Le Paris Saint-Germain affrontera ce mercredi Arsenal avec un but d'avance en vue de rejoindre une potentielle finale de Ligue des Champions. Est-ce l'année ou jamais pour le PSG qui affronterait Barcelone ou l'Inter en finale ? Le plateau de Rothen s'enflamme se pose la question.
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00:00Alors est-ce que vu le niveau de l'équipe, vu la configuration avec le PSG qui a un avantage et le plateau des équipes encore présentes, est-ce que c'est l'année ou jamais pour le PSG ?
00:1032-16 pour débattre, Jérôme.
00:12Écoute, d'habitude je t'aurais répondu non Jean-Louis parce qu'on n'est jamais sûr, l'année dernière c'était exactement la même question qu'on se posait,
00:20est-ce que c'est l'année ou jamais la demi-finale contre Dortmund, une équipe largement à la hauteur du PSG, même le PSG était favori avant cette double confrontation.
00:27Et puis dégringolade, le PSG a perdu les deux matchs et n'a pas existé dans cette double confrontation en demi-finale.
00:36Et on s'était posé la question, c'est le début de l'ère Louis-Henriquet avec un nouveau projet, déjà une demi-finale et là tu rates la marche alors qu'elle te semblait offerte et facile à passer.
00:52Et on se disait, là on va encore attendre quelques années et puis ça se représente.
00:58Moi je dis, j'aime pas ça parce que tu sais jamais les années sociaux, elles se ressemblent pas forcément, mais elles peuvent aussi se ressembler parce que la dynamique du club fait que
01:07tu deviens fort, très fort et t'as une place forte et puis il y a des équipes comme le Real Madrid et qui les a enchaînées les victoires en Ligue des Champions.
01:13Donc ça peut aussi, et je le souhaite au PSG, mais quand t'as jamais gagné ce trophée-là, en effet, et que tu as depuis le début de saison un groupe fantastique de joueurs,
01:25qui font preuve d'humilité, ils sont cools, ils sont sympas, vraiment, ils sont sympas et ils se donnent sur le terrain comme jamais.
01:33Des fois ils ratent des matchs, des fois ils sont moins bons, mais au moins ils trichent pas, ils courent.
01:37Et tout ça, il n'y en a pas un qui sort du lot. Avec un chef d'orchestre, Luis Enrique, alors oui, on n'a pas toujours été d'accord avec, sur Luis Enrique, sur le cas Luis Enrique,
01:49mais il faut reconnaître qu'il est dimensionné pour ce club-là. Il a apporté des choses incroyables, lui et son staff, parce qu'il ne faut pas minimiser.
01:58Le rôle de Luis Campos, on a l'impression que cette année, tous les choix qu'il a pu faire, ça s'est avéré être des choix magnifiques.
02:10Et l'adaptation s'est faite très rapidement de la part de certains joueurs et la progression fulgurante.
02:15Je ne vais pas revenir sur tous les joueurs qui ont passé un cap sur quelques mois de l'année.
02:23Donc quand tu additionnes tout ça, tu te dis, oui, c'est l'année où il ne faut pas rater la marche.
02:30Il faut y aller. En plus, tu as gagné le match allé.
02:32Donc normalement, tu es plus fort. On l'a vu sur le match allé.
02:36J'espère qu'il y aura confirmation des joueurs parisiens demain et qu'ils ne rateront pas ce rendez-vous.
02:41Et si c'est le cas, après tu vas t'offrir une finale parce qu'ils l'auront mérité avec tout ce que ça représente.
02:46Mais encore une fois, je te dis, quand au Paris Saint-Germain, il n'y a pas de vague dans le groupe, dans la presse.
02:54Il n'y a pas des joueurs qui sont sortis du bois avec toute la médiatisation aujourd'hui de tous les joueurs.
02:59Franchement, ils ont passé une année sereine, Jean-Louis.
03:02Et ça, c'est très rare.
03:03Il n'y a eu aucune polémique.
03:04C'est très rare. Donc il faut en profiter.
03:06Et donc je te dis, oui, de ce côté-là, c'est l'année où jamais.
03:10Dugas, tu es d'accord avec ça ? C'est l'année où jamais ?
03:13Non, c'est une année importante où on sent cette équipe peut-être la mieux armée.
03:16Après, non, si ce n'est pas cette année, ce sera la prochaine, voire l'autre d'après.
03:20Ce club a quand même une chance incroyable, c'est d'avoir un budget qui s'améliore année après année et qui est déjà exceptionnel.
03:27C'est-à-dire que quand tu as la chance de sortir des budgets à hauteur de 900 millions, tous les ans, tu vas bien finir par la gagner.
03:32Normalement, tu vas exister.
03:34Voilà, tu es fait pour ça.
03:36Alors après, il y a des moments qui font que tu la gagnes ou tu ne la gagnes pas parce qu'il faut un peu de chance,
03:40parce qu'il faut un groupe, parce qu'il faut tomber le jour J à l'heure H.
03:44Voilà, il y a plein de paramètres qui rentrent en ligne de compte.
03:47Mais c'est sûr que le Paris Saint-Germain finira par gagner la Ligue des Champions.
03:50Bon, est-ce que ce sera cette année ?
03:52Tout le monde semble d'accord pour dire qu'il y a des petits signes extrasportifs ou avant-coureurs
03:59qui peuvent laisser penser que le Paris Saint-Germain est cette année armée plus que jamais pour la gagner.
04:04Et c'est vrai qu'on peut imaginer que le Paris Saint-Germain n'a jamais été aussi bien dans ses pieds et dans sa tête.
04:12Et là, je parle au niveau global, que ce soit dirigeant, entraîneur, joueur.
04:15Il n'y a pas de parasites, il n'y a pas de problèmes qui viennent éventuellement pénaliser ce club
04:21et surtout l'expression collective de ces joueurs, malgré des matchs par moments difficiles
04:26et surtout six mois assez moyens, on va dire, notamment au niveau de la Ligue des Champions.
04:30Ils ont réussi à se prendre.
04:31On a l'impression qu'ils arrivent, beaucoup de joueurs arrivent dans une forme de maturité,
04:35de jouissance, de plaisir de jouer dans ce club et ça se ressent.
04:40Donc oui, mais si ce n'est pas cette année, ça finira par arriver.
04:43C'est la grande force quand même, malgré tout, du Paris Saint-Germain.
04:47Et la grande chance, c'est d'avoir un actionnaire ultra, ultra, ultra puissant, ultra riche.
04:53Et aujourd'hui, le budget, il est de 860 millions parce qu'il y a une barrière.
04:57Si demain, s'il n'y avait pas l'ADNCG ou autre, il pourrait peut-être être d'un milliard, voire plus,
05:02parce que les moyens sont illimités.
05:05Donc forcément, quand il y a des moyens illimités, ça finira par tomber.
05:09Et des prises de conscience aussi, parce qu'il y avait des moyens illimités aussi des années d'avant.
05:12Mais ils ont compris de trois trucs quand même.
05:14Aussi, je crois que l'histoire du football nous a démontré aussi que l'argent ne suffisait pas.
05:21Mais aussi, tu ne peux pas passer ton temps à te tromper non plus, Jean-Louis.
05:25Il y avait une prise de conscience.
05:27Beaucoup de gens de l'extérieur en parlaient des problèmes qu'il pouvait y avoir.
05:31Il a fallu du temps pour que les dirigeants de QSI, le président Nasser et autres dirigeants comprennent un certain nombre de choses.
05:39Très bien, il a fallu une forme de démarche.
05:42Il a fallu, comme tu l'as dit, une prise de conscience.
05:45Là, les choses ont l'air d'être comprises.
05:47Donc voilà, ça paraît être le bon moment.
05:50Louisa, c'est l'année ou jamais ?
05:53Comme vient de le dire Dugas, je suis d'accord avec lui.
05:55Si ce n'est pas cette année, ce sera certainement sur les prochaines années.
05:59Après, sur cette année...
06:00Ça fait dix ans qu'on dit ça, Louisa.
06:02Oui, mais non, mais là, il y a une vraie construction.
06:04Depuis Louis-Saint-Riquet, il y a quand même un changement.
06:06C'est un nouveau cycle.
06:06On est parti sur un nouveau cycle.
06:07On voit que cette équipe est beaucoup plus forte que ce qu'elle a pu être sur les années précédentes,
06:11notamment sur sa force collective.
06:12On en a parlé toute la saison.
06:14Donc ça peut être cette année, oui, parce que si on parle purement foot,
06:18parce qu'on sait que sur le dernier carré, et notamment si après le PSG arrive en finale,
06:22il y a aussi l'importance de l'aspect psychologique,
06:25de la gestion des émotions sur un tel événement,
06:27qu'ils n'auront pas forcément, vu leur manque d'expérience sur cette jeune équipe
06:33et sur ces jeunes joueurs.
06:35Mais si tu mets les quatre équipes, si tu ne parles que foot, du tableau qui reste là,
06:40à 10 sur 10, qui tape le plus haut ?
06:42Je pense que c'est pareil pour moi.
06:44Parce que je trouve que c'est l'équipe qui est peut-être la plus complète.
06:47Ils sont extrêmement complets dans tout.
06:50On en a parlé toute la saison.
06:51Cette force collective, cette force défensive au pressing et au contre-pressing.
06:55Après, la seule crainte et la seule peur, par contre, que j'ai,
06:59que j'aurai jusqu'à la fin de leur parcours,
07:02c'est que Paris va continuer à souffrir sur les coups de pied arrêtés.
07:06Paris est très vulnérable sur ces situations arrêtées.
07:09Et je pense que si Paris sortait, ce serait possible que ce soit sur un coup de pied arrêté.
07:15Parce que la défense des coups de pied arrêtés, c'est vraiment la grande faiblesse
07:17et une faiblesse récurrente.
07:18Et ce que montre Paris à ce stade de la compétition,
07:21je trouve que ce n'est vraiment pas assez face à des équipes
07:23qui, eux, sont super performantes,
07:25à commencer par Arsenal dès demain.
07:27Donc, ça peut vraiment être le talon d'Achille qui les fait sortir.
07:30Après, sur tous les aspects, je trouve que Paris est quand même
07:32au-dessus des équipes qui restent.
07:34C'est vrai qu'on a moins parlé de l'entraîneur des coups de pied arrêtés d'Arsenal au retour.
07:37– Ouais, on n'en a pas parlé, mais on ne va pas en parler.
07:40Tu vois, ça a fait le tour la semaine dernière.
07:42Ça nous a assez énervé, Jean-Louis.
07:43Mais non, mais moi, je voudrais rebondir sur ce que tu disais, Louisa, et même Dugas.
07:48Sur quand vous me dites, oui, les moyens, donc si ce n'est pas cette année,
07:52peut-être l'année prochaine.
07:52Mais on n'est jamais sûr, en fait.
07:54Parce qu'à l'arrivée, si c'était les moyens qui faisaient gagner,
07:58je pense qu'il y a des équipes qui auraient fait retourner le compteur bien avant.
08:01Tu vois, il y a des équipes qui ont galéré.
08:03Tu vois, Manchester City a galéré.
08:05Et des fois, ils n'étaient pas loin.
08:06Et puis après, ils ont reculé.
08:07Et puis après, on se disait, c'est pas grave, ils ont pris une claque.
08:10Mais l'année d'après, ça va aller mieux.
08:12Et puis en fait, ça n'allait pas mieux.
08:13Et moi, je pense que quand ça se présente,
08:15surtout quand tu regardes le plateau cette année,
08:17le plateau, bien sûr que les meilleures équipes sont récompensées.
08:20On est d'accord, l'Inter est impressionnant collectivement
08:23et même défensivement.
08:26Barcelone, Arsenal.
08:28Mais à l'arrivée, je pense qu'il n'y aura personne
08:31personne, en début d'année, aurait dit
08:33les demi-finales, ça va être celle-là.
08:35Donc ça veut dire qu'il y a les grosses cylindrées
08:37qui n'ont pas été au rendez-vous.
08:38Manchester City n'a pas été au rendez-vous.
08:41Le Real Madrid n'a pas été au rendez-vous.
08:43Il y a des équipes qui ont progrès.
08:44Le Bayern Munich n'a pas été au rendez-vous.
08:46Et pourtant, la finale, elle est à Munich.
08:48Donc moi, je pense, je pars de ce...
08:50Et je disais la même chose l'année dernière.
08:52Quand ça se présente et que tu as des gros clubs
08:56qui, eux, on en gagnait des Ligues des Champions,
08:59beaucoup, beaucoup, beaucoup,
09:00il faut y aller.
09:03Il ne faut pas laisser passer ça, cette chance-là.
09:05Parce que tu sais aussi que si tu ne passes pas là,
09:09on va te ressortir le côté émotionnel.
09:13On n'arrive pas à le gérer au PSG.
09:14On n'arrive pas à ceci.
09:15Et le PSG, à chaque fois, quand, à domicile,
09:19tout le monde pense qu'ils vont le faire,
09:20ils ne le font pas.
09:21Et ça, ça te crée un petit peu de tension
09:24au sein du club.
09:25En plus, des autres équipes qui vont sûrement progresser,
09:28le Real, si ils vont faire à ce niveau-là.
09:30Mais après, ils peuvent aussi perdre
09:31en ayant géré, justement, l'événement.
09:34La gestion des émotions, ça dépend comment ils perdent.
09:36Non, mais je suis d'accord, Louisa.
09:37Tu ne perds pas forcément parce qu'il y a un manque de gestion
09:39dans les émotions ou dans l'approche de l'événement.
09:41Oui, mais sauf qu'après, il y a une chose aussi.
09:44Là, tu peux être dans la continuité si tu vas en finale.
09:46Après, la finale, on en a joué.
09:49Et moi, je l'ai jouée, celle-là.
09:52Malheureusement, tu ne sais jamais comment ça tourne
09:54parce que c'est une finale.
09:55Et il y a plein d'aspects qui rentrent en ligne de compte.
09:58Et ce n'est pas forcément le reflet de ce que tu as montré
10:01sur l'année en termes de régularité, de constance,
10:03tout ce que tu veux et de talent.
10:05Maintenant, je dis juste que si tu vas en finale,
10:07tu peux avoir une vision différente de la part des dirigeants.
10:10Mais si tu te fais sortir là, parce qu'Arsenal est plus fort,
10:15parce que tu as failli sur des choses et on est déjà habitué au PSG,
10:20il y aura une remise en question forcément de la part des dirigeants.
10:24Dire le président Nasser El-Ralafi.
10:26Elle n'aura pas lieu, Jérôme.
10:27Moi, je pense que...
10:31Qu'est-ce que tu penses qu'ils vont dire ?
10:32Sincèrement, si tu perds contre Arsenal,
10:34alors tu peux trouver des raisons techniques,
10:37tu peux trouver des raisons mentales, effectivement.
10:39Mais parce que tu vas avoir une défaillance de joueurs techniques ou mentales
10:43ou un joueur qui se blesse ou une décision d'arbitre
10:45ou des joueurs, peut-être qu'ils vont passer au travers
10:47alors qu'ils n'ont pas fait de la saison.
10:49Sur une demi-heure, ils vont être décrochés,
10:52ils ne vont pas répondre à l'impact.
10:53Je ne sais pas, il peut se passer plein de choses.
10:54Regarde la finale de la Coupe du Monde de l'équipe de France.
10:55Il peut se passer tellement de choses.
10:58Tu ne vas pas tout remettre en question.
10:59Ce n'est pas pour ça que le travail de Luc de Riquet...
11:00Oui, ils ne sortent pas en huitième ou en quart.
11:02Les équipes, elles sont tellement proches à ce stade de la compétition.
11:05Oui, mais sauf que ça ne sera pas perçu.
11:07Et Dugas, moi, je ne te dis pas de tout remettre en question.
11:10Je ne te parle pas de l'entraîneur ni rien
11:11parce que l'entraîneur, il sera là et ce qui est normal encore.
11:14Mais même au sein de l'effectif,
11:17je suis sûr que peut-être qu'il se forcera à prendre des joueurs
11:20où aujourd'hui, il se dit qu'on n'en a pas l'utilité,
11:24on n'a pas le besoin.
11:24Mais s'il y a encore une faillite demain,
11:27peut-être que ça va perturber un petit peu le groupe.
11:30Jérôme, on est au début de quelque chose là.
11:32C'est-à-dire qu'on est au début de quelque chose.
11:33Oui, mais ça allait plus vite quand même.
11:35Ou 12 ans de QSI,
11:37aujourd'hui, on est au début de quelque chose.
11:38Donc là, il y a quelque chose qui s'est mis en place
11:41qui a commencé déjà la saison dernière
11:42avec un double raté en demi-finale.
11:46Et là, tu as là où tout fonctionne.
11:48Là, tu vas te retrouver même,
11:50alors je n'y crois pas,
11:51mais même si tu ne vas pas en finale,
11:52tu vas continuer à avoir un budget de 900 millions
11:56qui va continuer de te permettre
11:58à affiner les choses,
12:00à améliorer les choses
12:00avec quand même quelque chose
12:04qui est encore plus important,
12:05avec une vraie stabilité.
12:06C'est-à-dire que l'entraîneur a les pleins pouvoirs.
12:08Il n'y a aucune raison qu'on lui enlève.
12:10Aujourd'hui, il a le soutien de son directeur sportif,
12:12il a le soutien de son président,
12:14de ses actionnaires.
12:14Il faut que le directeur sportif y reste.
12:16Et de vraies certitudes dans le jeu.
12:18Voilà, il va continuer avec toutes les certitudes.
12:21Il a les moyens.
12:21Ce n'est pas comme si on disait,
12:22écoute, mec, cette année, on a tout donné.
12:25Et l'année prochaine, il va falloir réviser le biblé du mois d'hier.
12:28Et des jeunes joueurs aussi.
12:29On peut ajouter ça.
12:30L'effectif est très jeune.
12:31Très jeune génération.
12:32Oui, mais ça, c'est un risque du gars.
12:34Tu le sais très bien.
12:34Le risque des jeunes joueurs.
12:36Et on le voit dans le comportement de certains.
12:38Je ne te dis pas que ça y est,
12:39ils se sont enflammés.
12:40Mais il y a des...
12:41On peut avoir peur.
12:42On peut avoir peur.
12:42Mais aujourd'hui, entre le budget,
12:44la qualité démontrée sur le terrain,
12:46les certitudes des uns et des autres,
12:47la volonté des joueurs d'être là,
12:49le bien-être de cette équipe,
12:51on est au début de quelque chose.
12:53On espère même que sur les dix prochaines années,
12:55ils seront capables d'en gagner peut-être
12:57d'autres, d'autres d'anciens.
12:59Je le pense aussi, du gars, comme toi.
13:00Ça paraîtrait être normal et un processus normal
13:03avec la jeunesse de ce groupe.
13:04Je suis d'accord.
13:05Sauf que la première pierre,
13:09c'est important de la poser.
13:10C'est souvent la plus difficile.
13:11Voilà, c'est la plus dure.
13:12Après, peut-être que ça viendra, en effet,
13:14et que dans quelques années,
13:16on dira, regarde, ce match-là,
13:18ils l'ont bien géré, ils ont gagné.
13:20Et puis derrière, tu es dans la continuité,
13:22pas de problème.
13:22Mais tant que tu n'as pas mis cette pierre-là
13:24et quand ça se présente à toi
13:25dans ces conditions-là, encore une fois,
13:27sur la régularité,
13:29mais surtout sur l'ambiance générale.
13:32Parce que pour l'instant,
13:33je pense qu'on en a parlé,
13:35mais vous êtes d'accord avec moi là-dessus,
13:37mais tous les feux sont ouverts
13:38à tous les niveaux.
13:40Niveau de la direction,
13:42au niveau de l'encadrement,
13:44au niveau du staff,
13:45au niveau des joueurs,
13:46au niveau des supporters.
13:48Tu vois, au Parc des Princes,
13:50il y a une ambiance de malade.
13:51Tu as des supporters qui croient
13:53et qui aiment cette équipe.
13:54Et moi, je dis juste,
13:56parce qu'on l'a vécu
13:57et je l'ai vécu,
13:58pas forcément que quand j'étais joueur
14:01au Paris Saint-Germain.
14:02Ce club-là est quand même à part.
14:04Et le petit grain de sable dans la machine,
14:06ça peut perturber beaucoup de choses.
14:08Même quand tu as les moyens,
14:10même quand tu penses
14:11que tu as la meilleure équipe
14:12avec le meilleur entraîneur,
14:14on ne sait jamais,
14:15une année sur l'autre,
14:15ça peut vraiment changer.