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Transcription
00:00Alors les rachats d'actions, donc on met bien de côté, vous l'avez signalé, monsieur le rapporteur, des cas particuliers, mais qui sont malgré tout assez nombreux,
00:05de désintéressement d'un actionnaire qui veut se dégager, d'achats d'actions en vue de distribution au personnel, attribution gratuite d'actions en particulier.
00:17Ils bénéficient en général au plus haut cadre dirigeant, parce que je redis, le rachat d'actions, on dit souvent c'est le personnel,
00:25pour l'ouvrier qu'en toche 10, le haut cadre dans le top 100, il en touche des fois 10 000, voire plus.
00:34Voilà, je reprécise pour tout le monde, parce que tout le monde pense que le rachat d'actions, c'est tous les salariés au même niveau.
00:40Enfin, il y a quand même 3,5 millions de salariés actionnaires en France, et c'est essentiellement au titre de programmes de distribution d'actions gratuites.
00:47Et ça me vaut de glisser que, là aussi, dans le cadre de l'accord national interprofessionnel sur le partage de la valeur,
00:58il avait été imaginé, et ça a été repris dans la loi, que puissent être créées des actions dites fantômes,
01:04qui, dans les entreprises patrimoniales, évitaient un problème assez sensible.
01:09La loi a considérablement, considérablement diminué la portée de ce dispositif, en le plafonnant en montant,
01:16de sorte que ce dispositif auquel on croyait beaucoup, et que les syndicats avaient validé,
01:22ce dispositif ne connaît pas le succès qu'il aurait pu, qu'il aurait dû avoir,
01:26pour mieux associer les salariés à la performance de l'entreprise.
01:29Bien, alors je ne sais pas si je dois commenter les propos de Louis Gallois,
01:33pour lesquels j'ai le plus grand respect, évidemment, je n'en reviens pas sur ce que j'ai pu vous dire.
01:45Il y a des circonstances où l'entreprise se doit de soutenir son cours de bourse,
01:49si elle ne veut pas être payable, si elle ne veut pas partir vers des horizons inconnus.
01:54Après, il y a des rachats d'actions qui, me semble-t-il, n'aubèrent pas la robustesse et la stratégie des entreprises qui les pratiquent.
02:06Il peut arriver, à un moment donné, qu'une entreprise soit en excédent de trésorerie.
02:12Que faut-il qu'elle fasse ? Qu'elle place cette trésorerie sur le marché monétaire ?
02:16Oui, c'est une option envisageable.
02:18Ou qu'elle restitue une partie de cette trésorerie aux actionnaires en soutenant donc le cours de bourse à travers des rachats d'actions.
02:27Moi, je me garde d'avoir une opinion de principe, je dirais, sur ces comportements.
02:33La réalité, malgré tout, c'est que les entreprises investissent et ne procèdent pas, par exception, à des rachats d'actions
02:40quand elles ont des opportunités de marché qui les poussent à investir en sachant qu'elles auront un meilleur rendement en investissant qu'en rachetant des actions.
02:47Je crois que ça se résume à ça.
02:50Donc moi, je vais peut-être vous choquer, je vais probablement vous choquer en disant ça, mais je le dis,
02:55je pense qu'introduire de la morale dans ce type de comportement, ça peut mener très loin.
03:00Merci.
03:01Merci.
03:02Merci.
03:03Merci.
03:04Merci.
03:05Merci.
03:06Merci.

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