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Tous les soirs, le 20H BFM répond à vos questions.

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Transcription
00:00Autre question cette fois-ci de Sylvain. Il semble plus facile d'arrêter les consommateurs que les dealers. Comment les policiers travaillent sur ce genre d'affaires ?
00:08Je ne sais pas si c'est pour Alexandra Gonzales. Alexandra, il semble plus facile d'arrêter les consommateurs que les dealers. Comment les policiers travaillent sur ce genre d'affaires ?
00:15Eh bien, c'est beaucoup de surveillance, beaucoup de travail sur l'observation du terrain, notamment grâce au renseignement territorial, qui sont les policiers et les gendarmes qui connaissent le mieux une zone en particulier.
00:28C'est aussi du travail sur la téléphonie, savoir par exemple lorsqu'ils ont quelqu'un en garde à vue et qu'ils exploitent le téléphone d'un dealer, par exemple, savoir qui peut être le réseau avec lequel ils fonctionnent.
00:42Donc c'est tout un tas de techniques différentes, de moyens différents qui peuvent permettre à un moment ou à un autre de mettre au jour tout un réseau de stupéfiants allant du consommateur à la tête de pont.
00:55Mais en général, la politique pénale actuelle s'attaque plutôt, on va dire, aux têtes de réseaux, plutôt qu'aux consommateurs et aux usagers qui, eux, peuvent avoir des amendes pour le coup.
01:09On parlait, Steven, du fait de revenir. Qui le soutient aujourd'hui ? Qui est autour de lui ?
01:12Publiquement, pas grand monde. Il a encore quelques amis qui lui rendent visite, mais qui le gardent de manière confidentielle.
01:19J'ai pu échanger avec certaines personnes. Il est encore un petit peu entouré, mais c'est compliqué aussi.
01:24On est dans une société de l'image, on est dans une société où ce genre d'accusations prennent des proportions très importantes.
01:31J'aimerais juste rajouter quelque chose par rapport à la position, par exemple, d'M6.
01:34Il ne faut pas oublier aussi que les animateurs de télévision, quand ils ont des contrats d'exclusivité, ils sont liés par des contrats d'image.
01:41Et dans ces contrats d'image... Et d'ailleurs, Stéphane Plaza a continué à toucher un salaire parce qu'il avait ce contrat d'image.
01:47Je ne connais pas les petites lignes, mais vous avez un devoir de moralité, vous devez vous comporter d'une certaine manière.
01:52Et il est payé aussi pour ça. Il est lié par ce contrat moral avec une chaîne et il a un devoir d'exemplarité d'une certaine manière.
02:00Même si, une fois de plus, je n'ai pas lu ce contrat, mais il a touché un salaire pour cela.
02:03Donc, c'est aussi cela que la chaîne peut harguer. Parce que la chaîne, aussi, d'une certaine manière, en le soutenant, prend des risques.
02:10Elle ne prend aucun risque. Elle prend le risque de respecter la présomption d'innocence.
02:14Oui, mais bon, de fâcher certains téléspectateurs...
02:17Oui, mais il ne faut pas fâcher les téléspectateurs. Il faut les éduquer, leur apprendre et rappeler ce qu'est ce principe.
02:23Ce n'est pas un principe vain, ce n'est pas une coquille vide, ce n'est pas quelque chose qui fait simplement plaisir aux avocats.
02:28Et on répète sur les plateaux télé, présomption d'innocence, présomption d'innocence.
02:31Je me souviens d'un plateau ici que nous avions fait il n'y a pas longtemps concernant un footballeur
02:34qui était soupçonné d'avoir commis une agression sexuelle.
02:38Vous aviez passé un coup de gueule autour de l'affaire Mbappé.
02:40Voilà. Et ce qui s'est passé au bout de 24-48 heures, rien.
02:44Sauf que pendant 24-48 heures, ça fait tous les grands titres, tout le monde en parle, tout le monde le salit,
02:48tout le monde y va en jetant sa petite pierre.
02:52Et pour la faire Mendy, ça a été plusieurs années.
02:54– Exactement. Et à la fin, comment est-ce qu'on fait pour rattraper ce temps-là ?
02:57C'est impossible. Vous ne referez pas sur votre antenne…
03:00– Pardon, qu'est-ce qu'on fait pour la bâti qu'on ne dit rien, on ne parle de rien ?
03:03Jusqu'à ce qu'il y ait une condenation définitive, c'est-à-dire des années et des années après la commission des filles ?
03:09– Imaginez que vous soyez mis en cause. Qu'est-ce que vous souhaiteriez-vous pour vous ?
03:12– Ah mais je suis d'accord, c'est extrêmement compliqué.
03:13– C'est ça qu'il faudrait faire. Il faudrait respecter le principe de la présomption d'innocence.
03:18Un tel a été mis en cause pour telle infraction,
03:22la présomption d'innocence demeure jusqu'à la condamnation définitive. Point.
03:28– Il faudrait moins de porosité entre la justice et les journalistes.
03:30– Aussi. – Alors là, c'est un débat.
03:31– Oui, il y a un peu de ça aussi.
03:33Mais bon, en même temps, tout le monde fait son boulot, Alexandra Gonzalez,
03:35la première en tourne de cette part.
03:37– Bien sûr.
03:37– Et puis les dégâts sont les mêmes quand dans la presse quotidienne régionale,
03:40vous aviez un anonyme, un artisan, un commerçant, n'importe qui,
03:43qui, pareillement, se voit dans un fait divers.
03:45Et on est retiré quelques semaines après, il n'y a pas de célébrité.
03:47– Sous-titrage ST' 501

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