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Jusqu'à deux jours de présence obligatoire dans les déserts médicaux pour les médecins: c'est l'une des mesures que le gouvernement souhaite mettre en place pour lutter contre les déserts médicaux, a-t-il annoncé ce vendredi 25 avril.
François Bayrou insiste sur la détermination du gouvernement et promet une "contrepartie financière" aux médecins suite à la proposition de "solidarité obligatoire".

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Transcription
00:00:00Madame la directrice générale de l'Agence régionale de santé,
00:00:07mesdames et messieurs les parlementaires,
00:00:11mesdames et messieurs les élus,
00:00:12et spécialement ceux avec qui j'ai mené beaucoup de combats dans l'histoire,
00:00:17mesdames et messieurs les professionnels de santé,
00:00:21et mesdames et messieurs.
00:00:24Nous sommes venus aujourd'hui
00:00:28à Puy-Capel
00:00:30pour traiter de la question des déserts médicaux.
00:00:38Les déserts médicaux sont, à notre avis,
00:00:41le symptôme le plus grave, le plus aigu
00:00:44et le plus insupportable
00:00:46de la fracture que nous avons laissée se créer
00:00:51au travers du temps sur notre territoire.
00:00:53C'est ce symptôme que nos concitoyens des zones concertées
00:00:59demandent avoir traité avec le plus d'urgence et d'efficacité.
00:01:05Alors je sais qu'ils ont souvent entendu ce constat,
00:01:09formulé souvent avec sympathie et sincérité,
00:01:14avec beaucoup d'annonces, beaucoup de discours,
00:01:16on a dit qu'on allait s'en occuper et puis les choses ne changent pas vraiment
00:01:20et nous sommes là pour qu'elles changent tout de suite.
00:01:24Nous pensons qu'on n'a plus le temps d'attendre
00:01:27et que des solutions doivent être apportées et apportées immédiatement.
00:01:32Le plan que nous allons annoncer aujourd'hui,
00:01:37il est fait pour aboutir à des résultats rapides
00:01:39que les Françaises et les Français concernés
00:01:44pourront constater dans leur quotidien.
00:01:48Je veux dire que je crois que ces mesures sont la dernière chance
00:01:52pour notre système de santé
00:01:56qui reposent pour une part très importante
00:01:59sur l'exercice libéral de la médecine.
00:02:03Si ce plan ne marchait pas,
00:02:05si on continuait à avoir des zones entières,
00:02:08des millions de nos concitoyens
00:02:09qui ne peuvent pas trouver de médecin,
00:02:126 millions de Français qui ne trouvent pas de médecin,
00:02:16alors je crains qu'un changement plus radical
00:02:20ne devienne nécessaire et inéluctable.
00:02:23Ce manque de médecins est un problème intolérable.
00:02:28Je disais qu'il y a 6 millions de Français
00:02:30partout dans notre pays.
00:02:31Vous avez maintenant affiché sur les écrans
00:02:34la carte de France
00:02:37de ceux qui ne trouvent pas de médecin traitant,
00:02:42dont 620 000, je m'adresse aux professionnels de santé
00:02:45qui sont là,
00:02:47qui souffrent pourtant d'une maladie chronique.
00:02:4987 % du territoire est classé en désert médical,
00:02:55et vous voyez la carte,
00:02:57c'est toujours la même diagonale du vide
00:02:59que notre pays rencontre.
00:03:02Le taux des patients sans médecin traitant
00:03:06y est plus élevé que partout ailleurs,
00:03:09c'est-à-dire supérieur à 7,5 %, presque.
00:03:13C'est évidemment la population vivant loin des grandes villes
00:03:21qui est la plus touchée.
00:03:2361 % de la population qui a des difficultés
00:03:26pour consulter un médecin généraliste
00:03:28habite à la campagne.
00:03:31Et il en va de même pour l'accès aux spécialistes.
00:03:3437 départements métropolitains,
00:03:38pour l'essentiel des départements ruraux,
00:03:40comptent par exemple moins de 5 dermatologues.
00:03:44Et tout à l'heure, nous parlions avec
00:03:46des professionnels diabétologues
00:03:50qui disaient que pour l'ensemble du département du Cantal,
00:03:53il n'était que 3.
00:03:55Elles n'étaient que 3.
00:03:58Et comme vous le savez,
00:04:00la difficulté à accéder à un médecin généraliste
00:04:02ou spécialiste
00:04:03crée, emporte des conséquences lourdes
00:04:07et parfois dramatiques.
00:04:09Des pathologies qui pourraient être traitées
00:04:11rapidement, perdues ou s'aggravent,
00:04:14faute d'avoir été soignées à temps.
00:04:16Les patients se tournent et c'est compréhensible
00:04:18vers les services d'urgence
00:04:20qui sont devenus au fil des années
00:04:22le premier point d'accès au système de santé,
00:04:25alors que leur rôle devrait être,
00:04:27au contraire, un rôle de recours.
00:04:30En 20 ans,
00:04:31le nombre de visites aux urgences
00:04:33a tout simplement doublé pour atteindre aujourd'hui
00:04:3620 millions de passages par an.
00:04:38Et cette situation qui traduit
00:04:40un manque,
00:04:43une difficulté pour certains territoires
00:04:45ne peut pas durer.
00:04:47Et pour nous, pour le gouvernement,
00:04:49pour notre communauté nationale
00:04:51qui est fondée sur la solidarité,
00:04:53elle est intolérable et intolérable
00:04:55à au moins 2 titres.
00:04:57La 1re raison pour laquelle elle est intolérable,
00:05:00c'est qu'elle met d'abord en jeu
00:05:01de la santé des Français, je le disais,
00:05:03et je pense en particulier aux plus âgés
00:05:05qui sont proportionnellement plus nombreux
00:05:07à vivre en zone rurale
00:05:09et qui ont davantage besoin de soins.
00:05:12Or, nous sommes en train de vivre
00:05:13une transition démographique,
00:05:16vous allez dire une révolution démographique,
00:05:19avec l'allongement de la vie
00:05:22et l'affaissement du nombre de naissances
00:05:25qui crée pour notre pays
00:05:28une situation qui risque de détériorer encore
00:05:31l'accès aux soins
00:05:35si nous ne faisons rien.
00:05:37Il y a une 2e raison pour laquelle
00:05:39c'est insupportable,
00:05:41c'est que la France s'est bâtie
00:05:45sur des principes,
00:05:47et le principal principe
00:05:49de notre identité républicaine,
00:05:51c'est l'égalité.
00:05:52Or, l'existence de déserts médicaux
00:05:55donne à nos concitoyens
00:05:56l'impression
00:05:57qu'ils ne comptent plus
00:06:01pour ces concitoyens abandonnés,
00:06:04que leurs vies,
00:06:05leurs soucis de santé
00:06:06ne sont plus une priorité.
00:06:09Or, c'est une part essentielle
00:06:12de la promesse française,
00:06:13l'égalité de tous,
00:06:14qui est ainsi rompue.
00:06:16Pour assurer cette égalité,
00:06:17la politique d'aménagement du territoire
00:06:19a été pendant des décennies
00:06:21un outil puissant et efficace
00:06:23avant d'être quasiment abandonné
00:06:26au fil des décennies.
00:06:29C'est cette politique
00:06:30d'aménagement du territoire,
00:06:32de volonté de rééquilibrage
00:06:34du territoire,
00:06:36de volonté de la présence
00:06:37des services élémentaires
00:06:39sur le territoire
00:06:40que nous reprenons aujourd'hui,
00:06:42c'est un renouveau
00:06:43de l'aménagement du territoire
00:06:44auquel le gouvernement appelle.
00:06:46Et ça n'est pas un hasard
00:06:48si un grand nombre
00:06:50de membres du gouvernement
00:06:51ont occupé des responsabilités
00:06:53d'élus locales en province.
00:06:57Si l'on veut poser
00:06:58un diagnostic complet
00:07:00du problème des déserts médicaux,
00:07:02il faut aussi en évoquer
00:07:04les causes historiques.
00:07:06Alors, je vais vous montrer
00:07:07un diagramme, un schéma
00:07:09de ce qu'a été l'erreur.
00:07:13et j'ai même arrivé de dire
00:07:15que c'était un crime
00:07:17lorsqu'on a créé,
00:07:20il y a 50 ans,
00:07:22le numerus clausus.
00:07:24L'idée était simple en apparence,
00:07:27elle est extrêmement choquante
00:07:28dans son énoncé.
00:07:34J'ai entendu de mes oreilles
00:07:36des responsables
00:07:37défendre cette idée,
00:07:40ce principe,
00:07:41c'était moins il y aura de médecins,
00:07:43moins il y aura d'ordonnances
00:07:44à rembourser.
00:07:46Et cette idée était largement partagée.
00:07:49Je suis obligé de dire
00:07:50qu'elle a été partagée
00:07:51dans l'administration,
00:07:54qu'elle a été partagée
00:07:55dans ceux qui s'occupaient
00:07:57de l'organisation de la santé.
00:07:59Je suis obligé de dire
00:08:00qu'elle a été partagée aussi
00:08:01chez les médecins.
00:08:03Et donc,
00:08:04cette raréfaction
00:08:05du nombre de médecins,
00:08:07vous avez la courbe sous les yeux,
00:08:09on est descendu
00:08:11dans les années 90
00:08:15à 3 500 médecins par an,
00:08:19alors qu'on était à 8 500.
00:08:23Et cet effondrement
00:08:26explique évidemment en partie
00:08:28les difficultés
00:08:30que nous rencontrons aujourd'hui.
00:08:32Le numéros clausus
00:08:33a été heureusement relevé
00:08:35par la suite,
00:08:37a été supprimé en 2020,
00:08:39à l'initiative du président
00:08:41de la République,
00:08:42au profit d'une définition régionale
00:08:44des besoins en formation.
00:08:46En 2024,
00:08:482 400 généralistes
00:08:49se sont installés en France,
00:08:52soit deux fois plus
00:08:53qu'en 2011,
00:08:55en 12 ans.
00:08:59Et les installations
00:09:00compensent désormais
00:09:01les départs à la retraite,
00:09:03mais tous dans cette salle,
00:09:04nous savons que ça ne suffira pas.
00:09:05ça ne suffira pas
00:09:07parce que le mode d'exercice
00:09:09de la profession médicale
00:09:12et même de la vocation médicale
00:09:13a changé,
00:09:15comme toute la société a changé
00:09:17et comme la vie,
00:09:18et on a entendu tout à l'heure,
00:09:20les médecins de cette commune
00:09:24favorisée,
00:09:26une commune
00:09:27où on a réalisé
00:09:28une organisation
00:09:31exemplaire.
00:09:35Mais il y en a
00:09:36tant d'autres,
00:09:37et c'est pourquoi
00:09:38nous sommes venus parler ici,
00:09:39il y a tant d'autres
00:09:40qui n'ont pas
00:09:42la même chance.
00:09:45La suppression
00:09:46du numerus clausus
00:09:47commence seulement
00:09:49à porter des fruits.
00:09:50et il y a des réponses
00:09:53nouvelles,
00:09:54par exemple,
00:09:54la création des infirmiers
00:09:55de pratiques avancées,
00:09:57des assistants médicaux.
00:09:59Il y en a 8000
00:09:59assistants médicaux
00:10:01qui ont déjà été
00:10:01mis en place,
00:10:03mais je suis obligé
00:10:04de dire
00:10:04qu'il y a
00:10:06des régions
00:10:07et des zones
00:10:08de France,
00:10:09tout à l'heure,
00:10:10responsable de la CPAM
00:10:12me disait ça,
00:10:13dans lesquelles
00:10:13ça n'est pas encore
00:10:15mis en place
00:10:18ou accepté,
00:10:19ou ça ne prend pas,
00:10:19c'était l'expression
00:10:20que vous utilisiez.
00:10:23Et puis,
00:10:25comme ici,
00:10:272700 maisons
00:10:28de santé
00:10:29pluriprofessionnelles
00:10:31à Calvinet,
00:10:32tout ça
00:10:32est très important.
00:10:36Donc,
00:10:37cette maison
00:10:37de santé
00:10:38a été créée
00:10:39en 2018
00:10:39et je veux les en remercier
00:10:41par deux médecins
00:10:42généralistes
00:10:44avec l'aide
00:10:45de la région
00:10:46et de l'Agence
00:10:46régionale de santé.
00:10:48Elles regroupent
00:10:4911 professionnels
00:10:50de santé
00:10:50généralistes
00:10:51et spécialistes,
00:10:53notamment
00:10:53un chirurgien dentiste
00:10:55venu de Pas-de-Calais
00:10:56que nous avons vu,
00:10:57un orthoptiste,
00:10:59trois masseurs
00:10:59kinésithérapeutes,
00:11:01trois infirmières
00:11:02et grâce
00:11:03à la formation
00:11:04reçue
00:11:04par ces deux
00:11:05médecins généralistes,
00:11:06elle assure
00:11:06des soins
00:11:07d'urgence vitale
00:11:08et elle participe
00:11:09aussi à la permanence
00:11:10des soins
00:11:11le week-end.
00:11:13Mais les chiffres
00:11:15que j'ai évoqués
00:11:15tout à l'heure,
00:11:16les demandes
00:11:16qu'expriment
00:11:17nos concitoyens
00:11:18montrent qu'il faut
00:11:19apporter des réponses
00:11:21vraies,
00:11:22encore plus rapides
00:11:25et encore plus massives.
00:11:28Notre volonté
00:11:29et l'engagement
00:11:30que nous prenons ici,
00:11:32c'est la résorption
00:11:33immédiate
00:11:34des déserts médicaux
00:11:35les plus,
00:11:36en situation
00:11:37les plus difficiles,
00:11:39à commencer par les zones
00:11:40où le besoin
00:11:41est le plus criant
00:11:42et la population
00:11:43le plus en manque
00:11:45de soins.
00:11:46Donc,
00:11:47nous allons commencer
00:11:49par identifier,
00:11:50par cartographier
00:11:51les zones
00:11:53qui ont le plus besoin,
00:11:54qui sont le plus
00:11:55en manque
00:11:56et que nous puissions
00:11:58ainsi honorer
00:11:59la promesse
00:12:00d'égalité
00:12:01devant l'accès
00:12:01aux soins.
00:12:03Alors,
00:12:03nous avons employé
00:12:04pour cela
00:12:04une méthode
00:12:05que nous avons
00:12:08mise en place
00:12:08pour traiter
00:12:09plusieurs problèmes
00:12:11urgents,
00:12:12comme la reconquête
00:12:14de l'écrit
00:12:14ou l'assurance
00:12:15des communes
00:12:16qui ne trouvaient
00:12:16pas d'assurance
00:12:17pour leurs bâtiments.
00:12:19C'est une méthode
00:12:20commando,
00:12:22une équipe resserrée,
00:12:24travaillant hors
00:12:24des processus
00:12:25habituels
00:12:26de l'administration
00:12:27et qui est en lien
00:12:28avec les organisations
00:12:29représentatives
00:12:30pour aboutir
00:12:31dans le délai
00:12:33bref
00:12:33à des résultats
00:12:35tangibles
00:12:35et ce,
00:12:37sans forcément
00:12:38passer par
00:12:38de grandes lois.
00:12:40Trop de grandes lois
00:12:41ont été annoncés
00:12:42ou même votés
00:12:42et ont promis
00:12:44un changement radical
00:12:45sans que rien ne change.
00:12:47Le plan
00:12:48que nous présentons
00:12:49aujourd'hui
00:12:49marque l'aboutissement
00:12:51d'une deuxième
00:12:52de ces opérations
00:12:53commandos
00:12:53menées en concertation
00:12:55avec les professionnels
00:12:56de terrain,
00:12:58avec les représentants
00:12:59de patients
00:12:59et les élus locaux
00:13:00réunis depuis plusieurs semaines
00:13:02par les ministres
00:13:03chargés de la santé.
00:13:05Ils s'inspirent
00:13:05des travaux parlementaires
00:13:06réalisés ces derniers mois
00:13:07tant au Sénat
00:13:09qu'à l'Assemblée nationale
00:13:10qui sont en cours
00:13:11et qui vont être,
00:13:14poursuivre
00:13:14leur cheminement
00:13:16parlementaire.
00:13:18Et si
00:13:19ces cheminements
00:13:20parlementaires
00:13:20peuvent enrichir
00:13:22la situation
00:13:24à laquelle
00:13:24nous voulons répondre,
00:13:26c'est très bien.
00:13:28Ce plan
00:13:29est fait pour obtenir
00:13:30des résultats
00:13:31rapides.
00:13:32L'ensemble
00:13:33des actions
00:13:34qu'il comporte
00:13:34doit, dans délai bref,
00:13:37rendre disponible
00:13:3880 millions
00:13:40de consultations
00:13:41supplémentaires
00:13:41par an
00:13:42dans les zones
00:13:44les plus en difficulté.
00:13:46Et sa mise en œuvre
00:13:47sera portée
00:13:48par tous les professionnels
00:13:49de santé
00:13:49dont je salue
00:13:51l'engagement.
00:13:53Alors,
00:13:53il y a
00:13:54quatre grands axes.
00:13:58Le premier
00:13:59de ces axes,
00:14:00c'est mettre en place
00:14:01un nouveau principe
00:14:03de responsabilité
00:14:04et de solidarité
00:14:05territoriale
00:14:06avec
00:14:08tous les professionnels
00:14:10de santé
00:14:10et notamment
00:14:11tous les médecins.
00:14:13Le deuxième
00:14:14principe,
00:14:15c'est de permettre
00:14:15à plus de jeunes
00:14:16d'accéder aux études
00:14:18de santé
00:14:19partout sur le
00:14:20territoire national.
00:14:22Le troisième
00:14:23principe,
00:14:24c'est unir
00:14:25les compétences
00:14:26pour soigner
00:14:28davantage de patients.
00:14:30Et le quatrième
00:14:31principe,
00:14:31c'est avec les élus
00:14:33locaux,
00:14:34créer les conditions
00:14:35d'accueil
00:14:35attractives
00:14:36pour les étudiants
00:14:38et les professionnels
00:14:40de santé.
00:14:42Alors,
00:14:43tout d'abord,
00:14:43la situation
00:14:44est si urgente,
00:14:45les déséquilibres
00:14:46si grands
00:14:46et si insupportables
00:14:47que nous
00:14:49croyons
00:14:50indispensable
00:14:52de mettre
00:14:52en place
00:14:52au plus vite
00:14:53un nouveau
00:14:55principe
00:14:55de responsabilité
00:14:56et de solidarité
00:14:57de l'ensemble
00:14:58de la communauté
00:14:59médicale.
00:15:00toutes ces dernières
00:15:02semaines,
00:15:03nous avons consulté,
00:15:04nous avons entendu
00:15:05les alertes
00:15:05de médecins,
00:15:06les élus locaux
00:15:07sur certains effets
00:15:08négatifs des contraintes
00:15:09à l'installation.
00:15:11Beaucoup ont dit
00:15:12que ces contraintes
00:15:14à l'installation,
00:15:15ces obligations
00:15:15d'installation,
00:15:16notamment discutées
00:15:18dans une proposition
00:15:19de loi
00:15:19à l'Assemblée nationale,
00:15:21n'étaient pas
00:15:22ce que les médecins
00:15:23souhaitaient,
00:15:24n'étaient pas
00:15:24ce que les médecins
00:15:25voulaient.
00:15:25nous tenons compte
00:15:27de ces remarques
00:15:29et nous disons
00:15:31que cette voie
00:15:32de la régulation
00:15:33autoritaire
00:15:34ne sera donc pas
00:15:35celle que nous retiendrons
00:15:36dans l'étape
00:15:37que nous ouvrons
00:15:38aujourd'hui,
00:15:39même si nous savons
00:15:41et l'adoption
00:15:43de l'article 1er
00:15:44de la proposition
00:15:45de loi
00:15:45à l'Assemblée nationale
00:15:46dit quelque chose
00:15:48de très important
00:15:49sur ce sujet,
00:15:50que si ce plan
00:15:52d'urgence immédiat
00:15:53ne réussit pas,
00:15:54nous savons bien
00:15:56qu'au bout du compte
00:15:56le jour viendra
00:15:57où les principes
00:15:59de ce système
00:16:01fondé sur le choix
00:16:02libre des médecins
00:16:03devront changer.
00:16:07Et donc,
00:16:07pour moi,
00:16:09c'est cette certitude
00:16:12que nous ne pouvons
00:16:13plus laisser
00:16:13nos concitoyens
00:16:14attendre 3, 4 ou 6 mois
00:16:15pour être reçus
00:16:16en consultation
00:16:17ou devoir faire
00:16:18des dizaines
00:16:19et des dizaines
00:16:19de kilomètres
00:16:20quand ils ont
00:16:21les moyens
00:16:21de se déplacer
00:16:22pour trouver
00:16:23un médecin.
00:16:25Des mesures
00:16:25de solidarité
00:16:26sont déjà prévues
00:16:27par la convention
00:16:28médicale signée
00:16:29le 4 juin 2024
00:16:30qui incite
00:16:32les médecins
00:16:33à réaliser
00:16:33des consultations
00:16:34à un tarif opposable
00:16:36en dehors
00:16:36de leur cabinet.
00:16:38Mais nous avons
00:16:38la certitude
00:16:39désormais
00:16:39qu'il faut aller
00:16:40encore plus loin.
00:16:42Donc,
00:16:43la solution
00:16:43de solidarité
00:16:44que nous choisissons
00:16:45aujourd'hui,
00:16:46elle partira
00:16:46d'une cartographie
00:16:47complète
00:16:48des zones rouges.
00:16:49ce que nous appelons
00:16:52zone rouge,
00:16:53c'est celle
00:16:53où l'accès
00:16:54aux soins
00:16:54est aujourd'hui
00:16:55le plus critique
00:16:56à l'aune
00:16:58d'un certain
00:16:59nombre de critères,
00:17:00la densité
00:17:00de médecins,
00:17:01les départs
00:17:01à la retraite
00:17:02qu'il est possible
00:17:03d'anticiper,
00:17:04les distances
00:17:04et le nombre
00:17:06de patients chroniques.
00:17:08Pour agir
00:17:08efficacement,
00:17:10c'est du terrain
00:17:10que nous devons partir.
00:17:12Cette carte,
00:17:13cette cartographie
00:17:14sera réalisée
00:17:15dans le mois
00:17:16qui vient
00:17:16par les agences
00:17:19régionales
00:17:19de santé
00:17:20en lien étroit
00:17:22avec leurs préfets
00:17:23et les élus locaux
00:17:25qui seront
00:17:25consultés
00:17:27et associés.
00:17:29Elle sera
00:17:29actualisée
00:17:30régulièrement
00:17:31en temps réel
00:17:32en fonction
00:17:34de l'évolution
00:17:34des situations
00:17:35locales
00:17:36sans attendre
00:17:36de mise à jour
00:17:37nationale.
00:17:39Ces zones rouges
00:17:40seront notre
00:17:42absolue priorité
00:17:43et le but
00:17:45du plan
00:17:46que nous présentons
00:17:47est d'y apporter
00:17:48en un temps
00:17:49très court
00:17:49des solutions
00:17:50d'accès
00:17:50à des soins
00:17:51de qualité.
00:17:52Pour cela,
00:17:53nous allons introduire
00:17:54dans la loi
00:17:54pour la première fois
00:17:55dans l'histoire
00:17:56de notre pays
00:17:56le principe
00:17:57d'une solidarité
00:17:58de l'ensemble
00:17:59de la communauté
00:18:00médicale
00:18:01pour assurer
00:18:01l'accès
00:18:02aux soins.
00:18:04De par leur formation,
00:18:06de par les services
00:18:07qu'ils peuvent rendre,
00:18:08de par leur appartenance
00:18:09au système
00:18:10de solidarité
00:18:10fondé
00:18:11au temps
00:18:12du Conseil national
00:18:13de la résistance,
00:18:15les médecins
00:18:15ont une obligation
00:18:16de fraternité
00:18:18dont je sais
00:18:19l'immense majorité
00:18:20d'entre eux
00:18:21sont pleinement conscients.
00:18:23Ainsi,
00:18:24chaque médecin
00:18:25généraliste
00:18:26ou spécialiste
00:18:27qui exerce
00:18:29dans un territoire
00:18:30bien pourvu
00:18:31devra consacrer
00:18:33un ou deux jours
00:18:35par semaine
00:18:35à des consultations
00:18:37dans les zones
00:18:38qui sont
00:18:39les plus en difficulté
00:18:40que nous appelons
00:18:41les zones rouges.
00:18:42Ces consultations
00:18:44avancées
00:18:44seront des réponses
00:18:46concrètes
00:18:47aux besoins
00:18:47de santé
00:18:48de nos concitoyens.
00:18:50Les modalités
00:18:51d'organisation,
00:18:52les plannings
00:18:52seront construits
00:18:53dans un esprit
00:18:54de confiance
00:18:54à l'égard
00:18:55des professionnels
00:18:56de terrain.
00:18:57Bien entendu,
00:18:58la mobilisation
00:18:59solidaire
00:18:59des médecins
00:19:00sera faite
00:19:00avec pragmatisme
00:19:01et bon sens.
00:19:03Il s'agira
00:19:03de demander
00:19:04leur aide
00:19:05aux médecins
00:19:05pour qui
00:19:07il est raisonnablement
00:19:08facile
00:19:08de se rendre
00:19:09sur les territoires
00:19:10prioritaires
00:19:11à proximité
00:19:11de chez eux
00:19:12ou à proximité
00:19:12d'autres zones
00:19:13qui les intéresseraient
00:19:15pour des raisons
00:19:15familiales
00:19:16ou amicales,
00:19:17je ne sais.
00:19:19Et je redis
00:19:19ma confiance
00:19:20dans la solidarité
00:19:21des professionnels
00:19:22de santé
00:19:23pour que ces organisations
00:19:24se mettent en place
00:19:25rapidement.
00:19:26Il s'agit donc
00:19:28dans un premier temps
00:19:29d'une proposition
00:19:30et d'une incitation.
00:19:33Les préfets
00:19:33et les agences
00:19:34régionales
00:19:35de santé
00:19:35n'interviendraient
00:19:36qu'en l'absence
00:19:37de réponse locale
00:19:38et il nous paraît
00:19:40également normal
00:19:41et cela sera prévu
00:19:42que des contreparties
00:19:43financières
00:19:44soient mises
00:19:45en place.
00:19:46Mais je veux
00:19:47insister
00:19:48sur notre détermination.
00:19:51Nous n'accepterons
00:19:52plus
00:19:52que des millions
00:19:54et des millions
00:19:55de Français
00:19:56se retrouvent
00:19:57sans accès
00:19:58normal aux soins.
00:20:01Et si chaque médecin
00:20:02se mobilise
00:20:02en solidarité,
00:20:03ne serait-ce que
00:20:04un ou deux jours
00:20:06par mois,
00:20:07parfois quelques jours
00:20:09seulement par an,
00:20:11alors nous apporterons
00:20:12une solution
00:20:13originale et puissante
00:20:14le temps que le nombre,
00:20:17les quelques années
00:20:17qu'il faut attendre
00:20:19pour que le nombre
00:20:20de soignants formés
00:20:21augmente
00:20:21et pour que les autres
00:20:23mesures de ce pacte
00:20:24portent leurs fruits.
00:20:26La remontée des médecins
00:20:27sur le territoire,
00:20:28elle est inscrite
00:20:29dans les décisions
00:20:31d'ouverture
00:20:32des formations.
00:20:34Elle s'accomplira,
00:20:36elle se réalisera
00:20:37dans les cinq,
00:20:38six années qui viennent.
00:20:40C'est cette période
00:20:41de cinq ou six ans
00:20:43dans laquelle
00:20:44des régions entières
00:20:45sont en détresse.
00:20:47Partout où je me déplace,
00:20:49je rencontre,
00:20:50je le ferai tout à l'heure
00:20:51aussi les maires,
00:20:53j'ai vu des maires
00:20:54pleurer parce que
00:20:55dans leur commune,
00:20:55pleurer au sens propre
00:20:57du terme,
00:20:59parce que dans leur commune,
00:21:00en dépit de tous les efforts
00:21:01qui sont faits,
00:21:03mettre en place
00:21:04des cabinets,
00:21:05proposer des logements,
00:21:08proposer parfois
00:21:08des facilités
00:21:09ou même
00:21:11des aides financières,
00:21:13ils ne trouvent pas
00:21:14de médecins.
00:21:16Et ceci est
00:21:16pour nous,
00:21:18pour un citoyen français,
00:21:19pour quelqu'un
00:21:20qui croit
00:21:21au message
00:21:22d'égalité
00:21:24et de fraternité
00:21:24de la France,
00:21:25il est impossible
00:21:26d'accepter cela
00:21:27plus longtemps.
00:21:30Le deuxième levier
00:21:31que nous allons,
00:21:34sur lequel 50%
00:21:35d'entre eux
00:21:36exercent
00:21:36à moins de 40 km
00:21:38de leur lieu
00:21:40de formation,
00:21:40de leur lieu
00:21:41d'internat,
00:21:43alors nous allons
00:21:44rééquilibrer
00:21:45structurellement
00:21:46la formation
00:21:47aux études de santé
00:21:48pour qu'elle concerne
00:21:49davantage de jeunes
00:21:50provenant des territoires
00:21:51les plus en difficulté,
00:21:53en difficulté géographique
00:21:56et en difficulté sociale aussi.
00:21:59Nous voulons
00:22:00des médecins
00:22:01sur tout le territoire
00:22:02et si nous voulons
00:22:04des médecins
00:22:04sur tout le territoire,
00:22:05il faut des médecins
00:22:06venus de tout le territoire,
00:22:09formés
00:22:09sur tout le territoire,
00:22:11issus
00:22:12de toutes les origines sociales.
00:22:13Notre but est donc
00:22:15de permettre
00:22:16à davantage de jeunes
00:22:17d'accéder aux études
00:22:19de santé
00:22:19et ce,
00:22:21dès la rentrée
00:22:212026.
00:22:24Nous allons ouvrir
00:22:25dans chaque département
00:22:27une première année
00:22:28d'accès aux études
00:22:29de santé.
00:22:31C'est l'objet
00:22:31depuis longtemps
00:22:32d'une demande
00:22:33de beaucoup d'élus locaux
00:22:34et d'un effort
00:22:36de la part
00:22:36d'un grand nombre
00:22:37d'entre eux.
00:22:39Nous allons également
00:22:40augmenter peu à peu
00:22:41les places
00:22:42en études de santé
00:22:43en fonction
00:22:44des besoins régionaux.
00:22:46Nous allons déployer
00:22:48les 3 700 internes
00:22:50de 4e année
00:22:51de médecine générale
00:22:52en priorité
00:22:53sur les zones
00:22:54où le besoin
00:22:56de soins
00:22:56est le plus important
00:22:57grâce à une valorisation
00:22:58de leur engagement.
00:23:00Et enfin,
00:23:01nous allons créer
00:23:01les conditions
00:23:02du retour
00:23:03des jeunes français
00:23:03partis se former
00:23:04à l'étranger
00:23:05et qui sont
00:23:06d'une certaine manière
00:23:07une hémorragie
00:23:09de notre capacité
00:23:10à former
00:23:11des médecins.
00:23:12Nous avons conscience
00:23:15que les mesures
00:23:16qui touchent
00:23:16à la formation
00:23:17sont fondamentales,
00:23:18mais nous savons aussi
00:23:19qu'elles prennent
00:23:20quelques années
00:23:20à porter leurs fruits.
00:23:24Nous apportons donc
00:23:26une 3e réponse
00:23:27à la situation
00:23:28inacceptable
00:23:29que nous connaissons
00:23:30de façon à augmenter
00:23:31le temps de soins
00:23:32disponibles
00:23:33pour les patients.
00:23:35Augmenter le temps
00:23:35de soins disponibles
00:23:36pour les patients,
00:23:38nous réunissons
00:23:39et mobilisons à plein
00:23:41les compétences
00:23:42de chaque profession
00:23:43de santé
00:23:43pour que davantage
00:23:45de patients
00:23:45puissent être traités.
00:23:48Les médecins
00:23:48nous ont dit
00:23:49encore tout à l'heure
00:23:50dans le tête-à-tête
00:23:51que nous avons eu
00:23:52avec eux,
00:23:54ils nous ont dit
00:23:54à quel point
00:23:55ils sont surchargés
00:23:56de tâches administratives,
00:23:58de certificats
00:24:00à rédiger,
00:24:01de paperasse,
00:24:03ce qui réduit
00:24:04d'autant le temps
00:24:05qu'ils peuvent
00:24:06consacrer
00:24:06à leurs patients.
00:24:08Et ils nous ont
00:24:08expliqué ça
00:24:09avec une vigueur
00:24:11et une éloquence,
00:24:12j'allais dire,
00:24:13qui est tout à fait
00:24:14émouvante.
00:24:17En 2018,
00:24:18les assistants médicaux
00:24:20ont été créés
00:24:20pour alléger
00:24:21ces tâches administratives.
00:24:24Et je le disais,
00:24:268 000 d'entre eux
00:24:27ont été créés,
00:24:28mais c'est loin
00:24:28de suffire.
00:24:31Nous allons accélérer
00:24:32et amplifier
00:24:33leur déploiement
00:24:33tout en leur délégant
00:24:36davantage de compétences.
00:24:39Nous allons également
00:24:40faire l'effort
00:24:40de supprimer
00:24:41les certificats inutiles
00:24:43qui encombrent
00:24:44l'activité des médecins.
00:24:46Tout le monde
00:24:47a en tête
00:24:47les associations sportives
00:24:49qui requièrent
00:24:50des certificats
00:24:51dont on ne peut pas dire
00:24:53que l'utilité
00:24:54soit marquante
00:24:55et qui sont
00:24:57le plus souvent
00:24:57sans fondement juridique.
00:25:00Et nous allons
00:25:01aussi encourager,
00:25:02alors là,
00:25:03je m'adresse aussi
00:25:04aux médecins,
00:25:05à confier
00:25:06de nouveaux actes
00:25:07à d'autres professionnels
00:25:08de santé,
00:25:10multiplier le nombre
00:25:11des intervenants
00:25:12potentiels
00:25:13qui peuvent relayer
00:25:15l'acte médical
00:25:16ou le dupliquer.
00:25:18pharmacien.
00:25:19On a tout à l'heure
00:25:20rencontré
00:25:21la pharmacienne
00:25:23depuis Capel.
00:25:25Infirmière,
00:25:27assistant dentaire
00:25:28afin d'utiliser
00:25:30pleinement
00:25:30les compétences
00:25:31qui sont les leurs
00:25:32et de mobiliser
00:25:33pour les patients
00:25:34le temps médical
00:25:35disponible
00:25:36et qui n'est pas
00:25:37extensible.
00:25:42Pourquoi ne permettons
00:25:43pas par exemple
00:25:44à des professionnels
00:25:45de santé
00:25:45extrêmement bien formés
00:25:46présents sur tout le territoire
00:25:48comme les pharmaciens
00:25:49d'officine ?
00:25:51Je rappelle
00:25:51qu'il y a
00:25:5220 000 officines
00:25:53bien réparties
00:25:55sur notre territoire.
00:25:56Pourquoi ne leur
00:25:57permettons pas
00:25:58de délivrer
00:25:58des médicaments courants ?
00:26:00Par exemple,
00:26:01contre les rhinites
00:26:02allergiques,
00:26:03c'est la saison.
00:26:05Par exemple,
00:26:06pour soigner
00:26:07les plaies simples
00:26:08ou les conjonctivites.
00:26:08à ces professionnels,
00:26:11nous choisissons
00:26:12de faire confiance
00:26:13pour multiplier
00:26:14la capacité
00:26:16de prise en charge
00:26:17par des soins médicaux.
00:26:20C'est le choix
00:26:20qui avait été fait
00:26:21en 2023
00:26:22pour la délivrance
00:26:23en pharmacie
00:26:24sans ordonnance
00:26:25de traitements
00:26:26contre, par exemple,
00:26:27les infections urinaires
00:26:28ou les angines.
00:26:30Et les patients
00:26:31témoignent aujourd'hui
00:26:32que cette action
00:26:33a été parfaitement
00:26:34intégrée
00:26:37et parfaitement efficace
00:26:38dans ces résultats.
00:26:40Enfin,
00:26:41quatrième axe
00:26:42de notre réponse,
00:26:44nous allons mettre
00:26:44en valeur
00:26:45les efforts
00:26:45des élus locaux
00:26:46et créer avec eux
00:26:48les conditions
00:26:48d'accueil attractives
00:26:49pour les professionnels
00:26:50de santé
00:26:51et les étudiants.
00:26:52Beaucoup est déjà fait
00:26:53par les collectivités,
00:26:55beaucoup de dispositifs
00:26:55existent
00:26:57par lesquels
00:26:57les communes
00:26:58ou les communautés
00:26:58de communes
00:26:59proposent aux soignants
00:27:00des conditions de travail
00:27:01et un cadre de vie
00:27:02agréable.
00:27:03Mais ces dispositifs
00:27:04sont devenus
00:27:05si nombreux
00:27:05que les principaux
00:27:06intéressés eux-mêmes
00:27:07ont dit mal
00:27:08à s'y retrouver.
00:27:09Le guichet unique
00:27:10numérique
00:27:11qui rassemble déjà
00:27:12les dispositifs
00:27:13d'aide de l'État
00:27:14sera complété
00:27:16pour présenter
00:27:17pour chaque collectivité
00:27:18les aides
00:27:18à l'installation
00:27:19et les conditions
00:27:20d'accueil.
00:27:21Les collectivités locales
00:27:23jouent aussi
00:27:23un rôle essentiel
00:27:24dans l'accueil
00:27:25des étudiants
00:27:26puisqu'elles créent
00:27:27des conditions
00:27:28favorables
00:27:28à la vie
00:27:29loin de leurs proches.
00:27:31Les dispositifs
00:27:32qu'elles proposent
00:27:33seront mieux
00:27:34mis en valeur.
00:27:35Enfin,
00:27:36nous allons renforcer
00:27:37partout sur le territoire
00:27:38la sécurité
00:27:40des soignants
00:27:40confrontés,
00:27:42vous le savez bien,
00:27:43à une hausse
00:27:44inacceptable
00:27:44dans certains territoires
00:27:45des violences
00:27:46à leur encontre.
00:27:48Et le gouvernement
00:27:49suivra avec la plus
00:27:50grande précision
00:27:51la mise en œuvre
00:27:51et les effets
00:27:52de l'ensemble
00:27:53de ces mesures.
00:27:54Un compte rendu
00:27:55au niveau départemental
00:27:56et national
00:27:57sera publié
00:27:57chaque trimestre
00:27:58en toute transparence
00:28:00à partir
00:28:01de 10 indicateurs
00:28:02clés qui permettra
00:28:04de juger
00:28:05si les mesures
00:28:05que nous annonçons
00:28:06aujourd'hui
00:28:06sont suffisantes
00:28:07ou si des mesures
00:28:09plus radicales
00:28:10s'avèrent nécessaires.
00:28:13Ce pacte d'action
00:28:14traduit la volonté
00:28:15du gouvernement
00:28:16en concertation
00:28:17avec les organismes
00:28:18représentatifs
00:28:19du monde
00:28:19de la santé
00:28:20de mettre fin
00:28:22tout de suite
00:28:23sans attendre
00:28:24sans discours
00:28:26mais par des actes
00:28:27au scandale
00:28:28des déserts médicaux
00:28:29scandale
00:28:31pour la santé publique
00:28:32scandale
00:28:33pour l'égalité républicaine
00:28:34l'accès aux soins
00:28:36est au sommet
00:28:38des priorités
00:28:39du gouvernement
00:28:39et notre détermination
00:28:42collective
00:28:42à la garantir
00:28:43sera la mesure
00:28:45de notre solidarité.
00:28:48Je vous remercie.
00:28:49Et les ministres
00:28:55autour de moi
00:28:56vont maintenant
00:28:56expliciter
00:28:57chacun
00:28:58de ces axes d'action
00:29:00et de ces objectifs
00:29:01et je donne d'abord
00:29:02la parole
00:29:02à madame
00:29:03Catherine Vautrin.
00:29:09Merci monsieur
00:29:09le premier ministre.
00:29:10A mon tour
00:29:11de vous saluer
00:29:11toutes et toutes.
00:29:12Monsieur le maire
00:29:12bien sûr,
00:29:14mesdames et messieurs
00:29:14les parlementaires,
00:29:15mesdames et messieurs
00:29:16les conseillers
00:29:17départementaux,
00:29:19régionaux,
00:29:20mes chers collègues,
00:29:20mesdames et messieurs.
00:29:21Monsieur le premier ministre
00:29:22vient de le rappeler,
00:29:23ce pacte pour les secteurs
00:29:25en difficulté repose sur trois convictions majeures.
00:29:28D'abord, la nécessité d'accompagner mieux,
00:29:31la nécessité de répondre à tous les territoires
00:29:33et la nécessité de former davantage.
00:29:36Je vais me consacrer sur ce sujet
00:29:39qui est de garantir à chaque Français
00:29:42un égal accès aux soins,
00:29:44quel que soit son lieu de vie.
00:29:46Cette démarche,
00:29:48cette démarche, évidemment,
00:29:48ne peut exister qu'avec l'engagement
00:29:51de chaque professionnel de santé.
00:29:53Et je voudrais à ce moment redire,
00:29:55bien évidemment,
00:29:56la reconnaissance qui est la nôtre
00:29:58quant à leur professionnalisme,
00:30:00leur implication
00:30:02et bien évidemment la confiance
00:30:04qui nous anime
00:30:05au moment où nous cherchons des solutions.
00:30:09Ce pacte, finalement,
00:30:10c'est le fruit d'une concertation,
00:30:12monsieur le premier ministre l'a rappelé,
00:30:14de l'ensemble de nos équipes
00:30:16avec des médecins de terrain,
00:30:18des représentants des médecins,
00:30:21des élus,
00:30:22des représentants de patients,
00:30:24finalement,
00:30:25toutes celles et ceux
00:30:25qui forment cette communauté
00:30:27parce que c'est ensemble
00:30:28que nous pouvons trouver les solutions.
00:30:31Et ce que nous avons en commun,
00:30:33c'est notre système de santé.
00:30:35Les Français y sont particulièrement attachés,
00:30:38c'est leur préoccupation numéro deux
00:30:40et donc, quelque part,
00:30:42notre responsabilité commune,
00:30:44c'est bien évidemment
00:30:45de prendre soin à ce système
00:30:47et d'apporter des réponses.
00:30:48Alors, notre proposition,
00:30:49qui peut-être va s'afficher,
00:30:51est extrêmement simple.
00:30:53Elle est basée sur un principe
00:30:55de responsabilité
00:30:57et de solidarité territoriale.
00:31:00Donc, pour ce faire,
00:31:01nous allons commencer
00:31:02par faire un diagnostic.
00:31:03Nous ne sommes pas
00:31:04dans une démarche médicale pour rien.
00:31:06et donc, nous allons,
00:31:08sur chaque territoire,
00:31:11à l'échelle du bassin de vie,
00:31:12puisque ce qui nous intéresse,
00:31:14c'est le bassin de vie,
00:31:15la communauté de communes
00:31:16ou la communauté d'agglomération,
00:31:18incontestablement,
00:31:19l'intercommunalité,
00:31:20de réaliser une cartographie complète
00:31:23des besoins,
00:31:25là où l'accès aux soins
00:31:26est le plus difficile.
00:31:27Cette carte, le crayon,
00:31:28évidemment,
00:31:29il est tenu par l'Agence régionale de santé,
00:31:32avec les élus locaux et le préfet.
00:31:35Et bien évidemment,
00:31:36pour bâtir cette carte,
00:31:37nous allons partir
00:31:38d'un certain nombre d'indicateurs.
00:31:41La densité de généralistes
00:31:43au moment où on en parle,
00:31:44l'âge des généralistes
00:31:45et notamment celles et ceux
00:31:47qui ont plus de 60 ans,
00:31:50le nombre de patients
00:31:50en affection longue durée,
00:31:52l'âge global des patients,
00:31:55l'évolution de la démographie.
00:31:57Et à partir de cette photographie,
00:32:00nous serons en capacité
00:32:01de définir ces fameuses zones
00:32:04que nous qualifions
00:32:05de zones rouges.
00:32:06L'idée, c'est de faire ça
00:32:08dans les semaines qui viennent,
00:32:09puisque fin mai,
00:32:11nous devons avoir
00:32:12cette cartographie
00:32:13qui sera établie.
00:32:14Moins d'un mois.
00:32:15Moins d'un mois.
00:32:16Et donc, à partir de là,
00:32:18nous pourrons déterminer
00:32:20la réponse.
00:32:21Cette réponse,
00:32:23c'est que chaque médecin,
00:32:25qu'il soit généraliste
00:32:26ou spécialiste,
00:32:28consacre quelques jours par an,
00:32:30c'est-à-dire deux jours
00:32:32maximum par mois,
00:32:34pour accompagner
00:32:35les territoires en difficulté.
00:32:38Évidemment, la méthode
00:32:39va se décliner
00:32:40très concrètement,
00:32:42l'idée étant de jouer
00:32:43la proximité
00:32:44pour la faciliter.
00:32:46Nous sommes finalement
00:32:47dans un principe
00:32:48que beaucoup d'entre vous connaissent,
00:32:50qui est le principe
00:32:51de la consultation avancée.
00:32:54La seule chose,
00:32:54c'est que cette consultation avancée,
00:32:56elle va changer un peu
00:32:57d'approche géographique
00:32:59pour être au plus près
00:33:00des territoires,
00:33:02avec bien évidemment
00:33:03un accompagnement
00:33:04qui permette aux patients
00:33:06d'avoir une réponse
00:33:07au moins 5 jours sur 7
00:33:09dans la commune,
00:33:10et avec un accompagnement
00:33:12administratif
00:33:12pour le suivi du dossier.
00:33:14Voilà le principe.
00:33:16Nous avons,
00:33:16vous l'avez compris,
00:33:17monsieur le Premier ministre
00:33:18vient de le rappeler,
00:33:19moins d'un mois
00:33:20pour le mettre en place,
00:33:22parce que la santé des Français
00:33:24ne peut pas attendre.
00:33:25Merci beaucoup
00:33:26à Catherine Dauton.
00:33:32Vous êtes entendue
00:33:33sur l'ordre de passage.
00:33:35Alors,
00:33:36monsieur Philippe Baptiste,
00:33:37nous nous entendons
00:33:38surtout,
00:33:38monsieur le Premier ministre,
00:33:39de l'Université
00:33:40de la Recherche.
00:33:42Merci beaucoup,
00:33:44monsieur le Premier ministre,
00:33:46monsieur le ministre,
00:33:46monsieur le Préfet,
00:33:47mesdames et messieurs
00:33:48les élus.
00:33:49On sait,
00:33:50vous l'avez souligné,
00:33:51que l'origine géographique
00:33:52et le lieu de formation
00:33:53sont des déterminants essentiels
00:33:55pour le futur du lieu d'exercice.
00:33:59C'est pourquoi nous souhaitons
00:34:00agir sur deux aspects,
00:34:02le recrutement d'étudiants
00:34:03et le déploiement de formation
00:34:05dans tous les territoires.
00:34:07Si nous pouvons passer
00:34:08au transparent suivant,
00:34:10vous voyez sur cette carte
00:34:11les points rouges,
00:34:12qui sont les points importants ici.
00:34:1424 départements,
00:34:15qui sont identifiés
00:34:16par les points rouges,
00:34:17sont dépourvus
00:34:18d'une première année d'accès
00:34:19aux études de santé.
00:34:21Alors, certes,
00:34:21on a à peu près 75%
00:34:23des départements
00:34:24de France métropolitaine
00:34:25et d'Outre-mer
00:34:25qui sont pourvus
00:34:26d'une faculté de santé
00:34:28ou d'une antenne universitaire,
00:34:29mais il reste les autres.
00:34:31Et la réforme de l'accès
00:34:32aux études de santé
00:34:32qui a été mise en place
00:34:33en 2020 a contribué
00:34:34à avoir des antennes
00:34:35un peu partout,
00:34:36mais pas suffisamment.
00:34:38Et il faut aller plus loin
00:34:38et couvrir le territoire
00:34:40et permettre à plus de jeunes
00:34:42d'avoir accès
00:34:43aux études de santé.
00:34:45Alors,
00:34:46quelques mesures spécifiques
00:34:48avec quatre leviers,
00:34:49et je vais revenir
00:34:49sur ce point.
00:34:52Le premier de ces leviers,
00:34:53c'est d'encourager
00:34:54les jeunes lycéens
00:34:56des territoires ruraux,
00:34:57quel que soit leur milieu social,
00:34:59à s'engager
00:35:00vers des études de santé.
00:35:01Et pour ça,
00:35:02nous allons généraliser
00:35:03une expérimentation
00:35:04qui a été menée
00:35:05ces dernières années,
00:35:06qui est la préparation
00:35:08aux études de santé,
00:35:09l'option santé
00:35:10dès le lycée,
00:35:11dans les lycées ruraux,
00:35:12qui pourrait être étendue
00:35:13à toutes les régions.
00:35:15C'est une acculturation
00:35:16au métier de la santé
00:35:17qui est faite
00:35:17au sein des lycées
00:35:19et qui permet à des jeunes
00:35:20de découvrir des vocations
00:35:21alors qu'ils n'avaient pas
00:35:22forcément cette idée en tête.
00:35:24Deuxième levier,
00:35:25pour aller vite,
00:35:26c'est de recruter
00:35:27plus d'étudiants
00:35:28issus de territoires ruraux
00:35:29ou moins dotés
00:35:31en professionnels de santé,
00:35:32des étudiants
00:35:32qui seront plus à même
00:35:33de s'installer
00:35:35dans leur territoire
00:35:36d'origine
00:35:36à la fin de leurs études.
00:35:38Et notre volonté,
00:35:39c'est bien d'offrir
00:35:39une voie d'accès
00:35:40aux études de santé
00:35:41dans chaque département
00:35:42de France métropolitaine
00:35:44et d'outre-mer.
00:35:45Cette première année
00:35:46doit être adaptée
00:35:47à chaque territoire,
00:35:49soit à travers
00:35:49une antenne universitaire,
00:35:51d'un parcours adapté
00:35:52au sein de formations existantes
00:35:53ou éventuellement
00:35:53au sein de campus connectés.
00:35:56Mais il faut en avoir
00:35:56un dans chaque département
00:35:59et aller progressivement
00:36:01vers une licence,
00:36:02un premier cycle
00:36:03disponible dans chaque département.
00:36:07Le troisième levier,
00:36:08c'est celui de la simplification
00:36:10des modalités d'accès
00:36:11aux études de santé.
00:36:12Le système PASLAS
00:36:14qui a été mis en place
00:36:15en 2020
00:36:15est trop complexe
00:36:17et surtout trop hétérogène
00:36:18aujourd'hui
00:36:19d'une université à l'autre.
00:36:20Si l'on veut permettre
00:36:21à plus d'étudiants,
00:36:23à un plus grand nombre
00:36:24d'étudiants
00:36:24d'accéder aux études de santé,
00:36:26il faut le simplifier
00:36:26et simplifier les modalités
00:36:28sans revenir évidemment
00:36:29à la PACES
00:36:30dont les limites
00:36:31ont été très largement identifiées.
00:36:34C'est pourquoi
00:36:34nous allons rapidement évaluer
00:36:35la faisabilité
00:36:36d'un modèle harmonisé
00:36:37sur l'ensemble
00:36:38du territoire national
00:36:38et qui laissera
00:36:39plusieurs chances
00:36:40à chaque étudiant.
00:36:41Le quatrième levier
00:36:43est essentiel
00:36:44parce qu'il conditionne
00:36:45l'exercice professionnel
00:36:47à l'issue de la formation.
00:36:49Le choix de la spécialité
00:36:51et du lieu d'exercice
00:36:52peut être fortement influencé
00:36:54par les rencontres
00:36:55au cours de la formation.
00:36:56Je crois qu'on l'a entendu
00:36:57tout au long de cette matinée
00:36:59avec les professionnels de santé
00:37:00avec qui on a pu discuter.
00:37:01et il faut évidemment
00:37:04sortir de l'idée
00:37:05qu'il faut être absolument
00:37:06dans un chute tout le temps,
00:37:07partout, tout le temps,
00:37:08pour tous les stages.
00:37:09Découvrir l'écosystème de santé
00:37:10et les acteurs d'un territoire
00:37:12au cours de sa formation,
00:37:13c'est lever les peurs
00:37:14et les craintes
00:37:15d'exercer en dehors
00:37:17de l'environnement du champ.
00:37:19Découvrir la pratique médicale
00:37:20en dehors des centres
00:37:21c'est pratiquer une médecine
00:37:23de proximité
00:37:24et trouver, je crois aussi,
00:37:26de grandes satisfactions personnelles.
00:37:28Actuellement,
00:37:29une proportion insuffisante
00:37:30de stages
00:37:31est réalisée
00:37:32en dehors des villes de CHU
00:37:33et si l'on exclut
00:37:35la médecine générale,
00:37:36les postes ouverts
00:37:37en dehors des CHU
00:37:37représentent moins de 40%
00:37:39de l'offre de stages
00:37:40pour les spécialités.
00:37:41C'est très peu aujourd'hui.
00:37:43L'objectif de cette mesure
00:37:44est de favoriser
00:37:45la découverte
00:37:46de l'exercice médical
00:37:47en dehors des métropoles.
00:37:49Notre volonté
00:37:50est que 100%
00:37:51des étudiants en médecine
00:37:52réalisent au moins un stage
00:37:53en dehors des CHU
00:37:54lors de leur deuxième
00:37:55ou de leur troisième cycle.
00:37:56Cela voudra dire
00:37:58que mécaniquement,
00:37:59nous devrons renforcer
00:38:00nos capacités
00:38:00d'encadrement universitaire
00:38:01dans les territoires
00:38:02et accompagner aussi
00:38:04à travers des aides logistiques
00:38:05pour les étudiants
00:38:05lors des stages.
00:38:07Alors,
00:38:07comme je me bats
00:38:08contre les sigles,
00:38:09CHU,
00:38:09ça veut dire
00:38:10centre hospitalier universitaire.
00:38:12C'est un très vieux sigle,
00:38:13monsieur le Président.
00:38:14Oui, c'est un très vieux sigle,
00:38:16mais si nous prenions
00:38:17l'habitude
00:38:18d'aller à l'endroit
00:38:21de nos concitoyens
00:38:23d'utiliser des mots
00:38:25compréhensibles,
00:38:26ça serait formidable.
00:38:27de notre contact.
00:38:28Voilà,
00:38:28merci,
00:38:29monsieur le ministre.
00:38:35Monsieur Noderre.
00:38:40Voilà,
00:38:41écoutez,
00:38:41bonjour à tous,
00:38:42très heureux
00:38:43d'être ce matin
00:38:43dans le Cantal
00:38:45aux côtés
00:38:46du Premier ministre,
00:38:47de mes collègues ministres
00:38:48et surtout de l'ensemble
00:38:48des élus locaux
00:38:50de retrouver
00:38:50finalement ma région
00:38:52où j'ai été vice-président
00:38:53pendant huit ans
00:38:54à la santé
00:38:55et je suis très heureux
00:38:56de voir
00:38:56ce que nous avions pu imaginer
00:38:58notamment sur les maisons médicales,
00:39:00je regarde Stéphane,
00:39:01le sénateur,
00:39:01le conseil régional également,
00:39:03eh bien,
00:39:03était une des premières briques
00:39:05pour favoriser
00:39:06l'exercice médical,
00:39:08paramédical
00:39:08de façon coordonnée.
00:39:10Donc,
00:39:10je crois que,
00:39:11moi,
00:39:11je remercie le Premier ministre
00:39:12de se saisir
00:39:13de ce sujet
00:39:14qui est vraiment
00:39:15la principale source
00:39:16de préoccupation
00:39:17de nos concitoyens,
00:39:19on l'a redit,
00:39:196 millions de Français
00:39:20sont en souffrance
00:39:22de médecins traitants
00:39:23et puis des délais
00:39:24qui s'arrêtent
00:39:25s'allongent,
00:39:25donc on a bien compris aussi
00:39:27que la régulation
00:39:28n'est pas la situation
00:39:30et la solution
00:39:31à une pénurie,
00:39:32une pénurie reste une pénurie
00:39:34et donc il nous faut
00:39:34former plus de médecins.
00:39:36Alors,
00:39:36les différentes solutions,
00:39:37ça vous a été dit,
00:39:39c'est d'augmenter
00:39:39les capacités de formation
00:39:41de notre système,
00:39:42nous avons clairement,
00:39:43il faut reconnaître ce constat,
00:39:45perdu le contrôle
00:39:45de notre système
00:39:46de formation
00:39:47de nos études médicales
00:39:48et paramédicales
00:39:49en France,
00:39:49plus de 50%
00:39:50des dentistes
00:39:51qui s'inscrivent
00:39:52au Conseil de l'Ordre
00:39:53ont été formés
00:39:53à l'étranger,
00:39:55nous avons globalement
00:39:56le même nombre
00:39:56de formations de médecins
00:39:58que dans les années 70
00:39:59à l'épaisseur du trait
00:40:00alors qu'on sait
00:40:01que nous avons 15 millions
00:40:02de Français en plus
00:40:04avec des patients
00:40:05qui ont plutôt vieilli,
00:40:06qui sont polypathologiques,
00:40:07ça nous a été redit
00:40:08tout à l'heure
00:40:08par notre confrère diabétologue
00:40:10et puis surtout
00:40:11un rapport au travail
00:40:12qui a complètement changé
00:40:13puisque quand un généraliste
00:40:14part en retraite,
00:40:16et bien maintenant
00:40:16il faut 2,3 médecins
00:40:17pour les remplacer.
00:40:19Donc fort de ça,
00:40:20il faut augmenter
00:40:20notre capacité de formation.
00:40:22Une première étape
00:40:23avait été franchie
00:40:24avec la suppression
00:40:25du numerus clausus
00:40:26qui devient apertus,
00:40:28donc un changement significatif
00:40:30mais qui n'est pas suffisant.
00:40:31Donc on proposera
00:40:32dans les délais impartis
00:40:34qui nous ont été donnés
00:40:35par le Premier ministre
00:40:35de pouvoir changer les choses
00:40:37et de définir
00:40:38le capacitaire
00:40:39de nos universités
00:40:40en fonction des besoins
00:40:41du territoire
00:40:42qui seront naturellement recensés
00:40:44par les élus locaux
00:40:45et par les agences régionales
00:40:46de santé,
00:40:47et donc augmenter
00:40:47les capacités
00:40:49de formation
00:40:50pour pouvoir prendre
00:40:51et former plus,
00:40:53former mieux
00:40:53par rapport
00:40:54au vieillissement
00:40:56de la population
00:40:57aux maladies chroniques.
00:40:58Ensuite,
00:40:58la deuxième solution,
00:40:59vous l'avez compris,
00:41:00et c'est inadmissible,
00:41:02c'est de voir
00:41:02nos étudiants
00:41:03partir à l'étranger,
00:41:04en Roumanie,
00:41:05en Espagne,
00:41:06en Belgique,
00:41:07au Portugal.
00:41:08Donc nous avons
00:41:08à peu près 15 000 étudiants
00:41:10qui sont dans un certain
00:41:12nombre de pays européens,
00:41:13dont 5 000
00:41:14particulièrement
00:41:15dans les études médicales
00:41:16proprement dites,
00:41:17les autres sont des études
00:41:18paramédicales,
00:41:19donc nous allons construire
00:41:20un parcours d'atterrissage
00:41:21pour pouvoir récupérer
00:41:22ces étudiants
00:41:24qui sont déjà en 4e,
00:41:255e,
00:41:266e année,
00:41:27donc nous avons gagné
00:41:27du temps aussi
00:41:28dans la formation
00:41:29de ces étudiants,
00:41:30de leur proposer,
00:41:31et je sais que déjà
00:41:32les maires ruraux
00:41:33le font beaucoup,
00:41:34particulièrement ici
00:41:35en Auvergne,
00:41:36je me suis déplacé
00:41:36il n'y a pas si longtemps
00:41:37que ça,
00:41:37à Moulins
00:41:38et à Vichy
00:41:39où on voit déjà
00:41:40les hôpitaux de proximité
00:41:41solliciter les étudiants français
00:41:43qui sont à Cluges
00:41:44en Roumanie
00:41:45et qui viennent effectuer
00:41:46leur stage d'été
00:41:46dans les services hospitaliers.
00:41:48J'accueille moi-même
00:41:49à Grenoble,
00:41:50avant que je sois ministre,
00:41:51j'accueillais des étudiants
00:41:52qui venaient faire
00:41:53leur Erasmus,
00:41:54des petits étudiants grenoblois
00:41:55qui venaient faire
00:41:55leur Erasmus
00:41:56dans mes services
00:41:57alors qu'ils sont étudiants
00:41:58en Roumanie.
00:41:59Je crois qu'il faut
00:42:00promettre le bon sens
00:42:01au bon endroit.
00:42:03Nous avons une situation
00:42:03d'un tel désert médical
00:42:05en France
00:42:05que nous n'avons pas
00:42:06loisir d'envoyer
00:42:07nos étudiants français
00:42:09étudiés à l'étranger.
00:42:10Donc nous allons
00:42:10la deuxième mesure
00:42:11réintégrer les étudiants
00:42:13chez nous
00:42:14dans notre système.
00:42:15Ça sera fait
00:42:16par un examen
00:42:17d'une proposition
00:42:18de loi que j'avais fait
00:42:18voter en décembre 2023
00:42:20et qui est inscrite
00:42:21au Sénat
00:42:21au mois de mai,
00:42:22le 19 mai.
00:42:23Nous allons
00:42:24avec le ministre
00:42:25de l'Enseignement supérieur
00:42:26faire évoluer
00:42:27le système
00:42:28PAS-LAS
00:42:29qui n'a pas donné
00:42:30satisfaction
00:42:30et surtout je crois
00:42:31le gros message
00:42:33on l'a tous vécu
00:42:34soit personnellement
00:42:35soit avec bon nombre
00:42:36d'étudiants
00:42:36c'est qu'il faut
00:42:37qu'un étudiant
00:42:37ait plusieurs chances
00:42:38quand il veut faire médecine
00:42:40on ne peut pas jouer
00:42:40sa vie professionnelle
00:42:42sur un examen
00:42:43ce n'est pas possible
00:42:43donc il faut qu'il y ait
00:42:44il ne faut pas que
00:42:45ces années soient perdues
00:42:46mais il faut qu'il y ait
00:42:47plusieurs possibilités
00:42:48d'avoir le droit
00:42:49à l'échec
00:42:50et de pouvoir rebondir
00:42:51pour pouvoir faire
00:42:52de bons médecins
00:42:53à l'époque où j'ai passé
00:42:54moi ma médecine
00:42:55le parrain de mon troisième fils
00:42:56par exemple
00:42:57avait fait plusieurs fois
00:42:58sa première année
00:42:59et c'est actuellement
00:43:00un médecin très reconnu
00:43:01parce qu'il y a
00:43:02différents facteurs
00:43:03qui peuvent jouer
00:43:04la quatrième chose
00:43:05c'est naturellement
00:43:06de simplifier
00:43:07les médecins
00:43:08qui sont formés
00:43:09hors Union Européenne
00:43:10les pas dus
00:43:11il faut avoir aussi
00:43:12le courage
00:43:12de reconnaître
00:43:13que ce n'est pas
00:43:13un sujet d'immigration
00:43:15il ne faut pas mélanger
00:43:16les problèmes
00:43:16il faut qu'on les prenne
00:43:17les uns après les autres
00:43:18bon nombre de nos hôpitaux
00:43:19fonctionnent grâce
00:43:21à nos médecins
00:43:21qui ont été formés
00:43:22hors Union Européenne
00:43:23dans certains
00:43:24de nos centres hospitaliers
00:43:25c'est 30 à 40%
00:43:26de médecins
00:43:27qui sont formés
00:43:28hors Union Européenne
00:43:29donc il faut que
00:43:30naturellement
00:43:31du moment qu'ils ont
00:43:32les connaissances
00:43:34requises
00:43:35et bien les qualifications
00:43:36requises
00:43:37et bien pouvoir
00:43:38reconnaître
00:43:39pour qu'ils puissent
00:43:39exercer
00:43:40correctement
00:43:41donc on va supprimer
00:43:42dans un souci de simplification
00:43:44comme l'a annoncé
00:43:45le Premier ministre
00:43:46toutes ces commissions
00:43:46nationales
00:43:47pour qu'il y ait
00:43:48naturellement un contrôle
00:43:49des connaissances
00:43:51mais aussi un contrôle
00:43:52des compétences
00:43:53qui seront faits
00:43:53localement
00:43:54dans les hôpitaux
00:43:55par les médecins
00:43:56qui les encadrent
00:43:57je valide moi
00:43:57les externes
00:43:58je valide les internes
00:43:59je pourrais valider
00:44:00l'EHPADU
00:44:01et tous les collègues
00:44:01de France
00:44:02pourront le faire
00:44:02également
00:44:03donc simplification
00:44:04et puis le 5ème point
00:44:06c'est les passerelles
00:44:07je crois qu'on a vu
00:44:08tout à l'heure
00:44:08ça nous a été dit
00:44:09d'ailleurs par un des médecins
00:44:12qu'on a rencontré
00:44:12la formation continue
00:44:14est un sujet important
00:44:15on peut commencer
00:44:15ses études
00:44:16par des études
00:44:17d'infirmiers
00:44:19et puis ensuite
00:44:20de pouvoir faire
00:44:20des passerelles
00:44:21pour pouvoir devenir médecin
00:44:22on a vu aussi
00:44:23qu'avec le Covid
00:44:24beaucoup de professions
00:44:25étaient en quête de sens
00:44:27et qu'on a vu aussi
00:44:27des ingénieurs
00:44:28vouloir aussi changer
00:44:30de filière
00:44:31et devenir aussi
00:44:32médecin
00:44:33ou professionnel de santé
00:44:34je crois qu'il ne faut pas
00:44:35opposer ces passerelles
00:44:36ces passerelles
00:44:37elles sont complémentaires
00:44:38et on a besoin aussi
00:44:39de diversifier
00:44:40les profils
00:44:40et d'avoir aussi
00:44:41des profils divers
00:44:42face à de nouveaux outils
00:44:44qui vont aussi
00:44:44permettre de travailler
00:44:45plus efficacement
00:44:46qui vont rendre
00:44:47du temps de soignant
00:44:49auprès des patients
00:44:50j'évoque naturellement
00:44:51l'intelligence artificielle
00:44:52qui doit se pénétrer
00:44:53naturellement
00:44:54dans nos organisations
00:44:55hospitalières
00:44:56qu'elles soient publiques
00:44:56ou privées
00:44:57nous avons besoin
00:44:57de tout le monde
00:44:58la médecine en France
00:44:59fonctionne avec du public
00:45:01avec du privé
00:45:02avec de la médecine
00:45:03de ville
00:45:03et toutes ces organisations
00:45:05pourront bénéficier
00:45:06de l'intelligence artificielle
00:45:08ensuite nous avons
00:45:10un certain nombre
00:45:10de mesures
00:45:11si on peut passer
00:45:12la piapo suivante
00:45:13c'est les docteurs juniors
00:45:15qui sont donc
00:45:16la quatrième année
00:45:17de médecine générale
00:45:18conformément aux engagements
00:45:19que nous avions pris
00:45:20les décrets sortiront
00:45:21donc bien avant l'été
00:45:23pour rassurer
00:45:24l'écosystème
00:45:25voilà 3700 docteurs
00:45:27qui vont s'installer
00:45:28sur nos territoires
00:45:29à partir du mois
00:45:30de novembre
00:45:312026
00:45:32ça fait à peu près
00:45:3340 par département
00:45:35en fonction de la taille
00:45:36et de la population
00:45:37des départements
00:45:39je sais que les élus locaux
00:45:40les maires
00:45:41et les départementaux
00:45:42régionaux
00:45:42présidents
00:45:43d'intercommunalité
00:45:45vont pouvoir se mobiliser
00:45:47aux côtés
00:45:47de monsieur le préfet
00:45:48puisque c'est quasiment
00:45:51un aménagement
00:45:51du territoire
00:45:52mais aux côtés
00:45:53de l'ARS
00:45:54pour l'offre de soins
00:45:55pour trouver
00:45:56les meilleurs endroits
00:45:57où ces docteurs juniors
00:45:59vont pouvoir augmenter
00:46:00l'offre de soins
00:46:01et pouvoir prendre
00:46:02davantage de patients
00:46:04vous comprenez
00:46:05dans les mesures
00:46:05que nous proposons
00:46:06ce matin
00:46:06il n'y a pas une mesure
00:46:08qui va permettre
00:46:08de régler les déserts médicaux
00:46:10mais un ensemble
00:46:11de mesures
00:46:12que nous allons
00:46:12surtout accélérer
00:46:14avec des premières mesures
00:46:15visibles
00:46:16dans les zones rouges
00:46:18dès septembre
00:46:18et puis ensuite
00:46:19des mesures
00:46:19que nous allons construire
00:46:20mais que nous allons
00:46:21construire aussi ensemble
00:46:22donc il est hors de question
00:46:24de fracturer
00:46:25la communauté médicale
00:46:26donc vous l'avez compris
00:46:27il ne s'agit pas
00:46:28de s'opposer
00:46:29à la proposition
00:46:29de loi de parlement
00:46:31mais de pouvoir
00:46:32effectivement expliquer
00:46:34une bonne fois
00:46:34que la coercition
00:46:36la régulation
00:46:37n'est pas la solution
00:46:38à la pénurie
00:46:38par contre
00:46:39construire des lieux
00:46:40de stage
00:46:41avec les docteurs juniors
00:46:42qui vont peaufiner
00:46:43leur formation
00:46:44qui vont s'acculturer
00:46:45à la pratique
00:46:46de médecine libérale
00:46:47avec des maîtres de stage
00:46:48et on doit aussi
00:46:49préciser dans les décrets
00:46:50que nous prendrons
00:46:51avant l'été
00:46:52et les décrets
00:46:52et les arrêter
00:46:53aussi le statut
00:46:54du maître de stage
00:46:55parce qu'il faut
00:46:56que ça soit aussi incitatif
00:46:57il faut qu'un médecin généraliste
00:46:59installé
00:47:00puisse bénéficier
00:47:01de remplaçant
00:47:02même quand il est encore là
00:47:04pouvoir bénéficier
00:47:04de docteurs juniors
00:47:06bénéficier
00:47:06d'assistants médicaux
00:47:08pour pouvoir libérer
00:47:09du temps médical
00:47:10et pouvoir prendre
00:47:11plus de patients
00:47:12ça fait partie
00:47:13des 80 millions
00:47:15de consultations
00:47:16qui ont été évoquées
00:47:17par le premier ministre
00:47:18par toutes ces organisations
00:47:19que nous allons mettre
00:47:20en place
00:47:21donc 3700 docteurs juniors
00:47:22répartis correctement
00:47:25sur le territoire
00:47:26avec toutes les mesures
00:47:28qui seront faites
00:47:29avant l'été
00:47:29pour que tout ça
00:47:30puisse se faire
00:47:31dans la concertation
00:47:32et nous comptons
00:47:33naturellement
00:47:33sur les élus locaux
00:47:34mais je ne vois pas
00:47:35un maire
00:47:36un président
00:47:36d'intercommunalité
00:47:37refuser d'avoir
00:47:38les mesures
00:47:39d'accompagnement
00:47:40pour permettre
00:47:41d'avoir un médecin
00:47:42supplémentaire
00:47:42dans son territoire
00:47:44ensuite sur la simplification
00:47:46je reprends
00:47:47un certain nombre
00:47:48de sujets
00:47:48qui ont été dits
00:47:49c'est naturellement
00:47:49je l'ai fait moi-même
00:47:51pendant de nombreuses années
00:47:52pas faire
00:47:53tous ces certificats médicaux
00:47:54notamment au moment
00:47:55des rentrées des classes
00:47:56pour pouvoir faire
00:47:56toute activité sportive
00:47:58dans tous les clubs sportifs
00:47:59je crois que
00:48:00tous ces certificats médicaux
00:48:01sont une perte de tente
00:48:03conséquente
00:48:04pour les praticiens
00:48:05pour les médecins
00:48:05c'est aussi
00:48:06de l'argent
00:48:07pour de la sécurité sociale
00:48:09une consultation
00:48:1030 euros
00:48:10pour un certificat
00:48:11pour avoir le droit
00:48:12de jouer au foot
00:48:14le mercredi après-midi
00:48:15je crois que
00:48:16ce n'est pas du tout
00:48:17de l'argent bien utilisé
00:48:19et effectivement
00:48:20ça n'empêche pas
00:48:20qu'il y ait
00:48:21naturellement
00:48:22un avis médical
00:48:23mais ces certificats inutiles
00:48:24doivent être
00:48:25supprimés
00:48:27quand ils n'ont pas
00:48:27de fondement juridique
00:48:28ou médical
00:48:29c'est de pouvoir aussi
00:48:30déployer davantage
00:48:31les assistants médicaux
00:48:32nous en avons à peu près
00:48:338 000
00:48:34nous avons un objectif
00:48:35de 15 000
00:48:36qui permet de soulager
00:48:37l'équipe médicale
00:48:39de toutes les tâches
00:48:40administratives
00:48:41ça permet aussi
00:48:41d'avoir des relevés
00:48:43de décisions
00:48:43d'un prise de constante
00:48:45de prise de tension
00:48:46de réalisation
00:48:47d'un certain nombre
00:48:48d'actes
00:48:48de déshabiller le patient
00:48:49de prendre aussi
00:48:51les éléments
00:48:52dans le dossier médical
00:48:53tout ça fait gagner
00:48:54du temps au médecin
00:48:55qui permet d'augmenter
00:48:57sa patientèle
00:48:58c'est permettre aussi
00:48:59de mobiliser
00:49:00l'ensemble des compétences
00:49:01des acteurs
00:49:02on l'a dit
00:49:02les pharmaciens
00:49:03comme les biologistes
00:49:04sont des marqueurs
00:49:06du maillage territorial
00:49:07extrêmement important
00:49:08une pharmacie
00:49:09dans une zone
00:49:10de désert médical
00:49:11comme partout en ailleurs
00:49:12mais particulièrement
00:49:13c'est extrêmement important
00:49:14à préserver
00:49:15donc il y aura
00:49:15des mesures
00:49:16d'accompagnement
00:49:17pour permettre
00:49:18que les pharmacies
00:49:18restent des lieux
00:49:20où on peut trouver
00:49:21aussi des conseils
00:49:22on peut trouver
00:49:22des conseils
00:49:23de prévention
00:49:24on peut faire
00:49:25de la vaccination
00:49:26on peut récupérer
00:49:27les kits
00:49:27notamment de dépistage
00:49:28pour le cancer
00:49:29colorectal
00:49:30on peut naturellement
00:49:31réaliser des trottes
00:49:33c'est des tests
00:49:33rapides pour savoir
00:49:35si vous avez une angine
00:49:36si vous avez
00:49:36une infection urinaire
00:49:37qui derrière déclenche
00:49:39la prescription
00:49:39d'antibiotiques
00:49:40ça participe
00:49:41aux bonnes prescriptions
00:49:42des antibiotiques
00:49:43ça lutte contre
00:49:44l'antibiorésistance
00:49:45et puis ça permet
00:49:46surtout aux patients
00:49:47de trouver une solution
00:49:48très adaptée
00:49:49plutôt que d'attendre
00:49:51toute une nuit
00:49:51d'aller embouteiller
00:49:53les urgences
00:49:53dans le dernier rapport
00:49:54qui est sorti
00:49:55avant de la cour des comptes
00:49:57on voit que 40%
00:49:58des patients
00:49:58qui vont aux urgences
00:49:59et on ne leur jette pas
00:50:00la pierre
00:50:01c'est qu'ils n'ont pas
00:50:01trouvé de solution
00:50:02dans les territoires
00:50:03donc nous avons
00:50:04des marges aussi
00:50:0540%
00:50:06ce qui permet
00:50:08aux hôpitaux aussi
00:50:09de se restructurer
00:50:10quand vous avez
00:50:11des urgences
00:50:12qui ne débordent pas
00:50:13ça vous permet
00:50:14de mieux organiser
00:50:14le travail
00:50:15ça renforce aussi
00:50:16les conditions de travail
00:50:17au sein des urgences
00:50:18ça renforce aussi
00:50:19l'attractivité
00:50:20des professionnels
00:50:21de santé
00:50:21dans nos hôpitaux
00:50:22parce que les deux systèmes
00:50:24sont complètement liés
00:50:25on ne peut pas avoir
00:50:26les déserts médicaux
00:50:27d'un côté en ville
00:50:28et puis l'hôpital
00:50:29de l'autre côté
00:50:29tout ça sont des vases
00:50:31communiquants
00:50:31pour le parcours
00:50:32du patient
00:50:33donc renforcer
00:50:34le rôle du pharmacien
00:50:35comme un acteur central
00:50:36de proximité
00:50:37de maillage
00:50:38du territoire
00:50:39avec des travails
00:50:40qui sont faits
00:50:41avec les ordres
00:50:42avec les urps
00:50:43et avec les syndicats
00:50:44et puis favoriser
00:50:45des accès directs
00:50:46des décrets
00:50:47on a parlé
00:50:48des pratiques avancées
00:50:49j'avais signé
00:50:50le 20 janvier dernier
00:50:51le décret
00:50:52sur les infirmiers
00:50:53en pratique avancée
00:50:54et d'ici
00:50:56quelques jours
00:50:57je vais signer
00:50:58le décret
00:50:59qui va permettre
00:50:59effectivement
00:51:00la primo-prescription
00:51:01et le renouvellement
00:51:02des médicaments
00:51:03c'est même fait
00:51:04mais je voulais l'annoncer
00:51:05que lundi Catherine
00:51:06nous avons signé
00:51:07avec Catherine
00:51:07ces décrets
00:51:08pour permettre
00:51:09justement
00:51:09de favoriser
00:51:10la prise en charge
00:51:11des patients
00:51:12sur la délivrance
00:51:13de leurs médicaments
00:51:15ce qui est extrêmement important
00:51:16et nous aurons aussi
00:51:17un certain nombre
00:51:17d'expérimentation
00:51:18pour permettre
00:51:19l'accès direct
00:51:20notamment au kiné
00:51:21dans un certain nombre
00:51:22de départements
00:51:25une vingtaine de départements
00:51:26sont en expérimentation
00:51:27diapo suivante
00:51:30nous aurons aussi
00:51:32des activités médicales
00:51:34secondaires
00:51:34qui sont à encadrer
00:51:36je pense notamment
00:51:37à la médecine esthétique
00:51:38on peut comprendre
00:51:39qu'il y a besoin
00:51:40de chirurgie réparatrice
00:51:42notamment au décours
00:51:43d'un cancer
00:51:44au décours
00:51:45notamment de traumas
00:51:47faciaux
00:51:47mais il y a aussi
00:51:48beaucoup de médecine esthétique
00:51:50qui peut correspondre
00:51:51à un besoin
00:51:51mais qui nécessite
00:51:52en lien avec le conseil
00:51:53national de l'ordre
00:51:54d'être encadré
00:51:55réglementé
00:51:56il y a aussi
00:51:56beaucoup d'exercices
00:51:57illégaux de la médecine
00:51:58on a vu aussi
00:51:59beaucoup de sujets
00:52:00catastrophiques
00:52:01avec des mauvaises pratiques
00:52:02donc il y aura
00:52:03ces pratiques
00:52:04pour encadrer
00:52:05la médecine esthétique
00:52:06et aussi pour plafonner
00:52:07pour rendre du temps
00:52:08encore une fois
00:52:09rendre du temps
00:52:10des médecins généralistes
00:52:11qui pratiquent ces actes
00:52:12c'est de ne pas
00:52:12les interdire
00:52:13mais que ça ne que soit pas
00:52:14la totalité de leur temps
00:52:16parce qu'on comprend bien
00:52:17que nous avons
00:52:18de telles difficultés
00:52:19de prise en charge
00:52:21des patients
00:52:21qu'il n'est pas acceptable
00:52:23d'avoir des délais
00:52:23à un an
00:52:24pour une prise en charge
00:52:26notamment en dermatologie
00:52:27alors que si c'est pour
00:52:28une injection de Botox
00:52:30ça peut être une semaine
00:52:31je crois qu'il faut avoir
00:52:32le courage
00:52:32et on ne stigmatise personne
00:52:34mais il faut qu'on puisse
00:52:35travailler sur ces sujets là
00:52:36le mélanome est un véritable sujet
00:52:38qu'on doit prendre en charge
00:52:39et qu'on doit prendre en charge
00:52:40prioritairement
00:52:41par rapport aux injections
00:52:43de Botox
00:52:44je pense qu'il faut avoir
00:52:45à un moment le courage
00:52:45de dire ces choses là
00:52:46et ça nous le construirons
00:52:48avec la profession
00:52:49il s'agit de ne pas fracturer
00:52:51mais de pouvoir répondre
00:52:52aux besoins des français
00:52:53sans fracturer
00:52:55la communauté médicale
00:52:57ensuite c'est de pouvoir
00:52:58utiliser les téléconsultations
00:52:59qui doivent être aussi utilisées
00:53:02mais dans de bonnes conditions
00:53:03on ne peut pas se satisfaire
00:53:04de téléconsultations
00:53:05qui puissent ne pas apporter
00:53:06des solutions aux patients
00:53:08c'est de pouvoir aussi permettre
00:53:09à un certain nombre
00:53:10de médecins retraités
00:53:11de reprendre une activité médicale
00:53:13je crois que beaucoup
00:53:14de médecins après une vie
00:53:16professionnelle souvent
00:53:17bien remplie apprécient
00:53:18quelques mois peut-être
00:53:19pour se soulager
00:53:20mais après on sait bien
00:53:21que le naturel reprend le dessus
00:53:23et que quand on a été
00:53:25beaucoup stimulé
00:53:25durant sa vie professionnelle
00:53:27et bien on peut reprendre
00:53:28une activité
00:53:28mais une activité simplifiée
00:53:30probablement dans une maison
00:53:31médicale avec un exercice
00:53:33coordonné où il n'y a pas
00:53:34trop de paperasserie
00:53:35moins de papier
00:53:36plus de simplification
00:53:37et puis surtout
00:53:38et bien que ça soit
00:53:39aussi avantageux
00:53:41en termes de retraite
00:53:42je crois que c'est quelque chose
00:53:43qu'il faut faciliter
00:53:44c'est beaucoup
00:53:45de temps médical gagné
00:53:46et puis le dernier point
00:53:47ça sera l'intelligence artificielle
00:53:49qui naturellement
00:53:50doit être utilisée
00:53:51alors par les besoins
00:53:52du terrain
00:53:53il ne s'agit pas d'avoir
00:53:54une dimension pyramidale
00:53:56et d'imposer ça
00:53:57au niveau national
00:53:58c'est les équipes
00:53:59que ça soit à l'hôpital
00:54:00que ça soit en ville
00:54:01que ça soit dans les cabinets médicaux
00:54:03dans les maisons de santé
00:54:03pluridisciplinaires
00:54:05qui vont utiliser
00:54:06ces logiciels d'IA
00:54:08il y en a un notamment
00:54:08qui m'intéresse particulièrement
00:54:10c'est celui qui permettra
00:54:10de sécuriser
00:54:11la lecture des électrocardiogrammes
00:54:13par exemple
00:54:14qui permettra
00:54:14comme la lecture
00:54:15de certains actes d'imagerie
00:54:17qui permet de sécuriser
00:54:18parce que c'est des lectures
00:54:19qui sont compliquées
00:54:20et bien d'utiliser
00:54:21ces outils
00:54:22qui restent des outils
00:54:23l'intelligence artificielle
00:54:24reste un outil
00:54:25jamais ça ne remplacera
00:54:26un soignant
00:54:27au lit du malade
00:54:29ou en consultation
00:54:30dans un bureau médical
00:54:31mais ça permet surtout
00:54:32de libérer du temps
00:54:34et de participer
00:54:35à l'attractivité
00:54:35et à la quête de sens
00:54:37parce que parfois
00:54:37quand on voit des professionnels
00:54:38de santé
00:54:39se détourner du soin
00:54:40c'est que justement
00:54:41la paperasserie
00:54:42l'administratif
00:54:43a pris trop de temps
00:54:44par rapport au temps
00:54:45que l'on souhaite
00:54:46passer avec les patients
00:54:47et je crois que c'est
00:54:48le plus beau des métiers du monde
00:54:49c'est de pouvoir
00:54:49avoir ce lien
00:54:50quand même
00:54:51avec les patients
00:54:52et cet engagement
00:54:53je crois que la presse
00:54:55c'est Françoise
00:54:55voilà c'est Françoise
00:54:58pardon
00:54:58monsieur le premier ministre
00:55:06si vous me permettez
00:55:07pour gagner du temps
00:55:08je vous salue
00:55:09en vos grades et qualités
00:55:10les grades sont nombreux
00:55:11les qualités tout autant
00:55:13et je veux dire
00:55:14en regardant les élus
00:55:15qui sont là
00:55:16et à vous monsieur le premier ministre
00:55:18le plaisir qui est le mien
00:55:19d'être ici
00:55:20pour la deuxième fois
00:55:21en 15 jours
00:55:21dans ma Bretagne
00:55:23on dit que la Bretagne
00:55:23ça vous gagne
00:55:24mais je vous assure
00:55:25que le Cantal
00:55:26ça vous gagne aussi
00:55:27on l'a vu avec la maison de santé
00:55:29que nous avons visitée
00:55:31tout à l'heure
00:55:32monsieur le premier ministre
00:55:33moi je veux saluer
00:55:35ici notre venue collectif
00:55:38parce que
00:55:39quand nous nous sommes rencontrés
00:55:40et dans tous les départements
00:55:42où je vais
00:55:42une des premières préoccupations
00:55:44des élus
00:55:45c'est l'accès aux soins
00:55:46et ils portent là
00:55:47l'angoisse de leurs concitoyens
00:55:50à fortiori
00:55:51dans des territoires ruraux
00:55:53où il y a
00:55:54on le sait
00:55:56c'est une rareté
00:55:57des services
00:55:59de santé
00:56:00et une population
00:56:01qui vieillit
00:56:02qui a envie aussi
00:56:03de rester
00:56:04à domicile
00:56:05et monsieur le premier ministre
00:56:06la méthode que vous proposez
00:56:08c'est celle qu'adorent
00:56:09les élus locaux
00:56:10c'est la responsabilité
00:56:12la solidarité
00:56:13et aujourd'hui
00:56:14la responsabilité
00:56:15la solidarité
00:56:16pour que nous relevions
00:56:17ensemble
00:56:18le défi
00:56:19de l'accès aux soins
00:56:20partout
00:56:20c'est une chaîne
00:56:22de solidarité
00:56:23entre l'état
00:56:24tous les acteurs
00:56:25du soin
00:56:26mais aussi
00:56:27les élus locaux
00:56:28et les élus locaux
00:56:30n'ont pas attendu
00:56:31que les choses
00:56:34deviennent
00:56:34extrêmement difficiles
00:56:36ou impossibles
00:56:37parce que nous savons
00:56:37qu'ils se sont
00:56:38largement engagés
00:56:40parfois pour salarier
00:56:41des médecins
00:56:42construire des maisons
00:56:43de santé
00:56:44et s'engager
00:56:45dans des communautés
00:56:46territoriales
00:56:47de santé
00:56:48et donc
00:56:49je crois qu'aujourd'hui
00:56:50nous apportons là
00:56:51une méthode
00:56:51de réponse
00:56:52quand nous savons
00:56:54qu'au-delà
00:56:54de la difficulté
00:56:55de l'accès aux soins
00:56:57en ruralité
00:56:57nous avons
00:56:58une inégalité
00:57:01d'écart
00:57:02d'espérance
00:57:02de vie
00:57:03parce qu'il y a
00:57:03un écart
00:57:04d'espérance
00:57:04de vie
00:57:05de deux ans
00:57:06pour les hommes
00:57:07et un an
00:57:07pour les femmes
00:57:08entre le milieu
00:57:09urbain
00:57:10et le milieu
00:57:11rural
00:57:12et la réponse
00:57:13elle est dans
00:57:14l'engagement
00:57:14de l'état
00:57:15et la proximité
00:57:16la proximité
00:57:17dans la formation
00:57:18nous savons
00:57:19que 42%
00:57:20des étudiants
00:57:22en médecine
00:57:22formés
00:57:23dans les territoires
00:57:24vont venir
00:57:25s'installer
00:57:26dans les territoires
00:57:26alors que le pourcentage
00:57:28sera plus faible
00:57:29si la formation
00:57:30a lieu
00:57:31en ville
00:57:32donc il s'agit
00:57:33pour nous
00:57:34de reconnaître
00:57:34l'engagement
00:57:35des élus locaux
00:57:37d'une manière
00:57:38très officielle
00:57:40et très responsable
00:57:41puisqu'on peut
00:57:42former des médecins
00:57:43leur demander
00:57:44de venir
00:57:45s'installer
00:57:45dans nos territoires
00:57:48mais il faut
00:57:48des conditions
00:57:49d'accueil
00:57:50et il s'agit
00:57:51de leur donner
00:57:52envie
00:57:52de venir
00:57:53dans nos territoires
00:57:53de faciliter
00:57:54leur installation
00:57:55dans des conditions
00:57:57qui sont des conditions
00:57:58de vie
00:58:00favorables
00:58:01pour eux
00:58:01mais aussi
00:58:02pour leur famille
00:58:03alors beaucoup
00:58:03de départements
00:58:04se sont engagés
00:58:05dans un marketing
00:58:06territorial
00:58:06pour attirer
00:58:07les entreprises
00:58:08et les cadres
00:58:09en disant
00:58:09venez vivre
00:58:10chez nous
00:58:11vous allez voir
00:58:12et le paysage
00:58:13mais les services
00:58:14que nous avons
00:58:15en matière d'accès
00:58:16aux écoles
00:58:17aux collèges
00:58:19aux lycées
00:58:20mais aussi
00:58:20des services
00:58:21pour la garde
00:58:23des petits enfants
00:58:24il faut aujourd'hui
00:58:25que ce marketing
00:58:26territorial
00:58:26se fasse
00:58:27pour attirer
00:58:28des médecins
00:58:29et que ce soit simple
00:58:30c'est un guichet unique
00:58:31que l'on mettra
00:58:32en place
00:58:33enfin que j'ai dit
00:58:34qu'on
00:58:34qui sera mis en place
00:58:35au niveau territorial
00:58:37avec l'aide
00:58:38naturellement
00:58:39de l'ARS
00:58:39et les élus locaux
00:58:41qui expliqueront
00:58:42les services
00:58:43qu'ils peuvent
00:58:44proposer
00:58:44les conditions
00:58:45de vie
00:58:46qui seront
00:58:47celles des médecins
00:58:48qui viendront
00:58:48s'installer
00:58:49mais aussi
00:58:50les aides financières
00:58:51qui existent
00:58:52n'est-ce pas
00:58:52et je regarde
00:58:53les parlementaires
00:58:53dans le Cantal
00:58:55puisque
00:58:55toutes les communes
00:58:57du Cantal
00:58:57sont couvertes
00:58:58d'un dispositif
00:58:59que les élus locaux
00:59:00connaissent bien
00:59:01et je vois leur satisfaction
00:59:02c'est ce qu'on appelle
00:59:03le dispositif
00:59:05de zone de revitalisation
00:59:06rurale
00:59:07ou de France
00:59:07de revitalisation
00:59:08rurale
00:59:09donc c'est
00:59:10je crois
00:59:11quelque chose
00:59:12qui leur va bien
00:59:13les élus locaux
00:59:15se sont aussi engagés
00:59:16dans le financement
00:59:17des études
00:59:18de certains jeunes
00:59:20issus de leur territoire
00:59:21et je l'ai dit
00:59:22dans les maisons
00:59:23France
00:59:24les maisons
00:59:26de santé
00:59:27il faut aussi
00:59:28qu'on travaille
00:59:28avec les départements
00:59:30et les intercôts
00:59:31sur les internats
00:59:33ruraux
00:59:34je l'ai dit
00:59:34et les hébergements
00:59:36territoriaux
00:59:37on a vu ici
00:59:37dans cette maison
00:59:38de santé
00:59:39qui a été conçue
00:59:40avec
00:59:41c'est même pas
00:59:42la proximité
00:59:43c'est à dire
00:59:44il y a dans la maison
00:59:45de santé
00:59:45un logement
00:59:46pour accueillir
00:59:47les médecins
00:59:48qui peuvent venir
00:59:49en stage
00:59:49donc il nous faut
00:59:50augmenter
00:59:51cette offre
00:59:53et puis
00:59:54je crois
00:59:55qu'il y a
00:59:56un deuxième sujet
00:59:57en ruralité
00:59:58c'est non seulement
00:59:59la présence
01:00:00des médecins
01:00:00mais c'est
01:00:01l'éloignement
01:00:02et la dissémination
01:00:03des habitants
01:00:05nous avons des territoires
01:00:06et dans le Cantal
01:00:06c'est vrai
01:00:07où nous avons
01:00:08beaucoup d'habitants
01:00:10qui sont loin
01:00:11d'un centre-bourg
01:00:12d'une petite ville
01:00:13de demain
01:00:13et que nous n'aurons pas
01:00:15des professionnels
01:00:16de santé
01:00:16dans toutes nos communes
01:00:17alors il y a
01:00:18une organisation
01:00:19à prévoir
01:00:20à l'échelle
01:00:20d'un territoire
01:00:21mais je crois aussi
01:00:22qu'il nous faut
01:00:23conforter
01:00:24ce qui a été mis en place
01:00:25c'est ce qu'on appelle
01:00:26la médecine itinérante
01:00:28ou foraine
01:00:28avec des médicobus
01:00:30il y a aujourd'hui
01:00:32une trentaine
01:00:32de médicobus
01:00:33qui sont
01:00:34partiellement financés
01:00:37par l'État
01:00:37ou la MSA
01:00:39ou les ARS
01:00:41nous devons aller plus loin
01:00:42on a un objectif
01:00:43de plus de 100
01:00:45et nous avons
01:00:46également
01:00:47des bucobus
01:00:48le bucobus
01:00:50ce sont des cabinets
01:00:51dentaires
01:00:51qui circulent
01:00:52et il nous faut
01:00:53aujourd'hui
01:00:53à partir de l'hôpital
01:00:55dans un lien
01:00:56médecine de ville
01:00:57médecine hospitalière
01:00:59avoir aussi
01:01:00dans ces médicobus
01:01:03des permanences
01:01:04délocalisées
01:01:05de spécialité
01:01:07je pense
01:01:07aux gynécologues
01:01:08je pense
01:01:09aussi
01:01:10à la médecine
01:01:12psychiatrique
01:01:12qui a beaucoup
01:01:13d'importance
01:01:14donc je crois
01:01:14que c'est ensemble
01:01:15d'une manière
01:01:16solidaire et responsable
01:01:18que nous construirons
01:01:19des solutions
01:01:20elles existent ici
01:01:21c'est remarquablement
01:01:23exemplaire
01:01:24on doit les uns
01:01:24et les autres
01:01:25et c'est votre volonté
01:01:27monsieur le premier ministre
01:01:28accompagner
01:01:30les élus locaux
01:01:31dans leur quête
01:01:32de l'accès aux soins
01:01:34qui est la réponse
01:01:35à l'angoisse
01:01:36des habitants
01:01:36et c'est aussi
01:01:37une réponse
01:01:38indispensable
01:01:39pour que nos ruralités
01:01:40soient fortes
01:01:41et vivantes
01:01:42je vous remercie
01:01:43merci beaucoup
01:01:45cette rencontre
01:01:50prend fin
01:01:50il n'y a eu
01:01:51que
01:01:524 utilisations
01:01:54de sigles
01:01:54non expliquées
01:01:55mais ça changera
01:01:58par exemple
01:01:58le pass las
01:02:00vous saurez
01:02:01ce dont il s'agit
01:02:02le
01:02:034
01:02:05j'ai compté
01:02:06la prochaine fois
01:02:06on fera
01:02:07beaucoup mieux
01:02:07en tout cas
01:02:08pour nous
01:02:09c'est évidemment
01:02:10très important
01:02:11qu'on ait pu
01:02:12vous présenter cela
01:02:13est-ce qu'il y a
01:02:13des questions
01:02:13j'ai une question
01:02:19pour le ministre
01:02:20de la santé
01:02:20les ministres
01:02:25peuvent venir
01:02:26tous autour
01:02:27de
01:02:27ça évitera
01:02:28d'avoir à se lever
01:02:29monsieur le ministre
01:02:30bonjour
01:02:31Gaëtan Lecointe
01:02:31pour TF1
01:02:32LCI
01:02:33vous avez annoncé
01:02:34donc un projet
01:02:34qui va demander
01:02:35aux médecins
01:02:36de donner jusqu'à
01:02:36deux jours
01:02:37par mois
01:02:38un désert médical
01:02:39pourriez-vous
01:02:40nous expliquer
01:02:40concrètement
01:02:41comment ça va
01:02:42s'organiser
01:02:43est-ce que ça veut
01:02:43dire qu'un médecin
01:02:44parisien
01:02:44va devoir aller
01:02:45à plusieurs kilomètres
01:02:46de son cabinet
01:02:47comment seront
01:02:47payer les frais
01:02:48des médecins
01:02:49y a-t-il des
01:02:49ou y aura-t-il
01:02:50des incitations
01:02:51et combien ça va
01:02:52coûter
01:02:52merci
01:02:53alors je crois
01:02:54que l'idée
01:02:55c'est aussi
01:02:55de construire
01:02:56tout ça
01:02:56avec la profession
01:02:57donc là
01:02:58c'est un certain
01:02:59nombre d'annonces
01:02:59qui sont faites
01:03:00maintenant nous
01:03:00avons au moins
01:03:01un mois
01:03:01comme l'a redit
01:03:02Catherine Vautrin
01:03:03pour organiser
01:03:04justement les zones
01:03:05ça va se faire
01:03:06par porosité
01:03:07il ne s'agit pas
01:03:08de déplacer
01:03:08un médecin
01:03:09du nord de la France
01:03:10pour venir dans le sud
01:03:11ou inversement
01:03:12sauf s'il le souhaite
01:03:13sauf si naturellement
01:03:14le médecin le souhaite
01:03:15c'est de pouvoir faire
01:03:15par porosité
01:03:16par bassin de vie
01:03:17et de pouvoir permettre
01:03:19deux jours par mois
01:03:21pour pouvoir permettre
01:03:22aussi aux remplaçants
01:03:23peut-être de faire
01:03:24un petit peu plus
01:03:25s'ils ne sont pas fixes
01:03:26par cabinet
01:03:27ensuite il y aura
01:03:28des mesures incitatives
01:03:29qui sont à définir
01:03:31avec les professionnels
01:03:32de santé
01:03:32et puis aussi
01:03:33avec la caisse nationale
01:03:35d'assurance maladie
01:03:36puisque nous allons trouver
01:03:37des discussions
01:03:38avec les ordres
01:03:39avec les syndicats
01:03:40donc nous avons aussi
01:03:41encore quelques semaines
01:03:42pour pouvoir peaufiner
01:03:43ces dispositifs
01:03:44si vous permettez
01:03:45un mot de réponse
01:03:47à votre question
01:03:48c'est la première fois
01:03:52que
01:03:54on prend cette orientation
01:03:56au lieu de vouloir
01:03:59intervenir autoritairement
01:04:02pour obliger les médecins
01:04:03à s'installer quelque part
01:04:05ou à ne pas s'installer
01:04:06dans d'autres zones
01:04:08ce qui était évoqué
01:04:10ces temps-ci
01:04:11nous faisons
01:04:12cette dernière tentative
01:04:14qui consiste à demander
01:04:15à l'ensemble
01:04:16de la communauté médicale
01:04:18de consacrer
01:04:19un ou deux jours
01:04:22par mois
01:04:22si besoin
01:04:23pendant les quelques années
01:04:25où on n'aura pas
01:04:26les médecins
01:04:27en nombre nécessaire
01:04:28à ce qu'ils prennent
01:04:32si j'ose dire
01:04:33un tour de garde
01:04:34partout
01:04:35où il n'y a pas
01:04:35de médecin
01:04:36choisiront
01:04:38avec
01:04:39les autorités
01:04:40de santé
01:04:40la zone
01:04:41qui les intéresse
01:04:42les élus locaux
01:04:44mettront en place
01:04:45un cabinet
01:04:46et un logement
01:04:47si nécessaire
01:04:49de manière que
01:04:51ils seront
01:04:52naturellement
01:04:53indemnisés
01:04:54comme il convient
01:04:56de manière
01:04:58qu'il y ait
01:04:58une réponse
01:04:59immédiate
01:05:00ça fait
01:05:01des années
01:05:02et des décennies
01:05:03que sur ce sujet
01:05:04des déserts médicaux
01:05:06on fait des discours
01:05:06on prend des engagements
01:05:08et on fait des promesses
01:05:09le choix
01:05:10que nous avons fait
01:05:11c'est de mettre
01:05:12tout de suite
01:05:13des actes
01:05:15pour que
01:05:16dès le mois de septembre
01:05:17les zones
01:05:18les plus critiques
01:05:19celles qui n'ont
01:05:20absolument aucun
01:05:21recours médical
01:05:22puissent avoir
01:05:23une réponse
01:05:24on va les cartographier
01:05:26tout de suite
01:05:26et on apportera
01:05:28la réponse
01:05:28dès le mois
01:05:30de septembre
01:05:31ce qui est
01:05:32un effort
01:05:33sans précédent
01:05:34inédit
01:05:35original
01:05:36je crois
01:05:37mais qui est
01:05:38la seule réponse
01:05:39avant que
01:05:40n'intervienne
01:05:41l'obligation
01:05:42de s'installer
01:05:44ou l'interdiction
01:05:45de s'installer
01:05:45dans quelques zones
01:05:46ce qui porte atteinte
01:05:48beaucoup de médecins
01:05:49nous l'ont dit
01:05:50toutes les organisations
01:05:51de médecins
01:05:51se sont exprimées
01:05:53ce qui porte atteinte
01:05:54au principe
01:05:55de liberté
01:05:56d'installation
01:05:57auquel
01:05:58les médecins
01:05:58et spécialement
01:05:59les jeunes médecins
01:06:00sont le plus attachés
01:06:02si vous me permettez
01:06:03c'est pour
01:06:04compléter
01:06:05par rapport
01:06:06sans paraphraser
01:06:08le président
01:06:08de médecins solidaires
01:06:09le principe
01:06:10c'est demander
01:06:11peu à beaucoup
01:06:12de médecins
01:06:13plutôt que demander
01:06:13beaucoup
01:06:14à peu de médecins
01:06:15c'est ça le principe
01:06:16c'est aussi la solidarité
01:06:18et la prise de conscience
01:06:19et moi je crois
01:06:20beaucoup
01:06:20à la prise de conscience
01:06:22de l'ensemble
01:06:22des confrères
01:06:23de France
01:06:23pour justement
01:06:24éviter la coercition
01:06:26et s'engager
01:06:27pour pouvoir apporter
01:06:29cette prise en charge
01:06:30médicale
01:06:31dont 6 millions
01:06:31de nos concitoyens
01:06:32ont besoin
01:06:33et avec un élément
01:06:34très important
01:06:34c'est que ça nous permet
01:06:35une présence
01:06:36tout au long de la semaine
01:06:37en d'autres termes
01:06:38c'est pas quelqu'un
01:06:38qui viendrait
01:06:39un jour de la semaine
01:06:40l'intérêt
01:06:41c'est que cette mobilisation
01:06:42permet qu'on soit
01:06:43opérationnel
01:06:44tout au long de la semaine
01:06:45sur chacun des territoires
01:06:46et il faut ajouter
01:06:48que c'est le choix
01:06:50de ne pas faire peser
01:06:51sur les internes
01:06:53qui sont en fin de formation
01:06:57tout l'effort
01:06:59pour les déserts médicaux
01:07:00on répartit l'effort
01:07:02sur l'ensemble
01:07:04de la communauté médicale
01:07:06généraliste
01:07:07et spécialiste
01:07:08parce qu'il y a besoin
01:07:09de spécialistes
01:07:09aussi dans ces zones
01:07:10alors ça sera pas
01:07:11tous les jours
01:07:12les spécialistes
01:07:13bonjour
01:07:15Lise Roseveille
01:07:16pour France Inter
01:07:17toujours sur la question
01:07:18de la solidarité territoriale
01:07:20est-ce que vous nous confirmez
01:07:21qu'il y aura des pénalités
01:07:22pour les soignants
01:07:23qui ne participent pas
01:07:24et si oui
01:07:25quelle forme ça prendra
01:07:26alors je vous confirme
01:07:27quelque chose de simple
01:07:28nous allons commencer
01:07:30par
01:07:31l'incitation
01:07:33par
01:07:35la discussion
01:07:37bienveillante
01:07:38en demandant à chacun
01:07:39de faire cet effort
01:07:40mais vous comprenez bien
01:07:41que
01:07:42si jamais
01:07:43il n'y avait pas de réponse
01:07:44on passerait
01:07:45de l'incitation
01:07:48à l'obligation
01:07:50ça se fait
01:07:52comme vous savez
01:07:53pour les gardes
01:07:55il y a des
01:07:56il y a des principes
01:07:57d'intervention
01:07:58de l'autorité médicale
01:08:00pour obliger
01:08:01à des gardes
01:08:01je pense que là
01:08:03la démarche progressive
01:08:05que nous
01:08:06que nous
01:08:07proposons
01:08:08c'est
01:08:08proposer
01:08:10avant d'obliger
01:08:11bonjour
01:08:14Hugo Capelli
01:08:15BFM TV
01:08:16pour poursuivre
01:08:17est-ce qu'il y a une date précise
01:08:18de l'entrée en vigueur
01:08:19vous parlez du mois de mai
01:08:20si j'ai tout bien suivi
01:08:21peut-être que vous pouvez
01:08:22juste me le repréciser
01:08:23et puis également
01:08:24vous parliez de rémunération
01:08:26supplémentaire
01:08:27pour les médecins
01:08:27qui jouent le jeu
01:08:28est-ce qu'on sait à peu près
01:08:29à quoi ça va ressembler
01:08:30merci beaucoup
01:08:31on va en parler avec eux
01:08:32pour la rémunération
01:08:33parce que tout ça
01:08:34c'est une mise au point
01:08:36avec les professionnels
01:08:37quant à la mise en oeuvre
01:08:40le mois de mai
01:08:40c'est pour établir
01:08:41la cartographie
01:08:43des zones
01:08:44qui sont le plus
01:08:45en difficulté
01:08:46et notre idée
01:08:47est de commencer
01:08:48avec les zones rouges
01:08:50dès le mois de septembre
01:08:52mais le mois de mai
01:08:55sera un mois important
01:08:56puisqu'il y aura
01:08:57trois sujets
01:08:57particulièrement importants
01:08:59qui seront évoqués
01:08:59au Sénat
01:09:00la proposition de loi
01:09:01infirmier
01:09:02qui participe grandement
01:09:03et qui porte aussi
01:09:04beaucoup d'attention
01:09:05à la profession
01:09:06il y aura aussi
01:09:07une proposition de loi
01:09:08on n'a pas évoqué
01:09:09pour pouvoir renforcer
01:09:11la tolérance zéro
01:09:12vis-à-vis des agressions
01:09:13des soignants
01:09:14qui est un sujet
01:09:15extrêmement important
01:09:16sur lequel les élus locaux
01:09:17sont particulièrement mobilisés
01:09:19donc il y aura
01:09:19une proposition de loi
01:09:20qui je l'espère
01:09:21sera validée au Sénat
01:09:23pour renforcer justement
01:09:24les peines pénales
01:09:25vis-à-vis des agresseurs
01:09:27de soignants
01:09:27ce qui est intolérable
01:09:28de pouvoir permettre
01:09:29effectivement
01:09:30que les soignants
01:09:31puissent déposer plainte
01:09:32de façon anonyme
01:09:33et permettre aussi
01:09:34toute déclaration
01:09:35pour endiguer le phénomène
01:09:37et puis il y aura
01:09:37la proposition de loi
01:09:39qui permettra
01:09:40le retour des étudiants
01:09:41qui étudient français
01:09:42qui étudient à l'étranger
01:09:44de faire supprimer
01:09:45le numerus apertus
01:09:46pour définir
01:09:48le capacitaire
01:09:49en fonction des besoins
01:09:49du territoire
01:09:50et puis le renforcement
01:09:51des passerelles
01:09:52comme ça a été évoqué
01:09:53tous ces outils législatifs
01:09:54auront lieu
01:09:55durant le mois de mai
01:09:55et dans la foulée
01:09:57nous avons une proposition
01:09:58de loi
01:09:58présente de la commission
01:09:59des affaires sociales
01:10:00du Sénat
01:10:00le sénateur Mouillet
01:10:02qui peut nous permettre
01:10:03de servir de véhicule
01:10:04pour les quelques éléments
01:10:05législatifs
01:10:06dont nous aurions besoin
01:10:06pour mettre en place
01:10:07ce que nous avons annoncé
01:10:09ce matin
01:10:09notamment pour les praticiens
01:10:11diplômés hors Union Européenne
01:10:12nous aurons besoin
01:10:13d'un certain aspect
01:10:14qui sont réglementaires
01:10:15que nous prendrons
01:10:17et puis d'autres
01:10:17qui seront législatifs
01:10:18donc ces différents outils
01:10:20seront pour qu'avant l'été
01:10:21tout soit effectivement posé
01:10:23Dernière question peut-être
01:10:26Bonjour Monsieur le Premier Ministre
01:10:28Charles Ducrot pour RTL
01:10:30si vous me permettez
01:10:31une question liée
01:10:32à l'actualité
01:10:32elle concerne les suites
01:10:35de l'attaque au couteau
01:10:36dans un lycée à Nantes hier
01:10:37vous évoquiez des mesures
01:10:39pour mieux contrôler
01:10:40les entrées dans les établissements
01:10:42empêcher le port d'un couteau
01:10:43la piste notamment des portiques
01:10:46ces portiques qui sont coûteux
01:10:47je voudrais savoir
01:10:47où en êtes-vous
01:10:48dans cette réflexion
01:10:49et est-ce que vous avez
01:10:52aussi pu évaluer
01:10:53avec votre gouvernement
01:10:54l'efficacité des mesures
01:10:55qui sont déjà en vigueur
01:10:56je vous remercie
01:10:57Je m'étais déjà exprimé
01:11:01il y a deux mois
01:11:02sur ce sujet
01:11:03quand il y a eu
01:11:04cet autre drame
01:11:06d'un jeune garçon
01:11:07qui sortait du stade
01:11:08de l'établissement scolaire
01:11:12à Paris
01:11:13et que nous n'oublions pas
01:11:16je trouve inacceptable
01:11:19qu'on puisse avoir
01:11:20des couteaux
01:11:21avec ce genre de menace
01:11:24qui est une menace mortelle
01:11:26dans les cartables scolaires
01:11:29donc il faut dire deux choses
01:11:31un, que c'est
01:11:32il faut que efficacement
01:11:35ce soit interdit
01:11:36deux, que les contrôles
01:11:39puissent être exercés
01:11:40autour des établissements scolaires
01:11:42et trois, pourquoi pas
01:11:44qu'il y ait des portiques
01:11:46à l'entrée
01:11:47de manière que
01:11:48ce genre d'armes
01:11:49ne puissent pas
01:11:50circuler aisément
01:11:52encore une fois
01:11:55combien avons-nous
01:11:58de décès
01:11:59de jeunes garçons
01:12:02là, hélas
01:12:03dramatiquement
01:12:04de jeunes filles
01:12:05dans des rixes
01:12:07ou dans des établissements scolaires
01:12:10avec comme arme
01:12:13des couteaux
01:12:13et bien pour moi
01:12:17je suis désolé
01:12:18mais je pense
01:12:19aux parents
01:12:21de ces
01:12:21de ces enfants
01:12:23qui sont victimes
01:12:25on ne peut pas rester
01:12:27sans rien faire
01:12:27les bras croisés
01:12:28en disant
01:12:28c'est comme ça
01:12:29il y a toujours eu
01:12:31des couteaux
01:12:31non
01:12:32ce genre d'arme
01:12:36elle est vendue
01:12:39elle est achetée
01:12:41est-ce qu'elle
01:12:44correspond à la
01:12:44réglementation
01:12:45non
01:12:46c'est interdit
01:12:48et il faut faire
01:12:49respecter cette
01:12:50interdiction
01:12:51alors je sais bien
01:12:53que ce n'est pas
01:12:54facile
01:12:55mais notre devoir
01:12:57est d'affronter
01:12:57cette question
01:12:58merci
01:13:00c'est fini
01:13:02merci beaucoup
01:13:03merci monsieur le maire
01:13:05de votre accueil
01:13:06nous n'oublierons pas
01:13:09puis qu'appel
01:13:10et donc
01:13:11ni les puits capélois
01:13:14ni les deux communes
01:13:16qui se sont
01:13:17jointes
01:13:18qui se sont
01:13:19débit
01:13:20pour la
01:13:21récouc
01:13:22les deux communes
01:13:23nous n'oublierons pas
01:13:24de leur
01:13:25souci
01:13:26un peu
01:13:26pour la
01:13:27qui sont
01:13:27les deux communes
01:13:28et leurs
01:13:29sont
01:13:30des communes
01:13:31les deux communes
01:13:31plus
01:13:32de leur
01:13:32qui sont
01:13:32des communes
01:13:33dans le
01:13:33des communes
01:13:34et les deux communes

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