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  • hier
Élisabeth Borne a fixé un objectif de 50% de filles en terminale scientifique d'ici 2030. Un objectif qui commence dès la maternelle grâce aux enseignants. 

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Transcription
00:00Je me fais pour le moment que vous me montriez 5 doigts, mais vous attendez le top départ.
00:05Avec les 2 doigts ?
00:07C'est l'exercice dans lequel les garçons de cette classe de grande section sont les plus à l'aise, dénombrés le plus vite possible.
00:14Ils sont très présents, ils lèvent facilement le doigt, ou même ils n'attendent pas qu'on leur donne la parole.
00:21Ils ont cet esprit de compétition un peu plus facilement, et du coup j'essaie de freiner un peu plus au quotidien.
00:32L'enseignante veille donc à donner autant la parole aux garçons qu'aux filles,
00:36et pour leur donner confiance, elle prévoit aussi d'autres exercices de mathématiques
00:39qui mettent en jeu des compétences perçues comme plus féminines.
00:43Collaborer et expliquer la résolution d'un problème par exemple.
00:461, 2, 3, 4, 5...
00:49Il faut plus réfléchir dans notre cerveau, et moi j'aime bien quand on réfléchit dans le cerveau.
00:54L'expérimentation est menée depuis un an dans une centaine de classes de Dordogne, et les résultats se voient déjà.
01:00Quand l'enseignant modifie ses gestes professionnels, on s'aperçoit que les filles prennent clairement confiance en elles,
01:05elles sont davantage actrices, motrices, spontanées, et beaucoup moins en retrait.
01:10Tout l'enjeu c'est donc d'agir au plus tôt pour enrayer le décrochage des filles en maths par rapport aux garçons,
01:16des difficultés qui apparaissent seulement 4 mois.
01:19Après le début du CP.

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