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00:00Aliouba en 10 ans, il a dit qu'il est victime d'une persécution judiciaire.
00:16Et même le fait de mettre cette affaire en délibéré au 28 mai prouve la persécution judiciaire,
00:22prouve que cet appareil judiciaire que nous avons en face est un appareil judiciaire qui est manipulé
00:27et que les magistrats que nous avons en face de nous ne sont pas au service du droit,
00:31ils ne sont pas au service de la légalité.
00:33Sinon on sait tous que tout individu poursuivi selon les règles prévues par la loi a le droit de connaître son sort.
00:40Donc de renvoyer ce délibéré au 28 mai, on ne sait pas.
00:44Aujourd'hui nous sommes peut-être dans l'attente d'un futur décret de rémaniement des magistrats.
00:48Qu'est-ce qui va arriver s'il y a ce décret ?
00:51Ça voudra dire que M. Aliouba devra encore être jugé devant d'autres, une autre cour.
00:56Donc ça en dit long, c'est une justice manipulée, c'est une honte.
01:01Nous n'avons pas d'espoir pour que dans ces conditions-là que nos clients retrouvent sa libération.
01:06Aujourd'hui finalement cette décision unique qu'on va signaler de la cour de mettre cette affaire en délibéré pour un mois,
01:16alors qu'elle n'avait que trois mois pour statuer, pour qu'une décision sorte en fin de cette cour d'appel.
01:23Et aujourd'hui on nous envoie littéralement, après trois mois, nous partirons dans les quatre ou cinq mois maintenant.
01:30Et dans l'attente d'un verdict, tous citoyens guinéens, la charte qu'ils défendent aujourd'hui à corps et à cri,
01:36le président de la République qu'ils défendent aujourd'hui à corps et à cri, ne leur a pas dit ça.
01:42La charte qu'il a signée lui-même, il dit que tous les citoyens guinéens sont égaux devant la loi,
01:47et que tout le monde doit être traité de la même manière devant les juridictions,
01:52mais les juges sont devenus des avocats de ces individus pour trimballer, pour ôter la dignité à des honnêtes citoyens.
02:03Et on se dit que nous sommes devant une justice, c'est pas devant une justice ça,
02:08ça c'est devant un appareil manipulé à souhait, et rien de bon ne peut sortir de cet appareil judiciaire.
02:14Je suis au regret de le dire, vous l'avez constaté avec nous, le ministère public n'a rien produit de potable.
02:22En relevant appel, ces réquisitions sont vides de sens, il n'y a aucune base légale.
02:28Et aujourd'hui on nous dit qu'il faut attendre le 28 mai pour connaître le sort de M. Mamadou Aliouba.
02:34Dans quelle Guinée nous vivons, dans quelle justice nous vivons, quel pays nous voulons léguer à notre progéniture.
02:40C'est une honte nationale, c'est une honte pour toutes les personnes.
02:44Qui aspirent à la justice, qui portent la robe noire pour défendre.
02:49Aujourd'hui nous avons honte même de dire que nous exerçons dans ce pays là.
02:54Complétez ce qui a été dit, je pense que l'élément fondamental qu'il faut ajouter,
02:59et ceux d'entre vous qui étiez dans la salle d'audience, vous en avez été témoins.
03:03C'est que la persécution est tellement flagrante que cela ne fait que exalter ou révigorer, si vous voulez, le moral de M. Aliouba.
03:14Ça c'est un point extrêmement positif.
03:16C'est quelqu'un qui n'est pas atteint.
03:17C'est quelqu'un qui comprend que peut-être il a eu une telle envergure politique
03:23qu'on a besoin de mobiliser ce que vous avez pu voir ici, des pick-ups, une contingence militaire,
03:30pour l'intimider, pour le persécuter, pour le pousser.
03:35Ça c'est quelque chose qui ne l'atteint pas du tout.
03:37Il est au beau fixe, son moral est au beau fixe.
03:40Après ce qu'il faut ajouter par rapport à cela, c'est que nous avons été poignants,
03:45nous avons été pertinents, nous avons été factuels dans nos démonstrations, dans nos plaidouanes.
03:50Il se trouve que de l'autre côté, le parquet n'a pas apporté l'ordre d'une preuve de ce qu'ils avancent.
03:59Et nous avons bien souligné qu'en réalité, M. Aliouba n'a été amené ici pour des faits qui n'existent pas, pour des non-faits.
04:06Il se trouve qu'ils ont prétendu avoir arrêté M. Aliouba pour des faits d'offense et d'un jour contre le chef de l'État.
04:17Et pour la condamnation, ils disent qu'ils le condamnent pour avoir offensé le président de la République.
04:21Soulignez avec moi qu'il y a une contradiction, parce que dans l'état actuel de notre pays, on n'a pas de président de la République.
04:28Et même la charte de la transition qui nous gouverne, c'est mention de président de la transition.
04:33Maintenant par rapport au renvoi.
04:35De vous à moi, je pensais que, d'ailleurs on a sollicité une délibération sur siège.
04:41C'est ce qu'on avait demandé à la juge.
04:42C'était d'autant plus pertinent de demander cela que c'est en conformité des dispositions du Code pénal
04:49qui exige que, trois mois après l'appel, il faut qu'une décision de justice intervienne.
04:55C'est-à-dire qu'on aurait dû avoir une décision de justice depuis le 7 avril.
04:58Donc là, ils avaient l'occasion de rattraper déjà l'illégalité dans laquelle on est.
05:03Là, la juge a décidé de façon souveraine pour renvoyer le 28.
05:06Nous espérons qu'elle usera de la même souveraineté, de la même indépendance, de ce même impérium
05:14pour libérer, relaxer purement et simplement M. Aliouba qui n'a commis aucun fait.
05:21Qui n'a commis aucun fait délictuel en vertu des dispositions législatives de notre vie.
05:26Maintenant, si on veut le condamner pour autre chose que sur des bases légales,
05:29ça, c'est aussi à la juge d'en décider et à tous dans la société d'en assumer les conséquences.
05:36Mais nous espérons que cette juge d'en au plus.
05:38Tout le monde est dans la juge d'en au plus.
05:40Tout le monde est dans la juge d'en au plus.
05:43Hey, hey, hey !
05:46On y a une décision de l'internité !
05:49On y a une décision de l'internité !
05:53Oh, oh, oh !
05:57Allez-y, on y a un sain !
06:00On y a un sain !
06:01On y a un sain !
06:03On y a un sain !
06:03Teste micro, teste micro, alô, alô.