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00:00Europe 1 et CNews, 9h, 9h30, l'heure des pros, Pascal Praud.
00:08Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:10Le meurtrier présumé de la mosquée de la Grande Combe sera présenté à un juge italien ce matin.
00:16Il sera question de son extradition vers la France.
00:19Si le suspect accepte d'être remis aux autorités françaises,
00:22le procureur d'Aless estime que son retour se fera dans les prochains jours,
00:26sûrement mardi ou mercredi prochain, selon l'avocat d'Olivier H, son client ne s'y opposera pas.
00:32François Bayrou entame des consultations à Matignon sur la proportionnelle.
00:37Le Premier ministre commencera par le RN ce matin à 10h, le plus grand groupe à l'Assemblée nationale.
00:42Il recevra Jordan Bardella et Marine Le Pen, tous les deux favorables à un retour de ce mode de scrutin.
00:47Avec ses consultations, François Bayrou espère éviter la censure donnant des gages à l'opposition.
00:53Et puis le PSG prend l'avantage, les Parisiens l'ont emporté hier soir sur la pelouse d'Arsenal en demi-finale allée de la Ligue des Champions.
01:01Ousmane Dembélé a libéré son équipe dès la quatrième minute de jeu et le score en restera là, un but à zéro.
01:08Le PSG devra renouveler l'exploit mercredi prochain au Parc des Princes pour décrocher son ticket pour la finale.
01:14Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
01:16À jamais les deuxièmes peut-être, Paris Saint-Germain, Sabrina Medjeber, Sabrina Medjeber est avec nous, Éric Nolot, Georges Fenech, Joachim Lefloquimade, Thomas Bonnet.
01:27On va écouter à l'instant ce que dit Bruno Retailleau qui était avec Sonia il y a une seconde.
01:31Je vous ai vu sourire sur ce que je disais, il y a un peu de provocation forcément.
01:36Mais je pense que le problème numéro un de la politique aujourd'hui, c'est le recrutement des meilleurs.
01:43Mais bien sûr.
01:44Parce qu'ils n'ont plus envie d'y aller.
01:47Vraiment.
01:47Il y a un attention général du niveau d'instruction également.
01:49Je souris parce que c'est vrai, parce qu'on peut qu'à l'échelle d'une ville, à l'autre, dans quelques dizaines d'années, on voit que le niveau ne cesse de baisser.
01:55Parce que les meilleurs n'ont pas envie de mener l'existence qu'on leur promet.
01:59Oui mais on va être gouvernés, et c'est déjà le cas, les mairies de Rennes, les mairies de Nantes, les mairies de Strasbourg, les mairies de Lyon.
02:07Vous avez vu ? Ceux qui les dirigent, c'est intéressant de savoir les personnalités, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
02:16Qu'est-ce qu'ils ont fait dans leur vie de réussite qui nécessite, qui justifie qu'ils dirigent pour les autres ?
02:26Un chef d'entreprise, il a fait des choses.
02:28Bien sûr, il a pris des risques.
02:29Il a justifié d'une certaine manière, quelqu'un qui a déjà une réussite personnelle, c'est intéressant, dans un domaine.
02:37Et ces gens, ils en ont une ? Dans la vie civile ? Dans la vie professionnelle ?
02:42Non, pas toujours en tout cas.
02:44Donc vous avez une sorte de médiocrité qui se met en place, et c'est le problème numéro un, parce que les autres, ils ne veulent plus y aller.
02:50Ils n'ont plus envie.
02:51C'est grave, parce qu'il n'y a rien de plus noble.
02:55Exactement.
02:55Mais oui, il y a plein d'autres choses qui sont nobles.
03:01Être médecin, c'est noble, arrêtez.
03:03Arrêtez, il n'y a rien de plus noble.
03:05Engagez l'avenir de vos concitoyens.
03:06Bien sûr.
03:07Vous représentez vos concitoyens.
03:09Je vais vous dire, dans l'échelle, le plus noble, c'est médecin.
03:12Non mais là-dessus, je suis d'accord.
03:13Mais la responsabilité d'engager l'entreprise...
03:15Il y avait quelqu'un qui disait, dans ma famille, on est médecin ou rien.
03:18Je le dis d'autant plus qu'il n'y a aucun médecin chez moi.
03:20Il y a plus de malades chez moi et que de médecins.
03:23Policiers et militaires aussi.
03:24Comment ?
03:25Policiers et militaires, c'est très noble aussi.
03:27Eh bien, voilà.
03:27Vous avez raison.
03:28Ceux qui devraient peut-être les mieux payer, les militaires, les policiers.
03:32C'est ça, une société.
03:35Exactement.
03:36C'est pareil pour le corps enseignant.
03:37Il y aura des engagements des meilleurs dans absolument toutes les fonctions essentielles à la société.
03:40Mais bien sûr.
03:41Mais qui a envie aussi d'être enseignant aujourd'hui ?
03:44Personne.
03:45On voit les chiffres des concours.
03:47Quand tu vois M. Ballanche, comme il est traité.
03:49Tout à fait.
03:50Qui a envie d'être...
03:51Avec les profs, c'est que c'est mesuré.
03:52Est-ce qu'ils abaissent le niveau auquel ils prennent les profs ?
03:56Avant, il fallait avoir la moyenne.
03:57Mais bien sûr.
03:584h20 dans la caménie de 4 oeils.
03:59C'est descendu à 4h20.
04:00Merci à Soudé et professeur de français, je rappelle.
04:02Oui, mais vraiment, c'est...
04:06Et le voyant de l'heure ex-dealer.
04:08Mais ça, c'est encore...
04:09Pardonnez-moi.
04:10C'est notre faute.
04:11Oui, c'est de votre faute.
04:11C'est de la faute politique.
04:12Bien sûr, parce que la démagogie, il faut payer très cher les députés et les ministres
04:18pour attirer les meilleurs.
04:19Il faut évidemment qu'ils puissent être et députés et maires.
04:22On a créé un certain nombre de flicages.
04:24Bien sûr.
04:25Avec l'autorité.
04:26Mais les médias...
04:26Mais les ratés ne vous rateront pas.
04:29Quand vous avez compris ça, les ratés ne vous rateront pas.
04:32Et la pénalisation.
04:33Donc, mettez ça en lettres d'or.
04:35Mais je veux garder espoir.
04:36Mettez ça en lettres d'or.
04:38En renouveau de la politique.
04:39Oui, mais votre espoir.
04:41Votre espérance.
04:42Gardez l'espérance, peut-être.
04:44L'espoir.
04:45Bon.
04:45On me rejoindrait un jour.
04:47Ça reviendra.
04:48Sur le manque d'espoir, vous me rejoindrez un jour.
04:49En tout cas, Bruno Retailleau, il est solide.
04:52Parce que la France insoumise, aujourd'hui, est prête à tout.
04:56C'est la grande information de la semaine, ce qu'on savait déjà.
04:58Prête à mentir.
05:00Prête effectivement à fracturer.
05:02Prête à cibler les uns et les autres.
05:05Pas que la France insoumise, d'ailleurs, si vous me permettez.
05:07Oui, et Marine Tondelier.
05:08Les écologistes sont très présents.
05:09Et Marine Tondelier.
05:10Marine Tondelier, qui est effectivement prête à tout.
05:13Ils sont prêts à tout.
05:14Ils veulent la guerre civile.
05:17Il y avait un de vos chroniqueurs.
05:17En France, c'est-à-dire quoi ?
05:20Certains, bien sûr, ils veulent l'affrontement.
05:22C'est ça.
05:23Plus que la guerre civile, ils veulent ça.
05:25Ils veulent l'affrontement des communautés
05:27pour mettre...
05:28Parce que c'est toujours pareil,
05:29c'est un système dans lequel ils n'ont pas les meilleures places,
05:31ce système capitaliste.
05:33Ils veulent créer une nouvelle nomenclature
05:34pour, eux, être au sommet.
05:38Un de vos chroniqueurs qui avait annoncé ça dans un de ses livres,
05:40je crois que c'est moi-même.
05:42Oui.
05:42Un pamphlet où j'annonçais tout ça.
05:44Il n'y aura aucune limite.
05:45Il faut prendre cette expression « aucune limite » au pied de la lettre.
05:48Là, ce qu'on a vu quand même,
05:50la fausse indignation, la fausse émotion de Jean-Luc Mélenchon,
05:53c'est que le début.
05:53Il y aura encore pire.
05:54Il y aura encore pire dans l'indignité,
05:56dans l'indécence.
05:57Il n'y aura aucune limite.
05:58Et en effet, la seule limite,
06:00le seul terme, en effet, c'est la guerre civile.
06:01Ou une forme de guerre civile.
06:02En tout cas, l'affrontement...
06:03Écoutez, comment l'appeler autrement ?
06:05Un affrontement au sein d'un pays,
06:06moi, j'appelle ça une guerre civile.
06:07Alors, elle peut être de plus ou moins grande ampleur.
06:09Oui, mais attention, ne pensez pas...
06:12C'est des minorités, hein ?
06:13C'est des militants.
06:14Ne pensez pas que les musulmans de France
06:15sont sur la position...
06:17On était avec Amine El-Katmi hier.
06:19Il exprimait effectivement une sensibilité différente.
06:23Mais écoutons Bruno Retailleau,
06:24puisqu'il était tout à l'heure,
06:26vous le savez, avec Sonia Mabrouk,
06:29et sur le risque d'affrontement,
06:30il s'est exprimé.
06:31Écoutons-le.
06:33Un ancien ministre de l'Intérieur,
06:34Gérard Collomb, avait prophétisé
06:36que nous risquions de vivre face à face
06:38et non plus côte à côte.
06:39Est-ce que nous sommes en train, malheureusement,
06:41de vivre ce basculement aujourd'hui ?
06:43C'est le risque.
06:44C'est tout le risque.
06:45Moi, je me bats contre cette menace-là.
06:47Je me bats politiquement.
06:48Je me bats politiquement
06:50parce que je vois bien qu'aujourd'hui,
06:52en France, un parti
06:53qui dispose d'un groupe important
06:54à l'Assemblée nationale,
06:55ce sont les Insoumis,
06:56ont un autre objectif.
06:58Ils ne veulent pas l'unité française,
07:00l'unité nationale.
07:01Ils veulent fracturer la société française.
07:03Ils veulent hystériser,
07:04violenter le débat public.
07:06Ils veulent faire du communautarisme
07:08pour essayer de draguer le vote musulman.
07:10C'est terrible.
07:12Et justement, ces menées-là
07:13sont extrêmement graves.
07:14Dans une société qui, déjà,
07:16est archipélisée,
07:18déjà, elle est divisée.
07:19Et on a besoin plus que jamais d'unité.
07:21Et cette unité,
07:23elle s'adresse à tous ceux
07:24qui sont français.
07:25Et vous le savez,
07:25on n'est pas français
07:26à raison de sa couleur,
07:28de sa peau,
07:28de sa religion,
07:29de ses origines sociales.
07:30On est français
07:31parce qu'on aime la France.
07:32Il y a une place pour chacun.
07:34Et moi, je me bats, justement,
07:35pour qu'il y ait cette laïcité
07:37qui permette à chacun,
07:38croyant ou pas,
07:39soit de professer sa foi
07:41ou soit de ne pas croire du tout.
07:42Mais ça, c'est fondamental
07:43parce que c'est notre identité nationale
07:46et française.
07:47Sinon, il y a ce risque
07:48de basculement
07:49et que la prophétie
07:50de l'ancien ministre de l'Intérieur
07:51malheureusement se réalise.
07:52Mais bien sûr,
07:53parce que,
07:54bien sûr,
07:55cette société archipélisée,
07:56cette société alvéolaire,
07:58cette société communautarisée,
07:59c'est-à-dire une société
08:00en pièces détachées
08:02où on adjoindrait
08:03des communautés
08:04en fonction de leur profession,
08:06en fonction de leur couleur de peau,
08:07ça, c'est le grand risque.
08:08Ça, c'est le grand risque anglo-saxon.
08:10Moi, je suis profondément français
08:11et je suis républicain.
08:13Le modèle républicain,
08:14c'est un modèle
08:15où il n'y a qu'une seule communauté,
08:17c'est la communauté nationale.
08:18Chacun a sa singularité,
08:21mais par-delà la singularité,
08:22dans l'espace public,
08:23dans l'ordre public républicain,
08:26on est tous égaux,
08:27mais on laisse de côté
08:28précisément ces particularités.
08:30Je pense qu'on sera tous d'accord
08:31sur cette analyse
08:32et il n'y a pas forcément
08:33à la commenter
08:34puisque vous l'avez commenté,
08:36j'ai envie de dire en amont.
08:37En revanche,
08:39et vous en parliez tout à l'heure déjà,
08:40la colère froide du ministre
08:43et la présence d'Assad Traoré,
08:46j'observe ce matin
08:47qu'aucun média ne souligne ça.
08:51C'est-à-dire que l'immunité médiatique,
08:53l'immunité dont bénéficie
08:55la France Insoumise,
08:56cette séquence,
08:58l'instrumentalisation XXL
09:00de la mort d'un homme,
09:02bénéficie,
09:02dans l'espace médiatique,
09:04d'une immunité,
09:05d'une immunité mais sidérante.
09:08Vous imaginez
09:09s'il y avait une conférence de presse
09:12des parents de Philippines
09:14avec à côté Marine Le Pen ?
09:17Enfin...
09:18Ces images,
09:19je veux dire,
09:19de la famille au premier plan
09:20et puis derrière
09:21tous les cadres
09:22du nouveau fonds populaire,
09:23vraiment,
09:23si on voulait illustrer
09:24l'instrumentalisation politique,
09:25on ne s'y prendrait pas autrement.
09:26Mais vous imaginez
09:27ce qui se passerait en France,
09:30ce que diraient les uns et les autres ?
09:31Alors cette famille,
09:32évidemment,
09:33elle vit un drame absolu,
09:34bien sûr.
09:36Et vous avez une,
09:38comment dire,
09:39une formation politique,
09:40des formations politiques
09:40qui viennent avec elle
09:42faire une conférence de presse.
09:43Ce qui peut quand même
09:44être assez choquant
09:46de vouloir être présent
09:47à ce moment-là.
09:48Alors je vous propose
09:49d'écouter
09:49ce que disait
09:50M. Retailleau
09:51sur ce sujet.
09:53La présence
09:54de Mme Traoré
09:56est pour moi
09:57le signe
09:58de cette récupération,
09:59de cette instrumentalisation
10:01à des fins politiciennes.
10:03Vous vous rendez compte,
10:03on a un mort,
10:05Aboubakar Sissé,
10:06il priait son Dieu
10:07dans une mosquée
10:09le jour de la grande prière.
10:11Il se fait assassiner
10:11de la façon la plus barbare
10:13avec des dizaines
10:14de coups de couteau.
10:15Vous vous rendez compte
10:15de cette douleur
10:16et ces gens-là
10:17qui instrumentalisent ?
10:18Et c'est moi
10:19qu'on accuse ?
10:20Franchement,
10:21je suis absolument indigné,
10:23indigné,
10:24honte à ces gens-là,
10:25honte à ces gens-là.
10:26Je l'ai dit en face
10:27à l'Assemblée nationale,
10:28ce que j'en pensais.
10:29Et croyez-moi,
10:30jamais ils ne me feront taire.
10:31Ils cherchent à m'intimider.
10:32Cette conférence de presse
10:34à quelques heures
10:34des questions d'actualité
10:36à l'Assemblée nationale
10:36n'avait d'autres objets aussi
10:38de m'attaquer à nouveau,
10:40de m'agresser.
10:40Et je tiendrai debout
10:41parce que derrière moi,
10:42il y a des Français.
10:43Ils sont nombreux.
10:45Voilà.
10:45Ce qui est incroyable,
10:46Éric,
10:46parce que vous connaissez bien
10:47l'espace médiatique.
10:49Vous connaissez les intellectuels,
10:50les artistes,
10:51les journalistes,
10:52les rédactionnaires.
10:53C'est incroyable l'immunité.
10:55Oui.
10:55C'est ça qui est le...
10:56Moi, j'en parle,
10:57je ne veux pas dire
10:58tous les matins,
10:58mais personne ne souligne
11:01à ça Traoré
11:03dans les médias.
11:04Non, non,
11:04c'était absent ce matin
11:05mais c'est un cas de figure
11:06qu'on voit assez souvent,
11:07c'est-à-dire qu'il y a
11:08une indignation populaire.
11:09Le Français de base
11:10est indigné par tout ça,
11:11par la récupération,
11:12les fausses larmes,
11:12etc.
11:13et une immunité en effet médiatique
11:15parce que l'idéologie
11:16que représentent LFI
11:18tient les lieux
11:19de pouvoir intellectuel,
11:20tient les médias,
11:21tient l'université,
11:22etc.
11:23Donc, il y a une forme
11:24de minorité
11:25qui empêche
11:26de voir la réalité.
11:30Je pense que les Français
11:30ne sont plus...
11:31Georges Fenech,
11:31ils ne sont plus dupes
11:32de tout ça.
11:33Il y a aujourd'hui
11:34une conscience
11:35qu'il y a effectivement
11:36une élite minoritaire
11:37qui ne veut pas voir la réalité
11:39ou qui trafique la réalité
11:40et puis il y a des Français
11:41qui comprennent.
11:42Pour nous qui les voyons,
11:43qui les rencontrons
11:44sur le terrain,
11:45qui faisons des débats,
11:46on a cet écho-là.
11:47C'est un écho
11:48de résonance extraordinaire
11:49où les Français disent
11:50bien à marre.
11:50Ça ne s'est pas vu
11:51aux dernières élections législatives.
11:53C'est ce que j'allais dire.
11:53Je vous le dis.
11:54Ça ne s'est pas vu à Nantes
11:56lorsque Jean-Luc Mélenchon
11:57a fait 33% en 2022
11:59au premier tour.
12:00Ça ne s'est pas vu à Rennes
12:01où Jean-Luc Mélenchon
12:01a encore fait 36%
12:02au premier tour
12:04de la présidentielle.
12:05Pardonnez-moi.
12:06Parce que je crois
12:07qu'il y a,
12:07me semble-t-il,
12:08une perte
12:09de considération
12:11des partis traditionnels
12:12soit à droite
12:13et à gauche.
12:14Et si vous avez des personnalités
12:15comme Retailleau,
12:16etc.,
12:16qui montent en puissance,
12:18qui redonnent confiance,
12:20logiquement,
12:21c'est genre
12:21de l'extrême radicalisation.
12:23Est-ce que vous pensez
12:25aujourd'hui
12:25qu'à la prochaine élection,
12:27je ne parle pas des dernières,
12:27la prochaine élection,
12:28ça va être sanctionné ?
12:29Non.
12:29Il y aura même
12:30un phénomène de vote utile
12:31en disant
12:31bon, évidemment,
12:32Mélenchon ceci,
12:33Mélenchon cela,
12:33mais votons quand même
12:34pour lui à gauche.
12:35Voilà.
12:35D'ailleurs,
12:36Ton Belier est déjà
12:37sur cette ligne
12:37et vous voyez,
12:38le PS,
12:38il commence un peu à...
12:40La limite de ce raisonnement,
12:41c'est que les écologistes
12:42font des scores quand même
12:43très faibles
12:43à chaque élection.
12:44Les élections européennes,
12:45on a vu quand même
12:46que Raphaël Glucksmann
12:47a eu un score
12:47qui était plus élevé
12:48que la France insoumise,
12:49donc il y a parfois
12:50des sortes de sursauts
12:51de la gauche républicaine
12:52qui veut s'émanciper
12:53de la France insoumise.
12:55La proportionnelle
12:55qui est actuellement
12:56en discussion
12:56pourra être une piste
12:57peut-être
12:58pour tenter de disloquer
12:59cette...
13:00Mais moi,
13:00j'ai le sentiment
13:01qu'on a affaire
13:01à un mal
13:02beaucoup plus profond
13:02qui dépasse
13:03nos seuls clivages politiciens.
13:04C'est un mal
13:05qui est de nature
13:06civilisationnelle.
13:07L'Occident a inventé
13:08dans l'histoire
13:08l'autocritique
13:09et on a perverti
13:10cette autocritique,
13:11on l'a mise au service
13:11de la seule haine de soi
13:12dont une personne
13:13comme Mme Traoré
13:14est l'érégie
13:16parfaite en France.
13:17Et moi,
13:17ça m'a fait beaucoup de mal
13:18de voir cette révolutionnaire
13:20en Louboutin
13:20dans la maison du peuple,
13:22dans l'Assemblée nationale,
13:23donner des leçons de morale,
13:24parler de sang sur les mains
13:25alors que le sang sur les mains,
13:27il est peut-être aussi
13:27parfois sur les mains
13:28de sa propre famille
13:29dont elle s'enorgueillissait
13:30que cinq de ses frères
13:31étaient passés
13:32par toutes les prisons
13:33d'Île-de-France.
13:35Elle dit parler au nom du peuple
13:36mais j'aimerais savoir
13:37au nom de quel peuple
13:37parle Mme Traoré
13:38et je pense qu'un en même temps
13:39de français devant leur télévision
13:40ce matin était indigné
13:41de la voir.
13:42Mélenchon a répondu
13:42à votre question,
13:43il a dit qu'il faut
13:44un nouveau peuple.
13:44En fait, il parle
13:45à ce nouveau peuple.
13:46L'Éric Nolo.
13:48Le sujet,
13:49c'est pas...
13:50Vous avez raison,
13:52Joachim,
13:52mais quand vous dites
13:53que le mal
13:53est plus profond que ça,
13:54c'est évident.
13:55Tout à l'heure,
13:56le ministre de l'Intérieur
13:57parlait du communautarisme.
13:59La société est tellement fracturée.
14:01Mme Traoré,
14:01c'est quoi ?
14:02C'est le produit
14:03de la trahison des élites
14:04qui ont considéré
14:05que le français
14:06est ontologiquement coupable
14:07de racisme.
14:08Ce sont ces élites
14:09qui ont refusé
14:10l'assimilation,
14:11ce sont ces élites
14:12qui ont refusé
14:12de faire des français
14:13issus de l'immigration,
14:14des français
14:15comme des français,
14:17c'est-à-dire assimilés
14:18à la culture française
14:18conforme aux mœurs
14:20et à la civilisation française.
14:21Mme Traoré,
14:22c'est simplement le produit
14:23qui aujourd'hui est agité
14:23par la frange décoloniale
14:25indigéniste
14:25revanche à la gauche
14:27que la gauche
14:28a méthodiquement organisé.
14:30Et ce qu'on va voir
14:30avec les prochaines élections,
14:31là, les municipales,
14:32ça va être un excès
14:33de zèle de dimitude.
14:35Quand on voit
14:35M. Benoît Payan,
14:37maire de Marseille,
14:38qui appelle
14:38à ce qu'un avocat
14:39soit présent
14:40lors du conseil municipal
14:41pour, comment dire,
14:44récupérer le moindre mot
14:45qui ferait offense
14:47aux musulmans,
14:48on se dit que là,
14:49les prochaines élections
14:50municipales,
14:50on va assister,
14:51encore une fois,
14:52à ce qui se fait de pire
14:53en termes de clientélisme.
14:56Je rappelle que
14:56Assa Traoré avait fait
14:57la une de M. Le Monde
14:58et qu'elle avait été reçue
15:00en majesté,
15:00notamment,
15:01exactement.
15:02C'est l'importation
15:03des névroses
15:03de la société américaine
15:04en France.
15:05La réalité sociale,
15:06ici, n'a rien à voir
15:07avec la réalité américaine.
15:08Il y a une réalité,
15:09et la réalité,
15:10c'est le drame
15:10de cette famille,
15:12de la famille Sissé
15:13et de la mort
15:15d'Aboubakar Sissé.
15:17Et son assassin
15:18ou son meurtrier
15:19sera peut-être,
15:21reviendra peut-être
15:22en France.
15:23On va écouter
15:23Sabrina Bouillet,
15:25du service police-justice.
15:27Il accepte sa remise
15:29aux autorités françaises.
15:31Que va-t-il se passer
15:32pour le meurtrier présumé
15:37d'Aboubakar Sissé ?
15:38Je vous propose
15:38d'écouter Sabrina.
15:41S'il accepte sa remise
15:42à la France,
15:43la procédure est simplifiée
15:44et il faut compter
15:45moins de dix jours
15:46pour exécuter la remise.
15:48Si toutefois il refuse,
15:49là, le suspect
15:50jouera la montre.
15:51Une audience contradictoire
15:52devra alors s'organiser
15:54avec l'examen
15:54des motifs de non-exécution
15:56et il faudra attendre
15:57jusqu'à 60 jours
15:59pour le rendu
15:59de la décision.
16:01Même si dans ce cas précis
16:02pour des faits aussi graves
16:03que cette accusation
16:04de meurtre
16:05avec préméditation
16:06à raison de la race
16:07ou de la religion,
16:08il semble évident
16:09que les autorités italiennes
16:11iront le plus vite possible.
16:13Il y a eu une minute
16:13de silence hier
16:14à l'Assemblée nationale.
16:15Elle a fait d'ailleurs débat
16:16cette minute de silence
16:17de m'abonner
16:17et puis finalement
16:18elle a été acceptée.
16:19On est dans un...
16:21Où on fait une minute
16:22de silence pour tout le monde
16:23ou on l'a fait pour personne ?
16:24À partir du moment
16:24où on a fait
16:25une minute de silence...
16:27Non mais pour des victimes...
16:28Je parle justement
16:29de votre avis.
16:30On a fait des minutes
16:31de silence pour...
16:32Et là c'est logique
16:32qu'hier il y a eu
16:33une minute de silence.
16:34Moi je fais partie
16:35de ceux qui pensent
16:35que cette minute de silence
16:36était légitime.
16:37En effet après je m'interroge
16:38sur cette prénésie
16:39de l'alignation
16:40où en fait on va faire
16:40des minutes de silence.
16:41Moi je pense...
16:42Je vais vous dire
16:42la position qui serait
16:43la meilleure d'une certaine manière
16:45c'est que Mme Broun-Pivet
16:46dise
16:47c'est la dernière minute
16:49de silence
16:49que nous faisons.
16:51Elle a été faite
16:51et c'est très bien.
16:53Mais maintenant je pense
16:53que l'Assemblée nationale
16:55n'est pas le cadre
16:55pour faire une minute de silence
16:56pour les victimes.
16:57On a fait une minute de silence
16:58pour le père Hamel ?
17:00Je ne peux pas répondre
17:00à cette question
17:01mais pour Philippine
17:02une minute de silence
17:03a été faite.
17:05Mais pour Philippine
17:06une minute...
17:06On a ouvert la boîte
17:07de Pandore.
17:08C'est pourquoi je vous dis
17:09une position simple
17:11Mme Broun-Pivet
17:11pour dire écoutez
17:12nous l'avons fait.
17:14Je pense que ce n'est pas
17:15le lieu
17:15l'Assemblée nationale
17:17d'honorer les victimes
17:19parce qu'après
17:20vous êtes dans une hiérarchie
17:22victimaire
17:23qui est extrêmement compliquée
17:24à mettre en place.
17:26Donc il me semble
17:27que ça pourrait être
17:28une solution.
17:28Le rôle de l'Assemblée nationale
17:29n'est pas de se taire
17:30mais plutôt d'apporter des réponses
17:31à l'état d'ensauvagement du pays.
17:32Mais en revanche
17:33que cette minute ait eu lieu hier
17:35est une très bonne chose.
17:37Je partage votre avis.
17:38Donc il y avait
17:39cette conférence de presse
17:39je vous propose
17:40d'écouter l'oncle
17:41de Aboubakar Sissé
17:43il s'appelle Djibril Sissé
17:45comme c'est un homonyme
17:48bien sûr
17:48de la personnalité
17:50que vous connaissez
17:51et je vous propose
17:52d'écouter cet homme
17:53qui est dans le chagrin
17:54et dans la tristesse.
17:56On est à la fois triste
17:58et en colère aussi
17:59triste de ce qui nous est arrivé
18:02parce qu'il était venu ici
18:05pas pour se faire tuer
18:08du coup
18:09il y a cet aspect-là
18:12et c'était quelqu'un
18:13de bien associable
18:14qui était un modèle
18:16pour nous tous
18:17malgré son jeune âge
18:19qui était un porte-espoir
18:21pour nous tous
18:22et d'ailleurs
18:23c'était dans ce cadre-là même
18:25qu'on lui a confié
18:26même la clé de mosquée
18:27parce que c'était quelqu'un
18:28qui était prêt
18:29à aider tout le monde
18:30et c'était dans ces gentillesses-là
18:33toujours
18:34qu'il s'est fait assassiner
18:35lâchement
18:36par les criminels.
18:39Et dans cette conférence de presse
18:40il y avait donc Marine Tondelier
18:41mais alors Marine Tondelier
18:42il n'y a plus rien d'écologiste
18:44chez elle.
18:44Ah bah non.
18:46On est sur une extrême gauchisation
18:49de...
18:50Elle est sur la ligne
18:50elle est fille
18:51elle a été réélue
18:52reconduite à la tête
18:53des écologistes
18:53sur cette ligne-là
18:54d'ailleurs cette conférence de presse
18:56a été organisée par Mme Sébahi
18:57qui est elle aussi
18:58membre des écologistes
18:59qui est la députée
19:00de la circonscription de Nanterre
19:02là où effectivement
19:02a éclaté l'affaire Nair.
19:03Ils sont devenus
19:04les supplétifs de l'EFI.
19:06Ça fait un moment
19:07que les écologistes
19:08sont engagés
19:09dans une dérive anti-républicaine
19:10ils ne cessent de pourfendre
19:11la loi de 2004
19:12sur les signos sensibles
19:13religieux à l'école
19:14comme islamophobes
19:14ils s'étaient opposés
19:15à l'interdiction
19:16par Gabriel Attal
19:16de la Bayard
19:17donc la dérive
19:18elle ne date pas d'aujourd'hui.
19:20Et ce qui est bien
19:20c'est que en fait
19:21la société charia compatible
19:23que souhaite justement
19:25cette convergence des luttes
19:26elle n'a pas besoin
19:26ni de calaches et de couteaux
19:27elle a besoin de personnes
19:28comme Mme Bacondelier
19:29et comme toute l'allie
19:30de la France Insoumise.
19:32Il est 9h21
19:33et vous entendez
19:34le carillon d'Europe 1
19:35c'est le moment
19:36de rejoindre notre ami
19:37Thomas Hille
19:38qui apportera
19:39un peu plus de légèreté
19:40peut-être
19:41Oui j'ai l'impression
19:42à cette heure et demie
19:45qu'on aime écouter
19:45On apporte de la légèreté
19:47avec cette coiffure
19:48improbable
19:49Je suis quand même
19:52la seule personne
19:53qui passe tous les jours
19:53à la télévision
19:54sans maquillage
19:55sans coiffure
19:55sans habillage
19:58Vous remplacez ça
19:59par le talent ?
20:01C'est vrai
20:01Les autres sont obligés
20:02d'artificer
20:03vous point
20:04Au naturel
20:05bien sûr
20:06Bon et puis vous avez
20:07failli mettre une chemise
20:08en plus
20:09Bientôt
20:09J'y travaille
20:10J'y travaille
20:11Bon et
20:12qu'est-ce que vous proposez
20:14aujourd'hui ?
20:14On va parler bagnole
20:15aujourd'hui
20:16On va parler bagnole
20:17Je sais que c'est votre passion
20:18la voiture
20:18Ah non ça m'intéresse
20:19pas si c'est la voiture
20:20Mais pourquoi vous parlez de voiture ?
20:22Mais c'est de la voiture vintage
20:23donc ça ça peut vous intéresser
20:25en revanche
20:25C'est vintage
20:26C'est-à-dire de quoi ?
20:29C'est de la restauration
20:31C'est un programme
20:33qui restaure
20:33des vieilles voitures
20:34et qui les remet au goût du jour
20:35Moi je restaure
20:37des vieux éditorialistes
20:38Vous recite les
20:41C'est votre côté écolo ça
20:43On va parler d'un film français
20:46que je suis sûr
20:47vous allez adorer
20:48qui sort aujourd'hui
20:49et vous allez adorer ce film
20:50Avec Julia Piaton
20:50ça s'appelle
20:51Une pointe d'amour
20:52Ah mais elle est partout
20:53Elle est partout
20:54Je crois qu'elle a 5 films
20:55à l'affiche en ce moment
20:56C'est la fille de Charlotte de Turquay
20:57Depuis qu'est-ce que vous avez fait
20:59au bon Dieu
21:00Elle a une trajectoire
21:01Incroyable
21:02Très forte
21:03Elle sera avec nous tout à l'heure
21:04Bon bah écoutez
21:05Vous serez là demain
21:06pour le 1er mai ?
21:07Bien sûr
21:07Toujours là
21:08Fidèle au poste
21:09Bon bah écoutez
21:10A demain
21:10A demain
21:119h30
21:1311h
21:13Europe