rajoute à Paris
00:47:56et ils étouffent
00:47:57sous toutes ces normes
00:47:58et ça c'est du complotiste
00:47:59d'extrême droite
00:48:00mais Gabriel Attal
00:48:03disait ça il y a 3 ans
00:48:03non mais là
00:48:04en l'occurrence
00:48:05on aurait pu lui répondre
00:48:07sur la bureaucratie
00:48:08ce qui est une réalité
00:48:09mais Marine Tondelier
00:48:10de toute façon
00:48:10c'est la haine
00:48:11tout simplement
00:48:12parce que c'est un grand patron
00:48:13oui
00:48:13je ne vois rien d'autre
00:48:17et c'en est même affligeant
00:48:18et je dirais même
00:48:19que c'en est désespérant
00:48:20je vous assure
00:48:21qu'aujourd'hui
00:48:22je vais vous faire un aveu
00:48:24j'ai envie de dire
00:48:24à des jeunes entrepreneurs
00:48:25qui sont talentueux
00:48:27partez
00:48:27partez
00:48:28c'est triste
00:48:29ce que je vous dis
00:48:29mais partez
00:48:30si vous voulez
00:48:31en plus
00:48:32créer de l'emploi
00:48:33créer des richesses
00:48:34et au contraire
00:48:36être fier
00:48:36parce qu'aujourd'hui
00:48:37on ne rend pas fier
00:48:38d'être français
00:48:39aujourd'hui
00:48:39quand vous voyez
00:48:40ce que vous avez dit
00:48:41tout à l'heure
00:48:41par rapport à monsieur Arnaud
00:48:43qui non seulement
00:48:44crée 200 000 emplois
00:48:46directs
00:48:47ou indirects
00:48:48mais il fait
00:48:49il valorise aussi
00:48:50ce qu'est la France
00:48:52bien sûr
00:48:53c'est un savoir-faire
00:48:53des métiers aujourd'hui
00:48:55qui sont des métiers
00:48:56mais vraiment
00:48:57des petites mains
00:48:58des personnes d'ailleurs
00:48:59qui sont très très bien payées
00:49:01parce que les personnes
00:49:01qui brodent
00:49:02en fait tous ces petits métiers
00:49:04il a fait à la fondation LVMH
00:49:05c'est remarquable
00:49:06Notre-Dame
00:49:07il a participé
00:49:08donc vous voyez
00:49:09ils ont flingué
00:49:10les JO
00:49:11exactement
00:49:12ils voulaient flinguer
00:49:13la filière du nucléaire
00:49:14on était leader
00:49:15ensuite flinguer
00:49:16la filière de l'aviation
00:49:17on est quand même
00:49:18très fort avec Arbus
00:49:19maintenant
00:49:19le luxe qui nous reste
00:49:21ils veulent le flinguer
00:49:22c'est tout
00:49:22et ils proposeraient en échange
00:49:24mais dans 10 ans
00:49:25dans 20 ans
00:49:25dans 30 ans
00:49:26dans 50 ans
00:49:26dans un siècle
00:49:27on se souviendra
00:49:28de Marine Tondelier
00:49:29ou du groupe LVMH
00:49:30qui sera toujours là
00:49:31ça dépend si on devient
00:49:32un pays du tiers
00:49:32mais en accordant
00:49:33quelque chose a bougé
00:49:35dans ce pays
00:49:35il y a encore peu de temps
00:49:36il y avait une répandue
00:49:38partout
00:49:39sur le territoire
00:49:40à égalité
00:49:41il y avait une haine
00:49:42enfin une haine
00:49:43oui il y avait
00:49:44une désaffection
00:49:45pour les gens
00:49:45qui gagnaient de l'argent
00:49:46qui étaient de grands entrepreneurs
00:49:47et voyez
00:49:48et voyez
00:49:49à la suite du sondage
00:49:50que l'on a montré
00:49:51voyez que tout cela
00:49:51est en train d'évoluer
00:49:52les français
00:49:53sont fiers
00:49:54de leur grand patron
00:49:55la preuve
00:49:56il nous reste un sujet
00:49:57je veux vraiment qu'on le traite
00:49:58parce que ce qui se passe
00:49:58à l'université Lyon 2
00:49:59est une honte absolue
00:50:01vous avez donc
00:50:02on en parlait déjà hier
00:50:03mais il y a eu
00:50:03une tribune maintenant
00:50:04pour soutenir le professeur
00:50:06vous avez un professeur
00:50:07qui dénonce
00:50:07la tenue
00:50:08dans une salle
00:50:09occupée par des militants
00:50:11étudiants d'extrême gauche
00:50:12la tenue
00:50:12d'une célébration
00:50:14pour la rupture du jeûne
00:50:16à la fin du ramadan
00:50:17il dénonce ça sur CNews
00:50:18c'est l'alliance
00:50:19entre les élèves
00:50:20qui occupent cette salle
00:50:21pour fêter la fin du ramadan
00:50:22et ensuite l'ultra gauche
00:50:23qui va menacer directement
00:50:24cet enseignant
00:50:25quasiment en le séquestrant
00:50:26dans son propre cours
00:50:27et en l'empêchant
00:50:28de sortir
00:50:29bon
00:50:29qu'est-ce qui s'est passé hier
00:50:31la présidente de l'université
00:50:33le lâche
00:50:34en race campagne
00:50:35et là vous avez
00:50:35une tribune de soutien
00:50:36dans les colonnes du Figaro
00:50:37pour soutenir
00:50:38cet enseignant
00:50:39qui demande
00:50:40la démission
00:50:41de cette présidente
00:50:43de l'université
00:50:44mais enfin
00:50:44qui se compromet
00:50:45de manière
00:50:45hallucinante
00:50:47alors voyez le sujet
00:50:47d'Olivier Madigny
00:50:48et de Sarah Varny
00:50:49après deux semaines
00:50:52de silence
00:50:53la présidente
00:50:53de l'université
00:50:54Lyon 2
00:50:55a réagi
00:50:55elle rappelle son soutien
00:50:57institutionnel
00:50:57à l'enseignant
00:50:58menacé
00:50:58et condamne l'attaque
00:50:59mais elle prend également
00:51:00ses distances
00:51:01et reproche à Fabrice Balanche
00:51:02ses interventions médiatiques
00:51:04Je suis en colère
00:51:06car il y a eu
00:51:06des usages de termes
00:51:07qui ont quand même
00:51:08été très durs
00:51:09Premier blocage islamiste
00:51:10de France
00:51:10il fallait l'inventer
00:51:11Je ne suis pas étonnée
00:51:13que cette interruption
00:51:14tombe sur ce collègue-ci
00:51:15au vu de ses positionnements
00:51:16sur Gaza
00:51:17Un abandon
00:51:18qui surprend Fabrice Balanche
00:51:19selon son avocat
00:51:20Elle n'a semble-t-il
00:51:21pas pris la mesure
00:51:22de la gravité
00:51:23de la bascule
00:51:24qui s'est produit
00:51:25dans un amphithéâtre
00:51:26de son université
00:51:26et cette déclaration
00:51:28elle vient légitimer
00:51:29quelque part
00:51:30la violence
00:51:31dont il a pu être la victime
00:51:32et c'est inacceptable
00:51:33en l'état
00:51:33Le 1er avril dernier
00:51:35le maître de conférence
00:51:36est victime d'une intimidation
00:51:38Sur ces images
00:51:39une vingtaine de militants
00:51:40masqués
00:51:40affiliés au groupe radical
00:51:42Lyon 2 Autonome
00:51:43font irruption
00:51:43dans son amphithéâtre
00:51:45et le force à quitter
00:51:45les lieux sous les insultes
00:51:47Depuis cette scène
00:51:48l'enseignant a pu reprendre
00:51:49le chemin de l'université
00:51:51et assure à nouveau ses cours
00:51:52Mais la polémique
00:51:54ne semble pas redescendre
00:51:55Dans une tribune
00:51:56une cinquantaine
00:51:57d'universitaires
00:51:58apportent leur soutien
00:51:59à Fabrice Balanche
00:52:00et demandent la démission
00:52:01de la présidente de Lyon 2
00:52:03Bon, cette présidente
00:52:05elle doit démissionner
00:52:06évidemment
00:52:06Geoffroy
00:52:07c'est une honte absolue
00:52:08de lâcher cet enseignant
00:52:10qui a déjà une cible
00:52:11dans le dos
00:52:11de lâcher comme ça
00:52:13à la vindicte populaire
00:52:14C'est d'une lâcheté inouïe
00:52:16En fait, en France
00:52:17les grands drames
00:52:17commencent toujours
00:52:18par la trahison des clercs
00:52:19vous savez, ceux qui sont censés
00:52:20tenir les digues
00:52:21et qui en fait
00:52:22abandonnent tout
00:52:23en race campagne
00:52:23Honnêtement, c'était pas compliqué
00:52:25dans sa situation
00:52:25c'était pas compliqué
00:52:26soit de faire comme d'habitude
00:52:27de se taire
00:52:28de ne pas se prononcer
00:52:29etc.
00:52:29et de laisser une enquête
00:52:30faire son cours
00:52:33là, elle a décidé
00:52:34de prendre position
00:52:35ça vous laisse imaginer
00:52:36le climat de terreur
00:52:37dans l'université
00:52:38et dans le monde universitaire
00:52:39ça, moi, c'est la première chose
00:52:40qui m'a fait halluciner
00:52:42parce que c'est une prise d'opposition
00:52:43qui n'est pas anodine du tout
00:52:44et ensuite
00:52:46les arguments
00:52:47qu'elle a utilisés
00:52:48en plus, il se trouve
00:52:49que Fabrice Ballanche
00:52:50est un spécialiste
00:52:53elle l'a accusé
00:52:54de mal connaître son sujet
00:52:55d'avoir été provocateur
00:52:56il est juste spécialiste
00:52:57de la Syrie
00:52:58des arabophones
00:52:58c'est vraiment
00:52:59c'était le mauvais client
00:53:00et sur ce que vous avez dit
00:53:02sur les étudiants
00:53:04l'ultra-gauche
00:53:04qui s'allient
00:53:05à ceux qui font
00:53:06la rupture du jeune
00:53:07ça s'appelle juste
00:53:08l'issamogochisme
00:53:08ça fait 10 ans
00:53:09qu'on en parle
00:53:09on nous explique
00:53:10que ça n'existe pas
00:53:11maintenant ça existe
00:53:11en action
00:53:12et ça va molester
00:53:13les profs dans l'ensemble du cours
00:53:14il y a une chose
00:53:14qui est fascinante
00:53:15c'est le fond de l'affaire
00:53:17est-ce qu'on peut
00:53:18tranquillement
00:53:19poser la question suivante
00:53:21est-il normal
00:53:21qu'au sein
00:53:22de l'université française
00:53:24on fête
00:53:25la rupture du jeune
00:53:27évidemment non
00:53:27je ne sais pas
00:53:29a priori
00:53:29lui disait non
00:53:30a priori
00:53:31la directrice
00:53:33de l'université
00:53:34trouve tout à fait normal
00:53:35qu'au sein
00:53:36de son université
00:53:37on fête
00:53:38la rupture du jeune
00:53:39moi je trouve ça
00:53:40absolument incroyable
00:53:41qu'a-t-on fait au bon dieu
00:53:43pour en arriver là
00:53:44dans ce pays
00:53:44qu'a-t-on fait au bon dieu
00:53:46c'est pas possible
00:53:48pourquoi
00:53:49est-ce qu'on tolère
00:53:50que l'on fête
00:53:52que des étudiants
00:53:53fêtent la rupture du jeune
00:53:54au sein de l'université
00:53:55tout le monde le tolère pas
00:53:56tout le monde le tolère pas
00:53:57et ça lui vaut
00:53:58une cible dans le dos
00:53:59et d'être lâché par la présidente
00:54:01parce que là
00:54:01non mais non seulement
00:54:02il est lâché par la présidente
00:54:04mais on lui met
00:54:05vous avez raison
00:54:05clairement une cible
00:54:07dans le dos
00:54:07il en avait déjà une
00:54:08elle lui en rajoute une autre
00:54:10vous connaissez moi
00:54:11je suis un peu fataliste
00:54:12donc c'est la même raison
00:54:14qui fait que dans quelques années
00:54:15on aura de plus en plus
00:54:16de mosquées dans des villages
00:54:17peut-être un jour des minarets
00:54:18et que ça passera crème
00:54:19et que nous on sera là
00:54:21choqués
00:54:21en 1981
00:54:22c'est la pression démographique
00:54:24en 2025
00:54:25il y en a 2800
00:54:26mais vous savez
00:54:26sur les réseaux sociaux
00:54:27et dans les médias de gauche
00:54:28aujourd'hui
00:54:29le sujet c'est
00:54:29cette pauvre directrice
00:54:31s'est prise à partie
00:54:32par ces news
00:54:33et toute l'extrême droite
00:54:34j'entends bien
00:54:35elle devient la nouvelle martyr
00:54:37et donc ils vont continuer
00:54:38cette offensive
00:54:39et on va continuer à se surprendre
00:54:40Naïma le mot de la fin
00:54:41non mais j'écoute tout ça
00:54:44avec beaucoup d'attention
00:54:45et vous n'êtes pas là
00:54:45que pour écouter
00:54:46non mais j'étais en train de
00:54:47non en fait
00:54:48quand j'écoutais
00:54:49c'est ce que je voulais vous dire
00:54:50mon cher Gauthier
00:54:50c'est que je pensais
00:54:52avec tristesse
00:54:53à Samuel Paty
00:54:54et je pensais aussi
00:54:56à Dominique Bernard
00:54:57Samuel Paty qui a été lâché
00:54:59voilà exactement
00:55:00j'ai lu les deux livres
00:55:01dont le livre de Stéphane Simon
00:55:02qui s'est appuyé
00:55:04sur tous les mails
00:55:05etc
00:55:05et qui racontait
00:55:07combien ce pauvre homme
00:55:08a été lâché
00:55:09non seulement par sa hiérarchie
00:55:10mais par ses collègues aussi
00:55:11il est mort
00:55:12dans la solitude
00:55:13il a été massacré
00:55:15par un terroriste
00:55:16et quand je vois
00:55:17ce qui se passe aujourd'hui
00:55:18ça me rend triste
00:55:19parce qu'en fait
00:55:20je me dis
00:55:20c'est la faute à qui
00:55:22en fait
00:55:22la faute
00:55:23aussi au fait
00:55:24qu'on ne pose pas les règles
00:55:25cette présidente
00:55:26de l'université
00:55:27c'est elle posait des règles
00:55:29dans son université
00:55:30qu'effectivement
00:55:31la foi
00:55:32c'est de l'ordre du privé
00:55:33et la rupture du jeune
00:55:35ça se passe chez soi
00:55:36ou dans le privé
00:55:38mais pas dans une université
00:55:39on n'en serait pas là
00:55:40ainsi s'achève
00:55:41100% politique
00:55:43pour cette semaine
00:55:44merci Naïma
00:55:44merci Vincent
00:55:45merci Geoffroy
00:55:46je garde Eric Tegner
00:55:47pour le meilleur
00:55:48de l'info
00:55:49Julien Pasquet
00:55:50donc dans une seconde
00:55:52Maureen Vidal
00:55:52tout de suite
00:55:53bonsoir Gauthier
00:55:57bonsoir à tous
00:55:57à la une de l'actualité
00:55:59les ministères de l'économie
00:56:00du travail
00:56:00et les partenaires sociaux
00:56:02se réuniront dorénavant
00:56:03chaque semaine à Bercy
00:56:04objectif
00:56:05surveiller la situation
00:56:06dans les entreprises
00:56:07comme le lait sur le feu
00:56:08selon leurs termes
00:56:09une cellule de crise
00:56:10hebdomadaire
00:56:11sur les potentiels effets
00:56:12de la hausse
00:56:13des droits de douane américains
00:56:14sur l'emploi en France
00:56:15la femme grèvement blessée
00:56:17lundi
00:56:17après une séance
00:56:18de cryothérapie à Paris
00:56:19est en état
00:56:20de mort cérébrale
00:56:21victime d'un syndrome
00:56:22asphyxique
00:56:23dans un milieu appauvri
00:56:24en oxygène
00:56:24a précisé le parquet
00:56:26les faits se sont déroulés
00:56:27dans une salle de sport
00:56:28au cours de laquelle
00:56:29une employée est décédée
00:56:30la piste d'une fuite d'azote
00:56:31dans la cabine
00:56:32de cryothérapie
00:56:33est privilégiée
00:56:34et les villes ukrainiennes
00:56:35de Kharkiv
00:56:35est soumise
00:56:36ciblée par de nouvelles attaques
00:56:37meurtrières russes
00:56:38la nuit dernière
00:56:39les frappes ont fait
00:56:40au moins de morts
00:56:40et des dizaines de blessés
00:56:41selon les autorités ukrainiennes
00:56:43les négociations
00:56:44pour une paix durable
00:56:44battent leur plein
00:56:45malgré l'impatience
00:56:46des Etats-Unis
00:56:47américains, européens
00:56:48et ukrainiens
00:56:48doivent se retrouver
00:56:49la semaine prochaine
00:56:50à Londres
00:56:51merci beaucoup Maureen
00:56:53merci beaucoup
00:56:53pour le journal
00:56:54on vous retrouve
00:56:54dans une demi-heure
00:56:55pour l'édition de la nuit
00:56:56avec un Julien Pasquet
00:56:58qui est très dissipé
00:56:58et je tiens à dire
00:56:59que vous tentez même
00:57:00de déstabiliser Maureen
00:57:02pendant son rappel des titres
00:57:03ah non Maureen
00:57:04c'est une professionnelle
00:57:06on peut pas lui faire
00:57:07à l'envers
00:57:07imperturbable
00:57:08non non
00:57:09elle connaît son métier
00:57:10Julien martyrisse tout le monde
00:57:11chaque soir
00:57:11vous dites ?
00:57:12vous martyrissez tout le monde
00:57:13chaque soir
00:57:14pas du tout
00:57:14mais ne me donnez pas
00:57:15une image qui n'est pas la mienne
00:57:16cher ami
00:57:16comment ça va ?
00:57:17bien et vous même ?
00:57:18ça se passe bien à Washington
00:57:19en ce moment ?
00:57:20Washington ?
00:57:20je ne sais pas
00:57:21Donald Trump
00:57:21ah oui Junior
00:57:22bon
00:57:24la fusillade de Rennes
00:57:26qui est à la une
00:57:26de l'actualité aujourd'hui
00:57:27chronique de l'insécurité
00:57:29et de l'ultra-violence
00:57:30liée au trafic de drogue
00:57:32succession de trois fusillades
00:57:33dont les images font froid
00:57:35dans le dos
00:57:35vous allez les revoir
00:57:36dans les différentes séquences
00:57:37ça a fait quatre blessés
00:57:38dans le quartier de Villejean
00:57:39à Rennes
00:57:40enquête pour tentative de meurtre
00:57:41en bande organisée
00:57:42ouverte par le parquet
00:57:43de la ville aujourd'hui
00:57:44le pronostic vital
00:57:45de l'une des victimes
00:57:46d'ailleurs un piéton
00:57:47renversé par une voiture
00:57:48avant la première fusillade
00:57:49était toujours engagé
00:57:51dans la journée
00:57:52écoutez ces élus locaux
00:57:53d'abord
00:57:54qui étaient aux premières loges
00:57:55ils étaient dans ce fameux
00:57:56fast-food
00:57:56où a eu lieu la fusillade
00:57:57ils ont assisté
00:57:58à toute la scène
00:57:59et ont témoigné
00:58:00au micro C News
00:58:00j'ai vu une personne
00:58:04arriver déterminée
00:58:06arriver vite
00:58:07en marchant
00:58:07avec ce qui semblait être
00:58:09une espèce
00:58:10comme une kalachnikov
00:58:11enfin un fusil d'assaut
00:58:12et là ils ont
00:58:13levé l'arme
00:58:14les jeunes derrière nous
00:58:15se sont levés
00:58:16en disant
00:58:16c'est pas nous
00:58:17c'est pas nous
00:58:17et mon collègue Nicolas
00:58:20m'a tiré par la veste
00:58:21et on s'est jeté au sol
00:58:22et les balles
00:58:22sont passées
00:58:23juste au-dessus de moi
00:58:23et puis on a attendu
00:58:25après que ça
00:58:25arrête de tirer
00:58:27on était au sol
00:58:28les mains sur la tête
00:58:29ça fait du bruit
00:58:30ça tire
00:58:31et là les jeunes
00:58:32les trois jeunes
00:58:34disent
00:58:34qu'ils ont été touchés
00:58:35qu'ils ont pris une balle
00:58:36donc je sais pas
00:58:395-6 secondes par terre
00:58:40et dès qu'il n'y a plus de bruit
00:58:42je me relève
00:58:42pour voir s'ils sont partis
00:58:44et puis après tout le monde
00:58:46se relève
00:58:46et puis on accompagne
00:58:48les jeunes
00:58:48Et puis le préfet
00:58:49dit les villes
00:58:50et ne tenait un point presse
00:58:51aujourd'hui
00:58:51vous l'avez suivi en direct
00:58:52sur CNews
00:58:52écoutez également cet extrait
00:58:54J'ai demandé donc
00:58:57que la sécurité du quartier
00:59:00soit renforcée
00:59:00avec une unité de force mobile
00:59:03qui a été positionnée
00:59:05dans l'heure
00:59:05qui a suivi
00:59:06l'événement
00:59:08et qui va l'être
00:59:10donc aujourd'hui
00:59:12ce que vous pouvez constater
00:59:13mais aussi
00:59:14dans les jours à venir
00:59:15samedi, dimanche
00:59:17et lundi
00:59:17nous n'avons pas de visibilité
00:59:19en termes de moyens
00:59:20supplémentaires
00:59:21au-delà
00:59:22donc de la fin du week-end
00:59:23mais tous les renforts
00:59:25qui ont été demandés
00:59:26donc ont été accordés
00:59:27et je remercie d'ailleurs
00:59:28le ministre
00:59:29et son cabinet
00:59:30pour nous avoir permis
00:59:32donc d'organiser
00:59:33d'augmenter
00:59:34donc le dispositif
00:59:35de sécurité
00:59:35sur ce site
00:59:36et j'ai voulu venir ici
00:59:38donc dès aujourd'hui
00:59:40pour dire
00:59:41toute la fermeté
00:59:42et toute la volonté
00:59:44qui est celle de l'Etat
00:59:45pour mettre frein
00:59:47à ces agissements
00:59:48donc criminels
00:59:49dont certains quartiers
00:59:51de Rennes
00:59:52sont victimes
00:59:53désormais
00:59:54donc depuis
00:59:54plusieurs mois
00:59:55le bras de l'Etat
00:59:57ne tremblera pas
00:59:58nous sommes en guerre
01:00:00etc
01:00:00etc
01:00:01les mots c'est bien
01:00:02mais il y a un drôle de décalage
01:00:03quand on observe la réalité du terrain
01:00:05Véronique Jacquier
01:00:05dans Punchline
01:00:06la réponse n'est pas
01:00:08d'être sur la défensive
01:00:10puisque le préfet
01:00:11n'a parlé que de mettre
01:00:12des moyens supplémentaires
01:00:13en place
01:00:13on peut mettre
01:00:14tous les moyens
01:00:15du monde en place
01:00:16on peut mettre
01:00:16des policiers
01:00:187 jours sur 7
01:00:19comme il l'annonce
01:00:20on peut en mettre partout
01:00:21il n'en digre à rien
01:00:24si on ne décide pas
01:00:25une fois pour toutes
01:00:26si l'Etat
01:00:27ne décide pas
01:00:27une bonne fois pour toutes
01:00:28de passer à l'offensive
01:00:30alors le ministre
01:00:31de l'Intérieur
01:00:32emploie les bons nombres
01:00:33il parle de mener la guerre
01:00:36mais on a l'impression
01:00:37que ce n'est pas descendu
01:00:38jusqu'au préfet
01:00:39d'Illée-Vilaine
01:00:40et de Bretagne
01:00:41on a l'impression
01:00:41qu'il n'emploie pas
01:00:42les mêmes mots
01:00:43que le ministre de l'Intérieur
01:00:44donc il y a forcément
01:00:46un décalage sur le terrain
01:00:47ce que l'on vit
01:00:48c'est un tremblement de terre
01:00:49de sécuritaire
01:00:49il n'y a pas d'autre mot
01:00:50on n'est pas à Marseille
01:00:51on n'est pas en Seine-Saint-Denis
01:00:52on est à Rennes
01:00:53personne n'échappe plus
01:00:55aux conséquences
01:00:55du trafic de drogue
01:00:56intéressant d'entendre
01:00:57Hubert Coudurier
01:00:58le journaliste
01:00:59du Télégramme de Brest
01:01:01qui connaît forcément bien
01:01:02la région
01:01:02on ne l'a pas vu venir
01:01:05en fait
01:01:06au départ
01:01:07on pensait que
01:01:07cette marée blanche
01:01:09à laquelle on a
01:01:11consacré
01:01:12des enquêtes
01:01:13était circonscrite
01:01:14à Nantes
01:01:15et puis ça s'est développé
01:01:17à Rennes
01:01:18ça devient de plus en plus
01:01:19violent à Rennes
01:01:21depuis des semaines
01:01:22et des semaines
01:01:22ça a atteint même
01:01:24Brest
01:01:25puisque récemment
01:01:27c'était le tram
01:01:28de Brest
01:01:28qui a été attaqué
01:01:29à Pontanézen
01:01:30dans le cas
01:01:31un quartier
01:01:31un peu difficile
01:01:32là en plus
01:01:34le leader
01:01:36de l'opposition
01:01:36Charles Compagnon
01:01:37était dans le subway
01:01:39qui a été rafalé
01:01:41il aurait pu
01:01:41prendre une balle
01:01:43la réalité
01:01:43c'est que
01:01:44Rennes est en face
01:01:45de marseillisation
01:01:46des villes entières
01:01:47qui se retrouvent désormais
01:01:48aux mains de mafias
01:01:49surpuissantes
01:01:49le jour où des réseaux
01:01:50vont vouloir
01:01:51véritablement déstabiliser
01:01:53le pays
01:01:53il sera déjà trop tard
01:01:54écoutez ce policier
01:01:55syndicaliste
01:01:56qui tirait la sonnette
01:01:57d'alarme
01:01:57cet après-midi
01:01:58on a une recrudescence
01:02:00des trafics de stupéfiants
01:02:01et du narcotrafic
01:02:02je tiens quand même
01:02:03à signaler
01:02:03qu'on a été
01:02:04malheureusement
01:02:05sur le podium
01:02:06de la deuxième ville
01:02:07de France
01:02:07où le narcotrafic
01:02:08a le plus explosé
01:02:09ces dix dernières années
01:02:10après Marseille
01:02:11voilà
01:02:12on n'est pas très fiers
01:02:13de ça
01:02:13il n'y a pas de quoi
01:02:14être fier
01:02:14mais moi je tiens
01:02:15quand même à dire
01:02:16que Rennes aujourd'hui
01:02:16est une ville
01:02:17où le narcotrafic
01:02:18s'est largement développé
01:02:19mais tous les autres
01:02:20trafics n'ont pas cessé
01:02:21et aujourd'hui
01:02:22on se retrouve
01:02:23et on le dit à chaque fois
01:02:24donc on en a un peu
01:02:24aura le bol
01:02:25de répéter la même chose
01:02:26alors peut-être
01:02:27que le ministre va venir
01:02:28peut-être qu'on va nous faire
01:02:29des grandes déclarations
01:02:30nous ce qu'il nous faut
01:02:31aujourd'hui
01:02:31c'est les moyens
01:02:32au niveau matériel
01:02:35les moyens humains
01:02:35pour fonctionner
01:02:36aujourd'hui
01:02:37c'est pas le cas
01:02:38et on n'a pas
01:02:39à la hauteur
01:02:39on n'est pas à la hauteur
01:02:40des exigences
01:02:41que peuvent avoir
01:02:42nos concitoyens
01:02:42et ça c'est
01:02:43franchement
01:02:44c'est plus qu'une honte
01:02:45le trafic de drogue
01:02:47rapporte tellement
01:02:48que tout est permis
01:02:49pour s'attribuer
01:02:50tel ou tel point de deal
01:02:51il suffit plus
01:02:52d'envoyer des compagnies
01:02:53de CRS
01:02:53qui repartent
01:02:54au bout de quelques jours
01:02:55pour espérer provoquer
01:02:57un quelconque électrochoc
01:02:58il y a forcément
01:02:59une forme de découragement
01:03:00de la part de la police
01:03:01écoutez cet autre
01:03:02syndicaliste policier
01:03:03pour finir
01:03:04alors elle est glaçante
01:03:06mais est-ce que ça vous choque ?
01:03:08moi ça y est
01:03:08ça ne nous choque plus
01:03:09voilà ça
01:03:10ça ne fait plus
01:03:10non il y a un an
01:03:12on montrait déjà
01:03:13des images au Blône
01:03:14avec des scènes de guerre
01:03:15on dénonçait
01:03:15des scènes de guerre
01:03:16sur Rennes
01:03:17là ça y est
01:03:18on y est
01:03:18on a fait une bascule
01:03:19Rennes et emploi
01:03:21au narcotrafic
01:03:22avec des scènes de guerre
01:03:23et des règlements de comptes
01:03:24donc nous ça ne nous choque plus
01:03:25on ne se dit plus
01:03:26est-ce que ça va nous arriver
01:03:27mais c'est quand est-ce
01:03:28que ça va revenir
01:03:29et là ça revient
01:03:30sans cesse
01:03:31donc ça y est
01:03:32là on y est
01:03:32on a basculé
01:03:33depuis plus d'un an
01:03:34on le dit
01:03:35on le dénonce
01:03:35chez nous à Allianz
01:03:36on ne fait que de le répéter
01:03:37quand on parle
01:03:40à un moment donné
01:03:40arrêter avec des effets d'annonce
01:03:42il faut nous apporter du concret
01:03:43il y a toujours des grands mots
01:03:47la République ne recule pas
01:03:48tolérance zéro etc
01:03:49regardez le résultat
01:03:50on tire à la calache
01:03:52en plein jour
01:03:53dans des fast-food
01:03:54avec des gamines de 6 ans
01:03:55qui sont protégées
01:03:56par leur papa
01:03:57pour ne pas prendre une balle
01:03:58ah oui
01:03:58demain matin
01:03:59on sera passé à autre chose
01:04:00c'est ça la différence
01:04:01la différence
01:04:02c'est qu'il y a une quinzaine d'années
01:04:03ça aurait fait tout légiter
01:04:04du 20h
01:04:05c'est vrai on s'habituait
01:04:06le président de la République
01:04:07c'était l'ouverture
01:04:08du 20h de TF1 ce soir
01:04:09il y a une forme d'habitude
01:04:10il y a quand même des élus
01:04:13il y a quand même des élus
01:04:14qui se font quasiment
01:04:15tirer dessus
01:04:16on en est là
01:04:17le peu de réaction
01:04:19quand même
01:04:19et ça veut dire
01:04:20qu'effectivement
01:04:21on y est habitué
01:04:21c'est progressif
01:04:22à chaque fois
01:04:23dans l'esprit des gens
01:04:24ça devient normal
01:04:24et en Bretagne
01:04:26quand même
01:04:26à nouveau
01:04:26au Moïche Breton
01:04:27en Bretagne
01:04:27il y a 10 ans
01:04:28il n'y avait pas ça
01:04:28le problème de la Bretagne
01:04:29à une époque
01:04:30c'était les indépendantistes bretons
01:04:31ce n'était pas ce type de problème
01:04:33qu'on a commencé à connaître
01:04:34notamment à Brest
01:04:36qu'on connait à Saint-Brieuc
01:04:37et qu'on connait aujourd'hui à Rennes
01:04:38bon alors
01:04:39ce qui s'est passé à Lyon
01:04:40on quitte la Bretagne
01:04:41c'est une
01:04:42vous êtes bon en jeu
01:04:43ouais je suis pas mal
01:04:44merci
01:04:45je sais tu aurais une transition
01:04:48mais si vous essayez de me casser
01:04:49attention sur la Bretagne
01:04:50on quitte la Bretagne
01:04:51pour l'euro
01:04:51c'est une honte absolue
01:04:54un professeur menacé
01:04:55et une présidente d'université
01:04:56qui le lâche
01:04:57mais il y a des réactions
01:04:58quand même
01:04:58notamment celle de ces 50 universitaires
01:05:00dont les anciens ministres
01:05:01Jean-Michel Blanquer
01:05:02Luc Ferry
01:05:02qui demandent la démission
01:05:03de la présidente de Lyon 2
01:05:04il lui reproche
01:05:05son manque de soutien
01:05:06clair
01:05:06aux professeurs
01:05:07dont le cours a été interrompu
01:05:09par ces fameux militants
01:05:10d'extrême gauche
01:05:10les pétitionnaires
01:05:11qui définissent les événements
01:05:12comme un signal d'alarme
01:05:14ils déplorent
01:05:15je les cite encore une fois
01:05:16l'absence de réaction
01:05:17de l'institution
01:05:18selon eux
01:05:18la présidente de l'université
01:05:20a choisi de remettre en question
01:05:21la légitimité scientifique
01:05:23de l'enseignant
01:05:23en contestant sa liberté académique
01:05:25lettre ouverte
01:05:26initiée
01:05:27par Xavier Laurent Salvador
01:05:29lui aussi universitaire
01:05:30qui réagissait plutôt
01:05:31sur notre antenne
01:05:31ce signal-là
01:05:36il doit nous alerter
01:05:37sur la situation
01:05:37des universités françaises
01:05:39aujourd'hui
01:05:39l'islamo-gauchisme
01:05:41dont vous parliez
01:05:42Céline Pina tout à l'heure
01:05:43il est présent
01:05:44dans les universités
01:05:45on le voit
01:05:46se développer
01:05:47à bas bruit
01:05:48dans les universités
01:05:50la question religieuse
01:05:51dans ce qui s'est passé
01:05:52sur le campus de Brons
01:05:53est centrale
01:05:54et on aurait tort
01:05:55de penser
01:05:56que l'université de Lyon
01:05:57est un apaxe
01:05:58dans le paysage
01:05:59universitaire français
01:06:00donc il faut au contraire
01:06:02le prendre comme un signal
01:06:03on a beaucoup discuté
01:06:04je crois que c'est aussi
01:06:05un symptôme
01:06:05d'une maladie
01:06:06qui gangrène l'université
01:06:08aujourd'hui
01:06:08et qui amène
01:06:09les institutions représentatives
01:06:11dans nos universités
01:06:12à céder
01:06:12face à des pressions idéologiques
01:06:15identitaires
01:06:16et à remettre en cause
01:06:17la liberté académique
01:06:18au nom d'un néoprogressisme
01:06:20ou d'un pseudo-néoprogressisme
01:06:22qui n'y a pas sa place
01:06:23Et si les fascistes
01:06:24n'étaient pas forcément
01:06:26là où les bien-pensants
01:06:27ont décidé
01:06:27qu'ils étaient
01:06:28la présidente de Lyon 2
01:06:29a tout de même affirmé
01:06:30ne pas être étonné
01:06:31que l'enseignant soit visé
01:06:33suite à ses positionnements
01:06:34sur Gaza
01:06:35c'est quand même
01:06:35extraordinaire
01:06:36Eric Nolo
01:06:37dans l'heure des pros 2
01:06:38ce soir
01:06:39Là il y a un cap
01:06:41qui a été franchi
01:06:41c'est-à-dire qu'il y a
01:06:42des individus
01:06:43qui menacent un professeur
01:06:45qui est obligé
01:06:46de quitter une salle
01:06:47et il y a quelques années
01:06:48une présidente d'université
01:06:49n'aurait pas fait de détails
01:06:50elle aurait soutenu
01:06:51le professeur
01:06:52là elle l'accable
01:06:53elle dit
01:06:54il l'a bien cherché
01:06:55en fait c'est ça
01:06:55le sens de son communiqué
01:06:56il l'a bien cherché
01:06:57toute sa personnalité
01:06:59le désignait
01:06:59à être victime
01:07:00de cet incident
01:07:01alors non seulement
01:07:02il faut appeler
01:07:02à sa démission
01:07:03mais moi je pense
01:07:04qu'elle devrait
01:07:04répondre de ses propos
01:07:06devant la justice
01:07:06quiconque tiendra
01:07:08des propos sur Gaza
01:07:09qui ne seront pas
01:07:10dans la bonne ligne
01:07:11et bien
01:07:12courra le risque
01:07:13de se voir menacé
01:07:14et c'est bien fait pour lui
01:07:15moi je vous déchiffre
01:07:16ce communiqué
01:07:16c'est absolument scandaleux
01:07:18qu'elle démissionne
01:07:18c'est le minimum
01:07:19et qu'elle réponde
01:07:20de ses propos
01:07:20devant la justice
01:07:21c'est ce que je souhaite
01:07:22ce prof d'université
01:07:23quand même qu'on se le dise
01:07:24a simplement fait valoir
01:07:25son esprit critique
01:07:26et voilà où nous en sommes
01:07:28Françoise Laborde
01:07:29déplorer elle aussi
01:07:30la situation
01:07:30à un punchline
01:07:31autre chose
01:07:33qui est encore plus consternante
01:07:34je trouve
01:07:35c'est d'avoir aujourd'hui
01:07:35des jeunes
01:07:36qui décident
01:07:37de faire taire
01:07:38par la force
01:07:39un intervenant
01:07:40alors il se trouve
01:07:41que c'est un enseignant
01:07:42qui ne leur convient pas
01:07:43rappelez-vous
01:07:44il n'y a pas très longtemps
01:07:44on évoquait
01:07:45Elisabeth Ballinter
01:07:46tout à l'heure
01:07:46elle devait faire
01:07:47des conférences
01:07:48où subitement
01:07:49il y a des manifestants
01:07:49qui disent
01:07:50ah bah non
01:07:50elle ne va pas parler
01:07:51parce que ses positions
01:07:52sur la laïcité
01:07:53ne conviennent pas
01:07:53moi ce qui me frappe
01:07:54aujourd'hui
01:07:55c'est que
01:07:55à partir du moment
01:07:56où on n'est pas
01:07:57dans la ligne droite
01:07:59de ce qu'une certaine
01:08:02bien-pensance
01:08:03pseudo-intellectuelle
01:08:04considère comme étant
01:08:05le camp du bien
01:08:06on n'a pas le droit
01:08:06de s'exprimer
01:08:07et moi je trouve ça
01:08:08consternant
01:08:09et c'est en effet
01:08:09très grave
01:08:10qu'une présidente
01:08:11d'université
01:08:11ne soutienne pas
01:08:12son professeur là-dessus
01:08:13les syndicats
01:08:16et militants étudiants
01:08:16qui font régner la terreur
01:08:18au sein des universités
01:08:19en fait
01:08:19on en est là
01:08:19il n'y a plus d'échanges
01:08:20plus de débats
01:08:21ça devient invivable
01:08:22c'est une lente dérive
01:08:24que nous observons
01:08:25Jean-Sébastien Ferjot
01:08:26dans l'heure des pro 2
01:08:26on a le droit
01:08:28d'être pessimiste
01:08:30ou en tout cas
01:08:30perplexe
01:08:31parce que quand on regarde
01:08:32sur ces dernières années
01:08:33il y a eu des tas
01:08:34d'incidents
01:08:35où ça s'est produit
01:08:36et malheureusement
01:08:37les universités
01:08:37parce qu'il faut le dire
01:08:38les universités
01:08:39se sont extrêmes
01:08:41gauchisées
01:08:41c'est une réalité
01:08:42sur la sociologie
01:08:43du corps professoral
01:08:44il y a des études
01:08:45qui ont été faites
01:08:45les professeurs d'université
01:08:47étaient moins à gauche
01:08:48il y a quelques décennies
01:08:50qu'ils ne le sont aujourd'hui
01:08:51on parlait de l'islam politique
01:08:53parce que c'est ça la question
01:08:55parce qu'il y a deux choses
01:08:55qui se comptent
01:08:56dans la réaction
01:08:56de la présidente de l'université
01:08:57c'est que de toute façon
01:08:58quel que soit le motif
01:08:59quand bien même
01:09:00monsieur Balanche
01:09:00aurait-il fait un cours
01:09:01sur l'économie de marché
01:09:03aurait été dérangé
01:09:04par des anticapitalistes
01:09:05peu importe le motif
01:09:06de toute façon
01:09:06une présidente d'université
01:09:08par principe
01:09:08ne peut pas valider
01:09:10une agression
01:09:11quel que soit le motif
01:09:12il n'y a pas de choix
01:09:15cette présidente d'université
01:09:16après cet compromis
01:09:18comme elle l'a fait
01:09:18doit quitter son poste
01:09:20si vous n'êtes pas capable
01:09:21de protéger vos enseignants
01:09:22quand ils sont attaqués
01:09:22vous servez à quoi ?
01:09:24à rien
01:09:24oui elle ne devrait
01:09:25d'ailleurs pas démissionner
01:09:26elle devrait se faire virer
01:09:27ça aurait déjà dû être fait
01:09:28et aujourd'hui
01:09:29je vais vous dire
01:09:30il n'y a pas que cette
01:09:30si elle se permet de faire ça
01:09:32c'est pourquoi ?
01:09:33c'est parce qu'il y en a
01:09:33plein d'autres
01:09:33des directeurs d'université
01:09:35aujourd'hui moi je le pense
01:09:36il faut faire un grand ménage
01:09:38il y a un grand problème
01:09:38parce que vous pensez
01:09:40il n'y aura plus beaucoup
01:09:41d'enseignants dans les universités
01:09:43parfois il faut repartir de zéro
01:09:44parfois il faut repartir de zéro
01:09:46il faut avoir ce courage
01:09:48il faut avoir ce courage
01:09:48je vais vous dire Julien
01:09:50moi je pense qu'il y a
01:09:50énormément de jeunes
01:09:51qui ne veulent plus
01:09:52devenir professeurs
01:09:53parce que sinon
01:09:54ils savent qu'ils seront
01:09:55dans cette situation
01:09:56je pense à tous les autres
01:09:57professeurs qui
01:09:58lors de la prochaine période
01:09:59du ramadan
01:10:00vont essayer d'avoir
01:10:01le même courage
01:10:02que ce professeur
01:10:02vous croyez vraiment
01:10:03qu'ils vont oser
01:10:03avec ce qui lui est arrivé
01:10:05parce que c'est un signe
01:10:06qui est donné à tout le monde
01:10:07mais bien sûr
01:10:07si vous bougez une oreille
01:10:10vous êtes la cible
01:10:10et c'est un prof
01:10:11qui faisait des publications
01:10:12scientifiques
01:10:13des islamo-gauchistes
01:10:14et de leurs complices
01:10:16c'est la crucifixion
01:10:18avant l'heure
01:10:19Rima Hassan
01:10:22blague actu
01:10:22Rima Hassan
01:10:24entendue pendant de longues heures
01:10:25par les policiers
01:10:26et elle est sortie du silence
01:10:27à deux reprises
01:10:28l'eurodéputée insoumise
01:10:29a été entendue hier
01:10:30en audition libre
01:10:31par la brigade de répression
01:10:32de la délinquance
01:10:33aux personnes
01:10:34de la police judiciaire de Paris
01:10:35ces auditions se sont déroulées
01:10:36dans le cadre d'enquêtes préliminaires
01:10:38après des plaintes
01:10:38notamment de responsables politiques
01:10:39déposées contre elle
01:10:40pour apologie du terrorisme
01:10:42menace de mort
01:10:42Thomas Bonnet nous a apporté
01:10:44un peu plus de détails
01:10:44dans la matinale
01:10:45Les auditions se sont concentrées
01:10:49autour de deux tweets
01:10:50qu'elle a postés
01:10:51au cours des derniers mois
01:10:54donc elle a été auditionnée
01:10:54pendant 11h30 au total
01:10:56c'est ce qu'elle annonce
01:10:56sur le réseau social X
01:10:58et donc les deux affaires
01:10:59voilà selon Rima Hassan
01:11:01quelles sont ses affaires
01:11:01d'avoir une plainte
01:11:02déposée par le bureau national
01:11:03de vigilance
01:11:04contre l'antisémitisme
01:11:06sur un tweet
01:11:06qui évoquait
01:11:07le soulèvement
01:11:08des étudiants
01:11:09et des étudiantes
01:11:10de Sciences Po
01:11:12et puis la deuxième affaire
01:11:13pour laquelle
01:11:13Rima Hassan
01:11:14a été entendue
01:11:15c'est l'altercation
01:11:16sur les réseaux sociaux
01:11:17avec le député
01:11:19François-Xavier Bellamy
01:11:20elle l'avait menacée
01:11:21il avait porté plainte
01:11:22pour menace de mort
01:11:23elle avait notamment dit
01:11:24pour le moment
01:11:25Bellamy et ses petits copains
01:11:26proches du régime
01:11:27génocidaire israélien
01:11:28dans bien la nuit
01:11:29ça ne va pas durer
01:11:30alors ça pourrait être
01:11:31un point de bascule
01:11:32pour l'instant
01:11:32il n'y a pas de poursuite
01:11:33réellement engagée
01:11:33contre Rima Hassan
01:11:34mais ça pourrait être
01:11:35un point de bascule
01:11:36parce qu'elle flirte
01:11:37très régulièrement
01:11:37avec la ligne rouge
01:11:38dans ses messages
01:11:40sur les réseaux sociaux
01:11:40dans ses prises de position
01:11:41dans ses interviews
01:11:42également
01:11:43où elle dit
01:11:43que le Hamas
01:11:44est un mouvement
01:11:45de résistance
01:11:45est-ce que la justice
01:11:46va vraiment sanctionner
01:11:48l'eurodéputé Rima Hassan
01:11:50et bien on le saura
01:11:51très vite
01:11:51Rima Hassan
01:11:52qui depuis de très longs mois
01:11:54maintenant s'inscrit
01:11:55parfaitement
01:11:55dans la stratégie
01:11:56de la France insoumise
01:11:57consistant à placer
01:11:58les événements en Israël
01:11:59et à Gaza
01:11:59au centre du débat politique
01:12:00et cette question
01:12:01faudrait-il donc lever
01:12:02pourquoi pas
01:12:03son immunité parlementaire
01:12:04en cas de mise en examen
01:12:05échange sur le plateau
01:12:06de l'heure des pros
01:12:07de ce soir
01:12:07Depuis l'irruption
01:12:10de Rima Hassan
01:12:11sur la scène politique
01:12:12la France insoumise
01:12:13est devenue
01:12:13le parti officiel
01:12:14de l'islamo-gauchisme
01:12:15alors à partir de là
01:12:17comme il s'adresse
01:12:18à seulement une partie
01:12:19de la population française
01:12:20il faut toujours
01:12:21mettre la barre
01:12:21un peu plus haut
01:12:22d'ailleurs pousser la provocation
01:12:23jusqu'à la limite
01:12:24l'extrême limite
01:12:25je pense que cette limite
01:12:26va être franchie
01:12:26je pense qu'elle est déjà
01:12:27franchie
01:12:28notamment dans le tweet
01:12:29qui concerne
01:12:30monsieur Bellamy
01:12:30donc si effectivement
01:12:32là de manière incontestable
01:12:34elle franchit la ligne
01:12:34évidemment qu'il faut
01:12:35faire sauter son immunité parlementaire
01:12:37quelle tartufferie quand même
01:12:38parce qu'elle a remis en cause
01:12:40directement le fait
01:12:42d'être entendue
01:12:43par la police
01:12:44et donc les mêmes
01:12:44qui défilaient
01:12:45il y a dix jours
01:12:46pour dire que
01:12:47contester la justice
01:12:48c'était séditieux
01:12:49et que c'était fasciste
01:12:50alors là maintenant
01:12:51une fois que ça se retourne
01:12:51contre eux
01:12:52exactement comme
01:12:53madame Tondelier
01:12:54qui paraît
01:12:55ne voulait surtout pas
01:12:55critiquer aucune décision
01:12:56de justice
01:12:57alors là maintenant
01:12:57que la cour suprême britannique
01:12:58a pris une décision
01:13:00qui lui déplaît
01:13:00alors là elle la critique
01:13:01mais ces gens là
01:13:02sont des tartuffes
01:13:03absolues
01:13:04bon
01:13:06Rima Hassan
01:13:07représente à elle toute seule
01:13:08la quintessence
01:13:08de la stratégie
01:13:09de la France insoumise
01:13:10buzz permanent
01:13:11tout le temps
01:13:12on parle d'elle en permanence
01:13:13associée à un certain goût
01:13:15de l'intimidation
01:13:16oui
01:13:16et elle le revendique
01:13:18d'ailleurs
01:13:18aujourd'hui elle revendique
01:13:19être une martyre
01:13:20de la France insoumise
01:13:21son objectif
01:13:22c'est d'aller encore plus loin
01:13:23de toute façon c'est simple
01:13:24à chaque fois que la France insoumise
01:13:25on se dit
01:13:25peut-être qu'ils sont allés
01:13:26un peu trop loin
01:13:27cette fois-ci
01:13:28on attend leur communiqué
01:13:30et là ils y vont en bulldozer
01:13:31et ils assument de nouvelles choses
01:13:33et on passe un nouveau cap
01:13:34c'était ça
01:13:34rappelez-vous les élections européennes
01:13:36bien sûr
01:13:36Rima Hassan n'était pas la tête de liste
01:13:38on a tous oublié
01:13:39Manon Aubry
01:13:39bon
01:13:40qu'est-ce que vous aimez
01:13:41lors de vos week-ends prolongés
01:13:42Eric
01:13:43bah là c'est Pâques
01:13:44un peu de soleil
01:13:45une réunion familiale
01:13:47voir quelques amis
01:13:48un petit verre de rosé
01:13:49avec modération
01:13:50un bon barbecue
01:13:51tout ça
01:13:52c'est la tradition
01:13:53lors d'un week-end prolongé
01:13:54que serait un week-end prolongé
01:13:56sans une bonne grève
01:13:57SNCF
01:13:58au fond
01:13:59un week-end raté
01:14:00et c'est à venir
01:14:01et oui
01:14:02c'est une promesse
01:14:03que nous font
01:14:04vous partez demain ?
01:14:07à 6h
01:14:07vous avez de la chance
01:14:08c'est plutôt pour le week-end de 8 mai
01:14:09qu'il faut s'inquiéter
01:14:10mise des transports
01:14:10s'en est prise sur CNew ce matin d'ailleurs
01:14:12à cette menace de grève SNCF
01:14:14qui passe sur le week-end
01:14:15donc du 8 mai
01:14:16un mouvement lancé
01:14:17par le troisième syndicat du groupe
01:14:18Sudrail
01:14:19qui a appelé à une grève
01:14:19des contrôleurs
01:14:20les 9, 10, 11 mai
01:14:21CGT Cheminot également
01:14:22première organisation syndicale
01:14:24de la SNCF
01:14:25a par la suite appelé à la grève
01:14:26à compter du 5 mai
01:14:27question de rémunération
01:14:28on va y revenir dans un instant
01:14:30mais d'abord écoutez
01:14:30Philippe Tabarro
01:14:31le ministre des transports
01:14:32qui appelle les syndicats à la raison
01:14:34j'appelle à la raison
01:14:37j'appelle à la raison
01:14:38des personnes
01:14:39qui ont lancé ce mouvement
01:14:40il faut qu'ils aient conscience
01:14:41des conséquences
01:14:43que ça implique
01:14:44sur l'ensemble
01:14:44de nos concitoyens
01:14:46ce sont aujourd'hui
01:14:46principalement
01:14:47les contrôleurs
01:14:48qui ont fait partir
01:14:49ce mouvement
01:14:50qui sont rattrapés
01:14:51par un syndicat
01:14:52qui est le syndicat Sud
01:14:53puis par la CGT
01:14:55ce ne sont pas
01:14:55les personnes
01:14:56les plus maltraitées
01:14:57dans l'entreprise
01:14:57loin sans faux
01:14:58qui ont eu 17 à 18%
01:15:00d'augmentation
01:15:01ces trois dernières années
01:15:03donc qui
01:15:04aujourd'hui
01:15:05pour des raisons
01:15:06très internes
01:15:07mettent en place
01:15:09ce mouvement de grève
01:15:10parce que des plannings
01:15:11auraient changé
01:15:12régulièrement
01:15:12ce ne sont pas
01:15:13des raisons
01:15:14qui me paraissent
01:15:15suffisantes
01:15:16pour pouvoir
01:15:17créer cette situation
01:15:18de chaos
01:15:20en France
01:15:21pour des week-ends
01:15:22familiaux
01:15:23aussi importants
01:15:24écoutez bien
01:15:24Sudrail
01:15:25qui réclame
01:15:25pour les contrôleurs
01:15:27des plannings
01:15:27mieux anticipés
01:15:28pour éviter
01:15:29les changements
01:15:29à la dernière minute
01:15:30ainsi qu'une augmentation
01:15:31de 100 euros par mois
01:15:33de la prime de travail
01:15:34vous avez bien entendu
01:15:34ces gens là
01:15:35ont eu quasiment
01:15:36et c'est le ministre des transports
01:15:37qui le rappelait
01:15:38encore dans une interview
01:15:39ils ont eu quasiment
01:15:3920% d'augmentation
01:15:41sur les trois dernières années
01:15:42ils sont à deux doigts
01:15:43de vous gâcher les vacances
01:15:44pour 100 euros
01:15:45écoutez le président
01:15:46de la fédération nationale
01:15:47des usagers
01:15:48des transports
01:15:50très très compliqué
01:15:51dans la situation
01:15:52aujourd'hui
01:15:52il faut reconnaître
01:15:54qu'on est un peu
01:15:55les dadons de la farce
01:15:56à savoir que
01:15:57des millions de français
01:15:59ne vont pas pouvoir voyager
01:16:00si la grève a lieu
01:16:01tout ça pour des gens
01:16:02qui ne sont pas d'accord
01:16:03avec leur planning de travail
01:16:05et pour réclamer 100 euros
01:16:06il y a un moment
01:16:07il faut être un peu raisonnable
01:16:08on frise le ridicule
01:16:10jusqu'où ça peut aller
01:16:12je ne sais pas
01:16:13mais en fait
01:16:13ça ne peut pas continuer
01:16:14comme ça
01:16:15je ne sais pas
01:16:16s'ils vont céder
01:16:16nous ce qu'on dit
01:16:17au syndicat
01:16:18depuis toujours
01:16:19c'est que quand vous
01:16:20quand vous faites une grève
01:16:21qui est populaire
01:16:21vous obtenez ce que vous voulez
01:16:23quand vous faites une grève
01:16:24qui est impopulaire
01:16:25vous n'obtenez pas
01:16:26ce que vous voulez
01:16:27et là en l'occurrence
01:16:28vous vous tirez une balle
01:16:29dans le pied
01:16:29c'est pas nouveau
01:16:30vous allez me dire
01:16:31ça fait même 70 ans
01:16:33que nos vies sont rythmées
01:16:33par les grèves
01:16:34dans cette belle entreprise
01:16:35qui ne cesse pourtant
01:16:36de reculer
01:16:36dans le coeur des français
01:16:37vous le savez certainement
01:16:39chaque année
01:16:39c'est la même histoire
01:16:40il y a des gens
01:16:41qui aimeraient faire grève
01:16:41mais eux
01:16:42ils perdront leur emploi
01:16:43s'ils le font
01:16:44Françoise Laborde
01:16:44dans Punchline
01:16:45ce qui est terrible
01:16:49pendant des années
01:16:49ils ont expliqué
01:16:50qu'ils faisaient grève
01:16:51pour le bien du public
01:16:52alors que c'est juste
01:16:53pour le bien de leur porte-monnaie
01:16:54il faut être honnête
01:16:55et on a affaire
01:16:56à une entreprise
01:16:57qui continue à vivre
01:16:58de ses avantages acquis
01:17:00et de sa situation de monopole
01:17:01et c'est absolument consternant
01:17:03et c'est vrai qu'en plus
01:17:04ils ont eu des augmentations
01:17:05de salaires
01:17:05qui sont sans commune mesure
01:17:07avec ce qu'ont connu
01:17:08le reste des français
01:17:08là la prime qu'ils réclament
01:17:10c'est une prime
01:17:11qui est une des vieilles primes
01:17:15du temps des locomotives
01:17:17à vapeur je crois
01:17:18bon bah voilà
01:17:22c'est classique
01:17:23à chaque week-end prolongé
01:17:26une année
01:17:27sans une grève SNCF
01:17:28je crois que c'est pas arrivé
01:17:29depuis des décennies
01:17:30des décennies
01:17:30parce qu'on n'a pas le courage
01:17:31le courage ça serait quoi
01:17:33ça serait de s'inspirer
01:17:33une méthode
01:17:34qui a fonctionné
01:17:34vous savez à l'époque
01:17:35la Grande-Bretagne
01:17:36c'était un peu
01:17:37la malade de l'Europe
01:17:38et il y a une femme
01:17:38c'est Margaret Thatcher
01:17:40qui a mis en place
01:17:40justement des lois
01:17:42pour casser les syndicats
01:17:43et ça c'était essentiel
01:17:44moi je vais vous raconter
01:17:45une histoire très rapidement
01:17:46il y avait un grand manier
01:17:46de la presse
01:17:47qui s'appelait
01:17:48Robert Murdoch
01:17:48il y avait un problème
01:17:49vous savez dans la presse
01:17:50c'est intéressant
01:17:50the news of the world
01:17:51et qu'est-ce qu'ils ont fait
01:17:52il y avait tous les gens
01:17:54à l'époque
01:17:54c'était pas comme ici
01:17:55ils devaient imprimer
01:17:55etc les journaux
01:17:56et donc qu'est-ce qu'il a
01:17:58vu qui se plaignait
01:17:59et bien il a délocalisé
01:18:00son usine
01:18:00ils ont fait grève le matin
01:18:01il a viré tout le monde
01:18:02quasiment 10 000 personnes
01:18:04et ça fonctionnait comme ça
01:18:05et ils ont remonté la presse
01:18:06et tout a fonctionné
01:18:07Margaret Thatcher
01:18:08a relancé l'industrie
01:18:09notamment de la presse
01:18:10grâce à ça
01:18:11c'est le président Reagan
01:18:12qui me semble-t-il
01:18:13à virer tous les aiguilleurs
01:18:14du ciel aux Etats-Unis
01:18:15en 24 heures
01:18:16également
01:18:17voilà
01:18:17anecdote pour anecdote
01:18:19vous faisiez grève
01:18:20vous perdiez votre emploi
01:18:20et il n'y avait pas
01:18:22de dédommagement derrière
01:18:22je me sens bête là
01:18:22je n'ai pas d'anecdote
01:18:23sur un président
01:18:24qui aurait viré
01:18:25des fonctionnaires
01:18:26alors ça
01:18:27alors ça
01:18:28Bernard Arnault
01:18:29comme tout
01:18:30chef d'entreprise
01:18:32alerte sur la bureaucratie
01:18:34française
01:18:35européenne
01:18:36qui étouffe
01:18:36les agriculteurs
01:18:37les patrons
01:18:38et il s'est primé
01:18:39une salve
01:18:40de médiocrité
01:18:41de la part de la gauche
01:18:42parce que ces gens
01:18:44n'ont jamais rien créé
01:18:44de leur vie
01:18:45mais même pas
01:18:47Marine Tondelier
01:18:47Fabien Roussel
01:18:48Sophie Binet
01:18:50qu'est-ce qu'ils ont laissé
01:18:51à la France
01:18:52face aux puissants
01:18:53à la Fondation
01:18:55à Notre-Dame
01:18:56qui est reconstruit
01:18:57en partie
01:18:57grâce à Bernard Arnault
01:18:58bon bref
01:18:59les patrons se rebiffent
01:19:01et il faut entendre
01:19:02l'envoi
01:19:02il n'y a pas que Bernard Arnault
01:19:03quelques semaines
01:19:04après avoir critiqué
01:19:05les nouvelles taxes françaises
01:19:06sur les grandes entreprises
01:19:07Bernard Arnault
01:19:08a d'abord robé une couche
01:19:09sur les tensions commerciales
01:19:10entre l'Union Européenne
01:19:11et les Etats-Unis
01:19:12et puis pour lui
01:19:13l'UE
01:19:13il le disait hier
01:19:15dans une assemblée générale
01:19:16de LVMH
01:19:17n'est pas dirigée
01:19:18par un pouvoir politique
01:19:19mais par un pouvoir bureaucratique
01:19:20qui passe son temps
01:19:22à éditer les réglementations
01:19:23je parlais d'autres patrons
01:19:24parce qu'on pourrait évoquer
01:19:25aussi le patron de Safran
01:19:26qui refuse d'investir
01:19:27dans des villes écolo
01:19:28désormais
01:19:29le PDG de Total
01:19:29qui dit qu'on berce
01:19:31les français d'illusion
01:19:32on voudrait dégoûter
01:19:33les chefs d'entreprise
01:19:34d'investir dans notre pays
01:19:35on s'y prendrait pas mieux
01:19:37édito
01:19:37de Pascal Praud
01:19:39les patrons
01:19:43les dirigeants de société
01:19:44font entendre leur voix
01:19:45ces derniers mois
01:19:47ils soulignent
01:19:48les obstacles politiques
01:19:49les difficultés administratives
01:19:51à travailler en France
01:19:52à faire du business
01:19:54ces prises de parole
01:19:55sont salutaires
01:19:56dans un espace médiatique
01:19:58saturé
01:19:58par des experts économiques
01:20:00sans expérience
01:20:01qui jamais n'ont piloté
01:20:03quoi que ce soit
01:20:04mais qui théorisent
01:20:05sur les plateaux de télévision
01:20:06ce qu'il faut faire
01:20:07je pense à Sandrine Rousseau
01:20:09qui parle économie
01:20:10et plus gravement
01:20:11qui a enseigné cette matière
01:20:12à l'université de Lille
01:20:14je pense à Sophie Binet
01:20:15de la CGT
01:20:17je pense à tous ces militants
01:20:18professionnels
01:20:19dont la seule vocation
01:20:20est de militer
01:20:21tant ils ont compris
01:20:22qu'il sera difficile pour eux
01:20:24de faire autre chose
01:20:25alors oui
01:20:26écoutons davantage
01:20:27ceux qui ont créé
01:20:29des entreprises
01:20:30qui inventent
01:20:31des nouvelles activités
01:20:32qui ajoutent de la richesse
01:20:34eux
01:20:34savent
01:20:35de quoi il parle
01:20:36le patron de le VMH
01:20:38qui va même plus loin
01:20:39si les négociations
01:20:40entre l'Europe
01:20:40et les Etats-Unis
01:20:41aboutissent à des droits
01:20:42de douane élevés
01:20:43son groupe sera forcément
01:20:45amené à augmenter
01:20:45ses productions américaines
01:20:46l'UE
01:20:47l'Union Européenne
01:20:48doit revoir
01:20:49son logiciel économique
01:20:50c'est l'opinion
01:20:51de Eugénie Bastier
01:20:52dans l'heure des pros ce matin
01:20:53il ne faut pas non plus
01:20:55tout céder à Donald Trump
01:20:56et céder à ses exigences
01:20:58l'Union Européenne
01:20:59doit se battre
01:21:00pour ses propres intérêts
01:21:01comme Trump se bat
01:21:01pour ses intérêts
01:21:02et c'est vrai
01:21:03qu'on est dans une reconfiguration
01:21:04de la mondialisation
01:21:05aujourd'hui
01:21:06on n'est plus dans
01:21:07un libre-échange mondialisé
01:21:08mais on a d'un côté
01:21:09la Chine
01:21:10qui va faire des partenariats
01:21:11avec les pays
01:21:11qui sont autour d'elle
01:21:13les Etats-Unis aussi
01:21:15et nous
01:21:16il faut que l'Europe
01:21:16on s'allie
01:21:18aux Etats-Unis
01:21:19ce serait le sens
01:21:20à mon avis
01:21:20de l'histoire
01:21:21la pépite
01:21:23la pépite
01:21:24on y va
01:21:24le vendredi
01:21:26c'est pas compliqué
01:21:27de trouver la pépite
01:21:27parce que le vendredi
01:21:28c'est le jour
01:21:28de vendredi
01:21:29je l'ai vu ce matin
01:21:31ça m'a couché
01:21:32on va faire plaisir
01:21:34aux téléspectateurs
01:21:35Jacques
01:21:35qui nous a présenté
01:21:37Juliana Mota
01:21:39vous connaissez peut-être
01:21:39parce que je sais
01:21:40que vous êtes amateurs
01:21:40de culturisme
01:21:41et ça se voit
01:21:42Eric Tegner
01:21:43grande championne
01:21:45de bodybuilding
01:21:46Juliana Mota
01:21:47elle s'entraîne
01:21:47trois heures par jour
01:21:48elle est professionnelle
01:21:49elle a un magnifique palmarès
01:21:50c'est évidemment
01:21:51une athlète de haut niveau
01:21:53mais l'info
01:21:54ce qui nous intéresse
01:21:55c'est qu'elle pourrait passer
01:21:56ses prochaines vacances
01:21:57avec Pascal Praud
01:21:58à la boule
01:21:59regardez
01:21:59c'est extraordinaire
01:22:01non mais Pascal
01:22:04Pascal
01:22:05elle vient à la boule
01:22:06cet été
01:22:07elle m'a dit
01:22:07oui
01:22:08bah écoutez
01:22:09je sais pas
01:22:12vous avez une nouvelle
01:22:13copine de plage
01:22:13j'entends
01:22:14j'entends
01:22:15je pense que sur la plage
01:22:17ça peut faire son effet
01:22:18ça peut faire
01:22:19elle voudrait aller avec vous
01:22:21sur la plage
01:22:21de la boule
01:22:22ça peut faire effectivement
01:22:23son effet
01:22:24j'ai dit
01:22:25j'ai dit que c'était
01:22:26tout à fait possible
01:22:27et que vous pouvez même
01:22:28l'héberger
01:22:28voilà
01:22:29j'en parlerai à ma fiancée
01:22:33ça lui fera très plaisir
01:22:34elle s'entendra très bien
01:22:36avec votre fiancée
01:22:36qui aime beaucoup
01:22:37le haut niveau aussi
01:22:38bien sûr
01:22:39il n'y a pas de soucis
01:22:41très bonne pépite
01:22:45ah ouais
01:22:46excellente
01:22:46quand j'ai vu ça ce matin
01:22:47on dirait que j'étais plié
01:22:48mais bravo
01:22:49à cette jeune femme
01:22:50qui est vraiment
01:22:51sculptée dans le marbre
01:22:53c'est superbe
01:22:55comme quoi
01:22:56il faut attendre le vendredi
01:22:5723h30
01:22:58ah oui
01:22:59bien sûr
01:22:59mais la pépite
01:23:00c'est un moment savoureux
01:23:01bon Julien
01:23:02merci
01:23:03bonnes vacances
01:23:03Cotier
01:23:04alors moi je reviens jeudi
01:23:05et ben moi je reviens pas jeudi
01:23:06je reviens dans une semaine
01:23:08très bien
01:23:09en fait je suis le plus travailleur
01:23:10d'entre vous
01:23:11vous vous êtes barré
01:23:13deux semaines en Argentine
01:23:14soi-disant pour travailler
01:23:15on n'a toujours pas vu
01:23:16un morceau de reportage
01:23:17donc faites-vous tout petit
01:23:18vous n'avez pas vu mon magazine
01:23:19j'ai surtout pas vu
01:23:20un morceau de maillot
01:23:20de Boca Juniors moi
01:23:21voilà
01:23:21donc bonne semaine de vacances Julien
01:23:24merci et vous aussi
01:23:25bonne édition de la nuit
01:23:26avec Maureen Vidal
01:23:27ah oui j'ai hâte
01:23:27et moi je vous dis donc
01:23:29à jeudi prochain
01:23:30d'ici là
01:23:31c'est Johan Uza
01:23:32il garde la boutique
01:23:33ah on l'embrasse
01:23:33et il vous remplace aussi
01:23:34oui c'est vrai
01:23:35c'est fusion 100% politique
01:23:37meilleur de l'info
01:23:37ça lui ira bien
01:23:38il aura du boulot
01:23:39et vous serez là pour
01:23:40épauler Johan Uzaï
01:23:41lundi soir
01:23:42on parlera de l'année
01:23:43allez ciao
01:23:44bonne soirée
01:23:45bonne vacances
01:23:46si vous en prenez
01:23:47et bonne édition de la nuit
01:23:48avec Julien Pasquet
01:23:49et Maureen Vidal
01:23:49maman
01:23:52tu l'esvé
01:23:53d'argent
01:23:54universal
01:23:56et maureen
01:23:57d'argent
01:23:57maintenant
01:23:58une troisième
01:23:59Ben
01:24:00l'ций
01:24:00vous attendez
01:24:01d'��
01:24:02moi
01:24:02vous attendez
01:24:04une autre
01:24:05question
01:24:06continue
01:24:06l'an
01:24:08avec
01:24:08oui
01:24:08une autre
01:24:09ан
01:24:10des
01:24:112
01:24:11les
01:24:11gen
01:24:12sont
01:24:13à leur
01:24:14succé
01:24:15même

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