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00:01Le journal de 7h sur Europe 1, Christophe Lamar. Bonjour Christophe.
00:04Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:05Faire payer les jours d'incarcération aux détenus, c'est la proposition choc du ministre de la Justice.
00:11Elle sera d'un montant symbolique, mais permettra aussi d'améliorer les conditions de travail des stupéfiants, dit-il.
00:16Ce forfait présence en prison existait jusqu'en 2003, avant d'être supprimé.
00:21Le ministre Darmanin annonce donc son rétablissement via une modification de la loi. On l'écoute.
00:25Jusqu'à 2003, les détenus participaient aux frais d'incarcération.
00:30Comme il y a un forfait hospitalier, il y avait un forfait de présence dans la prison.
00:34Je vais rétablir, c'est ce que j'annonce dans la lettre ce soir, que j'ai mise sur les réseaux sociaux et que je crois que vous avez,
00:39je vais rétablir ces frais d'incarcération.
00:42Aujourd'hui, ça coûte 10 millions d'euros par jour, le fonctionnement de nos prisons, quasiment 4 milliards d'euros par an.
00:47Les détenus doivent contribuer aux frais d'incarcération.
00:50Nous allons modifier la loi. Il y a une proposition de loi de M. Nagelaine, notamment, qui a été déposée à l'Assemblée nationale.
00:55Je vais la soutenir et nous allons travailler ensemble pour que ce soit un montant qui soit symbolique, mais important,
01:00pour qu'on arrête avec une sorte de laxisme qui existait dans nos prisons françaises.
01:05Gérald Darmanin sur TF1.
01:06Hier soir, le ministre de la Justice invité à commenter la série d'interpellations dans l'enquête sur les attaques de prison et leurs agents.
01:13Action revendiquée par un mystérieux groupe, DDPF.
01:1525 personnes arrêtées, dont 5 étaient déjà en détention.
01:19Il y en aura sans doute d'autres, assure le ministre Jean-Baptiste Marty.
01:22Le milieu du narcotrafic est largement représenté.
01:26Effectivement, avec deux types de profils.
01:28D'abord, les commanditaires. Ils sont au moins 5 dans cette vague d'interpellations.
01:31Parmi eux, un détenu de 22 ans, membre de la DZ Mafia actuellement incarcéré à Avignon.
01:36Les enquêteurs le soupçonnent d'être la tête pensante de ce réseau.
01:40Et selon les informations d'Europe 1, il doit faire partie des 100 narcotrafiquants
01:44à devoir être prochainement transférés dans la nouvelle prison de Condé-sur-Sarthe.
01:48Des commanditaires qui ont ainsi téléguidé à distance des exécutants recrutés depuis leur cellule.
01:53Des petites mains à l'origine d'une quinzaine d'attaques partout en France.
01:57Et tout ça dans un but précis, selon Gérald Darmanin.
02:00Le fait d'attaquer des prisons des agents pénitentiaires, l'autorité de l'Etat,
02:03c'est parce qu'ils ne veulent pas de la loi narcotrafic que nous portons avec le ministre de l'Intérieur.
02:07Avec un régime carcéral qui sera très difficile, comme contre les mafieux en Italie.
02:11Et c'est en réaction contre cela, parce qu'ils ont peur de cela, qu'ils ont essayé de nous intimider.
02:16Les policiers disposent encore ce matin de trois jours d'interrogatoire sur les 96 heures de garde à vue légale.
02:21Objectif, identifier le rôle de chacun pour association de malfaiteurs en vue d'actes de terrorisme.
02:27Certains en courent jusqu'à 30 ans de prison.
02:29Jean-Baptiste Marty du service Polyjustice de Repart.
02:31Alors ce coup de filet intervient au moment où la proposition de loi contre les narcotrafiquants
02:36est sur le point d'être définitivement adoptée.
02:38Le texte franchira une ultime étape à 4h30 cet après-midi à l'Assemblée.
02:42Seule la France insoumise devrait voter contre.
02:44La réforme prévoit notamment la création d'un PNACO,
02:47parquet national anti-criminalité organisé.
02:50Une copie conforme de ce qui existe déjà pour la lutte contre le terrorisme.
02:53Venons-en à l'enquête sur le meurtre d'un fidèle à l'intérieur même de la mosquée de Grand Comble.
02:59Suspect est toujours interrogé en Italie.
03:02Son extradition n'est plus qu'une question de jour sinon d'heure.
03:05Elle devrait être d'autant plus rapide que le meurtrier présumé ne s'oppose pas à sa remise aux autorités françaises.
03:11Il reconnaît le meurtre d'Aboubacar Sissé mais n'y avoir agi par haine de l'islam.
03:16Et la lumière fut.
03:18L'électricité est progressivement rétablie en Espagne et au Portugal.
03:21Et cris de joie, applaudissements, sifflets, ambiance de concert à Madrid au moment où la lumière est revenue en ville.
03:30Scène identique au Portugal.
03:31Les choses rentrent progressivement dans l'ordre.
03:33Ce matin, plus de 90% du réseau électrique est rétabli côté espagnol.
03:37Même chose côté portugais.
03:39Le courant est revenu après un blackout inédit par son ampleur.
03:43Nico Salvador correspond de repeint en Espagne.
03:44On a été coupé de midi 30 jusqu'à 16h.
03:47On ne savait rien.
03:48On n'avait pas accès ni au téléphone, ni au wifi, ni à la 5G, ni à la télé, ni à internet, ni rien du tout.
03:53Donc effectivement, les rumeurs les plus folles circulaient.
03:56Au niveau des transports, c'est la folie avec des personnes qui étaient bloquées dans les ascenseurs,
04:00notamment des métros, avec des interventions de pompiers.
04:03Il y avait énormément de gens dans la rue à Barcelone puisque tout le monde a quitté son travail.
04:08On aurait dit une journée de vacances et les gens profitaient un petit peu des terrasses, de la bonne humeur, etc.
04:15Par contre, il y avait un petit côté Covid à partir du moment où il y a eu de longues fines attentes dans les boulangeries
04:19pour réussir à avoir un petit peu de nourriture et où les supermarchés ont commencé à fermer
04:23parce qu'ils n'avaient pas de courant.
04:25Ils étaient dans le noir et ils ne pouvaient pas non plus faire fonctionner leurs cartes bleues ni les tiroirs caisses.
04:28Donc il y avait un petit peu la double ambiance des gens qui ne paniquaient pas, qui étaient en terrasse.
04:33Mais également, on voyait autour tous les mouvements de pompiers, de police, etc.
04:37Nico Salvador correspondant d'Europe 1 en Espagne.
04:40L'origine de ce chaos électrique reste indéterminée.
04:42hausse brutale des températures ou encore surproduction, cyberattaque, aucune hypothèse n'est privilégiée.
04:48La Commission européenne écarte la piste de l'acte malveillant.
04:51Le noir complet en Espagne et au Portugal hier, on vient de l'entendre,
04:54du blanc partout, presque dans le Houdou et le Jura.
04:57Un orage localisé mais très violent a déclenché une pluie de grêle.
05:00Jusqu'à 15 centimètres de grêlons ont recouvert les routes.
05:03Mais pourquoi y a-t-il des orages aussi puissants en cette saison ?
05:05On verra ça avec Anissa Haddadi dans la météo juste avant cette heure et demie.
05:09Venons-en la guerre en Ukraine.
05:10L'Europe et la France espèrent toujours se faire une place à la table des négociations.
05:14Pour l'instant, seule la voix de Donald Trump paraît audible.
05:17Le président américain exhorte russe et ukrainien à négocier un cessez-le-feu et un accord de paix.
05:22L'Europe et la France se font également entendre, dit en substance Emmanuel Macron.
05:25Longue interview du chef de l'État dans Paris Match pour revendiquer sa responsabilité
05:29dans le changement de ton de Washington vis-à-vis de Moscou.
05:32Arthur Delaborde.
05:33Emmanuel Macron pense avoir convaincu Donald Trump d'être plus dur avec Vladimir Poutine
05:38via des menaces d'escalade et de sanctions.
05:41Une partie de l'équation dépend de la Russie, reconnaît le président.
05:45Lui qui espère se poser en médiateur assure néanmoins que la troisième chaise
05:49sur la photo de Donald Trump et Volodymyr Zelensky au Vatican n'était pas pour lui
05:53mais qu'elle était destinée à un interprète.
05:56Pour autant, Emmanuel Macron veut faire passer un message.
05:59Les Européens se font désormais entendre et pourront s'asseoir le moment venu à la table des négociations de paix.
06:06Ainsi, la semaine prochaine s'annonce cruciale pour afficher l'unité du continent.
06:10Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, sera à Paris le 7 mai, au lendemain de son arrivée au pouvoir.
06:16Deux jours plus tard, un traité d'amitié sera signé avec la Pologne,
06:20un pays clé pour assurer la défense de l'Europe face à la Russie.
06:24Arthur Delabor du service politique d'Europe 1 en attendant l'ouverture de négociations de paix.
06:28Moscou annonce une trêve de trois jours du 8 au 10 mai.
06:31Kiev dénonce une tentative de manipulation de Vladimir Poutine.
06:35Le football pari face aux défis anglais.
06:37Les Parisiens affrontent Arsenal ce soir en demi-finale allée de Ligue des Champions.
06:41Un match à l'Émirat de ce stadium, l'un des plus grands matchs de l'histoire des Gunners,
06:45résume leur entraîneur Mikel Arteta.
06:46Son homologue au PSG n'est pas loin de penser la même chose,
06:49mais le favori, c'est bien Paris pour l'ancien joueur d'Arsenal, Robert Pires.
06:53Bien sûr.
06:53Est-ce que tout le monde est persuadé que le PSG va se qualifier ?
06:56Oui, mais c'est difficile à le dire pour moi,
07:00parce que moi je suis fan d'Arsenal et j'ai qu'une envie,
07:02c'est qu'Arsenal batte le Paris Saint-Germain et aille en finale,
07:07pour jouer soit contre Barcelone ou l'Inter.
07:09Maintenant, l'avantage que peut avoir le Paris Saint-Germain,
07:12c'est que cette année, c'est une équipe qui joue très bien au ballon.
07:16Lucien Riquet, il a mis en place quelque chose qu'il avait dans sa tête depuis un petit moment,
07:21et aujourd'hui, c'est une équipe qui collectivement joue bien,
07:25qui est plaisante à voir,
07:27et que si elle est en demi-finale, c'est qu'il y a vraiment quelque chose qui s'est passé.
07:32Et donc l'avantage, c'est que Paris reçoit le match retour au parc,
07:35et ça, à ce moment-là, c'est extrêmement important.
07:40Robert Pires avec Jacques Vendroux, Arsenal-PSG ce soir,
07:44demi-finale allée de la Ligue des Champions à suivre,
07:46bien sûr, sur Canal+.
07:47Le match est à 21h, autre défi, autre grande Coupe d'Europe.
07:50Le Paris Basket joue son avenir ce soir en Euroleague,
07:53et les Parisiens doivent absolument s'imposer dans le match 3 des quarts de finale des playoffs,
07:57face à Fenerbahce, coup d'envoi à 20h30.
07:59Merci Christophe Lamarre, c'était votre journal.