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Eric Revel, journaliste, à propos de la venue à l'Élysée du président syrien : «Emmanuel Macron aime les situations compliquées, car elles lui permettent de se mettre en avant».

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Transcription
00:00Moi je suis quand même sidéré, alors si vous voulez, on peut laisser une chance à la diplomatie,
00:05mais je crois quand même que chez Emmanuel Macron, il aime les situations compliquées,
00:10sans doute parce qu'il aime les résoudre, mais surtout parce que ça lui permet de se mettre en avant.
00:14Je regrette, mais la Syrie c'est quand même un pays tribal, un pays très divisé,
00:19on parle des massacres de Druze, d'Alaouite, il faudrait aussi parler de ceux des Chrétiens d'Orient.
00:23On a un homme qui est là, qui est là par intérim, qui est soutenu par les Turcs quand même,
00:28qui est soutenu par Erdogan. L'administration syrienne, c'est une administration turque aujourd'hui.
00:33Donc on va recevoir ce monsieur à l'Elysée, en pensant qu'il a changé,
00:38qui a refusé il n'y a pas si longtemps que ça, vous vous en souvenez, de serrer la main de la ministre des Affaires étrangères allemande,
00:43parce que c'est une femme, parce que c'est une femme, et on va l'accueillir.
00:47Pourquoi la situation est complexe ? Vous savez à quoi ça fait penser Pascal ?
00:50Ça me fait penser au Liban, ça me fait penser au Liban.
00:52Quand le président de la République a été après l'explosion du port de Beyrouth,
00:55où il avait dit aux autorités libanaises, il m'est arrivé d'aller à Beyrouth,
00:59je vous donne 15 jours en gros, et puis quand je reviens, les problèmes sont réglés.
01:02Mais monsieur le président, c'est tellement complexe ces situations.
01:05Alors si c'est juste pour se mettre en avant,
01:07je veux croire que c'est une façon de donner une chance à la diplomatie.
01:10Sous-titrage Société Radio-Canada

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