Elle incarne la femme iséroise de 2025 : artiste, enseignante, sportive, mannequin et désormais Miss Isère, Margaux Bescond porte le flambeau de sa Matheysine natale en assumant tous ses choix de vie !
L'art dramatique, l'art lyrique, à la portée de chacun ? Patrick Souillot y a toujours cru ! La Fabrique Opéra, que le chef d'orchestre a fondé en 2006, exalte les talents du territoire en régalant le grand public, des grands opéras romantiques à la comédie musicale moderne. Il nous présente l'opus de cette année, West Side Story.
Depuis l'Isère, ils nous transportent en Jamaïque sur des accords majeurs vocaux bien soul qui préfigurent le reggae... Les Jammin'Rockets viennent colorer les beaux jours et nous font découvrir le Rocksteady...
Télégrenoble, votre chaîne d'infos locale iséroise.
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L'art dramatique, l'art lyrique, à la portée de chacun ? Patrick Souillot y a toujours cru ! La Fabrique Opéra, que le chef d'orchestre a fondé en 2006, exalte les talents du territoire en régalant le grand public, des grands opéras romantiques à la comédie musicale moderne. Il nous présente l'opus de cette année, West Side Story.
Depuis l'Isère, ils nous transportent en Jamaïque sur des accords majeurs vocaux bien soul qui préfigurent le reggae... Les Jammin'Rockets viennent colorer les beaux jours et nous font découvrir le Rocksteady...
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00:00Avec Gilles Trinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder Si on Parlait.
00:04Gilles Trinia Résidence
00:34Avec ceux qui sèment leur inspiration sur ce plateau jusqu'à chez vous.
00:39Inspiration au pluriel pour celles qui incarnent la famille zéroise de 2025.
00:44Artiste, enseignante, sportive, mannequin et désormais Miss qui porte le flambeau de sa mathésine natale.
00:51L'art dramatique, l'art lyrique à la portée de chacun.
00:54Après les grands opéras romantiques, la comédie musicale moderne vient exalter les talents du territoire.
00:59Depuis l'Isère, ils nous transportent en Jamaïque sur des accords majeurs vocaux très sauls qui préfigurent le reggae.
01:08Ils s'appellent les Jammin Rockets.
01:10Ils vont colorer nos joues avec leur musique qui fait du bien.
01:14Ils sont 6 mais ils ne sont plus que 3 sur ce plateau.
01:16A la fin, il en restera 6.
01:20Ils sont 6 les Jammin Rockets, bienvenue.
01:23Alors on a ici Karim, Marc et Thibaut.
01:27Ça va Thibaut ?
01:28Oui, ça va.
01:29Attention, Thibaut, si vous vous levez, on ne voit plus tellement.
01:33Donc voilà, mais très très heureux vraiment tous de vous accueillir ici.
01:37Avant de vous applaudir les 17 et 24 mai à Ébain et à Venon, on va faire votre connaissance dans un instant.
01:43Et on va vous écouter d'ailleurs en fin d'émission.
01:45Vous le connaissez bien car chaque année, il pointe sa baguette entre vous et les plus grands opéras qu'il dirige à Grenoble grâce aux énergies du territoire.
01:54C'est la fabrique Opéra qui l'a créée, ici Patrick Souillot, bienvenue.
01:58Merci.
01:59Merci de nous faire le plaisir encore cette année.
02:01On part à New York avec vous.
02:02C'est ça.
02:03Et avec les jets et les sharks, c'est cette upper side qui s'installe au summum du 16 au 20 mai.
02:10On en parle dans un petit instant.
02:12Et il faudrait plus qu'une émission entière pour mieux la connaître.
02:16Et elle gagne à être connue.
02:18La preuve, elle a gagné le cœur du jury et donc gagné l'écharpe de Miss Isère 2025.
02:23Margot Bescon, bravo et bienvenue.
02:26Merci.
02:28Décidément, chaque Miss est atypique.
02:31Mais les temps évoluent plus vite que la musique.
02:33Parfois, Nora Bengrin, vous en savez quelque chose ?
02:36Bienvenue Nora.
02:37Bienvenue, merci.
02:38Vous étiez Miss Ronalp 2015 et vice-présidente désormais du comité Miss Isère.
02:47On va parler de ce sacre ensemble.
02:50On le revoit d'ailleurs, Margot, ce sacre.
02:52Allez, c'était le 5 avril dernier.
02:55On dirait que vous êtes finalement surprise.
03:00Et en même temps, c'est la deuxième fois que vous vous présentez ici à ce concours Miss Isère.
03:05Troisième, c'est ça.
03:06Troisième.
03:06Et vous n'étiez pas passé loin les fois d'avant, donc vous vous étiez dit cette fois-ci, je recommence, je tente tout.
03:12C'est ça exactement.
03:14Là, à ce moment-là, je revois les images, il y a beaucoup d'émotions.
03:17Trois essais, donc beaucoup de détermination.
03:20Et j'ai voulu m'écouter avant tout, aller au bout de ce challenge.
03:23Et finalement, j'ai bien fait vu que j'ai pu remporter l'écharpe cette année.
03:28Oui, avec cette fois-ci, vous étiez la doyenne de ce concours.
03:32Ça, ça ne vous a pas nécessairement freiné.
03:34Vous vous êtes dit aujourd'hui, tout est possible.
03:36Et c'est pour ça que les règlements de ces concours de Miss évoluent.
03:39Tout à fait, oui.
03:39C'est aussi pour ça que je voulais aller au bout de ce projet.
03:41C'était pour amener ma pierre à l'édifice de toutes celles qui m'ont précédée.
03:45Proposer mon parcours peut-être un petit peu atypique, mon profil, mes valeurs.
03:48Avec mon âge, avec mon statut marital.
03:50Je suis aussi une femme mariée.
03:52Donc amener un petit peu de nouveautés aussi, ça me tenait à cœur, oui.
03:54Oui, ce n'était pas votre cas, Nora, lorsque vous vous étiez présentée.
03:57Au concours de Miss Isère, puis Miss Ronald, que vous aviez remportée en 2015.
04:01Vous avez été aussi demi-finaliste de Miss France aussi, parmi les 12 ou les 15 ?
04:05Je crois qu'elles étaient 12 à l'époque.
04:07Oui, 12, c'est ça, oui, à l'époque.
04:08Je signe ma dixième année cette année, donc ça va faire dix ans.
04:11Donc comme vous l'avez dit, ça ne date pas d'hier.
04:14Quand on vous voit, le temps s'est arrêté, bien sûr.
04:17Mais les temps changent, on l'a dit, justement, quel regard est-ce que vous portez sur ces évolutions
04:21qui ont conduit notamment à l'élection d'une Miss France, on va dire, bien plus âgée.
04:26Non, mais plus âgée que la plupart de toutes les candidates de 18, 20, 22 ans.
04:31Moi, je trouve qu'au final, ça représente beaucoup plus la femme d'aujourd'hui.
04:35C'est vrai que quand on voit notre Miss France Angélique, elle avait ce truc en plus.
04:39Et je pense aussi beaucoup de maturité et beaucoup de recul qui ont fait que ça a fait la différence.
04:45Et forcément, en région, c'est un plaisir de la rencontrer.
04:50Et même quand on voit Margot, parce que forcément, c'est des femmes qui ont plus de recul et aussi beaucoup plus de choses à dire.
04:57Et d'engager une conversation forcément avec elle, c'est très agréable.
05:02Ça montre bien, finalement, Nora, que la femme d'aujourd'hui, la Miss France d'aujourd'hui, c'est la femme d'aujourd'hui.
05:08Et pas nécessairement la plus belle fille qui défile ce soir-là.
05:13Non, totalement. Et c'est aussi pour ça que le concours évolue.
05:16Parce que le but, c'est vraiment de représenter la femme française.
05:19Et au final, on se rend compte que forcément, il faut changer avec le temps.
05:23Il faut ouvrir un peu plus les critères.
05:25Et aujourd'hui, le but, ce n'est pas vraiment la beauté, mais c'est surtout d'avoir une femme avec, certes, un corps bien fait,
05:32mais aussi une tête bien faite et beaucoup de choses à dire.
05:35Bien sûr. Et c'est ce que vous prouvez aussi, Margot.
05:37Car finalement, la Miss d'aujourd'hui, la Miss Isère d'aujourd'hui, n'est pas dans une case.
05:44Elle n'a jamais eu à choisir. C'est ça ?
05:46Tout à fait. C'est un petit peu le combat que je mène au quotidien.
05:49C'est vraiment le message, en tout cas, que je souhaite véhiculer cette année.
05:52C'est voilà, ne mettons pas les gens dans une case.
05:55Soyons atypiques. Ne faites pas de choix.
05:59Vous pouvez avoir une pluralité, vous épanouir dans de multiples domaines.
06:02Et c'est ça qui est chouette.
06:03Ce qui est vraiment votre cas. Alors, vous êtes tout à l'image du département.
06:07Plein de facettes. Un territoire multiple, c'est ce que vous êtes.
06:10On vous voit ici, donc, sur la vidéo dans laquelle vous êtes ambassadrice de ce territoire.
06:16Donc, la vidéo de candidate à Miss Isère.
06:19Vous êtes enseignante en art plastique au Collège Saint-Joseph-de-Lamur ?
06:22Oui, tout à fait. Et aussi au Collège Bayard à Grenoble.
06:25Sur quelques heures.
06:26Voilà. Donc, les deux territoires.
06:27Tout à fait.
06:28Le centre-ville.
06:29Vous êtes également sportive de bon niveau, comme on dit, de haut niveau également.
06:34Volleyeuse pendant longtemps au Grenoble Volley.
06:3617 ans, oui. Donc, 17 années dans les pattes, effectivement.
06:39Au Grenoble Volley, Université Club, bien sûr, au niveau pré-national.
06:42Ce qui est un très bon niveau aussi. Vous courez. On vous a vu faire le Marathon de Paris.
06:46Oui, l'année dernière.
06:48Tout à fait.
06:49Et également mannequin, puisque c'est le cas ici.
06:53Et donc, les arts plastiques. En fait, aussi bien les arts que le sport, que les podiums.
07:00En fait, vous avez toujours voulu tout faire ?
07:02Oui, il y avait quand même une petite dominante. Vous étiez d'abord une sportive née.
07:05Alors oui, j'ai grandi dans une famille de sportives qui est très loin des strass et des paillettes des Miss et aussi très loin du monde artistique.
07:12Et c'est en fait en me faisant au collège, avec des rencontres, des professeurs aussi qui m'ont marquée.
07:17Et là, j'ai eu cette petite fibre artistique qui est venue petit à petit.
07:22Et donc, je l'ai ajoutée à mon profil sportif.
07:25Petit à petit également, vers l'âge de 20 ans, le monde des Miss que j'ai découvert aussi par la Suisse.
07:29J'ai fait un petit peu de théâtre aussi.
07:30Et donc, c'est aussi ce qui me plaît beaucoup. C'est le côté saine, le côté chaud des Miss.
07:34Donc voilà, j'ai aussi ajouté cette corde à mon arc, comme on dit.
07:38Donc oui, je ne fais pas de choix. J'essaie de tout mener de front.
07:41Et en tout cas, pour l'instant, j'arrive à le faire, donc pourvu que ça dure.
07:44Oui, finalement, les Miss, plutôt que de dire que ce sont des critères plastiques,
07:49donc justement, eh bien ce sont tous ces critères que vous pouvez exprimer sous ce diadème.
07:56C'est pas une couronne, c'est un diadème.
07:56Oui, tout à fait, exactement. C'est ça.
07:58C'est montrer qu'une femme peut tout faire, peut tout être.
08:00Et qu'importe la situation dans laquelle elle est, qu'importe ses grands projets, ses rêves,
08:05je pense que les rêves sont faits pour être réalisés.
08:07Donc il suffit d'y croire et de travailler dur.
08:09Et c'est vraiment un message que je veux porter.
08:10Et aussi pour les jeunes qui manquent bien souvent de confiance en eux.
08:13Je le constate souvent dans mes classes.
08:14Et voilà, c'est un message que je souhaite porter haut et fort cette année.
08:17Oui, d'avoir plusieurs cordes à son arc.
08:19Vous avez un grand frère aussi, Jérémy Bescon, qui était cycliste professionnel.
08:25Il a mis un terme à sa carrière il y a quelques temps.
08:28Tout à fait, il a mis un terme il y a quelques années.
08:30Il a pris sa retraite, une retraite bien méritée.
08:33Mais oui, oui, donc mon frère est dans le milieu sportif.
08:35Dans l'équipe Cofidis, on peut le dire.
08:37En revanche, lui avait choisi sa discipline.
08:41Vous, on a compris que finalement, le message que vous voulez clamer,
08:45c'est qu'il ne faut pas nécessairement choisir.
08:47Si vous avez plusieurs activités, quand vous êtes petit,
08:49n'en choisir qu'une, finalement, peut-être, ça peut rendre un esprit peut-être un petit peu étroit
08:54et finalement, se donner moins de chances de s'épanouir plus tard.
08:58Oui, en tout cas, moi, j'aime vraiment cette ouverture d'esprit,
09:01cette palette de possibilités.
09:03Et c'est ce que j'essaye aussi de transmettre dans mes classes à mes élèves.
09:06C'est ayez confiance en vous.
09:07Aucun projet n'est trop grand.
09:08Donc, allez-y, croyons en vous.
09:10Même pas le marathon de Paris.
09:11Il n'était pas trop grand celui-là.
09:12Même pas le marathon de Paris.
09:13Wow, quand même.
09:15On ne montre pas ses ongles sur les podiums.
09:17Non, les ongles des pieds.
09:18Oui, j'ai perdu quelques ongles pour le marathon de Paris,
09:21mais je ne vais pas développer sur le sujet.
09:24Ce n'est peut-être pas très glamour.
09:25Ça fait partie de la fois.
09:26Elle avait bataillé pour parce qu'elle était sortie de blessure
09:29et que vraiment, elle a donné d'elle-même pour être sur le marathon.
09:32Donc, très bon état d'esprit.
09:34Voilà, ne jamais lâcher, bien sûr.
09:37Et donc, les sports, vous continuez ?
09:39D'autres marathons aussi ?
09:40Je ne sais pas si vous allez avoir le temps.
09:43Pour l'instant, je mets un petit peu, entre parenthèses,
09:44les objectifs dysportifs.
09:46Mais j'ai une pratique à côté.
09:47Bien sûr, ça reste un des piliers dans ma vie.
09:49J'en ai besoin.
09:49C'est mon équilibre.
09:50Donc, voilà, c'est pour m'entretenir.
09:52C'est pour me vider la tête.
09:53Peut-être plusieurs objectifs.
09:55Mais l'année prochaine, j'en ai quelques-uns en tête.
09:58Le mannequinat, ça marche bien aussi.
10:00Vous qui aimez, tout simplement, en fait, vous aimez défiler,
10:03vous aimez vous habiller.
10:04Je trouve que le mannequinat dans le sport vous va quand même particulièrement bien.
10:08Ça a commencé comme ça ?
10:09C'est vrai que ça a commencé comme ça.
10:11C'était à la suite de Miss Isère 2020, où j'ai eu quelques propositions à la suite de l'élection.
10:16Et donc, de fil en aiguille, on m'a proposé des projets, des rémunérations aussi.
10:20Et donc, ça s'est fait un petit peu tout seul.
10:22Bien sûr.
10:23Et alors, désormais, je suppose que votre diadème, vous ne le portez pas en classe ?
10:27Non.
10:28Vous l'avez apporté quand même aux élèves ?
10:30Oui, la direction m'a proposé de l'apporter.
10:33Donc, c'était la semaine dernière.
10:34Vendredi dernier, j'ai fait la surprise aux élèves.
10:37C'était super.
10:38C'était super de voir un petit peu les étoiles dans leurs yeux.
10:41Et ce regard, ce changement de comportement par rapport à juste le diadème et l'écharpe en plus sur leur professeur d'art plastique.
10:47C'est waouh !
10:47Tout à fait.
10:48Tout à fait.
10:49Ils étaient très contents.
10:50C'était très touchant.
10:51Et j'ai pu partager un petit moment avec eux, faire des photos.
10:53Et pour eux, c'est vraiment important.
10:54Donc, moi, je me prête au jeu avec grand plaisir.
10:56Et au collège, c'est important car le corps change.
10:58Le corps des filles change.
11:00Celui des garçons aussi, bien sûr.
11:02Mais on a un rapport à l'image qui est parfois conflictuel avec soi-même, avec les autres.
11:07Est-ce que vous leur transmettez un message aussi par rapport à ça ?
11:12Tout à fait.
11:12Avant ou pendant la puberté, justement ?
11:14Quel est ce message par rapport à l'image ?
11:16Bien sûr, j'ai beaucoup échangé avec certaines des élèves qui ont du mal par rapport à leur confiance.
11:22J'ai eu l'occasion d'échanger avec elles.
11:23Et c'est vraiment de se dire qu'on a chacun nos facettes, notre personnalité,
11:28notre corps.
11:29Il faut s'accepter tel que l'on est puisqu'on a tous nos petites choses qu'on aime moins.
11:34Moi aussi, la première.
11:35On a tous eu des critiques.
11:36Moi aussi, la première.
11:37On m'a souvent dit que j'étais trop vieille, trop petite, trop quelconque pour ce genre de concours.
11:42Et donc, ce que je dis aux jeunes filles, c'est vraiment de s'assumer pleinement, même si ce n'est pas facile.
11:45C'est un travail de tous les jours.
11:47Mais c'est d'avoir confiance.
11:48La confiance, c'est vraiment le début de tout.
11:50Donc, il ne faut vraiment pas qu'elles se ferment de portes.
11:53Et oui, montrer aussi que si leur professeur d'art plastique a réussi à accomplir ce type de projet,
11:59elles peuvent aussi le faire.
12:00Bien sûr.
12:00Mais est-ce que vous allez pouvoir aussi être l'ambassadrice de l'ISER et mener de front vos cours, les obligations, le sport encore ?
12:08C'est un casse-tête au niveau de l'emploi du temps, ça c'est sûr.
12:10Mais avec de l'organisation, je pense que oui, tout est possible.
12:15En tout cas, du moment que je suis MISER, il n'y a aucun problème à voir ensuite par la suite.
12:19Mais en tout cas, là, le comité ISER fait en sorte de coller à mon emploi du temps
12:22pour que je sois disponible à la fois pour l'ensemble du département et des ISEROA,
12:26mais aussi pour mes élèves et dans mon métier d'enseignante.
12:28La preuve, puisque vous êtes ici avec nous aujourd'hui.
12:33Donc, MISER France, vous ne vous fermez pas de portes ?
12:36Je pense qu'à partir du moment où on commence un grand projet,
12:38il faut y aller à fond.
12:39Donc, bien sûr que l'objectif, c'est de ramener la couronne en ISER
12:41pour l'élection de MISER Honalp le 19 septembre à Villefranche-sur-Saône.
12:46Donc, d'ici là, on a du travail.
12:48On va essayer de rassembler un maximum d'ISEROA et d'ISEROAZ
12:51pour venir me soutenir le soir de l'élection,
12:53puisque c'est au public de voter une partie des candidates.
12:56Donc, le premier top 9, il me semble.
12:58Donc, c'est vraiment très important de ramener un maximum de monde.
13:01Et donc, on va aller à la rencontre de toutes ces personnes
13:04et essayer de les motiver.
13:05T'as compris ?
13:06Oui, pas de problème.
13:07Allez, on a motivé du monde ici.
13:10Et puis, Nora avait touché le rêve, on peut le dire aussi,
13:14finalement, parmi les 12 finalistes,
13:17demi-finalistes, je ne sais pas s'il y a vraiment une hiérarchie,
13:21demi-finalistes en 2015.
13:25C'est ça, là, c'était fin 2014 pour toute l'année 2015.
13:27Vous aussi, finalement, vous menez de front toute une multitude d'activités,
13:33une activité professionnelle aujourd'hui ?
13:35Totalement.
13:36Oui, du coup, maintenant, je suis plus dans le commerce alimentaire,
13:39donc je gère des plongeries avec mon mari.
13:41Mais c'est toujours un bonheur de justement transmettre l'aventure que j'ai vécue
13:45et de donner le plus de clés possibles aux nouvelles élus comme Margot
13:49pour qu'elles réussissent, peut-être, je leur souhaite encore plus loin que moi.
13:54J'ai eu un très, très beau parcours.
13:56J'ai eu la chance d'être Miss Isère, Miss Ronald,
13:58et d'aller jusqu'à Miss France.
14:00Ça reste une des plus belles aventures de ma vie
14:02et je souhaite à toutes les jeunes filles de la vivre, en tout cas.
14:05C'est parfait, merci beaucoup pour ce petit bout de rêve
14:07que vous nous avez semé ici, sur ce plateau.
14:11On est tous avec vous, vraiment, Margot.
14:12C'est très gentil, merci beaucoup.
14:13Vraiment, on ne va pas vous lâcher.
14:15Merci beaucoup de cette visite à toutes les deux.
14:17Les spectacles, si vous aimez ça, alors là, regardez ce qui arrive tout de suite.
14:25Elle a été faite pour vous, justement, ce petit jingle.
14:33C'est fait ici, c'est fabriqué ici, et depuis bientôt 20 ans, Patrick Souillon.
14:37Eh oui, ça ne rejeunit pas.
14:38Eh oui, un projet né en 2006, sorti de votre baguette magique.
14:41On reste avec les paillettes, justement, et la magie.
14:45Votre projet qui vise, j'espère garder ma voix, c'est l'émotion, bien sûr, de vous avoir...
14:51Vous avez trop chanté.
14:52Voilà, c'est ça.
14:53Pour préparer cette émission, vous allez comprendre.
14:54Donc, un projet qui vise à porter l'art, l'art de l'opéra, jusqu'à la porte du grand public.
15:00L'art de l'opéra, le spectacle vivant, de manière générale, il se trouve que nous, on fait de l'opéra.
15:04Et l'opéra, c'est aussi de l'art lyrique au sens large.
15:07Donc, c'est de l'opérette, du cabaret et de la comédie musicale, bien évidemment.
15:11Et ça remonte à il y a très, très longtemps, et c'est plus moderne que jamais.
15:14Et cet opéra, vous le réalisez à l'aide de 400 à 500 jeunes, des élèves du conservatoire, du lycée, de l'IMT.
15:21C'est un opéra participatif.
15:24C'est un opéra coopératif, même.
15:28Participer, c'est bien.
15:29Coopérer, ça veut dire qu'on est à la base des choses.
15:31On propose des choses.
15:34Quand on va dans les lycées, on ne passe pas une commande au lycée.
15:37On fait travailler les élèves à la conception et à la réalisation des costumes, coiffures, décors, maquillage, tout ce qu'on peut imaginer.
15:44Et à chaque fois qu'un élève participe, en fait, on a gagné quelqu'un qui va découvrir l'opéra et l'art lyrique.
15:51Après, il a le droit d'aimer, de ne pas aimer.
15:53Et ça, ce n'est pas grave, chacun son choix.
15:55Mais en tout cas, on a fait tomber des a priori et c'est un véritable choix.
16:00Et ça, sans doute aussi suscité des vocations.
16:03Est-ce qu'on revient vous voir pour dire, j'ai créé les costumes, c'est mon métier, je veux chanter, je veux faire du spectacle ?
16:09On n'a pas de données fiables là-dessus.
16:11On a des parcours.
16:13Il y a des gens qui viennent nous voir.
16:14Il y a beaucoup d'élèves qui vont voir les profs en disant
16:17« Ah, vous savez, cette année, je suis à Grenoble, je peux revenir au SOMAM, vous aider, etc. »
16:22Donc ça, on sait qu'on a marqué des gens.
16:24On a des parcours, évidemment, des jeunes qui étaient dans des écoles,
16:29qui maintenant sont dans des grandes entreprises, responsables, etc.
16:31Alors que ce n'était pas forcément des personnes très visibles lorsqu'ils étaient élèves.
16:37Et puis tout d'un coup, on a allumé une flamme, on a déclenché quelque chose.
16:40Et ça, évidemment, ça fait partie des plus grandes satisfactions, évidemment.
16:43Bien sûr, avec toujours aussi le but d'animer les quartiers dits populaires.
16:50En tout cas, d'aller chercher les énergies partout où elles sont.
16:53Et d'ouvrir aussi ces esprits.
16:55C'est possible encore d'éveiller à l'opéra, ou en tout cas à l'opéra, à l'opérette,
16:59à la comédie musicale, dans ce quartier, à des musiques qui ne sont pas nécessairement les plus populaires sur les réseaux sociaux.
17:09On a beaucoup, beaucoup de bonnes surprises.
17:11D'abord, il y a une énergie.
17:13Ce qu'on s'aperçoit, c'est que les gens ne s'attendent pas à ça.
17:17Ils sont surpris, en général, plutôt dans le bon sens.
17:19J'ose pas dire les chiffres de nos enquêtes en termes de satisfaction, y compris sur la découverte de l'opéra,
17:27parce que c'est des scores poutiniens, donc j'ai un petit peu honte.
17:33Mais c'est vrai que les jeunes, qui sont beaucoup plus ouverts que ce qu'on pense, découvrent quelque chose.
17:39Ils découvrent d'abord que cette musique-là, elle est faite par des gens comme vous et moi.
17:42Ce ne sont pas des bourgeois qui chantent à l'opéra.
17:46Ce sont des gens de la rue, souvent, qui viennent de, pareil aussi, des quartiers.
17:51Ils ont juste eu l'occasion de faire un parcours musical.
17:56Et puis, l'énergie qui sort d'un orchestre de 80 musiciens, d'un chœur de 100 ou 80 personnes,
18:03de chanteurs lyriques qui ont une voix absolument phénoménale,
18:09évidemment, ils sont absolument subjugués.
18:11Et en fait, ils adorent.
18:12Vous les amenez voir d'autres opéras avant de travailler avec vous ?
18:16Ou est-ce qu'ils découvrent tout par eux-mêmes et petit à petit, pas à pas ?
18:19Alors, en fait, il y a des établissements qui ont ce projet d'aller à l'Opéra de Lyon, par exemple,
18:24qui accueille beaucoup de jeunes.
18:27Nous, ce n'est pas notre métier.
18:29Notre métier, c'est déjà faire un opéra par an, déjà très compliqué.
18:32Donc, on ne va pas s'occuper de ce qui se passe dans l'île.
18:34On attend record.
18:35C'est long, hein ? Non, mais c'est très, très court.
18:36Mais effectivement, il y en a qui vont à l'Opéra, il y en a qui vont après, etc.
18:41Mais en fait, peu importe.
18:43L'idée, c'est qu'ils découvrent l'Opéra.
18:45Et le fait qu'ils le découvrent par le biais de leur propre talent et de leur propre réalisation,
18:49évidemment, change un petit peu le paradigme par lequel ils abordent l'Opéra.
18:52Et cette année, ils vont pouvoir découvrir en relief une comédie musicale
18:58qu'ils ont peut-être découverte à la télévision,
19:01ce qui était mon cas lorsque j'étais petite, lorsque j'étais ado.
19:05Et ce n'est pas qu'un opéra, hein ?
19:07On danse, c'est ce qu'on voit en premier.
19:09Ces acteurs sont des chanteurs, ils sont doublés pour certains,
19:12mais des danseurs.
19:13West Side Story, c'est la comédie musicale à l'affiche cette année.
19:17Mais ça doit être le cas aussi de votre casting, de savoir chanter, danser aussi ?
19:23Alors, on a auditionné près de 200 jeunes artistes
19:27pour faire les rôles de West Side Story.
19:31Ce sont des rôles jeunes.
19:33C'est extrêmement discriminatoire, tout ça.
19:35Et il y a peu de parité, je m'en excuse.
19:38Et ils sont toujours vivants, ces acteurs qu'on voit là.
19:40Oui, alors par contre, ils dansent beaucoup moins bien.
19:42Oui, c'est ça.
19:43On ne va pas se le cacher.
19:45Les premiers rôles, en tout cas...
19:47On a eu vraiment des artistes,
19:49vraiment cette nouvelle génération d'artistes absolument incroyables
19:52qui savent jouer, chanter et danser de la même manière,
19:57avec la même perfection dans les trois domaines.
20:00D'abord, on a pris un réel plaisir à les auditionner.
20:04On a eu beaucoup de mal à faire des choix
20:07parce qu'évidemment, les choix artistiques,
20:09ils sont toujours compliqués.
20:11Alors, c'est qui je mets, quel mariage je mets en face de Stoney, etc.
20:16C'est toujours des problèmes d'équilibre.
20:19Et donc, comme tout à l'heure, Miss Isère,
20:23ce n'est pas forcément juste la plus belle.
20:25C'est celle qui va le mieux dans un environnement
20:27avec d'autres qualités.
20:29Et voilà.
20:29Donc, ce n'est pas forcément celle qui chante le mieux,
20:31qui fait tel rôle.
20:32C'est tout un ensemble.
20:33C'est pas forcément le meilleur,
20:34mais c'est celui qui va bien aller avec les autres.
20:36Votre mariage est sûre, vous la gardez ?
20:38J'attendais que vous vous présentiez.
20:40Vous n'étiez pas disponible, je sais.
20:43C'est surtout que j'ai oublié ma ceinture rouge.
20:45Le lycée à vous, j'en fais des très belles.
20:47Voilà.
20:47Ah, ah, ah, allez, allez, encore des pistes.
20:50C'est vraiment l'émission qui va ouvrir toutes les portes.
20:53Vous étiez inspiré davantage...
20:54Alors, ce n'est pas vous le metteur en scène,
20:57mais vous vous êtes inspiré davantage
20:59de la première version de 1961
21:02ou celle-ci de 2021, signée Spielberg ?
21:05Alors, ni l'une ni l'autre,
21:07parce qu'on ne fait pas un film,
21:09on fait un spectacle vivant.
21:10Et donc, la comédie musicale West Side Story,
21:13elle ne date pas de 1961,
21:15elle date de 1956.
21:18Ce qui fait qu'avant d'être un film,
21:19c'était d'abord un spectacle.
21:21Et donc, c'est très précis.
21:23Et quand on signe la licence,
21:25parce qu'il faut obtenir les droits de West Side Story,
21:27quand on signe la licence, on n'a pas de choix.
21:29C'est forcément à New York, dans les années 50,
21:31y compris la ceinture qui vous manque,
21:36doit être rouge et d'un certain rouge, etc.
21:39Tout est absolument codifié.
21:40Donc, il y a très peu de marge de manœuvre.
21:43Évidemment, on n'est pas obligé de tous faire
21:45les mêmes décors, etc., les mêmes costumes.
21:47Mais en tout cas, le cadre esthétique reste le même.
21:50Et la musique de Léonard Bernstein, elle ne bouge pas ?
21:53Mais je ne vois pas ce qu'on peut changer.
21:54Et surtout, c'est du Mozart.
21:57C'est aussi abouti et aussi génial que du Mozart.
22:01Donc, un vrai bonheur pour vous aussi
22:03d'être à la baguette encore cette fois-ci.
22:06Puisque c'est vrai que chaque année,
22:08c'est une nouvelle équipe.
22:09Chaque année est un recommencement aussi.
22:12Pourtant, ici, on vous voit toujours prendre
22:14autant de plaisir de voir naître cet opéra-là.
22:17Et en particulier sur du Bernstein, alors ?
22:19Oui, j'ai eu la chance d'être l'assistant
22:21de Léonard Bernstein.
22:22Donc, c'est de la musique qui me parle beaucoup.
22:24J'ai évidemment parlé de cette musique avec lui.
22:29Je sais ce qu'il en pensait.
22:30Ce n'est pas celle-ci qu'on voit.
22:31Ça, c'était une précédente édition.
22:34Je crois que c'était la Traviata.
22:35C'est Traviata, absolument.
22:38Et c'est de la musique qui parle à tout le monde.
22:40D'abord, de la musique qui a traversé
22:43plus d'un demi-siècle avec cette force
22:46et cet engouement tellement d'engouement
22:50que Spielberg s'y intéresse et fait 50 ans
22:52après un remake, ce n'est pas un hasard.
22:57Et puis, malheureusement,
22:58les thématiques de West Side Story
23:01sont toujours d'actualité.
23:03Je ne sais pas si on peut revoir
23:04les images de 1961,
23:05ces fameuses images de West Side Story
23:07qu'on connaît tous si on a grandi avec.
23:09Mais oui, pour parler aussi de ce thème
23:10qui reste plus actuel que jamais, bien sûr.
23:13Merci Shakespeare.
23:14Merci Bernstein.
23:15Merci Jérôme Robbins.
23:16Ces clans qui s'affrontent ?
23:20Ces clans, pour des raisons sociales,
23:23pour des raisons de racisme, d'intolérance,
23:27pour la conquête d'un territoire,
23:30pour la défense d'une identité.
23:32Malheureusement, on en est toujours là.
23:34Ça pose des questions sur l'évolution des mœurs.
23:38Mais quelle beauté, Nathalie Wood, quand même.
23:41C'est pas mal.
23:41Oui, bien sûr.
23:42Eh bien, la voilà, la ceinture rouge.
23:47On la voit bien ici, bien sûr.
23:49Sublime ici, Nathalie Wood.
23:51Voilà, c'est bon.
23:52Et ses musiques, toujours.
23:54Donc on comprend vraiment le bonheur
23:55que vous avez à diriger cette nouvelle édition
23:58de La Fabrique Opéra.
24:00Je rappelle, c'est bien du 16 au 20 mai
24:02à 20h30 au summum.
24:03Je ne sais pas si on va pouvoir apercevoir
24:05la ceinture rouge, mais les costumes,
24:07c'est au lycée Argouges qu'ils sont confectionnés.
24:08Formidable, depuis 18 ans, imaginez.
24:10Oui, oui, oui, tout à fait.
24:12Ils font tout, ce sont eux qui créent et qui réalisent.
24:16Qui les créent, qui ensuite les réalisent.
24:18Alors, ce n'est pas forcément les mêmes
24:19qui dessinent, qui réalisent, qui patronnent,
24:20qui coupent, etc.
24:21Ça, évidemment, ça intéresse beaucoup,
24:23beaucoup d'élèves à l'intérieur du lycée.
24:25Et c'est évidemment les équipes éducatives
24:27incroyables qui gèrent ça de main de maître.
24:31Avec notre metteur en scène,
24:32c'est un essai, Johan Nuss,
24:33qui est en même temps un chanteur,
24:35un danseur et un metteur en scène.
24:37Donc, il connaît ça par cœur sur le bout des doigts.
24:40Et c'est vraiment un artiste formidable.
24:41On va avoir une production absolument insensée.
24:44Bon, il va falloir y aller les quatre soirs.
24:48Alors, c'est deux après-midi, le samedi, le dimanche.
24:50C'est-à-dire le 17 et le 18, c'est à 17h30.
24:53Et le 16 et le 20, c'est-à-dire le vendredi et le mardi,
24:57c'est à 20h30.
24:58C'est à 20h30.
24:59Alors, c'est vrai, quand on regarde les costumes,
25:00autant certains opéras romantiques,
25:02ça devait être un petit défi au niveau des costumes,
25:04parce que parfois, on n'est pas toujours prêt,
25:06le grand public, les puristes ne sont pas toujours prêts
25:09à avoir modernisé les tenues de ces opéras,
25:13de ces grands classiques.
25:13Autant West Side Story, là, si c'est codifié.
25:15Ah, là, on n'a pas le choix.
25:17Vous allez peut-être vous faire, si jamais, non ?
25:18Il y a des inspecteurs ?
25:19Ça peut arriver.
25:23Je ne suis pas sûr qu'ils viennent jusqu'à Grenoble.
25:24Je ne suis même pas sûr qu'ils trouvent sur la carte,
25:25mais ce n'est pas le débat.
25:27C'est sûr.
25:29Et pourtant, il faudrait bien traverser l'Atlantique
25:31pour venir vous voir au ce moment,
25:34on le rappelle, du 16 au 20 mai.
25:36Et on est toujours très heureux de vous y découvrir.
25:38On a hâte de savoir de quoi sera faite la suite.
25:40Encore.
25:41Merci.
25:42On change de tonalité,
25:44mais on n'est jamais bien loin de l'esprit, quand même.
25:46Est-ce qu'on a un opéra jamaïcain ?
25:57Est-ce qu'on a un grand classique ?
25:59Autant...
26:00Hein ?
26:01Parce que je n'ai pas dit du reggae.
26:04Je n'ai pas dit du reggae.
26:05Parce qu'on ne va pas...
26:05Ceci n'est pas du reggae avec vous.
26:07Mais on n'est pas loin avec les Jammin Rockets.
26:09Exactement.
26:10On couvre un peu tout, en fait.
26:11Un peu tout, pourvu que ça sonne.
26:13Ça sonne jamaïcain.
26:14Il faut que ça sonne chaud.
26:16Il faut que les gens aient le smile.
26:17Il faut qu'il y ait de la chaleur,
26:20qu'il y ait du groove.
26:21Il faut qu'il y ait de l'amour.
26:23Donc voilà.
26:23En fait, on essaie de se balader un petit peu
26:25sur tout ce qui a été fait en musique jamaïcaine.
26:28On a commencé par le Lusca.
26:30On va dire que c'est un petit peu le...
26:32Lusca.
26:32Lusca.
26:33Un petit peu l'origine,
26:35même s'il y avait quelque chose avant,
26:35que ça s'appelait le mento.
26:37Et puis après, il y a eu du Rocksteady
26:40durant deux années.
26:41Ça a été très court,
26:42mais ça a été très porteur.
26:43Pour tout ce qui existe encore à l'heure actuelle
26:46au niveau reggae.
26:47Deux années...
26:48Alors, le Ska a été très rapide.
26:51Rhythm 5 op est assez rapide.
26:52Et puis en 1966, un été chaud.
26:55Alors, c'est l'histoire qui dit ça,
26:57mais il y a des gens qui le revêtent un peu en cause.
26:59Mais donc, un été particulièrement chaud.
27:02Et on demande, dans les balles jamaïcaines,
27:05de un petit peu calmer le rythme.
27:06Et là, on passe sur du Rocksteady.
27:09C'est là que vous êtes ?
27:10Alors, c'est par là qu'on a commencé, en fait.
27:13Ce qu'il y a, c'est que...
27:14On peut faire un peu la genèse du groupe.
27:18En fait, ce qui s'est passé,
27:19c'est qu'on s'est rencontrés tous les trois
27:21sur quelque chose qui s'appelle le Gros.
27:23Alors, c'est le Grenoble Reggae Orchestra.
27:25Peut-être que certains connaissent.
27:26Et donc, on s'est rencontrés.
27:29Tous les trois, on a chanté.
27:31On chantait chacun un morceau.
27:32Et puis, sortir du Covid en 2020, l'été 2020,
27:363-4 mois passés à la maison,
27:38c'était un peu long, sans chanter.
27:40Et puis, voilà, j'ai contacté Marc.
27:43Je lui ai dit, ça te dirait de faire un petit trio vocal.
27:47Avec Thibaut derrière.
27:48On contactait Thibaut derrière.
27:49Si tu étais d'accord.
27:50Qui, a priori, était d'accord, pas sous la contrainte.
27:53Non, non.
27:54Donc, nous, on n'est pas un cœur de 100,
27:56mais on est un cœur de 3.
27:57Un cœur de 3.
27:58Et vous êtes...
27:59Voilà, un cœur de 3.
28:00Vous l'avez dit, un cœur.
28:01Il y a beaucoup de saules aussi.
28:02Bien sûr, parce que dans le Rocksteady,
28:04en fait, il y a énormément de morceaux.
28:06Les Jamaïcains, à l'époque, sur les radios,
28:08qu'est-ce qu'ils entendaient ?
28:08Ils entendaient de la saule américaine.
28:09Bien sûr.
28:10Et donc, ils se sont beaucoup inspirés.
28:13Et tous les groupes, même...
28:14Alors, forcément, Marley, les Wailers,
28:17dans leurs jeunes années,
28:18ils commencent par faire du ska,
28:19puis du Rocksteady, parce qu'ils écoutent ça.
28:21Et donc, il y a un certain nombre de grands noms
28:23qui ont porté toute cette musique
28:25pendant de longues années.
28:27Mais il y a beaucoup de choses,
28:28comme je le disais au début,
28:29qui sont un petit peu de soul américaine,
28:32mais qui ont été mis au groove jamaïcain.
28:35Et ça a été...
28:36C'est encore bien présent dans la musique.
28:38On écoute tout de suite un petit peu
28:40pour bien comprendre aussi de quoi est-ce qu'on parle.
28:43Regardez et écoutez.
29:08Oui, c'est vrai qu'on entend,
29:30il y a beaucoup d'accords,
29:31des accords majeurs.
29:32C'est forcément positif,
29:34c'est joyeux cette musique.
29:35Oui, c'est plein, c'est rempli de...
29:37de ce morceau-là en particulier,
29:39un peu de sorte d'espérance,
29:40un peu de...
29:41Enfin, moi, chacun, il retrouve aussi ce qu'il veut
29:44dans le morceau.
29:45Mais c'est un morceau qui nous a très rapidement parlé,
29:48parce que justement, le trio vocal,
29:50là-dedans, on pouvait se faire plaisir.
29:52Et puis, c'est un morceau qui a été assez connu,
29:56même si c'est hyper connu,
29:58et qui a été un petit peu des premiers morceaux
30:01qu'on a fait tous les trois, en fait.
30:03En fait, alors, tous les trois,
30:04je rappelle que vous êtes six.
30:05Marc, forcément, vous étiez partant
30:08pour chanter et jouer à la fois ?
30:10Oui, oui, oui.
30:12Pas toujours facile ?
30:12Vous aviez l'habitude de chanter
30:14ou plutôt de jouer ?
30:15Là, vous êtes obligé de faire les deux ?
30:16Moi, je suis plutôt chanteur, à la base.
30:19Mais quand on a commencé tous les trois,
30:21il fallait un instrument harmonique.
30:23Donc, je me suis collé à la guitare.
30:25Après, ce que je fais,
30:26ce n'est pas très compliqué.
30:28Je fais juste le contre-temps,
30:29qui est typique du reggae.
30:32Et voilà.
30:33Mais je suis plutôt chanteur au départ.
30:35On va réécouter.
30:36Il y a aussi un batteur.
30:36Il y a un percussionniste, bien sûr.
30:39Marc, vous êtes à la guitare.
30:43Et Thibaut est plutôt au percu et au chant, Thibaut.
30:48Ça se fait aussi, mais ça, vous aviez l'habitude.
30:50On vous a souvent vu faire plutôt du jambé aussi.
30:55Non, des percus.
30:57Des percus, voilà.
30:59Tout type de percus.
31:00Oui, oui.
31:01Et chant, percus comme ça,
31:02on sait que vous avez chacun vos projets aussi.
31:06Bien sûr.
31:07C'était quelque chose dans lequel vous reconnaissiez particulièrement,
31:10toute cette chaleur-là ?
31:11Le reggae ?
31:12Ah, c'est une musique.
31:14Les Jimmy Rockets.
31:14C'est une histoire un peu de copains aussi, un peu.
31:20Et puis, bah oui, bien sûr.
31:22Le reggae, le rock steady, bien sûr.
31:24Ça nous parle beaucoup, bien sûr.
31:26C'est évident, ouais.
31:27C'est une musique qu'on adore, en fait.
31:29C'était aussi pour se faire plaisir.
31:31C'est vrai que c'était après le confinement, je crois.
31:34On faisait ça pour le plaisir, vraiment dans un parc, un peu.
31:39Et puis après, en fait, le groupe a grossi, en fait, tout simplement.
31:42Et puis voilà, on a fait des vidéos, puis on a des opportunités qui sont sympas.
31:46Et puis des lives aussi, vous en avez fait quelques-uns.
31:48Alors là, le ska, je crois que c'est un ska, ça.
31:51Oui, vous en faites encore un peu, aussi.
31:53Parce que ça, ça fonctionne.
31:54En fin de concert, pour mettre l'ambiance.
31:56Le reste, surtout en fin de concert, alors.
31:59Ouais, toujours, ça, ça marche.
32:01Le ska qui a été repopularisé dans les années 80-90, aussi, par Madness, bien sûr.
32:05Mais le ska, le vrai ska, c'était pas vraiment Madness.
32:08Non, bah le ska anglais s'est inspiré.
32:12Et puis, il y a eu même des combinaisons entre des chanteurs anglais,
32:15et les clashs qui ont fait des choses avec des chanteurs jamaïcains.
32:19Exactement.
32:19Alors là, on vous voit aussi faire des covers, comme on dit, des reprises.
32:22Vous composez aussi ?
32:23Alors, pas encore.
32:24C'est notre prochain projet, c'est de composer.
32:28Parce que là, on s'est retrouvés essentiellement sur des reprises.
32:33Le projet initial, donc là où on s'est rencontrés,
32:35le Grenoble Reggae Orchestra, c'est un projet de reprise.
32:39Et on a vraiment envie, là, de composer.
32:42Voilà, c'est notre prochain sujet.
32:45Je crois que c'est peut-être un peu, c'est très reggae aussi.
32:48Je crois que UB40, c'est ce qu'ils faisaient tout le temps.
32:50Ils faisaient que des reprises en reggae, en fait.
32:51Exactement.
32:52Pas que, pas que.
32:52Ils ont fait beaucoup.
32:53Tout à fait.
32:54Oui, ils n'ont pas fait que, mais quand même, les plus connues.
32:57Oui, oui, celles qui sont connues.
32:58Les grandes de UB40.
32:59Et c'est vrai que même dans le reggae, d'une manière générale,
33:01il y a beaucoup de groupes qui reprennent d'autres groupes,
33:04même des groupes très connus, ou des chanteurs très, très connus,
33:06qui font des covers aussi.
33:08C'est assez classique, effectivement, dans le reggae.
33:10C'était classique de cette époque où est né le, vous dites, le Rocksteady.
33:14Le Rocksteady.
33:15Vous avez bien retenu.
33:17En tout cas, c'est vachement sympa.
33:19C'est très coloré.
33:19Ça va super bien avec les beaux jours, votre musique.
33:22Et Thibaut, Thibaut, justement, vous parliez, il y a deux petites secondes,
33:26de Parc, de On s'amuse.
33:28On vous a beaucoup vus.
33:30Et notamment, la saletimbanque.
33:32C'est ça que vous êtes vraiment, Thibaut.
33:34Là, on est dans la rue.
33:36C'est mon demi-frère, ça.
33:37C'est Thierry.
33:41Vraiment, parce que...
33:42Et ouais, ça aussi, c'est un projet super sympa aussi, Thibaut.
33:46Vous êtes...
33:47C'est l'expression qu'on sort à chaque émission,
33:49mais un peu couteau suisse aussi, finalement.
33:51Vous jouez un petit peu partout et de tout ?
33:53Alors, moi, non, pas de tout.
33:54Non, non, non.
33:55Moi, je fais des percus et du chant.
33:57Voilà, tout simplement.
33:58Et tout seul, des fois.
33:59Parce qu'on parle du confinement depuis tout à l'heure.
34:00C'était le confinement, ça.
34:01Voilà, on parle du confinement.
34:03Et même quand il n'y a personne, il y a toujours quelqu'un, évidemment.
34:07Donc, vous savourez d'autant plus aujourd'hui,
34:09vous qui êtes né à l'issue de ce confinement,
34:11vous savourez d'autant plus le public, j'imagine,
34:14que vous allez retrouver...
34:15Je comprends pourquoi il fallait le récupérer à ce moment-là.
34:17Oui, c'est vrai.
34:18Il y avait besoin.
34:19Et pourquoi il fallait qu'on le garde aussi sur notre plateau.
34:21Thibaut, ça fait un petit moment qu'on se connaît.
34:23Oui.
34:24Vraiment.
34:24Et pourtant, il faut parfois casser la coquille,
34:27pour connaître quelqu'un.
34:29Là, on ne parle pas de coquille, mais de fourrure.
34:31Oh, le dossier.
34:32Voilà le dossier.
34:35Et franchement, la mascotte la plus groovy,
34:38la plus sympa de l'histoire des mascottes du monde entier,
34:40quand même, celle-ci, c'est Bucky.
34:42C'est le FCG Rugby.
34:43Vous êtes né avec elle, bien sûr.
34:45Thibaut, ça, c'est des souvenirs.
34:47Il y en a eu plein qui vous trouvaient sexy,
34:48il m'avait dit dans le public à l'époque.
34:49Moi, j'ai...
34:51Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui.
34:54J'ai coupé le son, je me suis permise, parce que Thibaut a...
34:58Ça continue à lui coller la poids.
34:59C'est vrai, il fallait bramer un peu.
35:01Ou brer, je ne sais pas si c'était l'un ou l'autre.
35:04Mais non, des super souvenirs, comme quoi,
35:06quand on dit que vous êtes couteau suisse,
35:07il faut savoir aussi tout faire et supporter.
35:09La chaleur, il est chaud, là, quand même.
35:10Oui, il est chaud.
35:12Notamment une fois, t'es les gros dents, vous avez chaud.
35:14Oui, c'est vrai, il fallait venir ici aussi.
35:17Merci, pardon, pour ces dossiers, mais comme quoi...
35:19C'est marrant, ça fait plaisir, c'est rigolo.
35:21La seule mascotte qui pouvait aussi jouer,
35:24c'était du jambé à l'époque, non ?
35:25C'était un timba, c'était un timba, c'est...
35:27C'est brésilien, c'est quasi pareil.
35:30C'est à peu près pareil.
35:32En tout cas, c'est un bonheur de vous avoir.
35:34Alors, qui va composer, alors, pour les prochaines fois ?
35:36C'est un travail collectif ?
35:37C'est un travail collectif.
35:39Coopératif, comme disait Patrick tout à l'heure.
35:41Coopératif, tout à fait, oui.
35:42Mais peut-être qu'on va faire appel à Patrick,
35:44pour les arrangements, peut-être.
35:46Et pour les costumes aussi, peut-être.
35:49Ah, les costumes aussi.
35:50Ici à Regouge.
35:51On va vous laisser voir, bien sûr,
35:54ce qui ira le mieux avec vous.
35:56Qu'est-ce que vous nous chantez ici ?
35:58Je ne sais pas si on va réécouter Yao ou...
36:00Écoutez, on va voir le suspense.
36:02En tout cas, on va vous réécouter tout de suite après
36:03le petit jingle qui va suivre pour vous redécouvrir.
36:06Vous avez fait le plaisir d'une chanson ici, sur ce plateau.
36:11Merci encore.
36:12Et on rappelle que vous êtes à Venon et à Ébain.
36:15Ça sera d'abord à Ébain...
36:17Le 17 mai.
36:18Le 17 mai et à Venon, le 24.
36:20Le 24.
36:21Eh bien, longue vie au Jamming Rockets.
36:23On était ravis de vous accueillir.
36:24Patrick Souillot, on vous rappelle du 16 au 20 mai.
36:28Donc, ça sera soit à 17h30, soit à 20h30 au summum.
36:31Et applaudissez notre Miss Isère Margot Bescon toute l'année, bien sûr.
36:36Et soutenez-la pour Miss Ronald.
36:37Mais Miss France, c'est tout bien qu'on vous souhaite.
36:40On sera toujours ravis.
36:41Allez, merci encore à vous tous de votre fidélité.
36:44À très vite et à tout de suite avec les Jamming Rockets.
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