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Le membre du parlement suisse et ancien garde suisse pontifical Nicolas Kolly se souvient de son passage au Vatican : «Le pape François, il se levait le matin tôt, même pas encore habillé il allait avec un garde suisse papoter, plaisanter et il offrait un livre.»

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Transcription
00:00Moi j'ai servi le pape Benoît, j'ai mon frère qui a servi tout dernièrement le pape François.
00:05On a pu comparer nos expériences, mais c'est vrai qu'avec le pape François, les garthuis ont eu un lien très fort.
00:10Le fait qu'il soit resté dans cette résidence Sainte-Marthe, il explique qu'il avait une petite chambre.
00:14Et tous les matins, il se levait très tôt le pape François, vers 4h-5h du matin.
00:17La première personne qu'il voyait, il n'était même pas encore avec son avis de pape.
00:20C'était un garthuis avec qui il allait papoter, plaisanter, il allait lui offrir un livre.
00:25Il a même une fois à offrir, il offrait les livres qu'on lui offrait.
00:29J'ai un camarade qui a reçu un livre qu'Emmanuel Macron lui avait transmis pour la petite anecdote.
00:36Et puis souvent, c'est arrivé parfois qu'il était seul parce qu'il n'avait personne.
00:41Et puis il demandait aux gardes suisses de venir l'accompagner, de servir la messe avec.
00:44Donc vous imaginez des moments autant privilégiés, ceux avec le pape le matin pour servir la messe.
00:48Ça crée des liens très forts. Nous sommes des vrais privilégiés.

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