Le journaliste Jean-Sébastien Ferjou réagit à l'attaque de la mosquée dans le Gard : «Les pulsions de mort se sont installées au cœur de nos sociétés.»
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00:00Je crois qu'il y a une dimension politique qui peut ressembler à une forme de guerre hybride, effectivement.
00:05Mais on est aussi dans autre chose.
00:06Regardez ce qui s'est passé à Vancouver aussi hier, avec une voiture qui a foncé dans la foule plusieurs morts.
00:12Il y a une espèce de nihilisme contemporain qui s'est installé.
00:15Et vous l'évoquiez, le fait de vouloir le publier en même temps sur les réseaux sociaux, c'est comme si...
00:19Et le jeune tueur de Nantes, manifestement, disait « tirez-moi une balle dans la tête ».
00:24C'est-à-dire qu'il y a une volonté de mort, la mort s'est installée au cœur, les pulsions de mort
00:28se sont installées au cœur de nos sociétés.
00:30Et c'est ça qu'il faut regarder, parce qu'il y a la dimension sécuritaire, mais il y a la dimension proprement civilisationnelle.
00:35Bruno Rotaillot en parlait d'ailleurs la semaine prochaine à propos...
00:39Ce n'est pas le seul à en parler, on en parle ici régulièrement, et d'autres responsables politiques le font aussi.
00:45Mais il y a quelque chose de proprement, oui, civilisationnel.
00:47Et quand on a déconstruit une société, ça devient effectivement très difficile de retrouver du sang,
00:52et de retrouver le sang du respect de la vie.
00:58Merci d'avoir regardé cette vidéo !