Revue de Presse du 30 Avril 2025 avec Mouhamed Alimou Ba
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00:00Amnesty International Sénégal, Amnesty International tout court, qui alerte sur les dangers qui guettent les libertés et la démocratie au Sénégal.
00:11Ce matin, la sonnette d'alarme retentit du côté d'Amnesty International section Sénégal.
00:18L'ONG attire l'attention des nouvelles autorités sur un virage inquiétant, celui des restrictions qui pèsent de plus en plus lourd sur l'état de droit et la liberté d'expression au Sénégal.
00:29Vraisemblablement, après l'euphorie du changement, voici venir l'heure des mises en garde de la menace réelle.
00:42Le risque de reproduire les travers de l'ancien régime plane comme une ombre. Ce n'est plus cet avertissement sans frais.
00:50Le journal Vox Populis, d'ailleurs, sur sa une principale, le message sans embâche de Célie Gassama, le patron de l'ONG au Sénégal.
00:58Lorsqu'on exerce, dit-il, le pouvoir, on est critiqué et lorsqu'on n'est pas tolérant envers cette critique, on court le risque de mettre énormément de monde en prison.
01:07Et ça, ce n'est bon pour un régime au monde et surtout pas pour un régime démocratique tel que le nôtre.
01:16Et d'ailleurs, de relever que l'état du Sénégal doit aller dans le sens de supprimer les peines de prison pour toutes les infractions liées à la liberté d'expression.
01:24Même si on n'est pas pour les insultes, a dit Célie Gassama, on n'emprisonne pas les gens pour avoir liké des émoticônes ou des publications.
01:34Et de saluer toutefois la diligence que l'ONG dit avoir commencé à constater dans la lutte contre l'impunité pour les violations des droits humains.
01:42Ce matin, les cloches ne résonnent pas ou ne sonnent pas que pour l'alerte.
01:47Elles résonnent aussi comme un appel à la résistance persécutée muselée.
01:50La presse sénégalaise dit, il y en a marre de courber l'échine et l'engage désormais la lutte contre le monstre, celui des intimidations, des arrestations et des censures camouflées.
02:01A ceux qui ont promis la rupture, le Céleps et la CAP répondent par vous avez trahi l'espoir qui a porté ce changement.
02:09En tout cas, à la place, vous asphyxiez les voix des journalistes en fermant les entreprises.
02:15La CAP, la coordination des associations de presse, monte au créneau en première page du journal Info.
02:20C'est que pour le quotidien, les journalistes font face à un corps monstre qui est connu pour son intolérance aux voix critiques et à sa propension.
02:29A utiliser la puissance publique de l'État pour des intérêts égoïstes et politiciens.
02:35La presse prête donc à faire face à ce, je cite cette forfaiture, note le journal Les Echos.
02:41Des avocats ont été commis pour accompagner les entreprises fermées, dépôts individuels le même jour, des recours devant la Cour suprême, entre autres mesures pour dire non à la dictature rampante au Sénégal.
02:53C'est dans cette ambiance austère, délétère qu'arrive le 1er mai, vous le savez, la fête des travailleurs.
02:59Le journal Le Quotidien ne s'y trompe guère, en première page, jeudi prochain, c'est 1er mai amer, mai comme plat.
03:06Depuis l'année dernière, depuis l'arrivée de Dioma et de Sonko à la tête de l'État du Sénégal, constate le journal, les populations souffrent, les travailleurs en première, partout il y a licenciement, des retards de salaire.
03:18Le journal a recueilli le témoignage poignant, donc, de déflatés qui n'ont plus rien à donner à leur famille.
03:24Pour Boubacar Fal, le coordinateur du rassemblement des travailleurs licenciés, eh bien, ce 1er mai ne sera pas à célébrer.
03:31Oui, c'est un 1er mai de déuil collectif pour tous les travailleurs.
03:36Dans Vox Populu, Babacar Mbaingaraf, donc syndicaliste et coordinateur de l'Alliance Sauvé le Sénégal, oui pour un pacte de stabilité sociale, non un pacte de trahison sociale.
03:49Commentaire du sucré salé, eh bien, le 1er mai, rance et sans saveur. La première fête de l'année dernière était plutôt porteuse d'espoir, selon le biétisme pour tout le monde du travail.
04:03Un an après, ce 1er mai offre des mets rasses ou rances. Le régime qui devait caser à tous les jeunes en barrant la route de Barça ou Barça par l'abondance de travail, donne plutôt l'impression de vouloir tuer tout espoir de travail.
04:19Et qu'un secteur n'est épargné, selon le biétisme, les cahiers de doléances des centrales syndicales ressemblent plus à des registres de condoléances pour les emplois morts sans enterrement.
04:30La seule crainte de ceux qui aspirent à travailler, c'est qu'on leur donne ou qu'on leur demande d'attendre 2050 pour trouver un emploi et regrette la publication.
04:41Le journal Soussa, première page, de nouveau dans le bureau du juge du pôle financier qui lui a notifié des charges supplémentaires, Farba Ngom pète un câble.
04:54Le journal note que le parquet financier estime que Farba Ngom a, en connaissance de cause, converti, transféré, dissimulé, acquis, détenu ou utilisé des biens provenant d'un délit.
05:03Avec cette circonstance que ces faits sont commis en bande criminelle organisée. J'ai cité bien sûr la publication, visiblement mécontent par la réstation de ses frères.
05:12Farba Ngom rétorque aux doyens des juges en ces termes. Il ne vous reste qu'à aller chercher ma mère. Vous n'avez qu'à l'amener.
05:19Il dit encore Farba Ngom, repris par le journal. Le journal Soussa, toujours enrôlement, de Sénégalais dans les rangs de l'armée russe.
05:27Les confidences d'un étudiant, donc un russe, Abdoulaye Tiongan, étudiant sénégalais, vivant donc en Russie.
05:33Il dit, en dehors de Malik Yop, des Sénégalais étudiants comme Moudou Moudou, en situation irrégulière, s'engage aux côtés de l'armée russe.
05:39Il y a certains qui s'enrôlent de leur propre gré, mais en toute discrétion. Il y a d'autres qui, voyant que leur visa a expiré, décident de s'engager ou de s'enfuir à travers les frontières où ils sont très souvent pris au piège.