Le président américain Donald Trump a atterri à Rome, à la veille des funérailles du pape François.
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00:00Nous voyons Donald Trump et son épouse, Mélania, qui atterrisse donc en ce moment à Rome et cette question, l'avenir de l'Ukraine va-t-il se jouer ces prochaines heures à Rome ?
00:14On ne sait pas si le président Zelensky sera là demain pour les funérailles du pape François. Il a dit qu'il ferait son maximum mais qu'il aurait peut-être des réunions militaires qui l'occuperaient alors qu'il était prévu qu'il vienne.
00:27Donald Trump a fait savoir que lui il entendait bien avoir des rencontres bilatérales au cours de cette venue, au cours de ces funérailles.
00:37Que va-t-il se passer ? Que va-t-il se jouer à Rome ? Et vous voyez cette question si l'avenir de l'Ukraine se jouait à Rome alors que le président américain est en train d'arriver en Italie, à Rome très précisément.
00:51Olivier Ravanello, le président américain, extrêmement attendu, qui s'est réjoui d'ailleurs de venir, je cite, pour l'événement.
00:58C'est le premier voyage et le premier déplacement officiel du président américain à l'étranger, à Rome, ce qui revêt une dimension symbolique multiple.
01:08Évidemment, il vient insister au funérail du pape, mais il vient aussi dans cette ville qui, depuis trois ou quatre mois, de par l'hyperactivité de son premier ministre,
01:22Giorgia Meloni, essaye de devenir une capitale importante de l'Europe, d'obtenir un statut que jusqu'à présent l'Italie n'avait pas réussi à avoir,
01:32au même niveau, espère-t-elle, que la France ou l'Allemagne, par exemple, en s'appuyant sur cette relation très particulière
01:40qu'elle a commencé à tisser avec Elon Musk et puis ensuite avec Trump, qui en joue.
01:46Est-ce qu'il en joue par cynisme, opportunité, comme une sorte de cheval de droit à l'intérieur de cette Union européenne
01:53qu'il essaie de déstabiliser sans doute ? Mais il y a aussi des convergences vraiment idéologiques
02:00entre Meloni et Trump. Trump qui, semble-t-il, a été accueilli par des officiels italiens
02:08et parmi lesquels on peut supposer le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani,
02:15qui fait partie de cette coalition qui est au pouvoir,
02:19et qui, en effet, envisage, caresse l'idée que l'on puisse ouvrir véritablement
02:26les bases d'une négociation sur l'Ukraine à Rome,
02:30puisque, j'allais dire, les parties prenantes les plus importantes vont être là,
02:35et que Zelensky a été invité à venir.
02:37Et comme vous le disiez, Zelensky hésite.
02:39Alors, est-ce qu'il hésite pour de bonnes raisons,
02:41parce qu'en effet, il est retenu sur des affaires...
02:44Ou est-ce qu'il joue à l'évitement ?
02:46Est-ce qu'il a peur d'arriver dans une sorte de nasse, de souricière,
02:50où on va lui dire, ben voilà, maintenant il faut signer en bas ?
02:53Et toutes les conditions ont déjà été négociées par Litkov,
02:57l'émissaire américain qui a passé la journée avec Poutine,
03:00trois heures, on va en reparler évidemment, on va le détailler,
03:03mais qui, encore une fois, montre que des lignes sont en train de bouger petit à petit,
03:08et que celui qui reste sur sa position de principe,
03:12de dire non, non à une paix trop vite négociée,
03:16non à trop de concessions, c'est Zelensky.
03:18Et autre point dont on parlera aussi un petit peu plus tard,
03:22c'est ces voix dissonantes qui commencent à se faire entendre aussi en Ukraine,
03:25notamment celle du maire de Kiev, qui a une légitimité assez forte,
03:30et qui est en train de s'aligner sur la position de Trump.
03:33Donc on voit bien que depuis 48 heures,
03:36il y a beaucoup de choses qui sont en train de bouger.
03:37Est-ce que, encore une fois, les bases de la paix ukrainiennes
03:41vont se dessiner ici à Rome en marge des funérailles du pape ?
03:46C'est ce qu'on verra demain.