« Le monde du rap est beaucoup plus violent que le monde du sport de combat ».
Lui, c’est Djalito, un artiste marocain. Si il est surtout connu en tant qu’influenceur dans les sports de combat, Djalito se confie sur sa seconde vie : backeur de Lacrim.
Un rôle méconnu du grand public qui consiste à assister l’artiste sur scène en tant que premier soutien vocal.
Pour Liik, il exprime la difficulté d’appartenir à ces deux univers comme celle d’être associé à « un vacancier » au Maroc et un « immigré » en France.
Lui, c’est Djalito, un artiste marocain. Si il est surtout connu en tant qu’influenceur dans les sports de combat, Djalito se confie sur sa seconde vie : backeur de Lacrim.
Un rôle méconnu du grand public qui consiste à assister l’artiste sur scène en tant que premier soutien vocal.
Pour Liik, il exprime la difficulté d’appartenir à ces deux univers comme celle d’être associé à « un vacancier » au Maroc et un « immigré » en France.
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00:00Le monde du rap est beaucoup plus violent que le monde du sport de combat.
00:03C'est peut-être l'argent, c'est peut-être le succès, la fame, ça attire beaucoup les regards.
00:09Parce que le monde, surtout du MMA en France, il n'y a pas encore autant d'argent.
00:13Et dans le monde de la musique, il y a de l'argent et tu sais, quand il y a de l'argent, il y a toujours les vautours.
00:16Je me présente, Jalito, je suis né au Maroc et j'y suis resté 15 ans.
00:21Mon cœur, c'est un métier, enfin, je ne sais pas si on peut dire ça, un métier.
00:31Mais ce n'est pas un métier parce que c'est un kiff en vrai.
00:33Tu es sur scène avec l'artiste principal et tu es un soutien en fait.
00:36Tu sais pourquoi tu es là, c'est pour rendre service, c'est pour ne pas quitter de trous.
00:39Si lui, il est essoufflé, c'est toi qui chante les paroles à sa place.
00:42C'est pour aider l'artiste principal, je ne sais pas comment dire.
00:45Il faut savoir mettre son égo de côté.
00:46Tu es sur scène, il y a des lumières sur toi, mais ce n'est pas toi l'attraction principale.
00:49Tu vois, je trouve que c'est ça.
00:51Franchement, alors c'est la crème pour l'opportunité, voilà, c'est lourd.
00:57Je suis un passionné de sport, de combat et d'arts marceaux depuis que je suis tout petit.
01:01Et dans l'adolescence, je suis frappé par un truc qui s'appelle le free fight, le MMA.
01:04Et aujourd'hui, je me retrouve à parler de MMA sur RMC Sport les dimanches.
01:09Parce que là, il suit dans le scramble, après il finit quand même en top position sur un triangle inversé.
01:14Franchement, je suis très content de la tornure qu'a pris ma carrière, entre guillemets.
01:18C'est deux mondes différents, mais tellement ça va trop ensemble.
01:22Les mecs, ils écoutent du rap quand ils sont en train de se pétard et vice versa.
01:26Les rappeurs, on est inspirés par, tu vois, j'ai dit honte, les rappeurs, on est inspirés.
01:33On est inspirés par ce qu'on voit dans les combats, en fait, parce qu'il y a ce truc de dépassement de soi.
01:38Personnellement, je pense que c'est faisable, parce que sa dernière défaite, c'est Conte Nassour.
01:42Je vais avoir presque honte, par exemple, d'être là dans les trucs de MMA ou d'être là dans les trucs de rap.
01:48Je me dis, mais en fait, les mecs du rap, ils vont penser que je suis un mec du MMA dans le rap.
01:51Et l'inverse.
01:52Quand je suis marrant, on me dit, t'es un vacancier.
01:53Et quand je suis ici, on me dit, t'es un immigré.
01:55Donc, c'est l'histoire de ma vie, tu vois.
01:58Écoute, on va rester comme ça jusqu'au bout, je crois.
01:59C'est l'histoire, c'est l'histoire, c'est l'histoire.